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[Lieu-RP] L'asile Saint Cmyrille d'Angoulème

Cmyrille
Depuis quelques heures, Cmyrille était de retour à l'asile, escorté par le premier convoi de bléssés en rémission. Il avait donné ses directives pour que les deux bléssés soient amenés dans leurs chambres et mis au repos puis était allé voir Ork.
Là il trouva les deux Hommes en Noir. Il les regarda alternativement puis s'écria:


Dégagez!!!
Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous n'avez rien à faire ici!
Et par ici je ne parle pas que de la chambre de cette pauvre bléssée!

Il allait prendre un tison dans l'âtre pour les menacer quand la rousse dominatrice sortit un objet métallique et le pointa sur lui.

Vous croyez faire quoi avec ça?
Mis à part si vous réussissez à me mette le bout dans le fondement, j'vois pas en quoi vot' machin devrait me faire peur!
Maintenant sortez!

Le CANON sieur. Et pas le bout. Je vous saurez gré de ne pas être grossier, j'ai les oreilles chastes.
Et pour votre gouverne, c'est un des tous premiers modèles de canons portatifs à poudre. C'est LUI qui nous en a confié l'utilisation. Et croyez bien que quand Il confie une arme à quelqu'un, c'est parce qu'elle est eficace, vous ne devriez pas nous prendre à la légère.


Ca va Scoully, ça va.
On va sortir doucement. Personne ne fait de gestes malheureux.



Ils finirent pas sortir et Cmyrille par poser son tison. Une fois les malotrous (à cause du canon bien sûr) hors de vue, Cmyrille se jeta sur la couche d'Ork, qui sembalit inconsciente. Il la secoua vivement pour la ramener.

Ô mon Aristote! Ô mon Aristote!
Mais reveille toi bon sang!!!
Si ils t'onty fait du mal....
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Orkaange7876
A toutes les questions de la blonde, paulette sauta sur ses pieds et se précipita sur elle tâtant son front. Elle la redressa non sans mal, lui fit avaler quelques cuillérées de bouillon puis essaya de répondre à ses questions comme elle put


Bon l'M'sire Cmyrille l'est parti pour aider note diacre à soigner les blessés, alors chais pas quand il rent'ra. J'ai point d'nouvelle de tes amis, Alamass m'a dit qu'Miss n'était point v'nue d'la journée au pigeonnier. C'matin elle y ait r'parti, faut attendre pour avoir des nouvelles. En attendant vous z'allez vous r'poser, faut dormir.


Paulette vérifia alors la blessure, et lui versa de la gnôle en direct dessus, ce qui fit hurler la jeune femme. Puis épuisée, Ork lui fit signe qu'elle voulait dormir.. Elle n'arrivait plus à proférer un seul mot. Paulette se retira alors et Ork sombra dans une inconscience agitée... Les évenements récents repassaient en boucle devant ses yeux.. Les visages grimaçants, le bruit du choc des épées, l'odeur du sang, et une vision qui revient sans cesse, celle d'un ptit bout de gamine perdue dans la bataille, ses yeux bleus se détachant sur la nuit, brandissant une fronde et frappant à tout va...Ork gémit, pleure se réveille .... Voit dans son délire deux personnes inconnues au pied de son lit..puis resombre

Tout à coup une douleur au ventre.. forte et aigue....Et quelqu'un qui la secoue...Elle se réveille prete à hurler et voit Cmyrille en ouvrant les yeux..


Ô mon Aristote! Ô mon Aristote!
Mais reveille toi bon sang!!!
Si ils t'ont fait du mal....



Caap...... Caap c'est toi??
*des larmes qui coulent trop longtemps retenues* tu es là et tu vas bien?? Et tu as vu Miss? Et Zaza?? *réalise qu'il lui a posé une question* Qui m'a fait du mal???

Ses longs cheveux blonds collés de sueur, d'une paleur impressionnante, elle retombe épuisée sur l'oreiller, regardant Cmyrille d'un air interloqué..

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Cmyrille
Elle se réveillait. Apparemment elle allait bien. Enfin autant que possible. Ils ne lui avaient rien fait. Mais elle se mit à pleurer.

_Caap...... Caap c'est toi??
tu es là et tu vas bien?? Et tu as vu Miss? Et Zaza??
Qui m'a fait du mal???


_Doucement, doucement.
Je vais bien.
Et Zaza et Miss ben... Elle sont bléssées mais en vie. Elles sont encore au camp de bléssés, avec Forth, il s'occuppent d'elles. Ne t'inquiète pas.

Ca va? Tu te sens mieux?
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Orkaange7876
Doucement, doucement.
Je vais bien.
Et Zaza et Miss ben... Elle sont bléssées mais en vie. Elles sont encore au camp de bléssés, avec Forth, il s'occuppent d'elles. Ne t'inquiète pas.


Ca va? Tu te sens mieux?


Elle le regardait heureuse de le voir en bonne forme, heureuse que ses amies soient en vie..Soulagée de les savoir en de bonnes mains avec Forth.. puis les événements de la nuit repasserent devant ses yeux

Oui, je vais mieux.. quoique j'ai l'impression de délirer parfois..peut être la fievre.. Cette nuit j'ai cru voir des gens dans ma chambre qui fouillaient le coffre là bas..Mais deux minutes apres.. yavait plus personne..


Elle se remit à sourire, et essaya de se relever, tentative qui se solda par un échec retentissant et un petit cri de douleur qu'elle essaya de réprimer. Elle le regarda, un peu honteuse, se disant que Cap allait penser que sa place était définitivement à l'asile, qu'elle devenait complétement folle

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
--Paulette_la_paupiette
Paulette avait quitté la chambre d'Orka en entendant Messire Cmyrille revenir à la maison accompagné de deux blessés. Heureusement pour elle, les chambres étaient toujours prêtes à accueillir des malades. Une fois ceux-ci installé, elle regagnait sa cuisine quand elle entendit Cmyrille

Ô mon Aristote! Ô mon Aristote!
Mais reveille toi bon sang!!!
Si ils t'ont fait du mal....


Elle passa devant la chambre et vit le patron secouer la malade comme un prunier et mam'zelle Orka tenir des propos incohérents


Oui, je vais mieux.. quoique j'ai l'impression de délirer parfois..peut être la fievre.. Cette nuit j'ai cru voir des gens dans ma chambre qui fouillaient le coffre là bas..Mais deux minutes apres.. yavait plus personne..


M'sire Cmyrille, faut pas la s'couer comme ça, vous croyez pas qu'elle a d'jà assez mal. Elle doit avoir encore d'la fièvre, elle dit n'importe quoi. Faut la laisser s'reposer.
Cmyrille
Elle sembalit encore faible mais visiblement, son état s'améliorait. Elle arriavait même à être consciente, ou pas, pendant la nuit.

Oui, je vais mieux.. quoique j'ai l'impression de délirer parfois..peut être la fievre.. Cette nuit j'ai cru voir des gens dans ma chambre qui fouillaient le coffre là bas..Mais deux minutes apres.. yavait plus personne..


Oh?

Ne voulant pas l'inquiéter plus que nécessaire:

Oui sans doute la fièvre... Tu devais rêver et tu t'es réveillée brusquement... Du coup tu as sans doute eu du mal à savoir si c'était la réalité ou encore le rêve...

Sur ces entrefaits, Paulette entra dans la chambre.

M'sire Cmyrille, faut pas la s'couer comme ça, vous croyez pas qu'elle a d'jà assez mal. Elle doit avoir encore d'la fièvre, elle dit n'importe quoi. Faut la laisser s'reposer

Ouh laaaaa... Va pas me chauffer les oreilles la mégère si?....

Moui... Vous avez raison...

Il la prit par le bras et, l'accompagnant dans le couloir, lui tint à peu près ce language:

Da... Dame Paulette.
Vous avez sans doute remarqué qu'il y a des étrangers dans l'asile depuis quelques jours...
Une jeune fille qui entend des voix et deux pervers habillés en noir et armés bizarrement.
Vous me les tenez à l'oeil autant que vous pouvez hein...
Et dites aux gosses de ne plus s'approcher d'eux... Cole a déjà eu maille à partir avec l'homme, un certain Meuld'argent, ou un truc dans le genre...
promis, vous me les tenez à l'oeil.

Il lui lâcha le bras, s'appretant à retourner dans sa chambre, laissant Ork aux bons soins du sommeil.

Oh, au fait, il se peut que je sois moins disponible dans les jours prochains. Donc si vous avez quelque chose à me dire, n'attendez pas de me voir, laisser moi un message sur le bureau, je le trouverai.
Et si c'est vraiment urgent, et bien avisez, vous l'avez déjà fait.

Il tourna les talons et lança:

Et merci de vous être occupée d'ork.
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
--Paulette_la_paupiette
Da... Dame Paulette.
Vous avez sans doute remarqué qu'il y a des étrangers dans l'asile depuis quelques jours...
Une jeune fille qui entend des voix et deux pervers habillés en noir et armés bizarrement.
Vous me les tenez à l'oeil autant que vous pouvez hein...


Pour sûr que j'les ai vu les zigotos un peu bizarre, j'aime pas la façon qui z'ont à r'garder partout ceux là. Vous en faites pas M'sire Cmyrille j'les tiens à l'oeil. Pis j'm'en va d'mander à un des gardes de v'nir dans la maison.

Après lui avoir donné ses instructions Messire Cmyrille tourna les talons quand il lança


Et merci de vous être occupée d'ork.


Paulette sentit son coeur fondre, c'est qu'elle l'aimait bien le bougre et ferait tout pour remettre Orka sur pieds. C'est qu'elle l'aimait bien aussi cette petite
Cmyrille
[HRP: Un petit up pour ne pas perdre l'asile. Ca va énerver la censure mais c'est pas grave^^. J'éditerai pour faire le RP demain.]
Pas d'humeur à m'énerver je te rassure, en plus vu que tu éditeras... A ta guise, je te fais confiance.
Vouivoui

[HRP: Rien que pour le plaisir je le laisse ça! j'ai un passage de Vouivoui chez moi!!! ]

Cmyrille ne passait que très peu de temps chez lui ces derniers temps. Il songeait même à prendre une chambre au Château. Mais il ne pouvait se résoudre à laisser ses deux femmes seules dans une grande bâtisse pareille.
Il rentra ce soir là moins tard qu'à l'accoutumée et en profita pour ceuilir un bouquet d'herbes gelées dans le parc. C'était joli ces petits brins verts givrés faisant des formes bizarres sous le poids de la glace.
Il entra par la porte de derrière et prit au passage un verre pour y poser sa cueuillette. Puis il se dirigea vers la chambre d'Ork, espérant la trouver encore éveillée.


Toc! Toc!
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Orkaange7876
Orka avait eu une journée très occupée comme d'habitude; Sa blessure cicatrisait à merveille, et elle avait repris toute sa joie de vivre. Ces derniers jours un froid sec régnait sur Angoulême, et la blonde chaudement vétue retrouvait son âme d'enfant. Elle avait été faire un tour dans Angoulême et en revenant avait trouvé Alamass et Cole dans le parc de l'asile. Elle avait alors entamé une bataille de boules de neige avec eux, et avait constaté avec plaisir que Cole avait même pour l'occasion oublié de fermer les yeux pendant quelques instants sans voir d'horribles zombies lui sauter dessus.Fatigués et riants, ils étaient rentrés se mettre au chaud, et Paulette, tout en grommelant à son habitude, leurs avait servi un délicieux repas revigorant; la seule ombre au tableau de cette journée avait été la présence de la nouvelle pensionnaire, Jeanne, qui rôdait toujours dans l'asile d'un air égaré. Elle disparaissait dans le parc de longues heures, et Cole lui avait raconté qu'il avait entendu des voix s'entretenant avec elle, et la blonde se demandait bien ce qui se tramait.
Les enfants couchés, orka s'était retirée dans sa chambre et rêvassait devant un feu, brossant avec application ses cheveux; Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas croisé le Cap, très pris par ses obligations au château. Elle l'avait entraperçu la veille à Périgueux sur la place, répondant à un énième agitateur populiste, mais il s'était bien vite envolé. Toute à sa rêverie, elle sursauta quand on toqua à sa porte. Elle remit de l'ordre dans sa tenue et alla ouvrir, pensant tomber sur un des enfants ne trouvant pas le sommeil. Son visage s'éclaira en reconnaissant Cap qui tenait un verre rempli d'herbes gelées qui commençaient à fondre. Elle lui mit les bras autour du cou et l'embrassa sans proférer un mot, trop contente de le voir, et l'entraina à l'intérieur.


Messire, quel bon vent vous amène.. mais quel charmant bouquet vous avez là.... Entrez donc vous réchauffer, la maison est accueillante, vous verrez vous serez bien reçu

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Cmyrille
Elle lui ouvrit, rayonnante, et mal coiffée... Il entra.

Messire, quel bon vent vous amène.. mais quel charmant bouquet vous avez là.... Entrez donc vous réchauffer, la maison est accueillante, vous verrez vous serez bien reçu .

Ah bon, vous connaissez le taulier?

Il alla poser le verre à brins d'herbe gelés sur un guéridon, près de la coiffeuse.
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Orkaange7876
Ah bon, vous connaissez le taulier?

Ce disant il entra. Orka ferma la porte et le regarda poser son verre sur la table . elle se rassit près du feu, c'est qu'il faisait froid dans cette grande bâtisse pleine de courants d'air. Il avait l'air fatigué, de petites cernes commençaient à apparaitre sous ses yeux.


bah nan je connais pas le taulier, mais la taulière oui.. parait qu'elle est très blonde, y compris dans sa tête, mais gentille.

Elle l'invita à s'assoir dans le fauteuil à côté d'elle , près du feu qui crépitait.

ca va sinon?? T'es pas trop débordé avec toutes tes responsabilités?, non parce que fallit que je te parle de quelque chose.. Ya vraiment des événements étranges qui se passent ici depuis que Jeanne traine à l'asile. Cole m'a dit qu'il avait entendu des voix qui parlaient avec elle, et puis j'ai trouvé ça dans ton bureau hier quand je suis allée déposer ton courrier


Elle se leva, le frôlant de sa jupe, et lui ramena une sorte de lentille transparente qui grossissait les choses quand on regardait au travers. Elle se rassit près de lui, profitant un peu de sa chaleur


C'est à toi?? parceque il me semblait pas l'avoir vu dans ton bureau la veille. Et puis les papiers n'étaient pas à la même place non plus.. alors à moins que tu y sois passé entre temps, je pense que ya quelqu'un d'autre qui est renré dans ton bureau

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Cmyrille
ca va sinon?? T'es pas trop débordé avec toutes tes responsabilités?

Bah, c'est pas évident, c'est prenant quand même. mais j'ai au moins le temps de dormir, c'est toujours ça.

Non parce que fallait que je te parle de quelque chose.. Ya vraiment des événements étranges qui se passent ici depuis que Jeanne traine à l'asile. Cole m'a dit qu'il avait entendu des voix qui parlaient avec elle, et puis j'ai trouvé ça dans ton bureau hier quand je suis allée déposer ton courrier.


Il lui pend des mains le dit objet et le zieute sous toutes les coutures.

Nan.
Nan ça vient pas de mon bureau ça.

Il rumine un instant de sombres pensées mais n'en dit mot.

C'est à toi?? parce que il me semblait pas l'avoir vu dans ton bureau la veille. Et puis les papiers n'étaient pas à la même place non plus.. Alors à moins que tu y sois passé entre temps, je pense que ya quelqu'un d'autre qui est renré dans ton bureau.

Oui c'est bien ce qui m'inquiète... Ils ont arrêté de poser des questions. Mainteant ils vont directement à la source...
Il faut vraiment que je règle ce problème... Surtout pour les deux en noirs. Ils n'ont rien à faire ici mais ils sont partout. Par contre la Jeanne, je sais pas, j'peux ptèt l'aider non? Parce qu'elle croit vraiment entendre des voix.
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Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Orkaange7876
A voir les rides qui lui barraient le front, et ses yeux devenus noirs, Ork regretta aussitôt de lui avoir parlé de tout cela; Il avait suffisemment à penser ailleurs sans qu'elle en rajoute

Ben peut être.. Mais si tu veux je peux essayer aussi de voir avec elle tu sais. Pis t'en fait pas pour les deux zozos, ils sont peut être juste barges aussi..

Elle frissonna, l'hiver se faisait bien sentir et la chambre était froide. Elle se pelotonna contre lui, cherchant un peu de sa chaleur. Elle resta un moment silencieuse, contemplant le feu qui crépitait, blottie dans ses bras puis repris la parole en souriant

Tu venais me parler de ça, ou bien c'était une visite de courtoisie??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Cmyrille
Pensif, il la serrait contre lui, le nez enfouit dans sa cheuvelure, le regard abscent.

Tu venais me parler de ça, ou bien c'était une visite de courtoisie??

Hein?
Euh... Je...
Humpf... Pfff... Sais plus...

Il la serra un peu plus, puis lâcha un soupir.

...
Fais froid ici tu trouves pas? Faudrait remettre une buche.
Mais pour ça faudrait que je me résolve à te laisser échapper à mes bras...
Pas envie.

Et il retourna à la douce enivrance de son parfum.
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Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Emery
Le petit garçon pousse la porte de l'Asile, elle grince la porte, il entre dans la pièce, se penche, regarde de partout et ne voit personne. Il est trempé jusqu'aux os et claque des dents. Dehors, la nuit est tombée depuis bien longtemps. La porte claque derrière lui, il frissonne:

Il y a quelqu'un? M'dame Orka? M'sieur Cmyrille?
Il avance de quelques pas puis s'arrête à nouveau. Cé moi! Emery. Le petit n'insiste pas, à cette heure là, sans doutes dorment-ils depuis longtemps. Il ouvre toutes les portes pour voir ce qu'il a derrière, il tombe sur la cuisine. Il s'y engouffre et fouille les placards avant de tomber sur un bout de viande salé sur lequel il mord à pleines dents. Dans un coin des braises rougeoient encore, il s'en approche pour se réchauffer un peu. Il s'assied sur le sol froid jusqu'à ce qu'il vienne à bout du morceau de chair qu'il grignote. Il se couche sur le dos, tout près du feu pour profiter de sa chaleur et sombre rapidement dans un sommeil grelotant. Il rêve. Il rêve d'un visage féminin qui l'enlace et le protège... d'un autre lui tendant un bout de viande chaud qu'il engloutit, il est si heureux qu'il en bave. Puis un visage masculin qui s'approche et l'empoigne, il s'agite: Tu dois être un garçon! Lui lance-t-il. Dans son rêve il pleure, il a mal. Un homme ne pleure pas! Insiste-t-il.

Emery ouvre les yeux, il observe les braises dans le foyer, il se recroqueville sur lui même et s'endort à nouveau.
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