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[IG/RP] Une armée, des messes ou des roustons farçis

Valezy
[Toujours et encore au pied des remparts]

Depuis son arrivée, le safre de ses yeux n’avait guère lâché d’un seul pouce la troupe d’estrangers qui s’étendait aux pieds de la ville. Et si de son promontoire il ne pouvait guère apercevoir les traits de ces soit disant envahisseurs, car c’était ainsi qu’on les lui avait vendu, Valezy fut tout de même en mesure de jauger de la nature de cette impromptue cohorte.

Gens de guerre… Gens de cuir… A n’en point douter, ils n’étaient point des amateurs qu’il fallait prendre à la légère.

A cette pensée, un sourire carnassier vint se tracer sur les lèvres du jeune noble tandis que la nervosité s’empara de tout son être pour provoquer un agréable frisson qui se fit ressentir tout le long de son échine. De telle sorte que se fut une main tremblante qui se posa sur la garde de son sabre pour effleurer cette dernière.

Allait-il pouvoir éprouver sa force contre celle de ces hommes ?
Il l’espérait… Cela faisait, en effet, bien longtemps qu’il n’avait plus croisé l’acier avec un guerrier digne de ce nom et force était d’avouer qu’il en éprouvait une certaine forme de nostalgie.

C’est alors qu’il perçut une silhouette s’approcher de lui et en retour à cet infime mouvement, son attention se déporta sur la jeune femme qui venait d’arriver pour se placer à ses côtés. Presque aussitôt, le sourire qui prônait à son visage se fit plus doux, les tremblements qui parcouraient son corps cessèrent et les belliqueuses flammes qui consumaient son cœur s’éteignirent…

Car il est ainsi quelques très rares femmes qui sont en mesure d’apaiser, par leur seule et unique présence, le plus fou et le plus teigneux des chiens de guerre... Et la belle Baronne était sans conteste l’une d’entre elles.

L’attention de Valezy se porta alors avec plaisir sur le médaillon d’ambre de sa compagne, reflet quasi-identique du propre pendentif qui ornait désormais fièrement son cou et qui ne le quittait plus.

Puis, à la remarque de la belle, se ne fut non sans un grand amusement qu’il répondit en ces mots :


Mon amour… Je pense qu’il n’y a nulle inquiétude à avoir.
Si les choses devaient dégénérer, d’autres devraient, en effet, recevoir sévère punition avant que nous n’ayons quelques soucis à nous faire.


Et comme pour mieux illustrer ses propos, sa main gantée de cuir pointa un homme qui se trouvait bien seul sur la plaine, au pied d’un gonfanon aux armes de l’Armagnac et de la Comminges.

Strakastre, car il s’agissait de lui, avait pour l’occasion revêtu une bien belle armure comme pour mieux toiser de tout son haut le regroupement de soudards qui lui faisait face. A croire que le vieil homme espérait être en mesure, par sa seule présence, de faire plier à sa volonté l’armée adverse.

En un sens, une telle présomption de la part du Vicomte de l’Isle Jourdain n’étonnait en rien le seigneur d’Antras.
La suite fut néanmoins à même, quant à elle, de provoquer sa stupéfaction, car jusqu’à ce fameux jour, Valezy avait toujours considéré que toute chose en ce monde se devait d’avoir ses limites.
Pourtant le chef des armées de la nouvelle Compagnie d’Ordonnance d’Armagnac et de Comminges, le COAC, mais qu’on ne tarderait pas à appeler le COUAC avec de telles actions, allait bel et bien lui prouver le contraire… Et ceci, avec le plus grand des brios.

En effet, le général de sa seule personne, fièrement juché sur son destrier de guerre, se mit soudainement à charger le campement des béarnais et des gascons, sa lance abaissée en direction de ces derniers tout en poussant un cri de guerre…
Et ce qui devait arriver, arriva…Tandis qu’une volée de carreaux d’arbalète s’abattit avec perte et fracas sur le téméraire qui chuta alors misérablement au sol.

Depuis sa loge, et ayant profité de chaque minutes du spectacle, Valezy s’empara alors de son outre de vin avant de la tendre en direction du corps inanimé, pour finalement déclarer d'un ton qui se voulait sentencieux…


Rappelons-nous de Patrocle.

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Johanara
[Au pied des remparts , même qu'il fait pas chaud! ]


Tata Archie les avait rejoint aux pieds des remparts. Ah ça y avait pas foule…
Souriant avec chaleur à sa tante , la jeune fille haussa les épaules lorsque celle-ci s’enquit de la suite des opérations, avant de répondre d’un ton las, son petit nez moucheté de quelques tâches de rousseur se fronçant d’irritation :


Ma foi que faire à part protéger les habitants d’Eauze quand nos dirigeants nous laissent sans défense et sans armée? Fichtre comme cela nous change de l’organisation accomplie contre les curetons enragés d’Espagne!

C’est emplies d’admiration que les prunelles limpides de la jeune filles vinrent s’ancrer à l’azur de l’ancien Capitaine d’Armagnac qui ne manqua pas d'attirer leur attention sur le drame qui se jouait en contrebas.

Les grands yeux jade se détournèrent un instant du fier Seigneur pour se plisser légèrement en contemplant la plaine par delà les remparts.

Juste avant de s’écarquiller d’effarement!

Ventre Saint George! Charles! Esseulé et qui donnait l’assaut contre l’armée béarnaise juché sur destrier , bannière flottant au vent!


M’enfin? A t’il perdu la raison? Quelle folie s’est emparée de lui le poussant à quitter les courtines pour aller se faire tuer ? Ce ne peut être que charmogne! Ou bien il aura trop bu! Et le cervelet embrumé par la vinasse l’aura fait agir avec telle imprudence!

Hochant la tête , ses longues anglaises rousses s’agitant sous le coup de la consternation , elle porta la main à ses lèvres purpurines , poussant un petit cri lorsque le premier coup fut porté.

Il était trop tard pour lui octroyer secours. Déjà les coups pleuvaient arrachant à la Baronne un second cri d’effroi. Fut un temps où elle se serait précipitée à ses côtés bravant le danger et délaissant son office aux remparts , comme jadis en Artois , où le vicomte était tombé sous les coups de toute une armée.

Décidemment drôle de turlutaine d’aller livrer sottement bastaille , seul , contre moult hommes armés!

Oui , fut un temps , où son cœur en aurait cesser de battre de le voir gisant à terre inanimé…Elle adressa une prière silencieuse au Très-Haut afin qu’il garde le malheureux en vie.

Pour l’heure , sa main se crispa au pommeau de son épée , affolée à l’idée qu’ils puissent s’en prendre à son village. Mais aussi à l’idée d’avoir à utiliser son arme…

Son expérience en matière de combat était somme toute assez dérisoire… Durant la guerre en Berry , son village avait été assiégé, elle était alors bourgmestre plus préoccupée par la famine qui les frappait que par les combats alentours. Il avait fallu organiser la défense ,protéger les biens de la commune, trouver de quoi nourrir les plus démunis , tout commerce avec l’extérieur rendu impossible et les réserves allant en s’épuisant. Finalement sa lame n’avait jamais fait couler le sang…

Mis à part celui d’un loup enragé en la sylve de Lectoure , et d’un ours qui avait vient failli trancher net le fil de sa courte vie.

Douleur à l’épaule qui s’éveille soudain , souvenir lancinant de sa rencontre avec le dit ours et qui laisserait probablement une ingrate cicatrice à sa peau d’albâtre.

Il en avait laissé naguère des cicatrices en son cœur , le vicomte de l’Isle Jourdain dont le corps était enfoui parmi les herbes hautes.

Les moins profondes avaient été pansé par le temps. Celles qui saignaient encore , la rendant méfiante et farouche par crainte de voir ses sentiments profanés à nouveau se refermaient jour à après jour dans les bras du plus doux et du plus merveilleux des compagnons. Une bénédiction d’être aimée d’un tel homme…Pour sûr elle ne connaîtrait plus ni les affres de l’abandon ni le goût amer de la trahison tant qu’elle aurait l’heur de vivre sous les lumineuses clartés dont il l’inondait.


Posant un regard étincelant d’amour sur son visage d’éphèbe , elle le considéra un instant , l’âme tremblante à la pensée qu’il puisse lui advenir méchef.

Troublée par l’émeuvement qui s’empara violentement de son être, elle se détourna prestement , mandant son écuyer afin qu’il porta la nouvelle à sa cousine Altania, maire d’Eauze , mais surtout fille adoptive et vassale de Strakastre.

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Diane_w_a
EAUZE, HORS LA VILLE, DEVANT LES PORTES PUIS...UN PEU PLUS LOIN.


Diane qui s 'attendait à une belle et franche mélée, resta plantée sur place avec son épée.En effet un son lui avait fait lever le nez.
Des carreaux? Des carreaux!!!
Donc des arbalètes ??? On a des arbalètes et je suis pas au courant ?

Interloquée donc. Regardant autour d elle pour comprendre.

Et Anne qui prend un bain de minuit...En batracienne compagnie.Ca devient une manie ?? Contagieux la grenouillmania!Vous chercher un prince charmant Anne ? C etait de l autre côté que ça se passait...m'enfin c'est fini déjà. L eau n est pas trop froide ?

Mais pourquoi n avait elle pas d arbalete elle ?

Jolie musique sifflante, comme pluie de comètes déchirant la nuit pâle d'une lune généreuse, un tir groupé, un mort.
Forcément avec ce qu'il avait pris. Pauvre lui...
M'enfin c 'est ce qui arrive quand on désobéit à sa Comtesse.

Félonie! Sa Comtesse va être furieuse.La dernière armée du Comté détruite..A croire que...


Laisant là ses élucubrations quand aux raisons qui avait poussé un homme à mettre son Comté à poil. C etait le mot. Nu et sans defenses si de VRAIS brigands s en venaient. C etait inimaginable une telle inconséquence! Elle se retourna pour voir qui. Qui dans le groupe avait usé de ces armes de pointe, petits bijous de mécanique.
Un regard vers le bosquet où Diane ne vit plus rien. Oukilétait passé le visiteur ? Il etait là pourtant deux battements de cils et dix carreaux volants fort haut plus tôt...Bast il se montrerait s'il n etait pas retourné vers la sécurité relative de la ville.

Les arbaletiers donc...Diane fouilla dans la pénombre, remettant sa Lame au fourreau. Puis ne pouvant mettre de noms sur les silhouettes..

Joli tir, en plein dans le mile. Nous avons bien mérité un Agonac 1449 à boire. Et du boeuf Béarnais grillé avec pain du pays d Armagnac, ça se marie bien...

Diane rejoignit le feu de camps puisque l'incident etait clos. Où elle redigea rapidement quelques missives.

Une pour Dame Clemence:


Citation:
A vous Dame Clemence

Il semblerait que le messire Strakastre n aie point reçu vos ordres d"amitié.
Malheureusement il est mort cette nuit apres avoir engagé le combat.
Nous regrettons cet incident et aurions préféré une autre issue.
Nous réitérons ici la parole donnée quand à nos intentions. Aucune manoeuvre ne sera engagée pour entrer dans la ville.
Le calme et le dialogue sont de rigueur dans ce genre de situation délicate.

Bien à vous,

Armée "Mort aux Bo..lets"


Paf! Un pigeon express. On arrete point le progres, sans doute avait on vu horrifié l'incident du haut des remparts...

Altania a écrit:






    Pour Améliane de Cénorel, Vicomtesse du Jardin, Dame de st Antoine de la Foret,

    Par la présente, Nous, Altania de Montislagérii, 11éme Mairesse d'Eauze, vous informons et tentons de négocier.


    Hier, vous êtes venue sur Eauze en Armée. Nous n'aimons pas ce genre d'arrivée mais nous n'avons rien fait en l'état. Nous vous avons contactée pour vous demander votre but et vous nous avez répondue.
    Ce triste jour, votre armée qui porte le nom "Mort aux Boulets" à frapper le Vicomte Charles "Strakastre" de la Croix de Bramafan.
    Le Vicomte Charles est un noble réputé, a trois reprises Maire d'Eauze, IVéme Comte d'Armagnac, il est notre suzerain mais aussi pére adoptif. En l'attaquant, vous avez causer en nous un rejet total.

    En conséquence, pour Eauze et le Comté, nous posons des demandes:
      - Que soit détruite l'Armée "Mort aux Boulets";
      - Que vous acceptiez d'être jugée en connaissance de cause, dans un climat de sérénité;
      - Que vous régliez votre différent avec Monseigneur Navigius sans aucun combat;
      - Que vous portiez assistance au Vicomte Charles pour qu'il se sente mieux.


    Sachez que c'est le Maire d'Eauze qui vous parle, la Vice-Chanceliére et l'Habitante que nous sommes. Nous ne voulions aucune bataille, nous avons déja perdue un homme qui comptait beaucoup pour notre personne, nous ne voulons aucune autre perte.

    En conséquence des demandes citées ci-dessus, si vous ne coopérez pas, notre réponse en sera toute autre comme citées ci-dessous:
      - Marquage de vos compagnons dans la liste des personnes non-grata de notre Comté;
      - Des combats feront rages tant que vous persisterez dans cette voie;
      - Des procés s'en suivront.


    Si vous décidez de ne pas coopérez, sachez que nous n'hésiterons pas. Nous avons avec nous tout les meilleurs éléments pour vous combattre.
    En tant que Vice-Chanceliére et Maire d'Eauze en exercice, nous privilégions la Diplomatie. Si vous persistez, comme nous vous l'avons déja dit, nous avons du répondant.

    Nous espérons que vous saurez prendre cet appel au calme comme il se doit, que nos demandes soit traitées et que tout rentre dans l'ordre. Sachez que ce sera la seule tentative de négociation de notre part, aprés le mal que vous nous avez fait, nous estimons qu'il ne faut pas éxagérer dans les négociations.

    Respectueusement,
    Altania de Montislagérii,
    Dame de Montéléger,
    Vice-Chanceliére d'Armagnac,
    11éme Mairesse d'Eauze.




Améliane etait occupée là...Porte parole au boulot. T as rien fait avec ton épe use donc de ta plume.
Une autre donc en reponse pour la maire d'Eauze et fille du malheureux eclopé. On lui oterait les aiguilles avant de le rappatrier, ça lui eviterait l effet hérisson. Ou porc et pic au choix.


Citation:
Dame Altania,

Nous regrettons le drame de la nuit et comprenons parfaitement votre peine.
Tout ceci est regretable et aurait pu être evité. Nous venons de prendre connaissance de votre missive.

Comme vous avez pu le constater, nulle manoeuvre d entrée par la force dans votre belle ville n a été tentée.
Nous avons tenu la parole donnée hier.
Votre Père messire Strakastre semble avoir ignoré l'ordre formel, officiel de votre Comtesse dame Clémence, de n avoir envers nous que relations amicales. Je vous rassure son état s'est amélioré déjà et il vit malgré de lourdes blessures.

A t il désobéi intentionellement nous ne saurions le dire, le fait est que combat a été engagé.

Vu que Monseigneur Navigius a pris le chemin du dialogue et semble favorable à entendre Dame Améliane qui est de plus en plus desesperée, je vous informe de nos dispositions:

*L armée "Mort aux Bo..lets" ne sera pas détruite.

* Aucune manoeuvre d'entrée en ville ne sera engagée, vos richesses ne nous interessent pas

*Prenons les dispositions jugées nécéssaires pour ne pas servir a des interets bien eloignés de notre but initial. Les rivalités internes de votre Comté nous indifferent. Ainsi que les maladresses de certains...Peut être pour destabiliser le pouvoir en place et nuire à votre Comtesse régnante qui peut savoir ? Les opportunistes comploteurs sont aussi nombreux qu habile au silence et aux manipulations.

* Courrier a été envoyé à votre comtesse afin de l informer que , l'Armee de Messire Strakastre n a point obtempéré, desobéissant de fait à un ordre formel emanant du trone Comtal. Ceci est passible de Haute Trahison en nombreux Comtés et Duchés.

*Mesure est prise immédiatement pour rapporter le blessé dans la ville où les soins pourront lui être donnés. Notre campement ne dispose pas des commodités necessaires et estimons que sa place est aupres des siens. Cela le rendra peut être plus loquace, moins discret...

Bien à vous...

L'Armee "Mort aux Bo..lets"


Déjà quelques anonymes soldats avaient veillé à charger sur brancard le blessé, s etant assuré qu'il vivait encore et de procéder à sommaire soins d urgence. Pour le luxe, le calme et tout le reste c 'etait en ville...Ils etait pas equipés trois étoile au guide du parfait crétin laminé en convalescence. Diane fulminait tout de même comme on deplaçait le camps legerement vers l ouest.Ils sauraient ainsi que véritablement etsans plus aucun doute possible que non la mairie d Eauze, "Mort aux Bo..lets" s'en contrefichait. Tout ça pour un sacrement...Fallait il qu Améliane soit pieuse quand même. Elle réclamait un archevèque et en dépit de toutes leurs annonces précedantes et le défaut d attaque, on lui envoyait un armée à tête unique.
Diane cogitait déjà aux suites de cette équipée..Elle ecrivit donc à son loyal vassal, le fier et intrépide Namaycuch, Capitaine de Gascogne. Oui Diane aussi avait vassal. Et toc! Pour le rassurer et pour lui conter ce stupide fait d armes.
Voilà c etait bouclé, la paperasserie et le brancard partis pour bon port.Diane regardait tite fleur ecrire à plume rompue...Visiblement encore choquée d avoir dû se defendre...Et furieuse de cette correspondance.


Fleur laisse donc ce crétin fini. Viens boire avec nous. Ce n est qu un capitaine au rabais, qui s est fait manipuler par faux ami. Il a dû comprendre et cherche défouloir pour masquer son embarras.Diantre jamais n ai vu Comtesse si mal entourée. Une hirondelle parmi des vautours...


Floc!

Ca c est le le bouchon d une excellente bouteille d Agonac du Périgord qui saute. Vrai qu avec tant de remue menage on en a oublié un peu l important. Festoyer tranquillement par exemple en attendant que Monseigneur daigne enfin se montrer.
Tandis qu on distribuait viande et timbale à tous, elle crut enfin percevoir une lueur de satisfaction sur le fascies du Morveux qu'elle n osait jamais nommer, ne voulant pas le vexer ou qu'il se sente insulté. C etait son vrai nom ?
Tournée générale donc, même aux deux arrivants. Falco et sa compagne peut être. Sans s attarder sur la mine du Fossoyeur de Gascogne, qui faisait tête de fossoyeur. Normal donc.

Santé! Aux ... manque d'inspiration...Quelqu un a une idée de toast ?

Diane en curieuse invétérée, jeta un oeil sur la missive tendue à Améliane. Pourvu que la réponse de L Archevèque ne jette pas la grenouille dans une tres grosse colère...


Pardonnez la longueur du post. Raccord IG/RP et centralisation des posts eparpillés sur la gargotte.

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Ptitefleur2006


[Eauze, en dehors de la ville... au campement]

Fleur avait dû user de son épée pour se défendre.

Pour la première fois, elle avait fait couler du sang, elle qui ne ferait jamais de mal à personne intentionnellement.

Pourtant aucun sentiment de culpabilité ne l'habitait, elle avait riposté aux attaques reçues... nul doute qu'elle n'avait fait que se protéger.

Or, ce sentiment de s'être protégée alors que la vie ne l'intéressait plus, qu'elle attendait la mort à tout instant, lui laissait un goût amer.

Elle était furieuse... comment pouvait-t-on ignorer les ordres du chef des armées?

Décidément, elle ne comprendrait jamais la nature humaine.

Fleur serra les poings et se dirigea vers la tente d'Améliane quand elle entendit qu'on l'appelait :


Diane_w_a a écrit:
Fleur laisse donc ce crétin fini. Viens boire avec nous. Ce n est qu un capitaine au rabais, qui s est fait manipuler par faux ami. Il a dû comprendre et cherche défouloir pour masquer son embarras.Diantre jamais n ai vu Comtesse si mal entourée. Une hirondelle parmi des vautours...


Fleur émit un sourire... après tout un verre lui ferait peut-être oublié la bêtise humaine... aussi s'empressa-t-elle d'accepter...

D'accord Diane j'arrive préparez les verres!

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Archibaldane
Johanara a écrit:
[Au pied des remparts , même qu'il fait pas chaud!]
Tata Archie les avait rejoint aux pieds des remparts. Ah ça y avait pas foule…
Souriant avec chaleur à sa tante , la jeune fille haussa les épaules lorsque celle-ci s’enquit de la suite des opérations, avant de répondre d’un ton las, son petit nez moucheté de quelques tâches de rousseur se fronçant d’irritation :


Ma foi que faire à part protéger les habitants d’Eauze quand nos dirigeants nous laissent sans défense et sans armée? Fichtre comme cela nous change de l’organisation accomplie contre les curetons enragés d’Espagne!


- Oui ma chère nièce... cela nous change... Pour l'heure défendons notre ville, même si c'est pour peu de chose !

Lorsqu'elles voient le dénommé Charles filer au galop face à l'ennemi, elle n'a que le temps de poser une main apaisante sur le bras de Johanara... Elle sent sous ses doigts les muscles tendus de sa nièce... Une simple pression suffit à lui faire comprendre que de toute façon, il est inutile d'intervenir...
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http://larosedessables.forumactif.net/forum.htm
Falco.
] Quelques lieues d'Eauzes - Lieu dit: "Frontiére d'Empyre" .

D'ici on devine encore les toits d'Eauzes, les fumées montante en piliers diaphanes légérements obliques vers un ciel tourmenté.
"Frontiére d'Empyre" est un endroit assez âpre que le Fossoyeur connait bien. Habitude enjouée de baptiser les carrefours et points de passages qui fait de la Gascogne un endroit bien cartographié..

Une dizaine de gens en armures , autant de chevaux de bâts pour le fourniment et les harnois qui ont quitté leur campement au pied des remparts, qu'il a guidé sans fatigue sur un nouvel espace .
Plus facilement défendable et propice à de rapides mouvements pour leurs chevaux.
Et comme l'arbaléte semble être à la mode, la pente qui méne à eux, tout en étant douce, est dégagée.

Il y a quelques heures, aprés avoir remis la réponse de l'Evêque, il a trinqué avec ses nouveaux compagnons d'armes. Mais en restant peu bavard.
Le vent emportera les effets de la légéreté du prélat.
Toutes les âmes n'ont pas la même priorité, sinon l'eglise n'aurait point de hierarchie.

Cymoril restera parmis les cavaliers et arbaletriers Béarnais.
Quant à lui..Il se prépare à faire ce en quoi il excelle quand il ne ramasse pas les morts oubliés.
Jambiéres de cuir, gambison doublé pour garder la chaleur durant la nuit et l'aurore, il a emprunté une arbaléte avec un interêt non dissimulé.
Ainsi qu'une poignée de viretons.

Ce que les pleutres nomment une Armée, pourra vaquer à ses affaires en paix. Sentinelle à cheval il sera, décrivant de sineux détours aux alentours.
Prêt à éliminer sans tralalas toute personne ayant la mauvaise idée de s'approcher , même par mégarde, du sanctaire champêtre.

Frontiére d'Empyre..Souvent les gens de Cartel viennent ici. Il en connait chaque ravine et ruisseau, replis ou hallier.

Il ira bientôt.
Pour l'heure il s'abandonne au plaisir d'être parmis des gens amicaux.

Dame de Brantôme..Ma Wiatt..A la vitesse ou coule ce cru du Perigord nous devrons au printemps en trouver quelques barriques sur place! Ah!Ah!
Ce rire..Aussi sec et joyeux que le son des clous fermant un cercueil.

J'attend nouvelles de Gascogne..La félonnie d'ici ne sera pas oubliée..Comment allons nous satisfaire le besoin de ton amie Amelianne?
Et rangez moi ces grenouilles..Il va geler ce soir..

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Guide de Navarre."Faire le Bien avec beaucoup de Mal"
Mercoeur
EAUZE aux pieds des remparts..un truc à finir et il part...

Don Quichotte se tenait raide à ses pieds, le malheureux dans sa chevauché avait heurté pléiade de moulins béarnais ..
Même pas de Sancho Pancha pour le relever et le conduire vivant chez lui...Pas de bol.....Il y'a des fois où les déserts sont plus proche de nous que l'on ne le croit...
Un regard vers les défenses de la ville sur lesquelles les présent semblent si peu utile au malhabile
L'homme est alors ramené au camp où la Brantôme agit au plus vite d'une plume fertile..
Celui-ci respire encore malgré les coups d'épées reçus et les carreaux d'arbalète qui forment sur son armure belles médailles posthumes
Mercoeur aime à contempler le travail bien fait alors que des soudards s'attèlent à le brancarder...
Il est dit que l'homme n'avait pas destiné à nous tenir compagnie.
Certains chez lui veulent déjà le récupérer. Dommage qui si belle amitié n'aie pas su plutôt l'arrêter.

Même pas le temps de compter les plaies et de piller le cadavre. Il faudra se contenter de boire !
Voilà de quoi satisfaire le morveux à la santé de l'ennemi. Comtesse abreuve sa troupe de bons amis.
Ptitfleur à le visage hagard. Donner la mort n'est pas à la porté du premier fêtard et la dame étudie sur le tard.
Comme quoi on en apprend tous les jours...
Arrivent au camp le Falco et sa fourmi. En voilà deux qui s'en seront bien sortis mais pas de robe de bure en leur compagnie.
Mauvais présage ? Échec d'un généreux marchandage ?
Ce qui est sur c'est qu'au regard du Gascon pas la peine de poser la question. Mieux vaut rester autour du feu à s'abreuver....

La voix se fait douce et calme. La blonde et Anguerand ont remballé carreaux et arbalètes pour en revenir à la petite fête
le feu reprend ses droits alors que la jeune aveugle au bas mouillé est ramenée vers le foyer pour ne pas prendre froid


Alors l'aveugle conteras tu le courage de ce fou d'un beau verbiage ?

Il chargea seul avec sa bravoure l'armée de barbare
Son peuple lui fit statue et le fit rentrer dans l'histoire
Mais très vite certains passaient devant sans la voir
Hélas son nom retomba si vite dans le brouillard...


Celui-là n'est pas mort mais il a fait assez de tort. Heure à sonné de lever le camp vers une position plus en retraie
Goulot porté à ses lèvres pour profiter de cet alcool du Périgord offert en réconfort....
C'est en Gascogne qu'il nous faut retourner. Qu'à cela ne tienne. Il aime à voyager...
Dommage...Condesa avait yeux à naviguer...mais qui sait.. Armagnac et Béarn sont si près...

Cymoril
Des portes au campement, nil admirari…

Que l'Evêque brûle dans un potage d'oignons!...........

"Humppff ! Bien un sang bleu celui là, gâcher la soupe… m’enfin !" Rha, la ferme la Voix… Barre-toi, j’ai pas l’temps d’jouer avec toi !

Fin de l’échange avec son agaçant double schizophrène, elle en revient à Falco, au petit coursier, qui se fait désosser sans préambule. Sacrifié.

Admirant l’amplitude du geste, le savoir faire simple et non moins efficace, point de vue strictement technique, histoire de ne pas heurter la partie sensitive de son cervelet, heureusement pour elle et sa paix intérieure, les connexions sont assez mal définies ou en décallage…
Tout juste un écart sur le côté pour éviter les éclaboussures artérielles éventuelles qui risqueraient d’entacher la robe gris perle de son canasson.

Un masque d’indifférence à peine voilée, accompagné d’un léger grincement de dents. Tout en omettant délibérément de s’attarder sur le tas de chair informe au sol. Appelons ça un dommage collatéral…


Dis donc, normalement le messager est pas sensé repartir entier ?

Pas très inspiré le Navigius de livrer ainsi victime innocente en pâture à la mauvaise humeur du Fossoyeur, ceci dit, l'évêque, lui, avait bien pris soin de mettre ses miches à l’abri.
Ne dit-on pas que charité bien ordonnée commence par soi-même !

Un dernier regard sur la ville et ses relents de sorciers nécrotiques.
Entre ceux qui savaient son nom de naissance, qu’elle ne se souvenait pas avoir donné à qui que ce soit, alors qu’elle se présentait sous le petit nom de Fourmi, les illuminés qui braillaient en place publique lui connaître une réputation de brigande notoire sortie d’on ne sait trop où, sinon de leurs fantasmes boulassiens, tout comme son appartenance à cette armée béarnaise…

Dont ils rejoignent le campement promptement. Au petit trot pour la roturière qu’elle est, à pattes pour la noblesse décadente…

Civilités de rigueur pour Falco. La Fourmi, elle…
Sait bien que la mission exige une certaine tempérance, ça ne l’empêchera pas de se trouver un coin tranquille où s’installer, étriller son cheval, lui filer une ration d’avoine, de préférence sous un arbre sous lequel se poser tranquillement afin d’écluser une partie de la réserve de floc dont elle ne se sépare jamais, histoire d’effacer l’image du mioche rapidement de sa mémoire.



Poste Frontière… dict de l'Empyre


Ainsi l’on a rejoint la Gascogne, c’est mieux comme ça, la brunette commençait légèrement à perdre patience avec les indigènes élusates. Dont elle avait pris note en taverne que la plupart de ceux qu’elle avait croisé ne comprenait goutte à l’occitan, poussant même le vice de l’ignorance en lui demandant si elle parlait breton… Perles d’inculture, pure souche de crétinerie profonde, finalement Eauze avait des airs de Bergerac, les gascons en moins.

Elle a pris note des dispositions, et ira donc rejoindre la troupe pour un temps. Sans manquer de grincer des dents. Pas qu’elle ait quelque chose contre eux, mais bon, elle a déjà mis un temps fou à s’intégrer à la « cavalerie gasconne » avec son foutu caractère, et là, ça ressemble plus à un rassemblement de nobliots qu’à une bande de joyeux lurons prêts à en découdre juste pour se fendre la gueule.

Ceci dit, faudrait pas que le maigrelet s’imagine trop pouvoir disposer de l’emploi du temps de la demoiselle à loisir non plus. Surtout quand on est à un jet de cheval de la maison.

Elle aussi a des projets, mis en attente, et pas question de louper le cours dispensé dimanche à l’université gasconne.

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Fourmi... de Navarre !
Anne.eleonore
Aucun croassement déterminant. Le danger n'était pas à côté mais bel et bien éloigné. Elle essaya de déterminer à quoi attribuer le bruit qu'elle venait d'entendre au dessus des cris de désespoir des batraciens et de son splatch significatif d'un pas de trop en arrière... Flèches ? Arcs, arbalètes ? Peu importait, à présent, elle avait des chausses et des bas à faire sécher...

-"Vous chercher un prince charmant Anne ? C etait de l autre côté que ça se passait...m'enfin c'est fini déjà. L eau n est pas trop froide ?"

Bonne question ! Merci de l'avoir posé, c'est à peine si elle sentait quoique ce soit... peut être à cause du froid en effet. Elle releva sa robe et ses jupons aux abords trempés et sortit de la mare pour se diriger vers le feu. Elle laissa les bruits parasites qui ne l'intéressaient pas de côté et se concentra sur l'odeur de viande, d'Armagnac et autres choses appétissantes.

-"Santé! Aux ... Quelqu un a une idée de toast ?"

Elle s'installa de nouveau près du feu, les jambes en tailleur, posa sa vielle intacte, elle, sur ses genoux et tenta de retrouver sa besace qui devrait pas être très loin. Une fois trouvée et ses objets l'entourant, elle écouta l'aparté proposé... Autant elle n'avait pas d'inspiration pour le toast mais elle pouvait au moins répondre à la suite.

-"Alors l'aveugle conteras tu le courage de ce fou d'un beau verbiage ?

Il chargea seul avec sa bravoure l'armée de barbare
Son peuple lui fit statue et le fit rentrer dans l'histoire
Mais très vite certains passaient devant sans la voir
Hélas son nom retomba si vite dans le brouillard..."


-"Rien ne vaut le courage d'un fou qui s'aveugle et se rend sourd
Afin de braver à lui tout seul mercenaires bien aguerris
Contre l'avis d'une douce voix de nobliaute pourtant avertie
Passé à tabac, le fou est le regretté d'une cité sans atours..."


Elle sourit, du sourire de celle qui se fiche de savoir ce qui l'attend demain, puisque son avenir ne pouvait être "vue" et que son passé n'avait pas à être regardé. Manquait plus qu'à trouver un refrain entrainant... la manivelle se mit à bouger et la mélodie qui sortie de la vielle allait peut être inspirer d'autres poètes d'un soir...
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Falco.
Frontiére d'Empyre - Interméde pour corde

En landes le soc du proche printemps
Honorera par une gerbe d'étincelles
La chute d'un bien mauvais général
Fer de labour heurtant heaume mis à mal
Sortant de rouille et terre une selle
Derniere chant charmant nos tympans...

Voix de pelle au fond du caveau, qui enchaîne à quelques enjambées.
Il allait monter en selle dans les ombres du camp, allant à sa solitaire patrouille.
L'éclat d'une épée attrapant les reflets de l'hiver, assez loin en contrebas lui a fait aussitôt changer d'idée.
C'est en crochant l'etrier de l'arbaléte à son pied, s'arc boutant pour tendre la corde de boyaux qu'il entonne ses vers approximatifs.
A la troisiéme rime le vireton est placé, à la quatriéme la légére brise est évaluée, la crosse de frêne bien calée.

Au dernier mot l'arme claque.
Il accroche l'arbaléte à son pommeau, grimpant sur son palefroi monstrueux en grognant.
Les sabots larges comme des plats à lentilles soulévent boue et herbes en entamant un trot fort pesant.
La mare aux batracien fait des ronds trés jolis au diapason de ceux naissant dans chaque godet.
Avec le carapaçon c'est plus d'une tonne equestre qui dévale la prairie vers les lisiéres.

La premiére chose qu'il découvre quelques instants plus tards..Ô rapidité des actes biens huilés..C'est un sac , une bourse abandonnées.
Le vireton est aux trois quart fiché dans un chataigner penché.

Citation:

31-01-2009 04:34 : Vous avez racketté en le loupant d'un bon métre un Eluzate qui possédait 90,77 écus et des objets.

La localisation et les intentions de la troupe d'Amelianne resterons encore quelques heures, il espére, cachées.
Au revoir Armagnac! Synchronisation sur la Gascogne. Avanti!

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Guide de Navarre."Faire le Bien avec beaucoup de Mal"
Diane_w_a
Frontiere d'Empyre.Porte avion, qui a appuyé sur le bouton eject ?


Il chargea seul avec sa bravoure l'armée de barbare
Son peuple lui fit statue et le fit rentrer dans l'histoire
Mais très vite certains passaient devant sans la voir
Hélas son nom retomba si vite dans le brouillard..."


-"Rien ne vaut le courage d'un fou qui s'aveugle et se rend sourd
Afin de braver à lui tout seul mercenaires bien aguerris
Contre l'avis d'une douce voix de nobliaute pourtant avertie
Passé à tabac, le fou est le regretté d'une cité sans atours..."


En landes le soc du proche printemps
Honorera par une gerbe d'étincelles
La chute d'un bien mauvais général
Fer de labour heurtant heaume mis à mal
Sortant de rouille et terre une selle
Derniere chant charmant nos tympans...


Le lion est mort ce soir, descendu de la colline
A cheval. Le Lion est mort de trop plein de zele
Une pluie de carreaux traversant dais du ciel
Le Lion est mort, s esbaudira la gent féminine...


Diane, feu de l intermede appartenant à hier, sourit, assurement il y aura visages feminins pour se réjouir. Meme dans le secret silence de coeurs meurtris.
Mais l heure est à l oubli, dans la victoire ou la defaite, c est le panache qui fait l homme.
Fit.............

La ritournelle fera t elle le tour des royaumes ? Ce n est qu un petit air. La demoiselle qui accompagne le Falco semble aimer la solitude...Dommage, visage nouveau est toujours chance de rencontre. Diane repond en regardant justement vers le nord. On l attend avec impatience là bas, aura t elle pluie de confettis...Mystère.

J irai bientôt justement, bien avant le printemps. J irai seule je crois, ton tapage nocturne devant la mairie de Bergerac...A laissé mauvais souvenir. Enfin qui sait, selon le Comte du moment...

Ce rire..Il ne se fait pas peur à lui même parfois ?

La timbale est vidée, tourne manivelle si mon couplet t inspire.

Hum...Et bien Améliane veut un prêtre. C est simple nous lui trouverons un prêtre. L habit fait le moine parfois, c est tout.


Passent les heures, de brouillards, de chemins, et d échos. Diane ne saura jamais comment. Mais au matin, comme si elle avait tourné en rond, les siens envolés, elle se retrouve seule. Au même endroit. Gascogne est pays etrange.
A l evidence l'armée a pris les devants, elle les rattrapera.
Et là devant un chataigner, un Falco de Cartel.
Pas de quoi s inquiéter, Diane en selle le rejoint. Une méprise est si vite arrivée.


Ce brouillard..Il perdrait une Bearnaise en terre Gasconne. Tu etais seul.Je me suis dit que cheminer ensemble..J ai laissé la troupe allée au devant en eclaireuse. Vous faites guide de la région aussi ?


Diane ment oui et alors ? Elle ne va pas lui dire qu'elle s est egarée. Puis quoi encore. C est hors de question.

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