Alors que la colère monte en elle, cette vieille colère non ressenti depuis des mois, sa main frôle sa sa poche dans laquel se trouve les bagues.
De suite, son esprit abandonne Soap et sa main sors l'écrin afin de le contempler, d'un air absent. Elle n'avait pas eu le temps de parler avec Labretagne, que Clémence se retrouvait avec cela en main, sans savoir vraiment quoi en faire et le faite qu'elle a totalement oublié de prévenir Oli que c'est elle qui a les bagues.
Et puis, la jeune Compalite aurait aimé pouvoir discuter avec Labretagne, pour connaitre la raison...et peut-être lui faire changer d'avis.
Un regard vers sa mère...il semble qu'elle est trop accaparé par la cérémonie et ne pense même pas à elle. Une pointe de jalousie et de tristesse, mais tant mieux quelque part, elle ne verra rien, et cela lui permet de se placer derrière l'une des colonnes et s'affaler sur le sol, afin de s'isoler un court instant et de reprendre ses esprits.
Une profonde inspiration, suivit d'une expiration pour chasser les dernières traces de cette humeur, dû à Soap, dont elle a horreur, avant d'ouvrir l'écrin et de contempler les bagues.
Entre ses mains, ce qui va lier sa mère à un autre que son père. Et si elle ne fournissait pas les bagues? Après tout personne n'avait vu qu'elle les a récupéré, sa mère l'ayant bien vite laissé seule et personne d'autre ne s'étant préoccupé d'elle.
Cela ferait annuler le mariage? Et à cela s'ajoute d'autre question...en avait-elle vraiment envi?
Si quelquun a quelque motif dogmatique pour sopposer à cette union, quil parle maintenant ou se taise à jamais.
La voix de son frère qui résonne, la fait sortir de ses pensées un instant...la cérémonie a donc commencé? Elle sait qu'elle doit se relever et rejoindre les bancs pour suivre la suite, qu'elle s'en voudrait de ne pas le faire...mais Clémence a encore besoin d'un instant, un court instant pour remettre ses idées en place.
Non! Non, elle n'avait aucune raison d'être contre ce mariage, malgrès ce qui s'était passé, le passé est le passé. Son père est mort à présent, Oli a changé, tout comme elle, leur relation a évolué...en bien, sa mère est heureuse avec lui et elle arrive à lui accorder un peu de temps en privée, de mère à
fille, de temps en temps, pas autant qu'elle aimerait cela est certain, mais après tout elle n'aurait jamais assez d'une vie...tentant de compenser l'absence de son père par sa mère.
Rassurée et calmé, elle s'appuie contre la colonne pour se lever et replace sa robe, quelque peu gênée par celle ci, avant de revenir dans un lieu visible. Son azur parcours l'assemblée, avant de tomber sur Syerry et son bébé.
Clémence se souvient de la première fois qu'elle l'a vu, elle avait été impressionné par cette femme, pour une raison inconnu et bien qu'elle ne l'a connaisse pas vraiment, la jeune fille sait que si elle n'avait pas sa famille en exemple, se serait une femme comme elle qu'elle aimerait devenir.
Pendant ses pensées, les témoins passent, mais elle n'entend pas un seul mot.
Et puis le bébé...là! Prise de conscience de la jeune Compalite perturbée, dont l'azur va se poser rapidement sur le futur couple. Jusqu'à maintenant, elle n'y avait pas pensé, pour elle, elle serait l'unique fille et la petite dernière à jamais, mais...mais....si ils venaient à avoir un enfant? Elle ne serait plus la dernière et ce serait lui qui aurait ses deux parents et marié...pas elle.
Des demi frère, elle en a, elle les aime plus que tout après ses parents, mais elle s'était toujours plu à savoir qu'elle était l'unique mélange compalite et maledent de Feytiat, pettie dernière, seule a avoir ses deux parents. Si, elle devait avoir un autre demi frère -ou peut-être demi soeur qui sait?-se privilège ne serait plus le sien mais celui d'un autre et elle..qu'elle serait sa place dans tout ça? L'amour de sa mère à son égard ne changerait pas, elle le sait, elle espère...mais...Oli...
*Qu'est ce que j'aimerai que tu sois là, Jérôme! Toi...tu serais.* n'étant pas fils de sang de Guido. Frère perdu depuis plus d'un an maintenant, ignorant tout de ce qui lui est arrivé et les malheurs se sont enchainé par la suite contre elle. Il lui manque, tout comme son père....sa famille.
Son azur se repose sur l'écrin encore ouvert et là...catastrophe.
*La bague? Elle est où l'autre bague?*
Sur les deux, l'une est porté disparue -disparues sans laisser de traces-, pourtant elle n'a rien entendu tomber, mais elle avait oublié de refermer l'écrin avant de se lever. Affolée, sa mère la tuera qu'elle soit sa chair et son sang ou non, cela n'y changerait rien, elle mourrait bien vite dès que la mariée l'apprendrait...enfin pas si vite, ne portant pas d'arme dû au mariage, sa mère devra faire recours à d'autre méthode avec les moyens du bord, étranglement à la Bart simpson? Assommer à coup de cierge? Non, trop fragile pour sa mère...plutôt avec les supports en métal de cierge.
*Bon ca suffit! Faut que je trouve cette bague...*tentant de se ressaisir, son azur se pose sur le sol, alors qu'elle tourne et retourne afin de relever chaque recoins des lieux. Ses oreilles entendent la voix de Fleur...avait-elle encore assez temps?
Ses yeux cherchent, mais ne trouvent pas...alors qu'elle s'apprête à se mettre à quatre patte, bien que sa robe la générait, son azur finit par tomber sur le bas de la dite robe et quelque chose qui brille.
Un soupir de soulagement, en constatant qu'il s'agit de la bague « disparu », accroché dans sa tenue. Une fois récupéré, et les deux bagues à l'intérieur, elle referme l'écrin.
*Et ne bougez pas de là...je suis trop jeune pour mourir.* S'adressant à elles comme ci elles étaient vivantes, avant de reporter son attention sur sa mère et Oli.
Comme elle le pensait au début, sa mère n'a rien remarqué de son absence, absorber par la cérémonie...normal, il s'agit de son jour à elle et Oli. Le sien avec sa mère, c'était quand elle était née, mais malheureusement elle n'en a aucun souvenir....l'arnaque. Faudrait voir avec sa mère, si elle pouvait se créer une journée dont elle se souviendrait et qui serait presque aussi importante que celles ci.
Soudain, un élément perturbateur...une personne qui dérange le marié pendant la cérémonie. Passant par le côté, après avoir remis l'écrin dans sa poche au côté de ce qu'elle avait pris avant de quitter l'Auberge, elle s'avance en tendant le cou, pour voir de quoi il s'agit.
Un sourire, sur le visage d'Oli est bien vite remplacé par de la contrariété...voir de la colère? Que ce passait-il donc? Qu'est ce qui pouvait être si important qu'on ose le déranger pendant le mariage?
Des questions, encore et toujours des questions qui lui torturent l'esprit. Elle aimerait s'avancer, elle aimerait savoir, elle aimerait partager pour mieux le connaître et qui sait? L'aider peut-être...mais son azur tombe sur sa mère et refrène ses envies...pas encore, elle est telement heureuse -enfin l'était, son visage semble s'inquiéter- que si elle vient maintenant, elle gacherait tout....attendre...encore un peu...courage.
Leurs jours...pas le sien...plus tard, si le Très Haut le veut.
multiple édit ortho