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Mariage Caro Oli

Clémence
Stressé? Pourquoi? Autre question..encore et toujours des questions, pour mieux comprendre, ou du moins tenter de comprendre...ne plus s'énerver, tenter d'agir en adulte, essayer.
Habituel baiser sur le front et pourtant, il ne perd rien de sa signification et de la joie qu'en ressens la jeune fille.
Sa mère semble avoir besoin de réfléchir, comme elle à certains moment cette nuit, au moins elle a toujours envi de se marier.

Clémence retourne sur le lit et se couche, en regardant le plafond, se soir en rentrant à l'Auberge, elle retournerait à sa chambre, Oli serait son « beau père » -que c'est étrange à dire, pourquoi beau?-, sa mère ne porterait plus le nom Maledent de Feytiat, elle serait à nouveau marié...


Je suis prête allons-y...... Oli doit sans doute être sur place à attendre aux costés d'Aurélien

La jeune fille sors de ses pensées et se redresse afin de la rejoindre pour lui prendre la main et l'accompagnée...ou plutôt s'accompagner mutuellement.

Allons y! Faudrait pas qu'Oli s'inquiète|i] sors-t-elle naturellement, sans même relever la signification de ce qu'elle vient de dire...

Une idée plutôt bête lui traverse l'esprit, mais le besoin de l'entendre est là, même si sa mère n'a pas tenue toute ses promesses en celle là elle veut y croire.[/i]

Dis, maman?! Tu promet de ne plus me laisser, que je pourrais toujours rester avec vous? et puis pense trouver un début de réponse à certaines questions

En faite pour cette nuit...je crois que j'ai peut-être peur que vous me laissiez...une nouvelle famille sans moi.la mine sérieuse qui réfléchit, afin de savoir si c'est réellement cela le problème ou pas, tout ce qui est en rapport à ce mariage est assez confus...

Trop préoccupé par sa mère, le mariage, ses tonnes de questions -avec et sans réponses-, Clémence ne s'était même pas rendu compte qu'elle en avait oublié de se préparer elle même.
Vêtu pour le voyage et non pour un mariage.
aurelien87
Aurélien vit arriver des invités richement vétus. Les témoins, ou en tout cas, une partie d'entre eux.

Enchanté.... et bienvenue à Bordeaux. En tant que témoins, je vous demanderai d'être assez attentifs, je vous confierai quelques bricoles à faire au cours de la cérémonie, outre la remise des alliances. les fiancés ne sont pas encore arrivés, mais ils ne sauraient tarder je pense......

Ah, voila justement le fiancé.... il est bien pâlot...... excusez moi, je vais voir avec lui si tout est pret.


Aurélien alla voir le fiancé

Bonjour Oli....... hum.... respirez un peu, ce n'est pas le tribunal de l'inquisition ici, ni le repaire des genevois... tout se passera bien...

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caro
Juste avant de quitter la pièce les questions de Clémence reprenaient le dessus. Ouvrant la porte et me tournant vers elle pour la serrer dans mes bras.

Ne t'inquiétes pas Clémence et puis..... nous aurons tout le temps de reparler de tes craintes après la cérémonie si tu veux bien, car là j'avoue que nous ne sommes pas en avance.

Un clin d'oeil avant de franchir le pas de la porte. Clemence n'avait pas revêtue de robe ..... mais soudain son regard sur elle-même et la voilà qui filait se changer. A peine quelques minutes et là voilà prête......

Sur le chemin qui me menait à l'église, les souvenirs faisaient rages. Tout revenait d'un coup d'un seul. Notre rencontre au conseil, l'aveu de ses sentiments à mon égard et puis le temps qui avait fait que du stade d'amitié nous en sommes arrivés à l'amour. Un amour qui grandissait au fil du temps et ce comme j'ai déjà pu le dire maintes et maintes fois, remplit d'embûches.

Mais ce que je ressentais pour lui était si grand et si fort que j'aurais franchis mesme les montagnes les plus hautes pour lui. Pour bon nombre de personnes il y avait toujours eu grande interrogation sur le fait que je puisse être avec Oli, mais combien le connaissait vraiment ? peu de monde et peu importe ce que pouvaient et peuvent penser les personnes, il est celui pour qui mon coeur bat aujourd'hui, celui qui avait su gagner mon coeur forgée d'une carapace, celui qui m'avait redonné goût à la vie....

Perdue dans mes pensées je ne m'étais mesme pas rendu compte que nous étions Clémence et moi-mesme presque arrivées. Tournant mon regard vers la basilique je voyais au loin le parvis.

Le trac reprenait le dessus et c'est une fois de plus le coeur battant tel un cheval au galop que je m'avançais jetant un rapide coup d'oeil à ma fille pour lui sourire, avant de continuer mon avancée, de monter les quelques marches du parvis, de voir que du monde était déjà arrivé.

Un autre sourire à ma fille qui était magnifique dans sa robe avant de m'avancer, de sourire à mes deux témoins présentes, à ceux déjà présent, d'avancer encore et de me retrouver bientôt aux côstés d'Aurélien et Oli.



Un sourire s'affichait sur mon visage. Voir Oli habillé de la sorte qui l'eut cru ? Bien plus habituée à le voir en habit de guerre depuis des mois et des mois, depuis ce départ de Bearn pour rallier Genève à la demande d'Aurélien, puis de terminer en Provence sur des champs de batailles. Il était tout bonnement Magnifique.
dark9117
DARK9117 regardat sa soeur de coeur

se tourna vers sa voisine et lui dit:

oh vous trouvez pas quelle est magnifique et radieuse notre mariée

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Fleur
Fleur sourit à Monseigneur Aurélien qui lui souhaita à Léonin et elle la bienvenue en la capitale guyennoise, tout en leur indiquant d'être attentifs durant la cérémonie, car il aurait plusieurs petites choses à leur confier. Il leur indiqua également que les futurs mariés n'étaient pas encore arrivés, avant qu'ils ne voyent Oli faire son entrée à cet instant précis. Il avait l'air bien pâle. Connaissant son ami qui était féru de liberté, le stress devait être à son maximum, et pourtant le Très-Haut ne les avait pas épargnés, lui et Caro... pourtant, ce jour de "délivrance" et de "pur bonheur" était enfin arrivé.

Elle laissa le Primat de France aller dire quelques mots au futur marié, attendant que sa douce arrive en la Basilique. Elle profita de cet instant pour saluer Hooks, Lara et Feignant, avant d'aller guetter la venue de la future mariée.

Enfin, la belle Caro, dans sa magnifique robe de mariée, fit son entrée dans la Basilique. Fleur s'avança alors vers elle en compagnie de Lara, vue que toutes deux étaient ses témoins et qu'elles souhaitaient lui faciliter la cérémonie.


Bonjour ma belle, comment vas-tu?

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oli13
/SPAN>
Citation:
Bonjour Oli....... hum.... respirez un peu, ce n'est pas le tribunal de l'inquisition ici, ni le repaire des genevois... tout se passera bien...


léger sourire d'oli aux mots d'aurelien... pour cacher son malaise, et révérence de rigueur ...

le bonjour monseigneur...merci encore de votre présence...cela me touche de prés....

dites moi ou je dois me placer...je suis bien loin des champs de batailles...et je n'ai point l'habitude de ces choses là!


oli la gorge nouée, allait prendre place...mais caro n'était toujours pas à ses costés...viendrait elle ? ou aura t elle fait demi tour???

oli hésita...partir ...faire demi tour... rester et voir venir... le mariage...la liberté... l'union de deux estres et la liberté...etait ce possible?

tant d'interrogation, tant de peur... la panique prenait place, quand l'attention d'oli fut attirée par les murmures des invités.....

léger regard vers l'entrée de la basilique...Caro arrivait ...plus belle que jamais.... épousseter sa veste, vérifier les plis..voilà maintenant ce qui préoccupait oli...

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Léonin Monmouth
Répondant à Aurelien :

Merci pour votre accueil. Les fiancés vont pas tarder ...


Et Léonin était resté tout ce temps aux côtés de Fleur. Rapidement les invités arrivaient. Il les regarda tous. Certains il les connaissait pour les avoir vus à la cérémonie d'anoblissement d'Oli et d'autres il ne savait pas du tout qui c'était. Tout à coup il vit Oli arriver et il suivit Fleur qui lui dit quelques mots. Léonin lui, resta avec son vassal alors que Fleur partait voir Caro qui entre temps venait d'entrer. Il fit un signe et un sourire d'encouragement à la future mariée et il se retourna vers Oli.

Aurelien avait suivi le même mouvement que lui et il avait attendu qu'il ait donné les quelques consignes.


Alors Oli ... Tout se passera bien je te le promet. Par contre ... Je pense à quelque chose ... Tout doucement à l'oreille : tu as pensé aux alliances ? C'est la chose à ne pas oublier ...

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Tenebrae eam non comprehenderunt

Vicomte de Sellières
syerry
La route fut longue. La dame de Jentes soupire d’une certaine allégresse alors qu’elle voit se dresser devant elle, par la petite fenêtre du carrosse, les clochers de la Basilique de cette terre peu connue ou l’amie de longue date se verra unie de nouveau devant le Très-Haut.

Même si Syerry avait si souvent voyagé, si longuement exploré les sentiers battus en quête de l’hérétique et pour moult escortes ou même, simplement, pour le pur plaisir que le voyage peut procurer … la fatigue se faisait visible en ses traits. Une fatigue de cette multitude de lieux cavalcadés ajoutée à celle des évènements récents soit ceux de la naissance du fils Rosslyn suivi de trop près, par la mort soudaine et fort inattendue, de son époux.

C’était la toute première fois que la guerrière faisait route en carrosse, habituellement à dos de son destrier et ce, sur courte et longue durées. Cette fois, ayant mis au monde l’héritier il y a quelques semaines à peine, il était de mise de faire le trajet de façon de plus grand confort pour mère et nouveau-né.

Elle se redresse contre la banquette velourée, baisse le bleu de ses yeux vers le couffin ou s’éveille lentement son nouveau et premier né, Henri.


Ti t’amour, nous sommes arrivés. Murmure la jeune mère à l’enfant qu’elle prend doucement en ses bras.

Syerry pose une bise au front du trésor puis lui offrira une prise au sein discrète avant qu’ils n’arrivent devant l’immensité du lieu saint. Henri niche au creux de ses bras, voilé d’une écharpe de soie pour conserver l’intimité mère et fils.

Alors que l’entrain du véhicule ralenti sa cadence rythmée et que l’enfant gazouille de son boire, notre jeune veuve peut se permettre réflexion sur la raison de sa venue icilieux.

Caro, la p'tiote Clémence, Aurélien et qui d'autres pourra t'elle revoir en ce jour? … famille qu’elle aura bien appréciée et qu’elle apprécie toujours tout autant. Une retrouvaille pour un grand évènement, l’un que Syerry vivra avec joie et d’un certain pincement à son cœur encore fragile à la mort de sa propre moitié.

Chassant la noirceur et tristesse de ses songes, elle étire les coins de sa bouche en un franc sourire. Le coche s’arrête devant la Basilique et tout juste rassasier, le petit se détache de sa maman. Syerry replace tout de ses atouts puis passe la main libre en sa tignasse dorée.

La porte s’ouvre et elle se glisse de son confort pour venir baigner son teint pâle à la lueur du grand soleil. Un remerciement s’en suit à l’homme qui aura guidé la famille dépourvue d’un père puis Jentes, avec l’héritier blottie contre elle, grimpe les marches et pénètre en l’endroit de culte.

L’entrée effectuée, elle constate le retard.


Retardataire! Bravo! Grognasse t'elle bien bas.

Elle patauge sa mer voguant de bleu sur l’assemblée qui se présente devant elle. Que d'invités en vue, tous déjà bien placés. En cet instant aucun visage reconnu jusque ce point, espérance de vite revoir familiarité en s’avançant dans l’allée centrale d'un pas discret, la capine toujours abattue contre ses mèches d'ambres.

Rendue à mi-nef, elle relève la clarté de ses yeux et perçoit à l’avant, Caro - divine beauté, point âgée depuis la dernière rencontre et non loin, la née-DeVentoux voit la belle binette de l'adorée Clémence puis devant l'ensemble rassemblé, Aurélien juche en homme de foy qu'il est - bien prêt à célébrer cette noce.

Un banc de libre recevra l’arrière train de Syerry qui, tout juste avant de laisser choire sa petitesse contre le bois, viendra se signer en quatre points. Maintenant assise avec Henri à ses cuisses, elle contemplera l’endroit d’une vague de souvenirs de ses propres épousailles et d’imaginaire pour celle à venir …

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Aélis
Défection, chiure de mésange et tierce fiente de pigeon.
Elle allait estre en retard, l'Aélis.
Triturant le parchemin d'invitation dans ses blanches mains, elle faisait toute confiance à son cocher de location pour lui trouver la bonne église, au bon endroit, au bon moment.

De toute façon, c'était bien clair, il n'y avait qu'elle qui ne se mariait pas, en ce moment.
Elle était toujours par monts et par vaux pour célébrer un mariage, ou un autre, et elle niet.
Pourtant, ce n'était pas faute de le vouloir.
La curiosité de la vierge.

Mais non, aujourd'hui était le grand jour de la Tante Caro.
Et mesme si cela la faisait enrager, elle adorait les mariages.
Surtout quand le ou la marié(e) était une personne qui lui était chère.
Et bien qu'elle n'aie jamais pu connaitre Caro autant qu'elle l'aurait désiré, elle était tout bonnement ravie pour elle.
Ce, mesme si elle n'avait pas la moindre idée de l'identité du marié.

C'est ça qui était drosle, dans les mariages.
On était invitée sans connaitre l'un ou l'autre des époux.
Parfois mesme les deux.
Et bientost cela serait sans doute Mélie, ou Isys...
Seigneur, que la vie pouvait estre agaçante parfois !
Si ce pan de mur n'était pas tombé sur Arthur, ils n'en seraient pas là, elle, son cœur brisé et ses éternels regrets.

Bref.

On était arrivé.
La jeune Dame et nouvellement sœur grégorienne descendit de son carrosse doré à l'or fin et aux jantes de rubis et d'émeraude (que diable, un peu d'imagination !) pour se faufiler...
Trop tard, Caro était déjà partie, vers l'intérieur de l'église, ne lui restait plus qu'à se faufiler (faux-filet ? Toi-mesme, face de steak !) à l'intérieur et gagner un banc, pas trop près, mais pas trop loin, car il est bien connu que les vilaines langues zieutent toujours les bancs du fond pour trouver qui était en retard.
Sa robe d'un bleu très pasle bruissait contre les dalles de l'église, tandis qu'elle avançait résolument vers ce banc tant convoité.
Plus que trois pas... Deux... Un...

Ça y est !

Sauvée.
La Louve ne la croquera pas ce jour.

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Azilize
Et voilà encore une fois une porte de rater et encore une fois en retard. Faut dire que les tâches s'entassaient les unes sur les autres et elle avait pris du retard. Même pas le temps de prendre une robe. Décidément elle était pas sortable. Heureusement qu'Ombre était vaillante et l'avait amener à Bordeaux à brides abatues.

Pendant la route elle avait machinalement pensée à Lou qui venait de lui faire grand peur car la pauvre petite n'avait pas accepter de la voir retomber dans les bras de Louis. Elle s'était jetée à nouveau au cou de celui qu'elle aimait tellement qu'elle avait pardonné... pardon pas facile à donné mais on pardonne si facilement à ceux qu'on aime.

Elle devinait que leur amour aurait encore de nombreux obstacles à franchir mais peut être qu'un jour elle aussi elle pourrait se marier avec lui. Mais cette fois elle avait compris, fallait plus prendre des décisions à sa place, plus vouloir tout lui donner. Il fallait le laisser allez à son rythme et patienter le temps qu'il faudrait.

Elle rentra presque en courant dans la catédrale, en braies, son éternel petit chapeau blanc sur sa tête. Elle soupira il faudrait bien qu'un jour elle revete une robe mais s'encombrer de ce genre de fanfreluche ne lui plaisait pas trop.

Elle devait avouer que son amitié avec Caro avait bizarrement commencer. Quand Caro lui avait proposer d'être son chambellan elle s'était dit que ce n'étais que justice mais elle avait appris à la connaitre et à l'apprécier. Quoi que certain en pense elle avait été une des meilleures comtesse que le Béarn ait connue. Et Oli, le dormeur Oli, le charmeur Oli, l'incontrolable Oli, le voir se marié était... surprenant.

Elle était ravie pour eux deux.

Elle se laissa tomber sur un banc et regarda la foule qui se pressait là. La mariée entrait elle avait finalement rien rater.
Aknail
Bordeaux...Enfin...
S'y rendre en si peu de temps n'avait pas été une tâche aisée. Depuis le Béarn, Aknaïl avait cavalé nuit et jour, ne laissant à sa monture que peu de repos, seulement lorsqu'elle était sur le point de s'effondrer. C'est en écumant de salive et couverte de sueur que le cheval s'arrêta non loin de l'endroit où le mariage devait avoir lieu.
À entendre le bruit qui y régnait, beaucoup d'invités étaient déjà arrivé. Il ne faisait aucun doute qu'il était en retard, il fallait se hâter. Utilisant l'eau de sa gourde, Aknaïl se fît une rapide toilette, ignora la fatigue du voyage et s'élança à l'intérieur du bâtiment. Vêtu de son armure, sale à cause de sa cavalcade effrénée, il ne tarderait pas à attirer le regard par son manque d'hygiène. Quelque part, qu'est-ce qu'il pouvait ? L'homme avait avalé les kilomètres depuis qu'il avait reçu cette invitation.
Lorsqu'il fut à l'intérieur, un sourire s'élargit sur son visage en reconnaissant Caro dans sa robe de mariée, la cérémonie allait débuter, il n'était pas aussi en retard qu'il pensait.
Non loin, il y avait plusieurs personnes qu'il reconnaissait. Il ne manquerait pas d'aller les saluer lorsque le moment serait plus opportun. Aknaïl, en guise de salut, hocha la tête lorsqu'il rencontra le regard de la mariée. Se mêlant dans la foule, il alla se choisir une place convenable. C'était la première fois qu'il assistait à ce genre d'événement, il se fit donc discret.
Soap
Alalala, ce qu'il ne fallait pas faire parfois pour entrer incognito quelque part. Enfin...Incognito, tout est relatif. Les quelques religieux qui traînaient dans le coin ne tarderait peut-être pas à découvrir leurs frangins à moitié chauve quelque peu endormi de force par un somnifère made in Soap. C'était étrange d'ailleurs. S'il avait du mal à s'en prendre à des femmes et des enfants, les religieux ne lui laissaient aucun regret.
Bref, en quelques minutes, si ce n'est une dizaine, Soap s'était mêlée à la foule sans la moindre invitation en poche. Il faut dire qu'avec l'histoire qui les liait elle et sa fille, sa présence ici ne tarderait pas à la faire criser. Une chance que la cérémonie soit sur le point de commencer, il l'imaginait davantage en train d'angoisser en se demandant ce qu'il lui préparerait comme sale coup plutôt que de le pointer du doigt et sacrifier son mariage. D'ailleurs, elle avait du l'attendre longtemps le gugus. Pourquoi avait-il aussi tarder ? Elle était pas mal dans sa robe de mariée, Soap avouait même qu'elle était franchement canon enfin....Même sans ça....

Alors qu'il s'affairait à passer inaperçu, surtout pour la gamine qui ne tarderait pas à hurler d'horreur en le voyant là, il resta le dos collé à un pillier, le capuchon de sa cape relevée sur sa tête. De toute manière, même ainsi elle le reconnaîtrait immédiatement. Une miche dans la main, il plaça quelques morceaux dans sa bouche qu'il mâcha tranquillement en regardant la scène, se délectant de la surprise que ça lui ferait.
Son ami avait dû le sentir. Attiré à l'idée de se mettre en scène, le magnifique aigle répondant au nom de Gaïda passa par une ouverture et plongea brusquement vers la mariée. Alalala....Cet oiseau de malheur....
Peut-être parce que c'était un jour de bonheur ou de fête, il ne s'était pas posé sur Caro, ne l'avait même pas touché ou défait sa coiffure. Non, il se contenta simplement de lui passer devant, à la hauteur de l'endroit ou se portait son regard puis survola l'assemblée avant d'aller se poser innocemment sur le bras tendu de Soap. Avec un sourire carnassier et plein d'ironie, celui-ci planta son regard dans celui de Caro tout en offrant une bouchée à son aigle. Brave petite bête....Elle ne pouvait lui offrir meilleur spectacle que celui-ci.
Alors ? Sacrifice ou ignorance ?
Domy11
_"Bien entendu, Amour....Bien sûr....Oui oui.....On leur fera parvenir le dossier..Mais oui..Je m'en charge..."

_"Enguerand,s'il te plait,ne frotte pas tes pieds comme ça ,tu soulèves la poussière...
Regarde..Tu vas salir ton joli costume.....Rhooo...."


Ayant pris la peine,et le temps pour une fois,de revêtir une tenue féminine qui mettait mieux en valeur sa silhouette encore bien tournée,Domy compris en arrivant sur le parvis qu'ils allaient avoir bien du mal à passer inaperçus..

Pourtant,ce n'avait pas été faute de presser son époux ni d'avoir tardé à préparer son fils avant de quitter la petite auberge où ils étaient arrivés la veille au soir après un voyage en urgence depuis leur demeure d'Armagnac....Mais,comme de coutume,des courriers lui étaient parvenus auxquels elle avait du répondre séance tenante et ce malgré l'heure qui avançait innéductablement..

Bien...Il allait falloir se la jouer "discret"....

En entrant un peu éblouie par la lumière vive de ce matin de Mai,elle ne put, pendant un court instant ,distinguer clairement les visages de ceux qui s'étaient présentés en temps et en heure à la cérémonie.

Tenant serrée dans la sienne la petite main d'Enguerand qui ouvrait de grands yeux sur les merveilles de la Basilique,Domy posa ses doigts sur le bras de son époux Fabrizio et jeta un dernier coup d'oeil critique sur leur apparence..
Mais non...Tout allait bien,elle trouvait toujours fière allure à son ronchon de mari et ne pouvait s'empêcher de trouver leur rejeton le plus beau du Royaume..Comme toute maman digne de ce nom..

Les futurs mariés étaient déjà en place et la jeune femme tendit le cou pour apercevoir un peu mieux la jeune épousée qu'elle n'avait jamais eu la chance de rencontrer.
Oli semblait,à ses côtés....Comment pourrait on dire.....Crispé....Tendu...Limite angoissé..

Elle eut un petit sourire de connivence en regardant son époux..
Depuis le temps qu'ils connaissaient Oli...Qui aurait pu croire le voir marié un jour??!!!

Sa curiosité vis à vis de Caro qui avait pu le faire venir jusque devant un autel n'en était que plus grande...

Lorsqu'ils eurent gagné l'un des bancs libres et qu'ils se furent installés,leur fils sagement assis entre eux deux,elle prit le temps d'admirer les lieux qui,même si ses croyances ne lui faisaient plus fréquenter,la laissait toujours en émoi devant les miracles de l'architecture et les magnifiques vitraux qu'on pouvait toujours y découvrir.

Son regard émeraude survola donc les lieux et c'est en redescendant les spires d'un pilier qu'il tomba sur une femme à la chevelure aussi rousse que la sienne et dont le visage.....

Non.....Ce n'était pas possible.....Pas elle....

Un moment incrédule,elle ne put que se résoudre à croire enfin ce qu'elle voyait...Enored était là..
Elle était donc en vie!!!
Depuis Dunkerque elle n'avait plus eu de nouvelle d'elle.....En fait elles n'avaient ni l'une ni l'autre cherché à maintenir des liens qui auraient pu leur rappeler les souvenirs des drames vécus là haut et c'était bien ainsi...Mais quelle joie quand même de la voir là....égale à elle même,toujours cet air détaché et ce semblant de sourire rebelle aux lèvres...

Ramenant son attention sur les mariés qui s'approchaient maintenant de l'Archevêque,elle appuya légèrement sur l'épaule d'Enguerand pour qu'il reste sage et tenta de se recueillir en repensant à l'émotion qui avait été la sienne lorsqu'un autre archevêque les avait mariés,du temps où Aristote était encore son guide..

Les choses avaient bien changé depuis et elle soupira ,regrettant encore une fois que leur ami Oli n'ait pu venir lors de la cérémonie cathare qui les avait unis selon le rite ancestral.

Les murmures se calmaient,l'assistance se fit silencieuse.....La cérémonie allait commencer...

D'habitude on dit "Un ange passe".....Là ce fut un aigle.....Bizarre.....
caro
Le sourire devenait de plus en plus présent de voir mon bien aimé s'attarder à ce point sur ses vêtements. L'angoisse, la peur... je ne voyais pas d'autres motifs. J'allais m'avancer à ses costés quand Fleur m'adressait la parole

Bonjour ma belle, comment vas-tu?

Et bien comment aller un tel jour ? bien très bien mesme si ce n'est cette boule à l'estomac qui était toujours présente.

Très bien ma Fleur .... si ce n'est ..... un regard à Oli qui parlait avec Leo avant de revenir sur mon amie.... stressée ... très stressée....

Mes yeux se relevant à présent sur les invités et balayant du regard jusqu'à voir des personnes chères à mon coeur à qui je souriais. Aelis, Syerry, Azi toujours aussi discrète, Lune qui semblait en pleine forme et que je n'avais plus revue depuis Brignoles et son indisponibilité et puis le regard qui s'arrête sur celui de Aknail. Un sourire, presque un rire de le voir vêtu de la sorte. Il avait dû chevaucher sans relâche pour arriver dans un tel état. Léger secouement de teste l'air de dire "toi alors...", de continuer du regard et de croiser ceux de personnes inconnues proches d'Oli sans doute et puis cette jeune femme vu de loin à Aix puis Arles.... et puis soudain des battements d'ailes.

Etonnée, n'en croyant pas mes yeux... l'aigle.... le fameux aigle que j'avais vu sur les remparts d'Arles.... le fameux aigle qui m'avait laissé un message d'espoir alors que tout espoir était entrain de me quitter.... le mot d'espoir qui m'avait dit de garder courage de ne pas abandonner... d'y croire et d'espérer encore ..... Espoir que j'avais gardé encore et encore jusqu'à la dernière minute croyant mesme au mirage lorsqu'après deux longs mois Oli était revenu vivant et guérit des ses blessures lors de sa tentative de rallier Aix...

Les yeux qui suivent le volatile et là !......froncement de sourcils que je me devais de rattraper bien vite pour ne pas faire remarquer la colère intérieure qui me gagnait. Comment avait-il su ? décidément celui-là ? j'aurai eu mieux fait de lui....."ouhla Caro on se reprend, souffle un bon coup... oublie le.... c'est le jour de ton mariage, profites-en"......

Pourtant mon regard dans celui de Soap en disait long " t'as intérêt à te tenir tranquille"..... et de revenir vers une pensée bien plus intéressante à présent. Mon bien aimé vers qui je m'avançais pour lui glisser quelques mots


Bonjour mon bien-aimé, tu es magnifique....

De lui sourire et de glisser ma main dans la sienne
aurelien87
Aurélien avait envie de rire à la vue de la tete du soldat Oli. Il avait affronté bien d'autres épreuves sur les champs de bataille.

Ne vous inquietez pas Oli.... je ferai le ... hum .... général de service, je dirigerai les troupes d'une main de maitre... vous connaissez cela...

Ah, voila votre promise.....

Eh bien Caro, prète ??

des que tout le monde sera arrivé, faites moi signe, que nous commençions.

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