[RP] Cérémonie de début de mandat

Etsuko

Une brève moue quand le palanquin des Sakuma repart, c'est la seule expression que Etsuko permettra à son visage. Elle n'en pensera pas moins et quelque part ne s'attendait pas à moins.
La Hashamachi retourne son attention vers les autres conseillers: Ikichi qu'elle connait un peu, elle note mentalement : penser à envoyer un cadeau de noces, la porte parole qu'elle ne connait pas du tout: penser à faire connaissance, Aikendo le shomin d'Usuki: penser à prendre... ses instructions pour le nouveau voyage, Akihiko le lettré: penser à le désha...hum à prendre des cours d'origami.
Un sourcil se lève très haut en voyant Tsuki s'enfiler la fiole en entier. Elle aurait peut être du la prévenir. Le résultat risque d'être détonnant. Du sake vieilli amoureusement pendant 30 ans. Un peu du gachis pour les papilles, mais du coup cela risque de donner des tonalités mauves, jaunes et rouges à la cérémonie.
Cette fois-ci, le sourire s'épanouit sur les lèvres carmines. Ils risquaient de vivre des temps intéressants.
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Atsuka

Atsuka s'inclina avec respect face à son chef de famille sur le départ et le regarda s'en aller sans rien dire. Son visage était impassible et ne trahissait aucune émotions.

Elle décida de rester cependant, bien consciente de l'impression que faisait son cousin à leurs collègues.

Tanaka-dono... Murmura-t-elle.
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Porte-Parole d'Otomo no Kuni

Sanada

Un long retard ... très long retard même pour être franc. Akato-sama, comme il est était coutume de l'appeler aujourd'hui, n'était pas friand de ce genre de cérémonie vide de sens, mais pourtant il avait demander à Atsuka-dono, avec la plus grande des rigueur de faire en sorte que cette cérémonie d'allégeance ait lieu dans les plus brefs délais. Le comble aujourd'hui était qu'il était en retard à cette cérémonie qu'il avait tenu à mettre correctement en place. Mais bref, il était enfin là, et, malgré tous les soucis qui saisissaient le Kuni et qui étaient bien plus important, ou tout au moins aussi importants, que ce rite d'institution, ils allaient devoir faire les choses correctement.

Ayant confiance en le sens de la rigueur d'Atsuka-dono, le première chose qu'il fit, une fois arrivé sur les lieux de la cérémonie, fut de s'incliner devant elle, longuement, avant de se relever.

Veuillez excuser mon retard, Atsuka-dono. D'importantes affaires me retenaient, et je vous jure de mieux honorer votre rigoureux travail à l'avenir.

Ceci étant dit, il se dirigea au plus vite vers la place qui devrait être sienne quand il devra prononcer et recevoir les serments de ses conseillers. Il eut un nouveau regard vers Atsuka qui l'avait suivi et lui souffla:

Pouvez-vous rassembler les conseillers déjà présents ? Nous attendrons encore un peu les derniers retardataires et commenceront ensuite dans les plus brefs délais.
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Daimyo d'Otomo no Kuni

Miyako

Miyako avait trainée et trainée encore. D'abord pour décider que porter, ensuite pour savoir quelle serait sa coiffure...C'est que c'était la première fois qu'elle se rendait à cette cérémonie, la précédente elle avait observé de loin sans se montrer par curiosité.
Du blanc , du bleu, du noir du rouge...rien ne semblait lui plaire aujourd'hui et pourtant le temps passé et elle finissait par angoissée sure d'être en plus bonne dernière.
Elle finit par se décider pour du jaune et du blanc.

Enfin prête, après avoir rejetée la faute contre la pauvre femme qui la coiffait, elle prit le chemin vers le lieu de cérémonie ou elle fut soulager de ne pas être la dernière.

Elle put constater que la porte-parole avait fait merveille dans les préparatifs et s'attarda à saluer les conseillers présents, se rapprochant de son cousin Aikendo-san, elle le félicita pour les nouvelles élections et chercha du regard son frère.

Kiato

Était il là ? Ou pas là ? On aurait pu croire qu'il n'était pas là... et c'était sans doute pas si faux que cela... mais pour dire vrai Kiato était arrivé sur la place depuis un petit moment déjà... Il était rester très discret loin des regard des gens déjà présent... Non pas qu'il avait peur de parler en public ou d'affronter ce même public... Loin de la ! Il n'aimait juste pas attendre... et perdre son temps... et attendre debout devant tout le monde en ayant tout ces geste épié... non il ne pouvait pas !

Bref... c'est donc a l'abri des regards indiscret... tout en ayant une vue sur la place fait préparer par la porte parole que l'ainé des Akikuro attendait... Un bol de saké dans une main pour tromper l'ennui... et une feuille de riz dans l'autre pour faire le point sur les différents livraison de blé nécessaire a la nourriture des animaux du kuni... C'est ainsi occupé qu'il vit arrivé un a un les visages qu'il côtoyait tout les jours ou presque au conseil... Le Daikan restait tapis dans l'ombre... c'est quand enfin le Daimyo arriva qu'il se décida a rejoindre les autres... Enfin... il pris tout de même le temps de finir son bol de saké et de ranger ces affaires... avant d'enfin prendre la direction de l'attroupement... le temps de rejoindre les autres conseillé légèrement éloigné permis a ca sœur d'arriver avant lui...

Enfin soit ! Il était arriver... ni trop en avance... ni trop en retard... Bref il rejoignit ca sœur et son cousin non sans avoir saluer comme il le devait les personnes qu'il connaissait... Pres pour cette cérémonie dont il ne voyait pas l'utilité...
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Amateratsu

Otomo no Han'ji, le seul est unique "the one" comme certains disait sans jamais comprendre ce que cela voulait dire, entra bien en retard dans la pièce préparée pour la cérémonie de début de mandat. Il souriait avec sérénité et douceur, mais son regard était dur et direct comme devait l'être la voix de la Justice. C'est que décidément il en avait des voix cet homme là.

Il aimait à se faire désirer puis faire une entrée pleine de dignité et de sensualité masculine pour laisser de pavoiser les dames. Il prononça un très fort et distinct:

Konni chi Wa mina-san!

Il franchit la porte, le visage bien haut regardant l'horizon. Il voulait donner l'impression d'un homme grand qui regardait toujours vers l'avant comme pour conduire les autres vers un monde meilleur.

Il ne vit donc pas le léger renfoncement du sol et se prit le pied dedans. Il se rattrapa par des petites pas accélérés et ne perdit donc pas totalement la face. Toutefois il avait perdu de sa superbe et enfonçant son coup dans ses épaules, il alla se mettre en trainant les pieds à côté des autres en marmonnant dans sa barbe. Il espérait qu'Etsuko-san la belle Etsuko ne l'ait pas vu.
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Otomo no han'ji(juge)

Tsuki

Pas besoin de partir dans le mauve et jaune, la jeune femme en voit déjà de toutes les couleurs juste après l'ingestion du contenu de la bouteille. Dès la première gorgée, elle a bien reconnu le goût, bien plus fort que le saké habituel, sauf que recracher, ce n'est pas très classe. S'arrêter quand on est en plein élan non plus. Aussi, Tsuki est restée stoïque, bien que l'action n'ait en réalité duré que quelques secondes.
Et là son teint d'ivoire vire au rouge pivoine. C'est que ça arrache mine de rien. Tentant de détourner la tête pour qu'on ne remarque les bouffées de chaleur qu'elle subit et les petites larmes au coin des yeux qu'elle retient -comme quoi, ça arrache vraiment-, elle peut mesurer toute l'étendue de sa malchance en voyant les dernières personnes arriver. C'est bien le moment pour se rassembler..

Heureusement, le vieux barbu détourne l'attention le temps qu'ils se rassemblent, elle peut donc retrouver son souffle et prier les kamis pour que ça ne monte pas trop vite et qu'elle ne se prenne pas un coup de bambou.
Que peut-elle faire, se retirer ? Non, pour un conseiller, cela ne le fait pas. Elle peut pas rester sans rien faire non plus.
En désespoir de cause, elle chuchote à la personne à ses côtés, sans trop faire attention à l'identité.
Si je commence à dire des choses étranges ou à agir étrangement, je vous en supplie arrêtez-moi, éloignez-moi, faites ce que vous voulez, bref, me laissez pas m'envoler dans de grands discours.

La prochaine fois, elle se contentera de suivre sagement la notice d'utilisation, tiens.

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Atsuka

Atsuka rosit légèrement en entendant le Daimyo lui faire l'honneur du dono, auquel elle savait pertinament ne pas avoir droit. Aussi suivit-elle Sanada à petits pas.

- Je suis au regret de vous annoncer que mon chef de famille, Sakuma Tanaka, a décidé de repartir au domaine familial. Je crains que nous ne puissons compter sur sa présence. Dit-elle en s'inclinant profondément en signe de contrition.

- Je vais de ce pas réunir les conseillers présents.

La porte-parole d'Otomo no kuni se retourna de la manière la plus élégante qu'elle pût et s'en alla à la rencontre de ses collègues.

- Estimés membres du conseil, nous sommes attendus par le Daimyo, veuillez me suivre jusqu'à lui pour commencer cette cérémonie.
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Porte-Parole d'Otomo no Kuni

Mahiro

Mahiro n'était pas en Otomo quand la bonne nouvelle lui était parvenu. Mais, elle avait réorganisé son escorte...enfin supplié son chef d'escorte aurait été plus judicieux comme terme... afin de venir rendre hommage à son Oncle nouvellement élu. Elle avait toujours été fière de ses oncles et elle savait que ça perdurerait ainsi. Le clan, la famille était pour elle la plus importante des valeurs. Aujourd'hui voyait le sacre d'un dur travail et bien que n'aimant pas les mondanités elle se devait, selon elle, d'être là. Après tout, elle avait rang à tenir aussi... A bientot 16 ans, il était peut être tant d'assumer pleinement son rôle.

Sa tenue était Sobre. Sang et Or, au couleur de Sanada. Les cheveux coiffés en Chignon laissant tomber négligeament quelques méches. Les joues quelque peu rosées, les lévres soulignés d'un rouge rappelant celui de sa tenue. Une léger parfum de jasmin l'entourant. Elle Arriva avec son senseï.

Elle chercha du regard quelques têtes connus... c'est à dire très peu. Logique tout de même... à force de voyager à droite à gauche et de s'enfermer au château les temps de repos... il ne fallait pas s'étonner non plus. Elle posa son regard sur son grand oncle, qui fier comme un dragon avancait tel un Samouraï à la conquête de terre nouvelle pour se rattraper maladroitement. Elle laissa échaper un petit rire. Espiègle, elle se dirigea vers ce dernier et lui murmura.

Konnichi Wa Oji Sama... j'ai trouvé votre pas de danse tout à fait charmant et ma foi très en adéquation avec la liesse de cette journée.

Elle lui adressa un sourire d'ange. Qui a dit qu'ils n'avaient pas d'humour chez les Sanada ?
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Miyako

Miyako salua les derniers arrivants et s'avança vers la porte parole quand celle ci leurs demanda de s'avancer.
Enfin la cérémonie allait commencer, jetant un oeil vers son frère et son cousin dans l'espoir qu'ils la suivraient de près.

Ikichi

Ikichi observa un peu les conseillés qui arrivé un à un en attendant l'arrivée de Daimyo et le début de la cérémonie ...

Il sourit en voyant Amateratsu faire le paon et manqué de se votrer sur le sol et ne su pas trop comment prendre le départ du chef de Sakuma, il est vrai que cette cérémonie semblait être une perte de temps mais c'était insulté le daimyo en place que de ne pas y assister ...

Il finit par suivre Atsuka lorsque celle-ci le demanda ...
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Aikendo

Miyako et Kiato étaient arrivés lorsque le Daimyo s'était enfin montré. Il savait se faire désirer...

Après l'annonce du Porte Parole, Miyako s'avança, c'est donc tout naturellement que Aikendo suivit le chef de clan en s'avançant à son tour. Il avait les jambes quelque peu engourdies à force d'attendre, passant son temps à observer les conseillers qui arrivaient un à un, souriant en voyant Etsuko et Tsuki qu'il aimait toujours rencontrer en gargote.

Aux côtés de Miyako, il attendait toujours paisiblement la suite de la cérémonie sans dire un mot, adressant un léger sourire à sa cousine.
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Shomin d'Usuki
Conseiller du Daimyo Otomo
Surintendant de l'Université Impériale d'Otomo

Amateratsu

Le Juge patientait en se caressa la barbe. Faut dire qu'elle était sacrément belle et qu'il savait bien que tout le monde désirait ardemment vérifier si c'était aussi doux que de la soie chinoise. Il narguait alors tout le monde un rictus aux lèvres plongeant sa main dans la barbiche preuve de sa grande sagesse ou bien de sa grande flemme d'aller se raser.
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Otomo no han'ji(juge)

Sanada

Tiquant à la phrase d'Atsuka, le jeune Daimyo fut énervé de voir une telle insubordination, mais il calma cette colère pour rester calme et simple.

Bien, j'avais convoqué tous les conseillers sans exceptions, comme il est évident qu'aucune excuse ne peut justifié un tel va et vient, je crois que Tanaka-san a exprimé simplement par là son envie de se dissocier du groupe des conseillers.
Voilà tout.

Retrouvant un simple sourire à l'égard d'Atsuka-dono à l'énoncé de cette sentence simple et naturelle qui sonnait comme dans la continuité des choses et comme conséquence logique d'une somme d'actions Einsteinienne (voir même "les-choristes-iennes"), il se plaça face à la masse des conseillers, ici présents. Il manquait encore son frère et Kaolyn, dont il savait qu'ils ne pouvaient se déplacer en temps et en heure.

Bien, Commençons. Voulez vous annoncer haut et fort le début de la cérémonie d'allégeances des conseillers élus à leur daymio ?
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Daimyo d'Otomo no Kuni

Atsuka

C'était clair: le Daimyo ne portait pas Tanaka dans son coeur. Son cousin pouvait se montrer implacable, ce qui le desservait souvent et cela inquiétait de plus en plus Atsuka.

Elle se redressa se tourna vers le public et fit un pas en avant.

- Peuple d'Otomo no kuni, aujourd'hui se tiennent devant toi le Daimyo et son conseil. Aujourd'hui, les conseillers élus vont prêter serment d'allégeance face à toi !

La porte-parole recula et attendit les instructions suivante de Sanada.
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Porte-Parole d'Otomo no Kuni

Cérémonie de début de mandat

Atsuka

Les préparatifs étaient presque achevés lorsque Sakuma Atsuka, porte parole du Daimyo Otomo, vint faire sa tournée d'inspection.

Un petit vent soufflait entre les installations en bois qui soutiendront bientôt le poids des membres du conseil. Au loin, de petites clochettes tintaient sous son action. L'air embaumait du parfum des plantes amenées par le décorateur.

Atsuka discuta quelques instants avec le chef des manutentionnaires en consultant régulièrement un cahier des charges rédigé en une calligraphie régulière sur du papier de riz. L'homme n'en menait pas large, il savait qu'il jouait son salaire et celui de ses hommes sur la qualité de son travail. La cousine de Tanaka termina l'entretient par un hochement de tête - tout semblait être en ordre - et repris son inspection.

Elle s'arrêta auprès de chacun des responsables, s'assurant de la solidité, de la qualité ou du zèle de chacun d'entre-eux.

Les travaux se terminèrent tard dans la nuit. La conseillère d'Otomo no Kuni vérifia que les gardes étaient à leur poste avant de s'en retourner chez elle.

Elle reviendra demain, en compagnie du Daimyo et des autres conseillers.

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Porte-Parole d'Otomo no Kuni

Tsuki

Douce torpeur et brise légère,
Les nuits raccourcissent et les siestes se rallongent,
Cela se voit au nombre croissant de personnes allongées un chapeau sur le nez, se hume aux parfums qui incitent à la rêverie, se ressent lorsque la chaleur d'Amaterasu invite à lézarder au bord d'une terrasse, un thé glacé en main.
Bientôt les fûrins à l'entrée des demeures retrouveront toute leur utilité.

Revenant directement de l'endroit agité qui a servi de représentation à ce Zorrio, Tsuki patiente.
Après tout, elle n'est pas pressée, la cérémonie n'ayant pas encore démarré..

Edit pour cause d'horrible faute de conjugaison.
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Akihiko

Les cerisiers commençaient déjà à perdre leur épaisse frondaison rose, mais les Sakura étaient toujours aussi majestueux. Un conseil élu au paroxysme de la saison du Haru ne pouvait laisser présager que des meilleures choses à l'avenir.

Akihiko constatait avec un léger sourire que les préparatifs pour la cérémonie étaient achevés...

La fraîcheur de la brise caressant son visage lui fit parcourir un frisson sur l"échine. Le jeune Kenji d'Otomo décida de patienter, et il se mit à plier une feuille de papier, art dont il s'était pris de passion.

Quelques instants plus tard, il donnait naissance à la fameuse grue du japon.

Puis, il sortit une autre feuille de papier de son yukata...
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Otomo no Kenji (Procureur d'Otomo)
Narration-Paroles - Pensées

Atsuka

Atsuka s'était réveillée en retard. "La boulette de riz, la boulette de riz".
Aussi toute la maison Sakuma fut mise en ébullition afin de la préparer au mieux: bain parfumé, coiffure, choix des vêtements - elle se mit finalement d'accord avec son habilleuse sur un ravissant ensemble vert émeraude, vraiment très joli - déjeuner, léger bien sûr, et enfin le choix du palanquin.
Une fois à l'intérieur, elle se demanda si son chef de famille était déjà à la cérémonie. Son absence devait lui faire honte et elle en rougissait, se maudissant intérieurement.

Elle finit par arriver, après une course rapide qui ne lui donna même pas le temps d'admirer les paysages d'Otomo no Kuni. Le silence qui régna alors, inquiéta la porte-parole.

Elle descendit de son palanquin, et avisa les deux seuls conseillers présents. Nulle trace de Tanaka-dono. "Fiou..." Atsuka s'avança à la rencontre de ses deux collègues.

Akihiko-san, Tsuki-san, dit-elle en s'inclinant, veuillez m'excuser pour mon retard. Savez-vous où son les autres ?
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Porte-Parole d'Otomo no Kuni

Ikichi

Ikichi se leva tôt ce matin là, se lavant le visage, il noua tranquillement son chignon et enfila ses vêtements de travail.
Il se rendit à sa boulangerie pour faire cuire son udon, qu'il alla, une fois cuit, livré à la gargote du Sô ...
Il rentra ensuite chez lui pour se relaver et enfiler des vêtements d'un blanc éclatant avant de prendre la route pour la cérémonie.

Arrivé sur les lieu de la cérémonie, il fut heureux de constater qu'il n'était pas en retard, puisque pas dans les derniers ...

Il s'inclina face aux conseillés déjà présent ...

Konnichi Wa ...
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Tsuki

Ah, elle le sentait bien qu'il faisait chaud, le procureur est en petite ten.. en yukata. Pas emmitouflé, voilà, tout à fait.
Après avoir rendu le bonjour aux derniers arrivants, Tsuki commente. Non, pas le yukata, elle commente les préparatifs. Tss, de suite.

Joli cadre. On sent que vous avez du y passer du temps, quitte à veiller tard. Les autres ne sont pas encore là, non, vous savez ce que c'est, certains aiment se faire désirer, faisant fi de la ponctualité.
Mais je gage que nous n'aurons pas à attendre de trop non plus.
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Aikendo

La Porte Parole s'affairait à tout organiser depuis plusieurs jours, et le Grand Jour était arrivé pour la cérémonie de début de mandat.

C'était une première pour lui, il intervenait peu en place publique et malgré l'air confiant qu'il affichait souvent, il était très intimidé.

Le Conseil d'Otomo lui était désormais familier, une ambiance bon enfant régnait entre les conseillers, de quoi faire du bon travail pour ce mandat.

Ce matin de mai n'était pas comme tous les autres, après s'être une fois de plus levé à l'aube, il était allé se ressourcer en bordure du lac aux premiers rayons de Soleil, avant de faire les comptes au Sô. Puis il avait fait son petit tour en gargote et de nombreux passages sur le marché, avec une certaine angoisse aujourd'hui, il n'avait pas quitté Usuki depuis bien longtemps...

Avant de partir d'Usuki, Aikendo avait pris soin de remplir la gargote suffisamment, puis s'était préparé, mettant son plus beau kimono.

Arrivant en place publique, des conseillers étaient déjà arrivés, mais il ne semblait pas être encore en retard. Il s'inclina pour les saluer et attendit que les autres arrivent.
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Shomin d'Usuki
Conseiller du Daimyo Otomo
Surintendant de l'Université Impériale d'Otomo

Tanaka

Tanaka avait été convié... Il était donc là. Pas le choix de toute façon, même s'il se demandait toujours à quoi pouvait servir une sortie des Conseillers qui n'ont rien à présenter après quelques jours d'un mandat qui s'annonçait aussi maigre que le précédent.

Il avait surtout envie de sortir son katana et de trancher quelques têtes mais se retint.

Il était de fort méchante humeur et n'avait adressé qu'un vague salut dédaigneux aux autres Conseillers présents mis à part à Atsuka et Ikichi qu'il appréciait grandement.

Il resta donc dans un coin à agiter son éventail...
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Atsuka

Atsuka répondit aux compliments de Tsuki.

- Vous savez, c'est surtout le travail des journaliers embauchés pour l'occasion. Je n'ai fais que les vérifications qui s'imposent. Mais je vous remercie pour ce compliment. Dit-elle en s'inclinant légèrement.

La co-listière d'Ikichi salua se dernier lorsqu'il arriva. et s'inclina très bas à l'entrée en scène de son cousin Tanaka.

- Konnichi wa Tanaka-dono. Avez-vous fait bon voyage ?
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Porte-Parole d'Otomo no Kuni

Etsuko

Pas une grande amatrice des bains de foule, la Hashamachi et pourtant, elle est là. Ses gardes lui ont dégagé un coin tranquille d'où elle a une vue dégagée sur la tribune. La curiosité lui a fait pointer le bout de son petit nez.
Et puis, bon, pas le genre de cérémonies que doit laisser passer un chef de famille sans y faire une apparition, parait il.
Un autre motif, moins avouable, celui ci l'a conduite ici. Elle veut en avoir le cœur net au sujet des frissons qui la parcourent la nuque régulièrement.
Sera, sera pas. Sera t il là, lui et ce frisson qui à chaque fois hérisse délicatement sa nuque. Serait ce que on appelle l'amour? Curiosité, curiosité...Qui a dit que la curiosité était mauvaise conseillère? La féline est circonspecte et s'interroge. Est ce Celà? Est ce une bonne chose?

Visage impassible, prunelles luisantes, elle ne quitte pas l'estrade du regard, faisant comme le reste de la foule, attendant.
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Akihiko

Akihiko s'inclina obséquieusement devant les vénérables conseillers qui arrivaient, la pétillante Tsuki-san, la très efficace Atsuka-san. Ils s'échangèrent quelques brèves formalités d'usage.

Konban wa mina-san....fais un peu frais, j'ai constaté la floraison bien tardive des sakura, et cette brise rafraîchissante à souhait, nous rappelle que le printemps n'est pas en avance cette année.

Ce faisant, il réajusta son yukata, afin de couvrir ses épaules nues. Nom d'un kami, rien ne va plus au pays du soleil levant. Il allait s'en retourner à ses activités de pliage, lorsqu'il vit d'autres personnes arriver en même temps.

Konnichi wa, Ikichi-san, Aikendo-san, Tanaka-dono.

Le jeune procureur ne prêta guère attention au visage nerveux du chef sakuma et son air quotidiennement contrarié, tandis que le reste de l'assemblée apparaissait sereine et détendue.

Vas y en yukata, tu seras bien en yukata qu'elle disait...bah tiens je t'en ficherais mon saké moi !
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Otomo no Kenji (Procureur d'Otomo)
Narration-Paroles - Pensées

Tanaka

Tanaka n'avait plus envie d'attendre plus longtemps et décida de rentrer en son domaine.
Il aurait au moins fait l'effort de se déplacer pour ce non évènement.
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Tsuki

Au salut empli de dédain, elle n'a pas répondu, occupée à regarder la foule, et repérant la dame Hashamachi.
Un petit sourire en remarquant la victime de son regard passionné. C'est vrai, elle en avait parlé de ces frissons, en gargote.

Tsuki ne salue pas non plus le départ de Tanaka, après tout, il devait sûrement avoir d'autres chats à fouetter. Elle en tout cas, a bien mieux à faire, comme par exemple tenter d'envoyer des signaux télépathiques d'encouragements à Etsuko -tentatives vaines, hélas, seul le regard concentré peut laisser l'impression qu'elle a un truc à dire-. Bah, elle lui fait confiance.
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Etsuko

Féline qui croise le regard du Chef de la Police. Un éclair malicieux traverse les obsidiennes. Supplique muette à l'intention de son interlocutrice: Ne me fais pas éclater de rire! Comment veux tu que je teste mes frissons, sinon...
Etsuko penche la tête vers son garde et lui murmure quelques mots sans quitter l'estrade du regard. Celui-ci lui rend un regard malicieux et se précipite à la tache nouvellement ordonnée. Rompant la belle ordonnance de la future cérémonie, un colis prestement emballé à la main, il se dirige vers l'estrade. Visage impassible, sanglé dans son uniforme violet, Yakatapé tend le paquet à un de ses homologues du Daimyo:

Veuillez donner cette fiole à Tsuki san, je vous prie. Ma maitresse lui fait dire que c'est son remède contre l'impatience. Qu'elle n'oublie pas d'en prendre une gorgée toutes les quinze minutes.

Seul le pétillement de l'œil trahit son amusement devant l'air ébahi de son confrère. Saluant très protocolairement, il repart à grandes enjambées reprendre sa place près de sa maitresse.
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Tsuki

Et le confrère ébahi qui vient offrir le cadeau à Tsuki.
C'est pour vous, Tsuki-dono... il paraît que c'est pour vous faire patienter.. une gorgée tous les quarts d'heure.
Arigatô.

Pour la patience, hein ? Un coup d'œil jeté aux autres conseillers déjà présents... Akihiko et ses papiers, Atsuka et Ikichi qui semblent sérieux, Aikendo qui reste calme et bien mis... et personne d'autre.. sachant qu'elle ne va pas descendre prendre un bain de foule alors qu'ils sont sur l'estrade, on n'est pas à un festival tout de même.
Débouchant discrètement le flacon, elle ne prend même pas la peine de renifler en guise de précaution. Après tout, s'ils étaient spécialisés dans le poison, Chouchi aurait tenté d'en finir avec elle pendant qu'il avait sa punition. De plus, quand bien même elle devrait ne pas du tout avoir confiance -n'oublions pas que nous parlons de Tsuki, celle qui imagine des pièges mortels cachés derrière un simple code et un cadavre planqué dans un vieux coffre vermoulu-... et bien, à vrai dire, Etsuko n'avait aucune raison de s'en prendre à elle de suite.
Et de la patience, elle va en avoir besoin, donc... Juste un "couvrez-moi si je me suis trompée" soufflé à Akihiko, et c'est parti.

Kanpai, cul sec, flacon délesté de tout son contenu.
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Etsuko

Atsuka

Sanada

Miyako

Kiato

Amateratsu

Tsuki

Atsuka

Mahiro

Miyako

Ikichi

Aikendo

Amateratsu

Sanada

Atsuka

--Toranaga

Un homme de la garde personnelle du chef des Sakuma s'avança vers les Conseillers, les salue, puis prend la parole après avoir déplié un parchemin.

Citation:

Nous, Tanaka-sama,

Chef de la noble famille Sakuma,

N'avons pas souhaité participer à ce que vous nommez une cérémonie d'allégeance pour plusieurs raisons.

La première et non des moindres est que nous avons prêté allégeance à Sa Divinité Incarnée et Sublime Souverain qui règne au-dessus des nuages notre empereur Hikohito Go-Hanazono, et ne saurions prêter un même serment à un Daimyo n'ayant juré fidélité à l'Empereur.

Notre fidélité se porte aussi à notre Kuni que nous servons depuis assez longtemps déjà, lui sacrifiant tout, pour ne pas avoir à parader inutilement dans ce genre de cérémonie d'autosatisfaction.

Les Conseillers sont élus pour travailler et pas pour parader, ainsi nous préférons rester en nos bureaux afin de rester fidèle au serment qui nous lie au peuple d'Otomo no Kuni.

Nous souhaitons toute la réussite à l'actuel Daimyo et à son Conseil.

J'ai dit.

Puis il remit le pli à Atsuka comme lui avait demandé son maître.

Atsuka

Sakuma Atsuka reçut le message en main propre et congédia le garde en s'inclinant très légèrement. Elle lut la missive de son cousin avec attention pour être sûr d'avoir bien entendu.

Elle était à présent en bien mauvaise posture. D'un côté, elle devait obéissance à Tanaka, de l'autre, elle ne souhaitait pas la rupture entre sa famille et les institutions du kuni. Elle savait que les Sakumas ne pouvaient faire le poids seuls contre tous.

Elle avait bien compris que le message lui était destiné lorsque le garde le lui avait remis, à elle.

Le vent souffla légèrement, des clochettes tintèrent au loin, une feuille insuffisamment irriguée de sève tomba d'un arbre. Atsuka ne bougea pas. Elle était incapable de prendre une décision, et son trouble ne pouvait échapper à quiconque.

- Tanaka-sama... Murmura-t-elle.
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Porte-Parole d'Otomo no Kuni

Etsuko

Toujours attentive, Etsuko vit Tsuki prendre une jolie couleur rouge. La très stoïque Chef de Police réussit à ne pas attirer l'attention plus que ça. Admirative, la grande brune, tout autant que rassurée, le but n'était pas de la mettre dans l'embarras non plus.Elle s'en serait voulu si sa compère avait perdu la face.
En parlant de perdre, certains manquaient de perdre l'équilibre en arrivant. Etsuko dissimula un sourire devant le faux pas d'Amateratsu. Va et vient, rassemblement du troupeau, ça semblait enfin sur le point de commencer.
Elle nota l'aparté du Daimyo avec la porte parole. Un éclat? Non, même pas. Qu'est ce que tout le monde se tient bien aujourd'hui. La cérémonie garderait donc tout son solennel...et son ennui.
Quoique...Venant rompre le bel ordonnancement, arriva un garde Sakuma. Ce dernier ouvrit la bouche comme pour déclamer quelque chose, puis se contenta de donner un pli à Atsuka avant de repartir.
Obsidiennes brillantes, Etsuko ne détache pas son regard de la jeune femme, très attirante en plus, cherchant à deviner ce qui va se passer.
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Kaolyn

Elle arrivait enfin, à petits pas pressés, les pommettes rougies par le vent et le grand air qu'elle retrouvait enfin, après plusieurs semaines de confinement et de deuil, venant de perdre sa jeune soeur Mysaki.
La prêtresse avait été prestement remise sur pieds au sein du clan, et notamment par le daymio lui-même, l'un de ses chefs de clan qui était venu lui rendre visite. Vêtue de couleur rouge et or aux armes des Sanada, elle eut tôt fait de voir que son autre chef de clan n'était pas encore arrivé.
Saluant chaque personne présente, elle vint se placer aux côtés de Mahiro, léger sourire sur les lèvres, et du coin de l'oeil, surveillait, quelque peu soulagée de ne point être la dernière, l'arrivée d'un retardataire...
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Soeur de Mysaki et Seiwa-Genji Kimiko

Samouraie

Loin d'elle, mais suffisamment proche pour veiller à sa sécurité, Sam se tenait un peu en retrait...
Il allait enfin voir la tête de Akato-sama!

Il était important qu'il ne se trompe pas de bonhomme, le jour où il irait toquer à sa porte pour lui demander la main de sa nièce

Observant de-ci, de-là les personnes présentes, il constatait qu'il connaissait bien peu de monde, même au sein de son propre clan...
En même temps il aurait pu s'en défendre, il avait fait une bien longue route depuis Iwakuni, pour venir jusqu'à eux, et depuis son arrivée, il n'avait cessé de parcourir Otomo pour escorter Mahiro...

Il resta très attentif à l'entrée du porte parole, dans la salle...

Atsuka a écrit:

- Peuple d'Otomo no kuni, aujourd'hui se tiennent devant toi le Daimyo et son conseil. Aujourd'hui, les conseillers élus vont prêter serment d'allégeance face à toi !

La cérémonie allait enfin commencer et prendre tout son sens. L'impatience le gagnait, un petit coup d'œil en direction de Mahiro le découragea de s'éclipser en gargote.
Il était étonnant comme un simple regard pouvait être persuasif...

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Atsuka

Atsuka enroula le message remis par le guerrier Sakuma et s'approcha à pas lents vers Sanada. Elle s'inclina très bas en tendant de ses deux mains le papier contenant la source de ses tourments. Elle dit, d'une voix tremblante d'une émotion qu'elle était loin de maîtrisé - malgré que ce fut son devoir:

- Daimyo d'Otomo, voici la missive de Tanaka-dono.

Sa confusion était telle que ses jambes portait à peine son propre poids. Sa conscience lui pesant manifestement de plus en plus. Elle espérait dans son fort intérieur que le représentant de la famille Sanada lui montrerait une porte de sortie.
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Porte-Parole d'Otomo no Kuni

Mahiro

Elle regarda kaolyn Sama se diriger vers elle. Elle fut contente qu'elle aussi porte les couleurs de Sanada. Elle se permit de la saluer et de lui glisser à l'oreille.

J'ai appris pour votre soeur, j'arrive de voyage. Je suis de tout coeur avec vous dans cette épreuve et si vous avez besoins de quoique ce soir, n'hésitez pas.

Elle sourit à la grande prêtresse. Elle aimait beaucoup la jeune femme. Une sorte de force tranquille semblait de dégager d'elle.

Elle tourna la tête et vit son Senseï... aussi à l'aise qu'elle avec les mondanités. Elle le fixa du regard. une sorte d'ordre de ne pas bouger. Après tout, il fallait faire bonne impression
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Tanaka

Un palanquin arriva sans bruit, escorté par quelques poignées de guerriers portant noboris.

Des gardes s'affairaient autour du palanquin lorsque ce dernier s'arrêta. Puis un pan de tissus fut relevé par une jeune femme au teint immaculé.

Quelques longues secondes s'écoulèrent dans un silence profond et solennel.

Un son provenant d'une sorte de corne brisa net ce silence, suivi du tintement de quelques grelots.

Un homme tout de rouge sang vêtu sortit alors du palanquin. Son armure de feu semblait jeter quelques rayons autour de lui.

Le Chef des Sakuma s'avança alors à pas comptés, kabuto sur la tête, katana au côté et éventail à la main.

Une jeune femme le suivait de près, multipliant les petits pas, en tenant une ombrelle au dessus de la tête du Chef Sakuma jusqu'à l'endroit où se tenait la cérémonie.

Tanaka salua une nouvelle fois les Conseillers présents et rares habitants venus assister au seul spectacle qui s'offrait à leurs yeux en ce jour.

Puis le chef des guerriers Sakuma s'approcha d'Atsuka qui semblait être en discussion avec le Daimyo régnant.

Il la salua en la regardant droit dans les yeux.

Un instant, certains crurent apercevoir une sorte de clignement de l'œil de Tanaka, marquant une connivence certaine entre les deux Conseillers de cette illustre famille.

Ma chère Atsuka, on a du vous informer je pense que je ne participerais pas à la cérémonie qui devait se tenir ce jour.

Je ne pouvais en effet être ici avant d'avoir nommé un nouveau Général pour les guerriers Sakuma et faire attendre aussi un chef d'une famille alliée qui avait fait longue route pour me rencontrer. Ma charge de Chef des guerriers Sakuma me procure certes beaucoup de joies mais est par moments fort chronophage.

Tout ceci étant fait, me voici ici afin de me joindre à vous pour cette petite cérémonie, même si j'avoue ne pas en comprendre l'utilité ni la portée me concernant.

Puis se tournant vers Sanada, il s'inclina légèrement en agitant son éventail...

Konniiiiiiiiiichi waaAAA Daimyo. Belle journée ne trouvez vous pas ?

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Sanada

La première chose qui vint à l'esprit du jeune Daimyo fut que tel le digne fils de Tsukiyomi auquel inconsciemment il s'identifiait, ses paroles et l'annonce de ses actions futures retentissaient jusqu'au confins les plus lointains du Japon, si bien que le vent avait surement transporté jusqu'aux oreilles du chef des Sakuma sa parole, une parole qui ne souffrait aucune perte de temps.

C'était la seul explication qui avait effleuré l'esprit du jeune homme tout en réussissant à caresser son égo des plus démesurés. Toutefois, si cette explication des évènements vue à travers la lentille déformante de l'œil droit du Sanada ( "Et le gauche alors, me direz vous" ... Hé bien, le gauche je lui réserve un autre avenir, mais là n'est pas le noeud de l'histoire retournons donc à nos moutons); toutefois, donc, il faut avouer que cette explication pouvait parfaitement se tenir, et elle expliquait au moins le comment du pourquoi les va et vient du chef des Sakumas continuaient même en son absence.

Ce fut ainsi tout d'abord un simple garde Sakuma qui annonça le comment du pourquoi le chef des Sakuma avait quitté la cérémonie.

"Kuso, pensa t'il à l'annonce que le Garde fit, cette lettre vient en point d'orgue à la stupidité des actions entreprises icelieu par le Sakuma."

Le garde tendit alors la lettre à Atsuka. Étrange... Moment de doute chez celle-ci. Puis, Atsuka, consciente des enjeux, lui remit la lettre. Il prit alors cette lettre, la regardant fixement, un léger sourire aux lèvres, se voulant rassurant. Atsuka possédait selon lui ce qui faisait les grandes et nobles femmes : elle savait même dans ses moments de doutes les plus profond avec exactitude, comme si un Kami la guidait, quels étaient les "bons" choix, elle savait aussi s'associer à n'importe qui, travailler dans une bonne entente avec tous. Elle possédait réellement cette réserve respectueuse accompagnée d'une capacité étrange de défendre ses aspirations sans armes aucunes, par une simple plenitude qui pouvait calmer les hommes les plus belliqueux. Sommes toutes, Atsuka était une de ses rares personnes dont le caractère était empli d'une douceur inoffensive ou plus exactement non belliqueuse, du moins en apparence c'est ce qu'il en était pour le Daimyo.

Il prit donc le pli et, le dépliant soigneusement, il s'apprêta à le déchirer. Mais quelque chose le retint, une surprise de taille à vrai dire. Tanaka était finalement revenu, entouré de tout un cirque qui certainement devait justifié un tel retour à un niveau premier. Il attendit avec patience que ce dernier finit de se montrer publiquement et qu'il ne se décide à se tourner vers le Daimyo.

Une inclinaison.

Konniiiiiiiiiichi waaAAA Daimyo. Belle journée ne trouvez vous pas ?

Un instant. Un changement. Une idée.
Il tendit la lettre qu'il comptait déchirer, attendit que celui-ci la prenne, puis regarda l'homme qui lui parlait ainsi avant de dire.

Déchirez moi vite ce tas d'immondices, et rejoignez le rang de vos égaux.

Se faisant, il se tourna vers Atsuka, lui soufflant de rejoindre aussi le rang de ses collègues avant de se lever devant la foule rassemblée et les conseillers présents.

Bien, commençons donc cette cérémonie d'allégeance. Et pour la commencer, je crois qu'il est allégeance primordiale à prêter, il s'agit de celle du Daimyo envers son seigneur l'Empereur, mais aussi et surtout envers ceux qui l'ont placé à cette place. Ainsi ...

Posant alors une main sur chacun des deux sabres accrochés à sa ceinture, il prit une inspiration pour dire ces mots :

Je jure ainsi fidélité, loyauté et soumission, sur ces deux sabres, ces deux fétiches, ces deux Kamis que je chéris plus encore que ma propre vie au peuple d'Otomo avant tout que je veux voir resplendir et s'écrier d'une voix uni cette identité qu'il s'est crée. Mais aussi à cet empereur qui entendra ma parole du haut des cieux qu'il gouverne.

Ceci étant fait, il continua :

J'appelle maintenant chaque conseiller à venir prononcer serment d'allégeance envers son peuple et son Seigneur dans l'ordre dit.

Atsuka, en tant que Porte parole d'Otomo no Kuni.
Amateratsu, en tant que Juge.
Yukimura, en tant que Général.
Miyako, en tant qu'Intendante au commerce.
Tsuki, en tant que Chef de la Police.
Akihiko, en tant que Procureur.
Kaito, en tant que Daikan.
Ikichi, en tant qu'Intendant au Commerce.
Kaolyn, en tant qu'intendante aux armées.
Aikendo, en tant que lui-même.
Tanaka, si jamais il n'est pas reparti.

Ceci étant dit, il se saisit presque nonchalamment du kabuto trainant juste à côté du trône improvisé - une simple chaise à vrai dire mais entouré d'un mythe inconscient conséquent ! - et se para de celui-ci avant de s'asseoir pour recevoir et être témoin de ces serments.
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Daimyo d'Otomo no Kuni

Atsuka

Décidément, elle ne comprenait plus rien. Alors qu'elle priait les kamis pour obtenir ne serait ce qu'une minuscule porte de sortie lui permettant de sauver son univers tout en gardant la face, voici que la situation se réglait toute seule de la plus étrange des façons.

Elle savait son cousin appréciateur d'apparat, mais il battait là tout les records. Si on lui demandait son avis, elle jurerait que Tanaka n'avait forcé son goût naturel que dans le seul but d'enrager le Daimyo. Bien qu'elle trouva l'idée un tantinet mal-avisée, son soulagement était telle que la pilule passa toute seule. Elle salua, pour la deuxième fois de la journée, son chef de famille puis le Daimyo et se porta derrière celui-ci tandis qu'il prononçait son serment au peuple d'Otomo.

Elle jugea, d'ailleurs, que la formulation était fort belle. Le coup des deux kamis, très traditionnel et donc très bon, l'avait séduite.

Lorsque Sanada eut terminé et que ce fut à son tour de prononcer son serment face aux habitants rassemblés là, elle fut prise d'un instant de panique. C'est qu'elle n'avait pas ses kamis à portées de la mains...

Elle fit néanmoins trois pas en avant, se plaçant à la hauteur du Daimyo - assit sur son siège - et face à l'auditoire. Elle s'inclina et dit de la voix la plus forte qu'elle pu tout en ménageant l'harmonie de la production sonore de ses cordes vocales (c'est compliqué d'être une femme):

- Peuple d'Otomo no Kuni, je jure ici - sous l'œil de mes ancêtres - fidélité et soumission à Sa Divinité Incarnée et Sublime Souverain qui règne au-dessus des nuages notre empereur Hikohito Go-Hanazono au même titre qu'à toi, ton représentant, Sanada no Yukimura Akato. Se disant, elle se redressa, se tourna vers celui-ci et s'inclina à nouveau. Elle se redressa ensuite et refit face au public. Ainsi qu'à notre terre d'Otomo. Puisse-t-elle être le centre resplendissant du monde.

Elle s'inclina de nouveau, légèrement cette fois, puis se redressa et repris place auprès de ses collègues, à côté de son cousin.
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Porte-Parole d'Otomo no Kuni

Amateratsu

C'était au tour du juge. Très dignement il salua depuis les rangs avant de s'avancer, de s'agenouiller et de prononcer son serment.

Moi Amateratsu, en ce 23eme jour du mois de mai de l'année 1458, jure solennellement fidélité, loyauté et soumission à notre Daimyo Sanada Yukimura Akato; de consacrer mes discours, mes armes, la charge qui est mienne, mes forces et ma vie à la défense et à la grandeur de notre seigneur par la bienveillance de Sa Divinité Incarnée et Sublime Souverain qui règne au-dessus des nuages notre empereur Hikohito Go-Hanazono.

La mort me sera plus délicieuse que la trahison.

Il se releva, salua une nouvelle fois, se remis dans les rang et salua encore avant de laisser la place au suivant.
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Otomo no han'ji(juge)

Akihiko

Le juge avait parlé, c'est ainsi que naturellement le procureur suivit de près le serment du vénérable Hanji. Il s'avança, s'inclina très obséquieusement, et lia son poignet à son Katana, vieille coutume locale à Osaka, son lieu de naissance.

Moi, Kamijou no Akihiko, de la famille Kamijou, j'affirme en ce lieu et sous l'oeil attentif de mes vénérés ancêtres, loyauté et dévouement envers notre Souverain Par Delà les Nuages, Son Altesse Impériale Hikohito Go-Hanazono, soit il béni des Dieux, ainsi qu'à son représentant, vous Sanada no Yukimura Akato, Daimyo d'Otomo.

Akihiko se redressa après cet exercice de style auquel il était peu habitué, lui n'avait jamais été le vassal de qui que ce soit, et son allégeance n'allait à aucune famille ni aucun clan. Puis, comme c'était convenu, il fit une brève déclaration en rapport avec sa fonction de Kenji :

Que les Kami bienveillants m'en soient témoins, la Justice d'Otomo resplendira et se dressera fièrement tel un roc et ses récifs sur lequels se briseraient les vagues et les écumes, surmontant les épreuves du temps et la violence des mers indomptables ! Il brisera les flots mugissants des criminels sans honneur, ses écueils inspireront crainte et respect aux traîtres et aux ennemis d'Otomo, qu'ils viennent par la mer, ou de l'intérieur de nos terres.

Il s'inclina à nouveau et rejoignit les rangs de ses comparses.

Ouf, je n'ai pas oublié mes leçons de protocole impérial. Bon voilà qui est fait...j'ai le gosier tout sec mon vieux...
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Otomo no Kenji (Procureur d'Otomo)
Narration-Paroles - Pensées

Yukimura

Nobushige, présent, mais resté silencieux jusqu'alors, devait maintenant présenter son allégeance à son nouveau Daimyo, celui-ci étant son frère même. Bien qu'Akihiko lui ait subtilisé son tour, il se présenta indifféremment pour faire allégeance.

Moi, Sanada Yukimura Nobushige, Chef du Clan Sanada, au nom de mes vénérables Ancêtres, par mes armes et par mon coeur, jure solennellement fidélité, loyauté et dévotion au nouveau Daimyo d'Otomo, Sanada no Yukimura Akato. Que son règne soit le plus prospère et le plus glorieux.

Puisse la mort me prendre si je me détourne de mon serment.

Il s'inclina avec toute la noblesse que lui conférait son rang et retourna auprès des autres conseillers du Daimyo.
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Général Sanada Yukimura Nobushige

Sanada

Recevant les premiers serment tout en étant le prime témoin, il inclina longuement la tête à l'énoncé de ceux-ci et répondit à voix basse.

Je suis ravi de voir enfin une officialisation de vos statuts, et, en ma qualité de Daimyo, je saurais rappeler à chacun avec la fermeté nécessaire le serment qu'il prête aujourd'hui.

Tout aussi ravi qu'il était de voir les choses avancer par ce biais, il ne changeait apparemment pas.

Un sourire. Puis un regard. Attente de la suite.
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Daimyo d'Otomo no Kuni

Mahiro

Mahiro assistait sagement et sans broncher à la cérémonie. la nièce des jumeaux Yukimura avait plutôt tendance à avoir la bougeotte, chose assez nouvelle pour elle qui avait grandit dans le clan sans jamais sortir du domaine du clan. Mais dans ses déplacements, elle ne cessait de penser à ses oncles, ses pères. Elle était droite et fière de les voir ainsi. Un brin d'orgueil, ça n'avait jamais tué personne surtout si il était savamment dosé et ne nuisait à personne.

Elle regarda avec attention la parade du chef du clan Sakuma. Apparemment l'homme aimait faire ses petits effets et se faire désirer. Elle sourit à la remarque de son oncle.
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Tanaka

Tanaka s'était placé dans un coin, tête bien relevée, et regardait cette interminable cérémonie en s'appuyant discrètement sur le rebord d'un muret en attendant son tour....

Pas l'ombre d'un badaud pour admirer la parade du Sanada. Tout cela manquait vraisemblablement de panache et d'un je ne sais quoi de solennité et de grandeur...

Seul un oiseau fit son apparition pour déposer un petit colis fécal a quelques centimètres du nouveau Daimyo comme pour montrer son amusement.
Après trois survols de la scène il repartit en poussant une sorte de cri moqueur...

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Tsuki

Selon les chiffres, c'est son tour. Elle est la cinquième, quatre sont passés, elle le sait, elle a compté.
Selon les noms, il faut qu'elle attende encore. Tsuki hésite entre préférer les noms ou les chiffres, complètement figée.
Si elle attend encore, elle sera la sixième... cruel dilemme. Passer après le numéro 4 est tout de même plutôt significatif à ses yeux. Doit-elle considérer qu'il y a juste eu échange, ou bien décalage ?

Oh et puis

Qu'importe le nom, seul l'ordre compte! *Hips*!

Un cri lancé dans l'air, plein de défi et de détermination. Notre vaillante héroïne a choisi, et c'est d'un pas décidé bien que déviant par moment qu'elle s'avance et s'incline bien bas... Non, pas aussi bas quand même, c'est pas l'heure de la sieste. Voilà, comme ça, c'est parfait.

Les roses sont rouges,
Les violettes sont bleues,
Et vous *hips* êtes le visage du Kuni!
Aussi longtemps que vous le représenterez, je vous serai loyale, aussi longtemps que vous serez la tête, je serai *hips* le poing. Et je sais, je sais! Que vous ne perdrez pas la tête ni que vous ne vous débinerez, aussi je suis rassurée et peux faire mon serment l'esprit apaisé.
Et sachez que si un jour , malgré tout, vous fautez en tant que Daimyo, je *hips* vous tuerai de mes mains et me tuerai ensuite, veillant à ce qu'il n'y ait que pureté à ce poste! Ainsi le Kuni ne pourra que retenir l'image d'un Daimyo qui reste droit tel une montagne malgré le souffle du vent.
Je vous en fais le serment solennel!

Même la petite brise pour faire son petit effet capillaire est de la partie, il ne manque plus que le shamisen en fond sonore pour parachever ce serment des plus.. euh.. combatif.
D'ailleurs elle a même la petite chansonnette en tête, et c'est en fredonnant qu'elle retourne à sa place sans d'autres mots.
Talalalatata tala*hips*tata talala, talalala, talalala tata!
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Miyako

Miyako avait écouté les uns et les autres, malgré l'ordre demandé, il semblait que certains, tellement enthousiaste soient plus rapide que d'autres. Elle était nerveuse, c'était bien la première fois qu'elle prêterait serment et plus elle attendait plus sa gorge se serrait. Il était temps qu'elle s'avance à son tour ou bientôt plus un son ne serait capable de sortir de sa bouche.

Elle s'avança à son tour, s'inclina profondément avant de prendre la parole, s'adressant au Daimyo.

"Moi, Hashimoto Akikuro no Miyako, prête aujourd'hui serment d'allégeance envers notre Daimyo, Sanada no Yukimura Akato, digne représentant du peuple d'Otomo et de Son Altesse Impériale Hikohito Go-Hanazono.
Que ceci soit entendu par tous et me soit rappelé sans égard ni je venais à faillir à mon serment."

Elle s'inclina de nouveau et recula lentement avant de se relever et de céder la place au prochain.

Shikibu_

La jeune femme arrive discrètement et s'assied dans un coin... Elle venait seulement, par curiosité, assister à cette cérémonie, écouter et observer sa cousine Miyako ainsi que ses cousins Kiato et Aikendo prêter allégeance au Daimyo.
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Aikendo

Ce n'était pas encore son tour mais il commençait à avoir la gorge sèche et des fourmis dans les jambes. Avant de prendre racine, il prit la suite de sa cousine et s'avança à son tour afin de prêter allégeance au Daimyo.
Il n'avait pas de poste officiel au sein du Conseil directement mais restait présent en salle des conseillers afin de participer aux débats et donner son avis. Il avait tout de même été nommé Surintendant très récemment par le Daimyo lui-même, c'était une marque de confiance qui lui faisait chaud au coeur, c'est aussi dans ce sens là qu'il prêta serment d'allégeance, travaillant désormais à un poste officiel pour le Kuni.

"- Moi, Hashimoto Takasa no Aikendo, jure fidélité et loyauté en toute circonstance envers notre Daimyo, Sanada no Yukimura Akato, digne représentant du peuple d'Otomo et de Son Altesse Impériale Hikohito Go-Hanazono.
Que ceci soit entendu par tous et me soit rappelé sans égard si je venais à faillir à mon serment."

Il avait un peu copié sur Miyako, mais c'était une grande première pour lui, il n'était pas familier des grandes cérémonies et préférait ne prendre aucun risque. Il avait heureusement l'habitude de parler en public à Usuki donc ne fut pas très impressionné par la foule qui s'était déplacée, mais plutôt par l'ambiance solennelle qui y régnait.
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Shomin d'Usuki
Conseiller du Daimyo Otomo
Surintendant de l'Université Impériale d'Otomo

Tanaka

Tanaka s'avança.

A ce moment le silence se fit et quelques trompes venant d'on ne sait où se mirent à résonner dans la grande salle.

Quelques femmes légèrement vêtues, visage immaculé, éventail en main, s'avancèrent alors à travers la foule dans un balais somptueux en direction de Tanaka.

La première d'entre elles s'inclina devant le Chef Sakuma puis déplia devant lui un tapis frappé de l'insigne du clan.

Tanaka salua la petite troupe présente et le peuple d'Otomo réuni pour l'occasion avant de se tourner vers Sanada...

Moi, Sakuma Tanaka sama, chef de la famille impériale Sakuma et du clan guerrier du même nom...

renouvelle mon serment d'allégeance envers Sa Divinité Incarnée et Sublime Souverain qui règne au-dessus des nuages notre empereur Hikohito Go-Hanazono.

Ainsi, puisque son représentant dans notre kuni, à savoir Sanada sama a fait ce même serment, je lui offre la loyauté des Sakuma pour servir au mieux les intérêts de l'Empereur et de ses peuples en Otomo no Kuni.

J'ai dit !

Puis il s'inclina en direction du Daimyo et alla rejoindre les rangs des autres Conseillers...

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Etsuko

[Ca s'en va et ça revient, c'est fait de touts petits riens, ça se chante...]

Tanaka, le retour donc...
Etonnant comme vue de sa place, ça ressemble à la course d'une girouette quand souffle le vent du large.
Les yeux de la féline étincellent plus que jamais. Son oreille fine a saisi quelques mots de ce qu'il a dit au Daimyo. Un sourire imperceptible joue sur ses lèvres.
Son attention se détourne en partie vers le serment que prononce Sanada sama, tandis que les poils de sa nuque se hérissent de plus belle.

Fidélité à Otomo, les mots résonnent étrangement en elle. Elle qui ne s'en croyait pas capable se retrouve liée à cette terre, à son énergie, sa force.
Les conseillers tour à tour venaient prononcer leur serment à cette terre et à son représentant élu.
Celui de Tsuki force Etsuko à rompre l'impassibilité de façade dont elle est censée faire preuve. Un sourire approbateur illumine fugacement le fin visage.
Elle imagine très bien la jeune veuve accomplir son serment avec la détermination et la force tranquille qu'elle met en toutes choses, prenant même certainement le temps de nettoyer entre les deux pour que son sens de l'ordre ne soit pas offensé.

C'est au tour de l'illustre Tanaka de prêter serment, semble t il. Un bruit qui serait anodin, en d'autres circonstances vient troubler la solennité de l'instant.
Mais, mais il pète...
Ainsi le grand homme est un humain comme les autres. La pensée a quelque chose de rassurant, ainsi la perfection n'est pas de ce monde.
Donc, le grand homme s'apprêtait à parler , par sa bouche, cette fois ci, quand une nuée de servantes armées de balais s'avancèrent en une étrange chorégraphie. Ca pour manquer de solennité, ça manquait de solennité. Mais quelle mouche piquait les servantes du chateau? L'une d'elles posa une serpillère devant Tanaka. Une serpillère? Ah non, ça portait vaguement le nobori des Sakuma. Bizarre autant que étrange.
Heureusement, Tanaka garda un calme olympien et prêta un serment où il resta égal à lui-même.
Une pensée traversa l'esprit d'Etsuko très éloignée des contingences spirituelles où elle aurait du s'élever: C'est maintenant que on mange?
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[RP] Cérémonie de début de mandat