saradhinatra
Sara écoutait pensivement les paroles d'Actarius quand une porte s'ouvrit pour laisser passer une femme qu'elle n'avait jamais rencontré. A voir sa mise, ce devait être une dame. Ses appartements ? Donc voici la Dame de Tournel. Tolosa, et non plus la blonde Sara, se leva aussitôt et plongea dans une révérence lorsque Tournel eut fini de présenter sa femme bien aimée.
Adissiatz, donà Nanelle.
Tolosa n'avait pu se résoudre à l'appeler "monseigneur". Pourtant c'est ce titre que l'étiquette voulait que l'on nomma les vescoms et vescomtesa. Mais tudieu ! Ce n'est pas rendre justice à la personne qui était en face d'elle.
Elle écouta attentivement les paroles de la dame d'Euphor, appréciant au passage sa voix douce. Quand cette dernière eut fini, Sara, et non Tolosa, prit la parole :
Heureuse de rencontrer enfin la merveilleuse étoile qui illumine la vie de mon ami. Concernant vos appartements, je puis vous assurer qu'ils ont été merveilleusement meublés pour donner une atmosphère accueillante.
A peine avait-elle dit cela qu'Actarius sortit de la pièce. Interloquée la blonde ne trouva pas mot. Non, ce n'était pas encore la panique à bord. Le navire n'était pas en train de sombrer corps et bien. Ce n'était que juste un moment de flottement, le moment où un ange passait. Mais la nature blondissante du héraut repris le dessus.
Avec un sourire, Tolosa prit la parole pour complimenter l'ouvrage de la châtelaine de Tournel.
Qu ... à peine avait-elle commencé qu'une autre personne fit son entrée. Tolosa n'avait pas perdu ses habitudes acquises à la maréchaussée, elle se mit à détailler le nouveau venu. Hmm ... Pose militaire mais pas un soldat, les habits étaient de bonne qualité. Le visage correspondait à la description que ses informateurs lui avaient donnée. Oui, c'était l'impétrant, le futur vassal de Tournel.
L'homme confirma ses observations en se présentant. Elle laissa la vescomtesa la présenter.
Tu connais peut-être notre invitée, Saradhinatra ?
Dame Saradhinatra... Non je ne crois pas que nous nous soyons déjà rencontrés.
Non, pas de manière officielle. Mais la blonde au nez de fouine ne pouvait pas avouer qu'elle avait une fiche de renseignement sur lui. Fichu défaut ! A collecter des informations sur tout le monde. Mais si passionnant. Non, vraiment mauvais, mauvais vice !
Enchanté de vous rencontrer Dame Saradhinatra. Comment allez-vous ? Venez-vous de loin ?
Adissiatz, messer d'Oktharloc de Carguignan. Moi de même, Messer. Pause. Je vous remercie de vous enquérir de ma santé. Ma héraldique personne se porte bien. Hop, voilà un indice pour lui. Mais elle se doutait bien que son tabard d'azur à la fleur de lys d'or ne pouvait pas passé inaperçu. De loin ? Parfait ! Une si simple question ! Pourtant qui apportait tant de renseignements. Sourire héraldique à 100 écus.
Non, je viens en voisine. Le Rouergue est assez paisible en ce moment.
Ce n'était pas un mensonge, ni une vérité. Par sa bourde, ils venaient bien du Rouergue, vu qu'ils sont entrés en Languedoc par ses frontières. Et elle avait envi de s'amuser.
Avez vous déjà été à Rodez, Messer ? C'est une ville ravissante, ne trouvez vous pas ? Elle pouvait parler de Rodez, vu qu'elle avait passé un certain temps à y étudier le droit.
Le pauvre homme. Elle ne devrait pas faire ça. Mais bon ... elle va mettre ça sur le compte du bizutage héraldique. A vrai dire, ce n'est pas à elle de lui annoncer son changement de statut social. Elle préférait laisser ça à son futur suzerain.
Adissiatz, donà Nanelle.
Tolosa n'avait pu se résoudre à l'appeler "monseigneur". Pourtant c'est ce titre que l'étiquette voulait que l'on nomma les vescoms et vescomtesa. Mais tudieu ! Ce n'est pas rendre justice à la personne qui était en face d'elle.
Elle écouta attentivement les paroles de la dame d'Euphor, appréciant au passage sa voix douce. Quand cette dernière eut fini, Sara, et non Tolosa, prit la parole :
Heureuse de rencontrer enfin la merveilleuse étoile qui illumine la vie de mon ami. Concernant vos appartements, je puis vous assurer qu'ils ont été merveilleusement meublés pour donner une atmosphère accueillante.
A peine avait-elle dit cela qu'Actarius sortit de la pièce. Interloquée la blonde ne trouva pas mot. Non, ce n'était pas encore la panique à bord. Le navire n'était pas en train de sombrer corps et bien. Ce n'était que juste un moment de flottement, le moment où un ange passait. Mais la nature blondissante du héraut repris le dessus.
Avec un sourire, Tolosa prit la parole pour complimenter l'ouvrage de la châtelaine de Tournel.
Qu ... à peine avait-elle commencé qu'une autre personne fit son entrée. Tolosa n'avait pas perdu ses habitudes acquises à la maréchaussée, elle se mit à détailler le nouveau venu. Hmm ... Pose militaire mais pas un soldat, les habits étaient de bonne qualité. Le visage correspondait à la description que ses informateurs lui avaient donnée. Oui, c'était l'impétrant, le futur vassal de Tournel.
L'homme confirma ses observations en se présentant. Elle laissa la vescomtesa la présenter.
Tu connais peut-être notre invitée, Saradhinatra ?
Dame Saradhinatra... Non je ne crois pas que nous nous soyons déjà rencontrés.
Non, pas de manière officielle. Mais la blonde au nez de fouine ne pouvait pas avouer qu'elle avait une fiche de renseignement sur lui. Fichu défaut ! A collecter des informations sur tout le monde. Mais si passionnant. Non, vraiment mauvais, mauvais vice !
Enchanté de vous rencontrer Dame Saradhinatra. Comment allez-vous ? Venez-vous de loin ?
Adissiatz, messer d'Oktharloc de Carguignan. Moi de même, Messer. Pause. Je vous remercie de vous enquérir de ma santé. Ma héraldique personne se porte bien. Hop, voilà un indice pour lui. Mais elle se doutait bien que son tabard d'azur à la fleur de lys d'or ne pouvait pas passé inaperçu. De loin ? Parfait ! Une si simple question ! Pourtant qui apportait tant de renseignements. Sourire héraldique à 100 écus.
Non, je viens en voisine. Le Rouergue est assez paisible en ce moment.
Ce n'était pas un mensonge, ni une vérité. Par sa bourde, ils venaient bien du Rouergue, vu qu'ils sont entrés en Languedoc par ses frontières. Et elle avait envi de s'amuser.
Avez vous déjà été à Rodez, Messer ? C'est une ville ravissante, ne trouvez vous pas ? Elle pouvait parler de Rodez, vu qu'elle avait passé un certain temps à y étudier le droit.
Le pauvre homme. Elle ne devrait pas faire ça. Mais bon ... elle va mettre ça sur le compte du bizutage héraldique. A vrai dire, ce n'est pas à elle de lui annoncer son changement de statut social. Elle préférait laisser ça à son futur suzerain.