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Info:
Seigneurie de Tlaxcallan Province Occidentale

[RP] J'ai toujours rêvé d'être un esclavagiste

Ozomatli
Quelque part en Occident.


Le soleil avait pénétré l'horizon, repeignant le ciel en rouge. Et très vite, la nuit s'était abattue sur la plaine. La terre était devenue noire. Chacun avait regagné son foyer pour s'envoler dans le sommeil.

Quand la lumière abandonne la surface du monde, il n'est pas sage de continuer à arpenter les rues. A ces heures cruelles, on peut rencontrer des dangers insoupçonnés. Des bêtes nocturnes, des esprits maléfiques, ou encore des hommes qui n'ont pas la vocation de faire le bien autour d'eux.

Ozomatli de Cuam était de ceux-là.



    °°°



Appuyé contre le muret d'une taverne — laquelle avait déjà vu partir ses derniers clients — le jeune mexicalt était absorbé dans une tâche pour le moins obscure.
Assez grand et maigre, il portait de longs cheveux sombres noués à l'arrière du crâne, qu'il avait seulement rasés sur les tempes et au dessus des oreilles. Quelques tatouages, des marques de familles, apparaissaient ci et là dans la pénombre. Un pagne était son seul vêtement.
Entre ses doigts, il passait en revue de petites pointes en bois qu'il trempait dans une fiole avant de les placer alignées sur une brassière qui enserrait le haut de son bras.

Une fois ses munitions préparées, il nettoya l'intérieur de sa sarbacane avec un morceau de liane et souffla dedans plusieurs fois. Les souffles étaient brefs et puissants, stoppés avec le bout de la langue, produisant un chuintement assez inquiétant.

Ce soir, ce n'étaient pas des oiseaux qu'il allait traquer.

Ses proies, c'étaient des enfants des rues.

Il rangea sa fiole de narcotique dans la besace qui ceignait son dos, et partit en chasse.

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Luyana
Lu venait de quitter la taverne où elle avait fait la rencontre de grandes personnes. Ils parlaient de boulets... Lu n'avait pas trop compris ce que c'était. Au départ, la gamine pensait que c'était une bête qui rodait dans la foret mais on lui à dit que c'était un clan en Orient... Elle resta perplexe.. C'est pour cette raison qu'elle est partis de la taverne. Elle préférais penser à des choses plus simples pour elle. Son passe temps préféré, compter les étoiles dans le ciel. Enfin, elle essayais mais elle finissait toujours pas compter que 2 étoiles... La raison est fort simple, on ne lui avais pas appris à compter plus loin que deux.. Lorsqu'elle avait perdue ses parents, on lui avait dit qu'ils se trouvaient dans le ciel parmi les autres étoiles. Curieuse, comme tout enfant de cet âge, elle voulait savoir qui étaient les autres étoiles mais on ne lui répondait qu'il y en avait deux principales, celle de sa mère et celle de son père...

Elle s'ennuyait terriblement dans ce clan. Il n'y avait que des grandes personnes mis à part Tao mais, celui-ci l'énervait un peu. Il ressemblait trop à son père, le toto. Lu n'était pas capable de retenir le nom du Chef de la province alors elle n'a retenue que ce qui était plus facile pour elle. Résultat Toto au lieu de Tlatoani. Elle prenait un malin plaisir à l'embêter et lui aussi l'embêtait autant qu'il ne le pouvait.

Ce soir la, elle décida de ne pas rentrer immédiatement dans son arbre. La petite dormais dans un arbre plutôt que dans une vieille hutte. Elle n'aimait pas être enfermée et dormir à la belle étoile, la faisait rêver de ses parents...

Dans toute son innocence, elle gambadait dans le clan en frappant avec son pied sur les cailloux rencontrés sur son chemin... La nuit avait rapidement tombée et la petite ne s'en était pas rendu comte, trop absorbée sur ses cailloux...
Ozomatli
Un prédateur qui commence à se faire les dents s'attaque toujours à des proies faciles. L'aiglon vigoureux font sur de petits rongeurs, le jaguar bébé referme ses griffes sur des grenouilles, la jeune mygale dévore des pucerons. L'apprenti esclavagiste, lui, chassera des enfants et des femelles légères.

Ainsi vont les choses, là où regardent les dieux.



Ozomatli serpentait dans le clan désert, à la lumière des étoiles. Il empruntait des allées silencieuses entre les huttes, posant la plante de ses pieds dans la boue, avec une prudence habituelle. Il ne faisait pas plus de bruit qu'une ombre quand elle se frotte aux murs. De temps à autres, il mettait un coup de pied curieux dans un tas de chiffons ou d'ordures, parfois une jarre abandonnée, pensant y voir un corps recroquevillé.

Mais rien.

Il croisa un ivrogne, puis une silhouette imposante qui disparu par une porte. Cependant, il s'était savamment fondu dans une façade, les omoplates et les talons collés à la paroi, et ne fut pas aperçu. Le mexicalt n'avait pas le souhait de rencontrer un mâle du village, qui aurait pu le questionner à coup de casse-tête sur son équipée nocturne...

Enfin, il déboucha sur la place du temple.

Un vent frais naviguait dans l'allée. La lune mettait en lumière les marches de l'édifice, au pied duquel dormaient parfois les vagabonds, se croyant protégés par l'aura divine des pierres. Cette fois, Ozomatli fut encore bredouille. Il s'apprêta à rebrousser chemin, quand il entendit des cailloux rouler non loin de lui.

Furtivement, il s'effaça sous le porche d'une bâtisse et observa qui venait, la tempe appuyée sur le rebord du mur.

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Brume_sauvage
Huitzilopochtli a abandonné la terre la laissent en proie à l’obscurité.
La plupart des humains rentre se réfugier dans leur hutte et d’autre finisse leur soirée en taverne. La brume fait partie de ceux qui rôde la nuit venue.

Elle a quitté les tavernes trop ennuyeuses. Au final, le silence des ombres est bien plus intéressant que les muets du clan.
La guerrière, habituellement accompagné de Tcheku, l‘ocelot, se retrouve seule ce soir. L’un rôde dans la jungle, l’autre arpente le clan désert. Deux chasseurs aux proies différentes.

Elle n’a pas de but précis, pas d’itinéraire, elle veut simplement profiter du calme de la nuit. Un vent souffle légèrement sur son visage tatoué. Elle ferme un instant les yeux profitant de la fraicheur offerte par la brise. Frisson de plaisir sous la caresse d’Ehecalt. La sauvageonne ouvre lentement les yeux.

Aussi discrète qu’un félin, Brume Sauvage reprend sa route dans le clan. Pas de bruit quand elle marche, la chamane sait se faire oublier. Pourtant, elle , elle, n’oublie pas d’être sur ses gardes. La nahualli est sensible et la tension palpable dans l’atmosphère ne lui passe pas inaperçue.
C’est le genre de nuit à rentré et à ne pas trainer dehors… et c’est bien ce qui la fait rester, elle.

Rebelle jusqu’au bout des ongles, arrogante plus qu’il n’en faut, la brume aime se frotter au danger.
Qu’elle est la nature de cette atmosphère pesante? Un animal sauvage? Le regard inquisiteur des dieux offensés? Un voleur?

Son instinct ne l’a jamais trompé, il y a bien quelque chose de dérangeant ici… et c’est, selon elle , ce qu’il y a de plus excitant. Elle aime les chasses à l’homme, celle qui joue avec vos nerf, celle qui vous cause des frissons dans le dos.

Pourtant, cette fois-ci elle ne chasse pas, elle erre simplement sans cherché réellement à percer le mystère de ce clan oppressant.
Cette dérangeante sensation n’a certainement pas de visage. Elle a si souvent offensé les dieux que çà ne la surprendrais pas qu’ils la maudissent encore. Et puis, pourquoi se serait de sa faute d’abord?

Armé d’un simple couteau, ayant laissé sa massue avec le reste de ses provisions, la brume navigue entre les huttes tout simplement. Méfiante mais pas plus que d’ordinaire.

Elle erre sans un bruit, sans itinéraire…. Une ombre sauvage parmi les ombres...
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Luyana
Un vent frais vint tirée la gamine de ses cailloux et la fit frisonner. Ce vent lui avait traversé le corps en si peu de temps qu'elle ne put empêcher de laisser s'échapper un... *Brrrrr*

Elle écarquilla les yeux, se rendant bien compte qu'elle s'était à nouveau laissé entrainer dans ses pensées et surtout sur ses cailloux. Elle leva les yeux au ciel, se rendit comte qu'il devait être très tard et qu'il serait mieux d'aller retrouver son arbre. Dans ses yeux, on pouvait apercevoir le reflet de la lune jaillir dans ceux-ci. Ce qui lui donnait un air bien mystérieux voir même étrange pour ceux qui avait l'habitude de la voir en journée.

La petite commença à avoir sommeil, elle se mis à bailler doucement, sentant les larmes monter à ses yeux. Lu passa ses mains sur ceux-ci, les frottant légèrement et se rebroussa chemin, direction : son arbre. Elle avait beau errer depuis déjà un moment et en était devenue presque sauvage mais un enfant resterait toujours un enfant, un être fragile et faible. Elle commença à basculer légèrement, ayant un peu de mal à se tenir debout, causé par la fatigue accumulée, par ses journées de travail à la mine.
Ozomatli
Le chasseur observa la silhouette menue qui venait vers lui. Elle ne devait pas lui arriver à l'épaule. D'elle s'échappaient de petits sons pensifs, un bâillement aussi, dans lequel il reconnu une voix enfantine.

Un frisson d'adrénaline parcouru le bras d'Ozomatli, comme un essaim d'abeilles, tandis qu'il se saisissait de sa sarbacane avec une lenteur calculée. De l'autre main, il ramassa une pierre qu'il fit tourner entre ses doigts, la soupesant rapidement.

Il la lança non loin de sa proie.

Celle-ci sursauta quand le choc produisit un bruit sec sur d'autres cailloux, braquant toute son attention vers ce point précis où allaient éventuellement surgir une bête assoiffée de sang, un serpent venimeux, ou un esprit vengeur. Ou peut-être rien du tout, car le danger était dans l'autre direction.

Un sifflement bref retentit.

L'enfant poussa une plainte de surprise. Quelques pas firent crisser les cailloux. Puis Ozomatli perçu le son d'un corps frêle qui se laisse tomber sur le sol. Il décolla ses lèvres de l'embouchure de son arme, cracha méthodiquement sur le sol au cas où une goutte de drogue tenterait d'entrer en lui, puis s'approcha de sa prise, sans se presser.

Le petit corps était tombé face contre terre. Le mexicalt décrocha la flèche qui l'avait atteint au milieu du dos, puis le fit basculer avec précaution. Il épousseta le visage puis l'observa en le bougeant, tenu par la mâchoire. Au premier abord, il lui fut impossible de déterminer s'il avait affaire à un petit mâle ou une petite femelle. Pragmatique, il souleva le pagne et constata que c'était une gamine.


Bon. Fit-il, content de son travail.
Excuse mes manières, petite. Mais les affaires sont les affaires.

Ses mains jointes s'écartèrent au dessus du corps, il singea une révérence, tel un prêtre qui termine une prière après un sacrifice dignement exécuté. La lumière de la lune refléta l'étendue de son sourire. Les yeux de Luyana, à moitié fermés, laissaient paraître un quartier de blanc dans lequel devaient se dessiner des visions étranges où la réalité batifole avec le monde des rêves.

L'esclavagiste commença alors à ficeler les poignets de l'enfa
nt.
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Brume_sauvage
Ses pieds nus frôlent toujours les caillasses du sol qu’elle tente de ne pas faire crisser. La brume n’aime pas se faire remarqué, alors autant être silencieuse. Ses pas la mènent lentement vers le grand temple du clan. Elle débouche derrière celui-ci.

Les rayons de l’astre nocturne se plaisent à jouer sur la pierre, dévoilant ses moindres irrégularité et ses défauts. La roche n’en pourtant pas moins belle et travaillée. Comme on le lui a dit un jour, La nuit cache se que nous somme, la lune la magnifie… Bon, si ce tas de pierre n’était pas dédié au dieu pour sur qu’il en serait deux fois plus beau! M’enfin, on ne peut pas être parfait… surtout quand on est qu’un tas de haute marche.

La féline se pose alors sur la plus base des marches. Elle s’appuie un moment sur ses mains, basculant la tête en arrière, laissant sa gorge en proie à la fraîcheur nocturne. La brume réfléchit. Ici, elle s’ennuie, changer de clan ne peut pas lui faire de mal. Mais où aller? Retourner sur Tulan ou aller faire les poches de quelque habitant de la province du Sud? Sourire carnassier sur les lèvres. La sauvageonne à besoin de chasser… Un peu d’action lui sera bien bénéfique.

Alors que le fil de ses pensées se perd dans les méandres de sa mémoires, l’atmosphère semble s’alourdir encore. Ce clan est décidément bien mort.

Bruit de chute étouffé qui se fait à peine attendre dans le silence nocturne.

La chamane, à l’ouïe plus que sensibl, tourne néanmoins la tête. Un pochtron n’aurait pas réussit à rejoindre çà hutte? Ça ne la surprendrais pas! C’est çà quand on s’enivre et qu’on tient pas le choc… petit joueur!! Le bruit est tellement infime qu’elle n’y accorde pas plus d’attention.

Léger soupire qui s’échappe de sa gorge. Il est temps de rejoindre son abris de fortune. Tcheku doit l’y attendre très certainement. Le brume se penche et attrape dans sa main une poignée de petite caillasse. Lentement, elle ouvre le poing et regarde les petits cailloux filer entre ses doigts.

La guerrière se relève et monte sur la première marche. Elle entreprend lentement de contourner le temple pour rejoindre la lisière de la forêt. La jeune nahualli s’amuse à marcher sur l’arrête de la roche, jouant de son équilibre pour ne pas tomber.

Ehecalt souffle encore dans son dos la poussant d’avantage en avant.

Petit à petit, elle contourne le temple puis elle saute de la marche et atterrit souplement sur le sol. Décidé, la guerrière aztèque commence à prendre le chemin qui la mènera à son abris. Pourtant, elle n’effectue que quelque pas avant de s’arrêter soudainement.

Devant elle, elle voit une grande silhouette penché sur une autre. La féline fronce le nez et fixe de ses yeux perçant la scène. Il ne lui faut que quelque seconde pour identifier ce qu‘elle a devant les yeux. Un mâle semble ligoter un corps allongé au sol. La féline s’hérisse… çà sent le danger à plein nez.

La brume n’est pas du genre à se mêler de ce qui ne la regarde pas… mais là.
Campée sur ses jambes, l’attitude féline et agressive la guerrière dégage son couteau attaché à sa cuisse.

[ Éditer pour l'avancée du rp ]

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Luyana
Lu était restée surprise lorsqu'elle entendit un cailloux se fracasser contre d'autres. Elle sursaute et n'eut guère le temps de s'apercevoir de ce qui se tramait.

Luyana sentit quelque chose lui piquer dans le dos et laissa échapper un "aie" avant de se retrouver face contre le sol et d'être emporter par les songes de son inconscience.
Ozomatli
Ozomatli serrait fermement la cordelette autour des poignets de la fille, absorbé par sa tâche. Des nuages venaient à cacher la face de la lune, aussi agissait-il presque à l'aveugle. A l'instant ou il s'y attendait le moins, un chuintement de métal dans son dos, lui fit dresser l'oreille. Il s'immobilisa dans ses gestes. Son souffle s'arrêta un instant, ses pupilles se figèrent.

Les sens aux aguets, il tenta de calmer le tambour qui commençait à frapper une marche de guerre dans son poitrail. Quelques secondes, terribles, s'écoulèrent sans que pas un des protagonistes n'esquisse un geste.

Puis avec précautions, Ozomatli rentra lentement la tête en tournant le regard derrière lui, comme s'il voulait scruter dans son dos, tout en restant caché derrière son épaule. Il put ainsi voir à qui il avait affaire. Et pendant que ses yeux cherchaient ceux de l'étrangère qui l'avait surpris, ses dents mordirent discrètement une des tiges de bois alignées à sa brassière. Le pic, dont l'autre extrémité avait trempé dans la drogue, vint se loger au coin des lèvres de l'esclavagiste, comme une brindille que mâchent les hommes en labourant la terre des champs.

Il se releva et fit face à la femelle, les paumes des mains mises en évidence pour signifier qu'il n'était pas armé. Il clama dans l'obscurité
:

Qui que tu sois, ne t'interpose pas. Rengaine cette arme et passe ton chemin. L'enfant est mon esclave.
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Brume_sauvage
La Brume est animal et elle réagit par instinct. Elle ne cherche pas à comprendre, quand elle sent un danger, qu’il la concerne ou non, elle menace et prépare toujours une éventuelle défense.

La silhouette devant elle s’immobilise et un silence parfait s’abat soudainement sur le clan. Les secondes se suspendent, la lune se voile assombrissant d’avantage la terre déjà rongée par la nuit. La sauvageonne ne lâche pas pourtant ce qui semble être la nuque du mâle devant elle, laissant son regard perçant s’accrocher à la silhouette.

Soudain, un mouvement terriblement lent, mesuré provenant de l‘ombre. Crispation imperceptible du côté de la brume.
L’inconnu se redresse alors comme un signe de provocation, faisant irrémédiablement gronder la femelle… reflexe animal de celle que l’on surnomme à juste titre la féline. La chamane réajuste sa prise sur le couteau d’obsidienne alors que la silhouette en face d’elle écarte les bras.

Qui que tu sois, ne t'interpose pas. Rengaine cette arme et passe ton chemin. L'enfant est mon esclave.

Nouveau froncement de nez de la guerrière. Le timbre de sa voix, laisse penser à une personne jeune et il semble plutôt grand… plus haut qu’elle tout au moins.
La sauvageonne ne sait pas qu’elle est la conduite à tenir. L’enfant est l’esclave du mâle… ou tout moins il vient d’en décider ainsi. Chose habituelle dans ces provinces. Tezcatlipoca, protecteur des esclaves fait généralement correctement son boulot en plus…
Bien que guerrière, elle n’a pas pour coutume de s’incruster dans les affaires qui ne la regarde pas surtout dans cette province qu’elle ne connait pas.

Un rapide regard se pose sur l’enfant. La jeune femelle se redresse légèrement fixant toujours le mâle. Lentement, elle esquisse un pas de côté faisant clairement comprend au mâle qu’elle cherche à le contourner pour rejoindre la foret… une chose de sur, elle ne va pas reculer pour lui faire plaisir. Tête Brûlé la brume? C’est peu dire…

Un pas en avant de la guerrière. Brume Sauvage pose une fois de plus son regard sur le corps allongé. Soupçon de culpabilité…

Une nouvelle fois elle reporte son attention sur le mâle. Il semble moins fort qu’elle… se serra facile. Sans rengainer son couteau, elle fait mine de le contourner avec une lenteur exagéré ne dévoilant plus aucun signe d’agressivité simplement une méfiance extrême.

La chasseresse avance à pas mesuré.
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Ozomatli
Les contours de la femelle se découpent dans l'obscurité, et le sommet de son crâne est auréolé par la lumière du soir. Agressive, petite mais musculeuse, armée d'une lame effilée, elle apparaît au chasseur comme un adversaire assez redoutable. Le jeune mâle serre les dents, au risque de briser la tige de poison qui constitue sa seule défense.

Il observe les mouvements de l'inconnue, tendu comme la corde d'un arc. Sa menace semble la faire flancher, elle s'achemine avec prudence vers l'embouchure de la ruelle. Toute fois son arme est toujours levée à la hauteur du coeur.

Face à cette menace, le mexicalt tente de garder son calme. Il met toute son énergie à étudier la progression de son ennemie, le frottement de ses pieds sur le sol, le ploiement de ses jambes puissantes, la crispation de ses bras et les sons d'animal traqué qu'elle prononce.
Clairement, elle lui fait peur, à lui qui n'a ni le courage des guerriers ni la sagesse des anciens. Tout ce que lui a donné la nature, c'est un esprit vif et un don pour la parole, très utile pour embobiner les gens et faire du commerce douteux, mais absolument pas dans les affrontements corps-à-corps.

Un mouvement plus rapide que les autres, peut-être, anime le corps de la femme. Ozomatli n'a pas le temps d'en être sûr. Il réagit avec sursaut, croyant que la bête fauve aux formes féminines prend un élan pour lui sauter à la gorge.

Le temps d'un cri de stupeur, les corps se heurtent, les poignets s'agrippent.

L'homme roule parterre et entraîne son adversaire dans la boue et la poussière.

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Brume_sauvage
La Brume avance souplesse, mais son esprit est crispé, tendu telle la corde d’un arc qu‘on aurait bandé à l‘extrême. Toutes ses pensées converges vers le mâle. Chaque pas effectué augmente la pression qui les accable. Elle ne le sent pas… mais alors vraiment pas.

Étrange scène . Ces deux inconnus se menacent mutuellement sans aucune raison particulière. Il lui aurait simplement suffit, à la brume, de passer son chemin. Pourtant, même s’ils n’ont rien en communs, deux prédateur semblent ne pas pouvoir s’ignorer.

Elle sent le regard du mâle qui suit sa progression avec une attention mêlée de crainte. En temps que chasseresse aguerrie, ce genre d’attitude ne lui échappe pas et le fait qu’elle semble l’impressionnée ne la rassure pas pour autant bien au contraire. Un animal apeuré peut se montrer plus agressif que les autre… Instinct de survie.

La nahualli se rapproche lentement des deux corps, effectuant avec toujours autant de méfiance son contournement tout en prenant soin de rester face au mâle qui la guète. Une fois encore, ces yeux se pose sur le petit corps…

Mais soudain, la pression entre les deux être éclate. La guerrière ne saurait pas dire elle-même qui a bouger en premier et qui a suivit. Sans qu’elle puisse y comprendre quelque chose, les corps s’entrechoquent et elle se retrouve plaqué au sol, la face dans la poussière.

Son sang se met à bouillir subitement et d’un coup d’épaule, elle fait basculer le mâle agrippé à ses poignets.

Tout s’enchaine vite.
Elle prend le dessus une seconde, puis l’instant suivant elle se retrouve de nouveau contre le sol. La sauvageonne d’ordinaire si réactive met plusieurs seconde avant de reprendre le contrôle de son esprit.
Après avoir bouffé à de multiple reprises la boue et la poussière, elle renverse encore son adversaire. A califourchon sur lui, d’un geste vif et violent elle dégage ses poignets des mains de son ennemi et sans attendre elle lui donne un coup au visage avec la garde de son couteau. Bruit de choc contre la chaire.

Profitant de ces quelques secondes de surprise, la sauvageonne roule plus loin, se mettant sans s’en rendre compte entre le mâle et l’enfant. Une posture rasant le sol, sa main gauche en appuie contre la terre, elle fixe d’une regard meurtrier son adversaire allongé plus loin.

La rage s’empare de son être et la chamane a du mal à trouver la force nécessaire pour lui faire desserré les mâchoires…

_ Approche encore et je te saute à la gorge…

Le ton est agressif, faisant clairement comprendre qu’elle n’hésitera pas à mettre sa menace à exécution. Prête à bondir, son regard assassin est rivé sur le corps du mâle désarmé.
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Luyana
Encore étalée au sol, la petite entendait des bruits qui venaient troubler ses songes, mélangeant des images d'horreur à celles dont elle avait l'habitude de voir. Elle ne savait pas faire la différence entre ses songes et les bruits qui l'entourait. Elle entendait des rugissement, des coups.. Tous ceci la perturbait et son corps en gémissait. Elle voyait les dessins que son ami lui envoyait de temps à autres pour lui expliquer le chemin à prendre pour aller le rejoindre. Elle devait partir depuis déjà plusieurs jours. Il devait sans doute s'inquiéter...
Ozomatli
Ozomatli reste ahuri et gémissant.

La poignée du couteau l'a frappé en plein sur la tempe, avec une force à décorner à buffle. Sa peau tressaille nerveusement, il sent que son arcade sourcilière s'est ouverte et laisse échapper un peu de sang.
Sonné, démoli par la douleur, il reprend haleine en cherchant à se redresser sur le coude. Les cailloux le griffent, les sons bourdonnent dans ses oreilles, ses yeux peinent à lui rendre les reliefs alentours : en bref, il met un certain temps à reprendre ses esprits.

Pendant un moment il avait le dessus, ensuite la lame a frôlé sa gorge, un coup de genou, quelques roulades, une morsure. Et puis le coup fatal est survenu avant qu'il n'aie pu planter sa pointe de sarbacane dans la gorge de la furie. Il n'avait que ses poignets à proximité. Dans la mêlée, il a maladroitement tenté de l'atteindre et la tige de bois est allée se ficher dans l'avant-bras basané de son ennemie.

Trop loin du coeur, la drogue mettra du temps à faire effet.

Le garçon parvient à se redresser en position assise, son crâne le lance et le sol lui semble tourner sur lui-même. Il se tient la nuque, recrache un filet de salive au goût de sang, car il s'est mordu la langue dans la bataille, puis lève un regard railleur vers la femme.

Il pense que le coeur de la sauvage, excité par le combat, doit battre bien vite et qu'ainsi énervée elle ne fera pas long feu, au rythme ou cavale le narcotique. Pour la garder à proximité, il tente de la retenir par des paroles.


Ne crains plus rien.. Tu m'as ôté mes forces. Je... je suis battu. Tu te bats bien pour une femelle. Qui es-tu ? Dis-moi ton nom..
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Brume_sauvage
Immobile statue de rage et de menace, la guerrière attend, prête à un nouveau combat. Le temps que l’inconnu met à réagir, la douleur qui se lit dans ses gestes témoignent de la violence du coup de la sauvageonne. Bruit organique de quelque chose que l’on crache…

Les nuages défilent dans le ciel, poussé par Ehecalt. De temps à autre, on aperçoit quelque fin rayons de l’astre nocturne. La peau sombre de son adversaire se voit rehaussé de reflet argenté permettant à la chasseresse de l’analyser une fois de plus.

Ne crains plus rien.. Tu m'as ôté mes forces. Je... je suis battu. Tu te bats bien pour une femelle. Qui es-tu ? Dis-moi ton nom..

La brume ouvre grand les yeux. Ces paroles de vaincu qui aurait pu la gonflé d’orgueil et de fierté la laisse totalement ahuri. Elle n’avait vraiment pas pensé obtenir la retraire de son ennemi aussi facilement! Elle qui avait du peuple occidentale, l’image de féroce guerrier ne sait, pour le coup, plus quoi penser!

Des bruit plaintifs se font entendre derrière elle. La féline ne prend pas le risque pourtant de tourner la tête.

La bouche a demi ouverte, elle fixe, indécise, le mâle sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche. Des secondes de silence s‘écoulent…

Nan mais alors là, soit elle est tombé sur le navet du siècle soit….
Frissonnement dans son avant bras.

La guerrière grimace. Elle croit tout d’abord que c’est sa blessure… Pourtant…
La sensation est trop habituelle… Elle est subtile, perfide. On ressent le même chose quand on chique le peyotl, avale le poyomatli ou d‘autre plante sacrée. Une sensation qui ronge petit a petit les liens qui vous retiennent au monde réel. Une impression bien trop connue par cette chamane…

La Brume se fige soudainement de stupeur.
Elle hésite un moment, puis elle laisse lentement son regard glissé sur son bras appuyé sur le sol. Sur son avant-bras juste au dessus d’un bandage de fortune, une fine tige s’est enfoncé dans sa chaire.

Le cœur de la féline rate un battement.

Comprenant soudainement, elle approche sa main armée de la l’épine empoisonnée et la retire avec précaution avant de la fixer, éffarée. La guerrière vaincue se redresse calmement, la tige touché lové entre son pouce et son index.

L’enflure ne la pas loupé… Le poison à pénétré sa chair loin du cœur, et son corps est bien trop habitué aux drogues pour y succomber immédiatement. La chamane n’est pourtant pas dupe.

Elle sent le mal rampé dans se veines, cherchant à remonté jusqu’à son cœur et atteindre son âme. Pourtant, la nahualli résiste.

Elle pose alors de nouveau son regard sur le mâle assis plus loin. Ses yeux s’assombrissent, tel le ciel rongé subitement par les nuages noire annonciateur de la tempête à venir. Parler de colère serait un euphémisme…

Nouveau gémissement derrière elle. Elle se tourne alors pour apercevoir le visage de l’enfant évanouie. Les muscles de la nahualli se mettent à tressaillir. Fuir serait purement inutile… et inconcevable pour la tête brulée qu’elle est!

Les mâchoires crispée, le visage humidifié par quelque goutte de sueur, elle fait face au mâle.

_ Appelle moi Teyolloquani*… se sera suffisant…

La phrase sonne comme un défi, un avertissement… promesse de revanche. La jeune rebelle ferme lentement les yeux. Ses dernière pensée vont vers Tcheku.

Puis la chamane cesse de résister.
En quelque seconde, les liens qui la retienne à un état conscient se déchirent…

Le couteau tombe au sol, et la nahualli s’affale de tout son long dans la poussière, son âme en proie à de funeste visions.


* Teyolloquani: « Mange-cœur », appellation donnée aux mauvais chamanes ( aux sorciers, que l’on jugeaient responsables des malheurs d’un clan, maladie, famine ect… ) car ils avait la réputation de dévorer le cœur de leur victime.

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