Della
Je soupirai en entendant le sieur parler de haine.
Mais qui parle de haine, ici, sinon vous ?
Que cherchez-vous ? A nous monter les uns contre les autres, à faire naître des querelles là où il n'y a pas lieu d'en avoir ?
Jamais je n'ai entendu personne, en Bourgogne, se plaindre d'être..."oppressé" par l'Eglise. Seriez-vous hérétique ? Réformé ? Ou...païen ?
Avez-vous, vous-même, lu le Livre des Vertus ? J'en doute fort. Vous devriez, vous trouveriez réponse à vos questions.
Et de grâce, cessez de mêler religion et Provence ! Ca en devient...ridicule.
L'autre personnage se présenta. J'inclinai respectueusement juste un tout petit peu la tête avant de lui répondre.
Je suis Della de Volvent, Dame de Railly, je suis ravie de faire votre connaissance. Petit sourire pincé.
Sachez vous aussi, messire que mon esprit n'est pas obstrué, comme vous dites...par rien du tout d'ailleurs...Le mien est sain...pas le cas de tout le monde...Coup d'oeil au crieur...et regard qui se repose que le sieur Watelse. Ah, s'il savait...s'il savait mon parcours...s'il savait, le brave homme, que la blonde fervente aristotélicienne avait suivi la voie de la religion ancienne autrefois. Et s'il savait que j'avais retrouvé la paix de l'esprit et du coeur, dans la seule et Vraie Foi ? Mais je ne pouvais pas le lui dire, personne n'en saurait jamais rien, d'ailleurs, le seul qui avait su était malheureusement, mort. Paix à son âme, à mon sauveur, à celui qui m'avait ramenée sur le droit chemin, à mon frère.
Je ne peux souffrir d'endurer le discours que ce sieur propose, messire Watelse. Il est totalement dénué de sens et de fondement...et d'ailleurs, voyez, pendant que nous parlons, le bougre est allé corriger son premier message qu'il avait affiché, il en a ôté des passages et en a modifié le sens des phrases.
Franchement...Je grimaçai...discuter avec un pareil manipulateur ne me plait guère...Je m'approchai du petit mur, me penchai vers le sieur et lui glissai : Il doit être un suppôt de la Créature sans Nom pour agir de la sorte. Et je ponctuai ma phrase par un petit signe affirmatif de la tête.
Là-dessus, le curé de Nevers arriva qui alimenta aussi la polémique dans le bon sens, celui de la religion aristotélicienne...Et j'ajoutai, entre le haut et le bas : Et toc !
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Mais qui parle de haine, ici, sinon vous ?
Que cherchez-vous ? A nous monter les uns contre les autres, à faire naître des querelles là où il n'y a pas lieu d'en avoir ?
Jamais je n'ai entendu personne, en Bourgogne, se plaindre d'être..."oppressé" par l'Eglise. Seriez-vous hérétique ? Réformé ? Ou...païen ?
Avez-vous, vous-même, lu le Livre des Vertus ? J'en doute fort. Vous devriez, vous trouveriez réponse à vos questions.
Et de grâce, cessez de mêler religion et Provence ! Ca en devient...ridicule.
L'autre personnage se présenta. J'inclinai respectueusement juste un tout petit peu la tête avant de lui répondre.
Je suis Della de Volvent, Dame de Railly, je suis ravie de faire votre connaissance. Petit sourire pincé.
Sachez vous aussi, messire que mon esprit n'est pas obstrué, comme vous dites...par rien du tout d'ailleurs...Le mien est sain...pas le cas de tout le monde...Coup d'oeil au crieur...et regard qui se repose que le sieur Watelse. Ah, s'il savait...s'il savait mon parcours...s'il savait, le brave homme, que la blonde fervente aristotélicienne avait suivi la voie de la religion ancienne autrefois. Et s'il savait que j'avais retrouvé la paix de l'esprit et du coeur, dans la seule et Vraie Foi ? Mais je ne pouvais pas le lui dire, personne n'en saurait jamais rien, d'ailleurs, le seul qui avait su était malheureusement, mort. Paix à son âme, à mon sauveur, à celui qui m'avait ramenée sur le droit chemin, à mon frère.
Je ne peux souffrir d'endurer le discours que ce sieur propose, messire Watelse. Il est totalement dénué de sens et de fondement...et d'ailleurs, voyez, pendant que nous parlons, le bougre est allé corriger son premier message qu'il avait affiché, il en a ôté des passages et en a modifié le sens des phrases.
Franchement...Je grimaçai...discuter avec un pareil manipulateur ne me plait guère...Je m'approchai du petit mur, me penchai vers le sieur et lui glissai : Il doit être un suppôt de la Créature sans Nom pour agir de la sorte. Et je ponctuai ma phrase par un petit signe affirmatif de la tête.
Là-dessus, le curé de Nevers arriva qui alimenta aussi la polémique dans le bon sens, celui de la religion aristotélicienne...Et j'ajoutai, entre le haut et le bas : Et toc !
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