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[Lieu-RP] L'asile Saint Cmyrille d'Angoulème

Missjones
Alamass n'était pas très contente, Dame Paulette lui demande d'apporter de la nourriture et à boire aux gardes.

Déjà qu'elle n'aimait pas rencontrer de nouvelles personnes mais les gardes lui faisait peur et se disait qu'ils auraient plus leur place à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Prenant son courage à deux mains elle se dirigea vers la grille d'entrer portant une assiette et un pichet quand elle entendit leurs voix. Elle tendit l'oreille pour écouter se qu'ils disaient sans se faire voir.


C'est vraiment des gros nuls à se moquer des pôves fadas, pourrait faire ça ailleurs marmonna t-elle en se dirigeant vers eux

Tenez les gardes, Dame Paulette vous fait envoyer une collation j'repass'rai prendre le pichet et l'assiette t'a l'heure et y faut pas les casser hein....!!

Apparemment la peur donnait de l'assurance à Alamass mais dès qu'ils prirent ce qu'elle leur avait apporté elle reparti en courant aussi vite qu'elle le pu
---fromFRGardes_mobiles
[Les mêmes quoi]

- Ben on a pas eu le temps de la remercier.
- Pas grave on a quoi manger maintenant. Alors à table.
- C'est dommage tout de même. Elle est bien brave cette petite. Et puis de peur les deux autres ils sont partis...
- Dis donc c'est rudement bon ce qu'ils ont préparé. Je suis sûr qu'ils doivent manger la même chose à l'intérieur. Roh les veinards.
- Oui effectivement c'est pas mauvais, mais tu sais ils ont pas vraiment choisi de venir ici. Ils n'ont pas choisi d'être fous.
- En parlant de fou j'en ai une autre.
- Ah non pas une autre blague !
- Allez une dernière !
- Mais tu en as combien des comme ça ?
- Ben pas mal avant de venir j'ai lu une petite collection histoire d'avoir de la matière.
- Mais c'est pas possible.
- Alors c'est l'histoire d'un fou qui n'arrête pas de se taper la tête contre un mur. Il se tape tellement fort qu'il arrive presque au sang. Là un médecin arrive lui dit d'arrêter mais il continue. Il lui demande pourquoi il fait ça. Et le fou de répondre : " C'est parce que tout le monde dit que je suis marteau !! " Ah ! Ah ! Ah ! Elle est bonne non ?
- Navrante...
- Oh tu es pas drôle toi !

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- PNJS -

Prêts à défendre la veuve et l'orphelin à Angoulême.
Tant que ce n'est pas la pause et tant qu'ils ne sont pas bourrés.
Spierrot
En attendant que Cmyrille lui présente un nouveau patient, et pour digérer, Spierrot partit faire une promenade digestive dans le parc du chateau. Il arriva près des Gardes, et voulu engager la conversation. Mais l'un des deux raconta une bonne blague, et le Doc ne put s'empêcher de ne pas rire*. Il en continua son chemin de dépit.
C'est que le domaine manquait cruellement d'activité en l'absence de fou et de folle...
Mais il n'allait quand tout de même pas rentrer aussi rapidement, Cmyrille lui aurait sans doute déjà réservé quelques travaux. Feignanter encore un peu lui convenait très bien...


* Ce qui est faut, LJD Spierrot a tout de même esquissé un sourire...
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Vice-Chancelier, détaché à la Culture...
Cmyrille
Cmyrille était à son bureau, travaillant toujours d'arrache pieds, enfin plutôt d'arrache doigts.
Il s'offrit une petite pause et alla jusqu'à la fenêtre.
Tout était calme dans le parc. Il se dit qu'il préférait quand c'était un peu plus moins calme.
Il voyait le ciel qui poudroit, le soleil qui chatoit et les oiseaux... Qui lachaient des fiantes partout.
Au loin il voyait Cole qui titubait, cherchant son chemin vers il ne savait où.
Et les gardes près de la grille, qui gardaient. Quoi? telle était la question? Mais pas l'asile en tout cas vu qu'ils avaient réussi à le transformer en moulin.
Il aperçut également le Doc, qui flanait au soleil. Sans doute la ballade digestive. Il pouvait se le permettre après tout, les désaxés ne se bousculaient pas au portillon depuis quelques jours.
Cmyrille retourna s'asseoir à son bureau et regarda les papiers un long moment avant de s'y replonger.

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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Spierrot
Après avoir analyser la faune et la flore du biotope "Parc du chateau", les relations que ceux-ci ont entre eux... L'analyse écosystémique des jardins en fait, Spierrot se dit que toutes ces être, bien que merveilleux, n'apportaient que peu d'inter-relations avec lui même... Rien ne valait un bon malade mental à remettre dans le droit chemin, pour se fendre la goule...
Il prit donc la direction du bureau directoriale, ouvrit la porte doucement, et y pénétra. Tel un gamin, trainant des savates, la tête baissée, les mains jointes devant son corps, Spierrot dit au Dirlo:

Cheeeef... J'm'ennuiiiie... Quand est-ce qu'ils reviennent nos débiles? La route de la taverne à l'asile est si longue? Car vu ce que j'ai vu hier soir, on pourrait gagner gros en y installant une sucursalle. Ou mieux, en payant une navette de ces établissments jusqu'au notre!

Spierrot avait dans sa poche un petit bout de parchemin, sur lequel il avait griffoné hier en taverne en attendant sa bière. On pouvait y lire...

Citation:
D&D,
Doc&Dirlo,
Toujours là pour vous aider,
Surtout si vous y mettez le prix qu'il faut...


Mais Spierrot n'y pensant plus, ne le sortit pas, se contentant de jouer avec dans sa poche, en le froissant et le défroissant...
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Vice-Chancelier, détaché à la Culture...
Cmyrille
Cmyrille, qui bulait à son bureau pour une fois, profitant de la fraîcheur du soir, vit entrer Spierrot dans son bureau.
Le Doc avait l'air d'un gamin qu'on venait de prendre en flagrant délit de grosse bétise.


Cheeeef... J'm'ennuiiiie... Quand est-ce qu'ils reviennent nos débiles?


Et ben?
T'as rien à faire que bader?
Le p'tit Cole, il s'en sort?
Tu sais j'ai pensé à un truc. Vu qu'il ferme tout le temps les yeux, faudrait trouver un moyen pour qu'il arrête de se cogner partout.
Et pis l'aut' là, le pourfendeur de taverne. Il va mieux?

Voyant que Spierrot éludait méthodiquement ses questions, il se tourna de nouveau vers la fenêtre, regardant les arbres onduler sous le vent.
Mais celui-ci revint à la charge.


La route de la taverne à l'asile est si longue? Car vu ce que j'ai vu hier soir, on pourrait gagner gros en y installant une sucursalle. Ou mieux, en payant une navette de ces établissments jusqu'au notre!


Ben oui. J'y ai bien pensé aussi. Parce que j'en ai croisé des beaux spécimens ces derniers temps. Mais pour ma part je peux pas passer mon temps dans ces lieux de débauches. Y'a toute la paperasse quotidienne à faire.
J'ai bien proposé à certains d'entre eux de prendre une chambre mais ça a pas l'air très engageant.
Et puis le service de navettes... C'est qui qui paye?

Enfin... Faut pas désespérer. Y'en a bien un qui passera de nouveau entre les mailles sérrées des gardes...

Il se détourne alors de la fenêtre pour retourner s'asseoir au bureau, les yeux dans le vague.

Tu sais...
Cette histoire d'asile, de soigner les gens, de les aider à mieux vivre...
Je sais pas, c'est ptèt parce que c'est quelque chose qui m'a manqué à un moment. D'avoir quelqu'un sur qui me reposer, qui m'aide à passer sur mes problèmes...

Je...
Je n'étais qu'un fou mais par amour
Elle a fait de moi un fou, un fou d'amour.
Mon ciel s'était ses yeux, sa bouche
Ma vie s'était son corps, son corps
Je l'aimais tant que pour la garder je l'ai tuée.
Pour qu'un grand amour vive toujours
Il faut qu'il meurt qu'il meurt d'amour.
...

Puis il se rendit compte de ce qu'il venait de dire et reprenant ses esprits.
Euh...
Je m'égare!
On parlais de quoi déjà?
Ah oui les tarés.
Ben faudrais qu'on s'organise une campagne de recrutement. Aller les chercher là où ils sont. J'suis sûr que le dimanche à l'église y'en a plein, on pourrait commencer par ça non?
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
---fromFRGardes_mobiles
[Devant c'est pas mieux qu'à l'intérieur]

- Qu'es-ce qu'on se fait c*** !
- Ben c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup d'activités.
- Oui mais là à ce point là. A côté garder les latrines c'est plus actif.
- Tiens pour patienter j'ai peut-être une histoire drôle.
- Oh non pas encore une !!
- Ben si ?
- Et encore sur les fous ?
- Oui mais la dernière.
- Sûr ?
- Sûr.
- Bon allez vas-y. Qu'est-ce qu'on risque.
- Alors. Donc c'est deux fous qui parlent. Le premier dit à l'autre. Qu'est-ce que tu fais ? J'écris une lettre répond le premier. A qui ? A moi. Et qu'est ce que tu racontes ? Je ne sais pas. Je ne l'ai pas encore reçue.
- Hum...
- Quoi ?
- Tu l'a pas déjà racontée celle-là ?
- Possible je sais plus trop.
- Si, si tu la déjà raconté.
- Ah d'accord ben une autre alors.
- Oh non c'est pas vrai !
- C'est un homme qui va dans un asile pour travailler a l'accueil. Et l'ancienne personne à ce poste lui fais visiter l'asile. Soudain, ils passent devant un groupe de fous. Ils s'arrêtent. Et tout à coup l'un d'eu dit : "53 !!"

Et là tout les fous éclatent de rire. Intrigué l'homme reste regarder. Et un autre des fous se met à dire : "22 !!"

Les fous se mettent à se rouler par terre tellement ils rient.

L'homme va voir son guide et lui demande :

- Ils font quoi là ?
- Oh là c'est une longue histoire. Ce groupe est là depuis un long moment. Alors à force ils connaissent pas coeur les mêmes blagues. Ils n'ont donc plus besoin de dire laquelle c'est et donnent juste les numéros qui correspondent.
- Ah d'accord !
- Mais essayez si vous voulez.
- Je peux ?
- Bien sûr.

Et le nouveau s'approche et lance devant les fous.

"14 !! "

Mais pas un ne rient et ils le regardent bizarrement. Le nouveau rejoint donc son guide et lui demande pourquoi ils n'ont pas rit.

" Mais c'est normal vous les raconter très mal ! "

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- PNJS -

Prêts à défendre la veuve et l'orphelin à Angoulême.
Tant que ce n'est pas la pause et tant qu'ils ne sont pas bourrés.
---fromFRPaulette_la_paupiette
Paulette et Alamass s'ennuyaient ferme, le ménage de la maison était rapide y'avait si peu de résidents et les chambres étaient presque toutes vides. Le seul résident permanent étant Cole qui continuait à se cogner partout. Alors 5 couverts par jour ça occupaient pas des masses.

Alamass montra sa frimousse dans la cuisine demandant de l'occupation à Dame Paulette


Dame Paulette j'ai plus rien a faire, j'm' ennui, y'a pu une mauvaise herbes dans l'potager, l'poulailler est propre et ch'peu même pas joué avec Cole y veut pas ouvrir les yeux.

Paulette ne pouvait lui en vouloir elle était dans le même état d'esprit que la petite.

Va t'amuser dans le jardin
suggéra Paulette

J'ai pô envi, j'le connait par coeur, j'va même savoir combien y'a d'brins d'herbe dans s'te jardin à force

Eh bien va à la ville tu trouvra p't ête des enfants avec qui jouer
Missjones
Alamass était parti vers le centre d'angoulême, elle s'arrêta dans les jardins de la cathédrale mais ne vit aucun enfant avec qui jouer. Levant les yeux au ciel elle vit un pigeon et suivit du regard sa course. La petite se mis à suivre le pigeon et arriva devant le pigeonnier de Missjones. Après avoir parlé avec elle Dame Missjones lui proposa de s'occuper des pigeons et Alamass était si heureuse qu'elle courut tout du long pour retourner à l'Asile et c'est toute essoufflée qu'elle entra en trombe dans la cuisine où elle savait trouver Dame Paulette

Dame Paulette ....Dame Paulette ....Dame Paulette ....Dame Paulette ....

-Olà du calme ma p'tite ... qu'est ce qu'y a .... tu t'es fait mal
-Non non .... les pichons ... Dame Miss ..... elle veut ..... les pichons
-Doucement Alamass je comprends rien quoi les .... pichons ??
-Ben Dame Miss elle veut bien que j'm'occupe des pichons du pichonnier mais faut qu'vous zête d'accord et j'vais m'occuper des pichons
-Dame Missjones veut de toi pour s'occuper des pigeons ?
-Oui ... oui elle a dit si vous zêtes d'accord.
-Toute la journée
-ben nan seulement l'après midi, ch'peu dites, ch'peu y aller, s'y vous plait, ch'peu
-Bon s'est d'accord mais seulement si t'a fait ton travail ici
Oh oui Dame Paulette j'vous promets après mon travail j'vais m'occuper des pichons !!!


J'ai faim, ch'peu avoir une tartine Dame Paulette
---fromFROh fada!
Un homme grand, rouge, titubant et à l'air vindicatif, se présenta devant les grilles de l'asile.
Après avoir essayé plusieures fois d'allonger les gardes, il s'affala sur l'herbe, devant les surveilleurs de la guitoune.
Là, grâce aux doux effets d'une maladie qu'on appelle "l'abus d'alcool", et après quelques convultions, il déglutit tout son dernier repas sur l'étendue gazonnée. Ce qui ressemblait d'ailleurs à une bouillie de restes de pain non digérés, quelques sucs gastriques, et une mélasse de croûtes de fromage. Du meilleur effet pour les narines.
Laissant là ses rejets, il se releva tant bien que mal et entreprit d'escalader les grilles, au vu et au su des gardes qui semblaient beaucoup s'amuser de la scène.
Sa première tentative se solda par un cuisant échec en forme de mal de dos qui le réveillerait sans doute lorsqu'il serait enfin sobre. La seconde y ressemblait un peu, mais avec un trou aux braies, au niveau de la cuisse droite. Il retomba donc à bas des grilles, du mauvais côté.

Enfin selon lui...

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PNJS destinés à ne connaitre le repos et la sérénité de tout un chacun.
Spierrot
Les rires gras des gardes n'avaient pas tardé à attirer du monde devant les grilles. Bon nombre des employés, à savoir Alamass et Dame Paulette, accompagnés du fada qui avait les yeux fermés, ne cessant de quémander des informations sur la scène présente. Le pauvre n'avait que l'odeur, sans la vue.
Spierrot arrivit, droit comme un "i", pensant qu'on attendait que lui pour s'occuper du nouveau patient, qui n'en était hélas pas un... Feignant d'être un personnage important, Spierrot se faufila malgré la foule, consitutuée de trois personnes.


Pardon! Poussez-vous, excusez-moi! Poussez-moi! Excusez-vous!
Roooh... Vous voyez bien que ce pauvre homme ne va pas bien du tout! Et vous bande de niais, vous restez là sans lui porter assistance!


Le Doc' venait de casser l'hilarité de la situation... Les gardes se retournèrent, dos à la grille comme si de rien n'était, pendant que les personnes de l'autre côté de la grille se dispersèrent, sauf le non-voyant volontaire, qui filait à quatre pattes vers les roseaux cachant la mare. A vrai dire, même sans les roseaux, notre fada se serait tout de même dirigé vers son futur bain.

- Ben tu m'as l'air bien mal en point toi mon gars, quel est ton nom?
- C'pôooo moi, c'est votre grille ka tombé...
- Euh... Tout à fait Gaston!


Le Doc' en prit plein les naseaux, et tentant de contenir ses haut-le-coeur, tira par la manche l'homme éthanolisé... A ce point là, ce n'est plus du divin alcool qu'il a ingurgité, ce n'est que de l'éthanol, avec ou sans goût, l'homme ne pourra vous répondre, les souvenirs lui faisant défaut.
Après avoir tiré sa victime dans l'allée du chateau, faisant de son accroc à la cuisse, un trou béant laissant découvrir sa cheville. Après l'avoir hissé par les pieds dans l'escalier qui menait à son bureau, ce qui aurait dû provoquer un "léger" traumatisme cranien, si l'alcool ne s'était pas imiscer entre l'os cranien et les neurones. Seule la langue qui dépassait de la bouche avait morflé, se prenant de grands coups de dents à chaque marche montée.


- Bon alors mon Gaston, laissez-moi vous éxaminer...
- RRRfffffllll... Gnépapotib blop... ZzZzZZZZZzzz...
- Merci de votre confiance...


Langue coupée... Haleine fétide... Yeux jaunâtres... Léthargie assez prononcée...
Spierrot fit un tour de son "Dictionnaire des maux". Un simple rassemblement de parchemins, piqués dans les bibliothèques avoisinantes, constituant un tas de cinq ou six feuillets au maximum...


La gueule de bois! s'écria le Doc'... Les symptômes correspondaient plus ou moins. Ne manquait que le mal aux cheveux, la langue pateuse, les chausses à bascule, et la chiasse du lendemain matin. Malhueureusement, il avait déchiré ce parchemin à la hâte, et il manquait les causes de cette terrible maladie, ainsi que le remède.

La gueule de bois... La gueule de bois...

La gueule, okay...

Spierrot éxamina la machoire de l'homme. Les dents noires et rares avaient été semé à la va-vite par ses géniteurs, et laissaient passer un gaz pas hilarant du tout. Gerbant plutôt.

De bois... De bois?
Là c'était plus ennuyeux. En quoi le bois avait à faire dans cette histoire? Etait-ce le médicament? "Mordre une bonne planche de chêne pendant 4 jours et 4 nuits"...
Une image? La "gueule" de l'homme poussait-elle toute sa vie, comme le végétal dont il vient? Etait-il le xylème secondaire de cet homme? Transportait-il sa sève brute? Ou bien l'élaborée?
(Comment ais-je fait pour n'avoir que 8.5 en Bio Végétale??? pffff...^^) Le Doc' partait un peu loin, en s'étalant sa science à lui même.
De toutes manières, au vu des médicaments que lui avait fourni le Dirlo, la thérapie s'annonçait toute trouvée...


Ne bougez pas, j'ai exactement ce qu'il vous faut...

Gaston décuvait tranquillement, et n'en avait strictement rien à carrer de Spierrot qui s'activait et se masturbait vainement les neurones...
Le Doc fit le tour de la réserve à médocs... Quelques psilocybes hallucinogènes... Des boules de farine de maïs et d'eau... Quelques plantes femelles à l'odeur aléchante, qui s'accorderaient à merveille avec le tabac qu'il avait chippé à Petit.Pierre, au Conseil. Après avoir saisi quelques fleurs de ces dernières, Spierrot revint bredouille dans son bureau.
Quand un élcair de génie, ou au café, le transperça. Il se saisit de la chaise de son bureau, et en arracha un pied. Il se rendit ensuite au chevet de son patient, et le coinca dans la bouche du malade. Les vieilles dents pourries eurent tout de même un peu de mal à mordre le bois, pourtant vermoulu.
Fier de lui, Spierrot recula de quelques pas, afin de contempler son oeuvre. Un large sourire vint se dessiner sur son visage, puis il partit comme une furie en direction du bureau du Dirlo, en criant à tout va:

J'en ai eu un! Chef! Chef! J'en ai eu un!
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Vice-Chancelier, détaché à la Culture...
Cmyrille
Cmyrille s'était pris un moment de détente dans le parc de l'asile, loin des turpitudes de la mairie. Il se baladait gentiment à travers le bosquet, au nord ouest de la propriété, humant l'air et ses odeurs ozoniques.

Au loin il entendait un brouhaha indistinct où il reconnu le bruit des grilles. Il se dit que sans doute un client faisait des manières et que les gardes, pour une fois, faisaient leur boulot pour le maitriser. Il s'en désinteressa donc comme d'une guigne et continua sa promenade. Celle ci le mena vers la petite mare, entourée de roseaux. Là il vit une masse sombre aux milieux des roseaux, à moitié sur terre à moitié immergée, et qui s'agitait.
Il s'approcha, curieux, et commença à distinguer ce qui ressemblait à des bras et des jambes, qui bougeaient frénétiquement. Il se mit donc à courrir en direction de l'individu en détresse et reconnu Cole. Cet imbécile avait encore marché dans n'importe quelle direction sans ouvrir les yeux juste trente secondes pour voir s'il y a avait du danger...
Il le repêcha donc.


Faut vraiment qu'on te trouve un truc pour éviter ce genre de mésaventure mon gars...
Parce que sinon tu vas passer ton temps à l'infirmerie...

Allez viens, je te ramène à la maison. On va te filer un bon bain et à manger pour te remettre.

Il prit la main du gamin et le ramena dans la bâtisse.
Il le laissa dans la salle à manger pour aller trouver Dame Paulette, qu'elle lui prépare un ptit truc à grignoter.
Il vit alors passer Spierrot en trombe devant lui qui criait: Chef! Chef! J'en ai un!.


Eh Doc! J'suis là!
Pis c'est pas la peine de courrir ici! On passe devant les gens comme ça. On est pas en romanie ici.
Bon t'as quoi? Un cors au pied? Un lueur d'intelligence?
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Missjones
Après avoir fait son larcin à l’auberge et quittée le bourg, elle vit un champs où paissaient des vaches. Elle s’installa dans l’herbe du pré, ouvrit le torchon et mangea de bon appétit son frugale repas. S’étant bien rassasiée, elle se dirigea vers une vache tout en lui parlant pour ne pas l’effrayer et attirer le paysan par ses meuglements. Elle saisit un pi et étancha sa soif d’un bon lait tiède et crémeux.

L’aube commençait à pointer et il lui fallait trouver une cachette avant que le jour ne soit levé. Elle marcha longtemps quand elle vit une grande bâtisse, on aurait dit un château entouré d’un grand parc entouré d’un mur. L’entrée était fermée d’une grande grille. Elle se dit que si elle se cachait dans le parc, personne ne la verrait.


-*Mais comment entrer* La grille était trop haute pour l’escalader aussi fit-elle le tour du mur d’enceinte. Elle commençait à désespérer de pouvoir entrer quand elle vit une brèche dans le mur. Elle s’y faufila et entra dans le parc. Tout était silencieux, la nuit était douce et le ciel constellé d’étoiles.

Elle avançait prudemment dans le parc et vit des hautes herbes, endroit rêvé pour ce cacher du regard des autres. Elle s’approcha et se rendit compte que c’était des roseaux. Ainsi caché par la nature elle s’endormit recouverte de son châle.

Son sommeil était agité, les gardes aux portes de la ville lui demandaient


-Ton nom jeune fille ?
Je ne sais pas ….
-D'où viens tu ?
-Je ne sais pas …..
- Alors ... ce nom !! Ca vient ?
-Je ne sais pas….
sa tête s’agitait de gauche à droite et soudain elle fut réveillée par un grand PLOUFFF

Dressant la tête elle vit un jeune garçon se débattre dans l’eau. Que faire ? Si elle portait secours au garçon on la verrait, mais elle ne pouvait pas non plus le laisser se noyer.

Elle en était là de ses tergiversations quand elle entendit les pas d’une personne courant dans sa direction aussi elle se recroquevilla un peu plus dans les roseaux espérant qu’ils allaient la cacher des regards.

L'homme repêcha l'enfant et ils s'éloignaient quand elle entendit


Citation:
Chef! Chef! J'en ai un!


Elle tremblait de peur, en faite ce parc grouillait de personnes et elle n'était pas du tout en sécurité.
---fromFRPaulette_la_paupiette
Le Directeur de l'Asile trouva Paulette dans la cuisine et lui dit avoir repêché le gamin dans la marre, il était dans la salle à manger.

Dans la salle à manger !!!! mais vous n'y pensez pas Y va tout mouiller et moi j'aurai tout à r'nettoyer.

Plantant là Messire Cmyrille, Paulette alla chercher Cole et revint dans la cuisine poussant le gamin devant elle, manqu'rait plus qu'y salisse les murs en se cognant pensa t-elle. Puis elle envoya Alamass dans la chambre de Cole lui chercher des vêtements secs. Quand elle revint elle dit à Paulette

Ben j'ai trouvé une chemise mais l'avait pas de braies alors j'en rapporte une paire à moi.

Paulette donna les vêtements à Cole Allez change toi avant d'attraper la mort, ensuite ch' te donne à manger et à toi aussi Alamass ensuite t'iras dans l'potager ramasser des légumes et tu prendras l'gamin avec toi, y f''ras p't ète pas d'bétise avec toi

Les enfants prirent leur collation et Alamass attrapant un panier prit Cole par la main et le conduisit au potager.
Spierrot
Cmyrille interpella le Doc avant que celui-ci n'arrive à son but, le bureau du Dirlo. Etonné de le voir ici, Spierrot tourna la tête en sa direction, freinant des talons du mieux qu'il put, effectuant une superbe glissade, et terminant en salto avant carpé, dans les quatre-cinq marches qui conduisaient au couloir des appartements du Dirlo. Après s'être relevé, massé activement la fesse droite, Spierrot rebroussa chemin, pour aller à la rencontre de son "interpelleur"...

J'en ai eut un j'vous dit! Un malade! Un vrai de vrai! Même qu'il est déjà sous traitement! Faut que vous veniez voir ça, c'est inouï! Un vrai malade, avec un vrai traitement thérapeutique! Si Môman pouvait voir ça...

Dans son enthousiasme, Spierrot n'avait même pas remarqué Cole, tout mouillé, un torchon dans l'encolure de la chemise...

Mais qu'est ce qu'il nous a fait encore cestui là! Il a oublié de se dévétir avant de prendre son bain hebdomadaire ou quoi!

Observant le torchon, Spierrot fit une découverte. Il en profita pour lui enlever la petit étoffe de tissu, avant de continuer...

Tu peux m'expliquer pourquoi not' Cole il a un torchon brodé "A la Belle d'Angoulême"? Il ne me semblait pas que nos résidents avaient le droit de sortir! Pis même s'ils avaient le droit, j'pense pas que celui-là serait allé se payer une mousse seul, dans une taverne du bourg.
Va le mettre au sec, et revient qu'on élucide ce mystère: ça ne me plait pas que ces taverniers viennent débaucher nos malades...

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Vice-Chancelier, détaché à la Culture...
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