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[Lieu-RP] L'asile Saint Cmyrille d'Angoulème

Orkaange7876
Avant l'arrivée d'Emery à l'asile

Orka sourit à ces propos. Elle aussi était bien au creux de ses bras, malgré le froid qui régnait dans la pièce. Le feu commençait effectivement à s'éteindre, et les derniers rougeoiments de la buche donnaient des reflets étonnants aux murs. Il n'y aurait pas eu un petit courant d'air glacé qui lui chatouillait les mollets, elle se serait presque endormie, bercée par le souffle de son compagnon dans ses cheveux. Sans se défaire de ses bras, elle leva la tête pour le regarder en silence, en souriant. Elle se remémorait les six derniers mois, son parcours à Angoulême, ses victoires, ses défaites. ses joies et ses peines. Mais sans contestation, les plus belles pages de sa courte vie elle les avait écrites avec lui. Elle l'embrassa rapidement, une étincelle dans le regard, quand il lui sembla entendre du bruit.. Une voix??.. Elle tendit l'oreille mais le bruit s'était tu. Elle se réinstalla contre lui et ils restèrent encore un long moment silencieux, contemplant le feu qui s'éteignait doucement Quand le froid se fit plus mordant,elle frissonna, et se réveilla de sa torpeur béate Elle se dégagea alors doucement pour remettre une buche dans le feu, afin qu'ils aillent se coucher sans mourir de froid. La blonde s'aperçut vite que la réserve de bois de sa chambre était épuisée. Prenant son courage à deux mains, elle décida de braver les courants d'air des couloirs et de descendre à la cuisine.

Va te coucher beau brun.. réchauffe le lit j'arrive.. Vais piquer à Paulette une ou deux buches à la cuisine

Dans la cuisine quelques minutes après

Elle courait plus qu'elle ne marchait, tant l'atmosphère était gelée et elle arriva promptement dans la cuisine. Celle ci était sombre, et elle aperçut devant le foyer un tas qu'elle pris pour de vieux chiffons. Machinalement elle alla les ramasser quand elle vit que ce tas bougeait et s'agitait en gémissant. Intriguée, elle alla allumer une chandelle, et s'approcha doucement du petit monticule, dégageant un peu les haillons. Elle reconnut alors Emery.. Le gamin soiffard et débrouillard qu'elle avait acueilli la veille à la taverne d'Antan.. Elle sourit et le secoua doucement pour le réveiller. Il ne pouvait décemment dormir à même le sol dans une cuisine, pauvre môme..

Emery.. Réveilles toi..N'ai pas peur, c'est Orka.. je te ferais pas de mal.. je vais te faire un lit.. Il fait trop froid pour dormir par terre.. Gamin.. viens avec moi..
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Emery
La main du petit se lève pour chasser un intrus qu'il croit imaginaire, la lueur d'une bougie vient agresser ses yeux, une voix de femme le tire définitivement de sa torpeur. Il s'assied et se frotte les yeux, il a l'impression d'avoir dormi des heures alors que seul une poignée de minutes le séparent de son arrivée.

M'dame OrkaAAAaaa...?!
il laisse échapper un bâillement bruyant. Il se lève un peu désemparé par le nouveau décor, pour un peu, il aurait presque oublié l'endroit où il se trouvait. Il a vite fait de se remettre les idées en place. Un délicieux sourire enfantin s'affiche sur son visage aux traits tirés. Il observe son allure, elle est encore en tenue. Il la suit de prés, il ne peut s'empêcher d'être sur ses gardes, il baille encore, il frissonne. Ils s'arrêtent devant un escalier que la bougie éclaire, il le gravit à grande vitesse devant-elle, une fois au sommet, il se retourne et s'exclame à haute voix:

J'ai gagné!
Il attend qu'elle le rejoigne, se gratte la tête de ses deux mains. Une vague odeur de vinaigre l'entoure. Alors? Vous venez... Vous êtes pas une rapide vous! Je les aurait bien montés dix fois moi!
--Paulette_la_paupiette
Paulette avait le sommeil agité, mais ce n'était pas nouveau. Depuis que les deux personnes bizarres rôdaient dans les parages, elle n'était jamais tranquille, s'attendant à tout moment à une catastrophe.

Paulette fut réveillée en sursaut, quelqu'un parlait dans l'escalier et s'est de très mauvaise humeur qu'elle se levait, prête à jeter dehors encore les deux malfaisants habillés de noir. Qu'elle ne fut pas sa surprise, quand arrivant devant l'escalier, elle vit un gamin en guenille


Alors? Vous venez... Vous êtes pas une rapide vous! Je les aurait bien montés dix fois moi!


Mais qu'est ce que tu fais là gamin ?
Puis elle vit Dame Orkaange gravissant l'escalier

Eh bien Dame Orkaange en voilà du monde debout au beau milieu de la nuit !!! On entre comme dans un moulin ici !!! .... Qui est ce jeune homme et que faites vous là ?!! J'ai bien cru qu'on avait de la visite indésirable .... si vous voyez ce que je veux dire.
Cmyrille
Il sentait le sommeil le prendre dans ses bras, mais il ne lachait pas la prise des siens. Quelques frissons plus tard, il commença à trouver inconfortable les courants d'air.

Va te coucher beau brun.. réchauffe le lit j'arrive.. Vais piquer à Paulette une ou deux buches à la cuisine.


Oh?
Ben à tout de suite alors.

Il resta planté dans son fauteuil quelques instants, regardant le feu mourrir lentement.
Puis, résolu, il alla se glisser sous les dras glacés, sentant sur son dos la lourdeur rassurante du duvet en plume de poule.
Il s'endormit sans demander son reste.

_________________
Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Emery
Une porte s'ouvre avec fracas, une voix retentit dans son dos, le môme sursaute, il fait un bond pour se planquer derrière les jupons d'Orka. Courageux le gamin. Son coeur accélère sous la poussée d'adrénaline. Ses deux mains s'agrippent à la robe, seule sa tête dépasse pour observer la détentrice de cette voix. La femme poursuit, elle l'avait pris pour un voleur, une chance qu'Orka l'ai trouvé avant elle, c'est qu'elle avait pas l'air commode et surtout incommodée.

Jsuis pas un voleur M'dame. M'dame Orka elle a dit que je pouvais...
Il tire sur sa jupe par a coups, attendant qu'elle confirme. N'est-ce pas M'dame Orka? Le petit se hausse sur la pointe des pieds pour lui glisser aussi discrètement que possible. C'est une folle?

Si c'était le cas, il préférait se faire discret... Il n'a plus du tout sommeil, il est bien réveillé maintenant, envie d'aller au petit coin aussi, la peur puis le froid sans doutes. Il trépigne et s'impatiente. La flamme de la bougie éclaire le lieu et les deux femmes, il regarde l'autre, ses cheveux défaits et sa tenue de nuit.
Orkaange7876
Le môme lui adressa un sourire qui lui fit plaisir quand il la reconnut. Il commençait à bien lui plaire ce petit.. Faudrait juste le débarasser de ses amis les poux, le remplumer un peu, et le laver. En attendant, fallait lui trouver un lit. Emery partit comme une trombe dans les escaliers, ce qui fit sourire la blonde qui monta plus posément. C'est alors que Paulette surgit de sa chambre, l'air aimable comme elle savait si bien le prendre... A sa vue le gamin se planqua dans les jupes de la blonde, courageux juste ce qu'il faut..


Eh bien Dame Orkaange en voilà du monde debout au beau milieu de la nuit !!! On entre comme dans un moulin ici !!! .... Qui est ce jeune homme et que faites vous là ?!! J'ai bien cru qu'on avait de la visite indésirable .... si vous voyez ce que je veux dire.


Oui Paulette je vois très bien.. Mais ce n'est qu'un pauvre gamin que j'ai rencontré à la taverne d'Antan...Je l'ai trouvé couché par terre devant la cheminée de la cuisine. D'ailleurs va falloir que j'en parle à Cap, c'est vrai qu'on entre comme qui rigole ici.. foutent quoi les gardes??


Jsuis pas un voleur M'dame. M'dame Orka elle a dit que je pouvais... N'est-ce pas M'dame Orka? . C'est une folle?

Ork sentait bien le gamin mort de peur derrière elle. Il lui tirait sur la jupe comme si il voulait la déshabiller, et elle explosa de rire quand elle entendit sa réflexion sur Paulette. Elle se pencha vers lui et lui sourit gentiment


Non Emery. Elle a l'air comme cela, mais c'en est pas une. C'est elle qui s'occupe de l'intendance ici. Tu verras si tu restes... Elle est grognon mais pas méchante.

Elle se releva et fit un sourire timide à Paulette, qui lui faisait aussi un peu peur, il faut bien l'avouer


Paulette?, faudrait trouver un lit à Emery.. vous pouvez m'aider?? J'irai bien me coucher moi, ya un Cap qui me chauffe le lit

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
--Paulette_la_paupiette
Jsuis pas un voleur M'dame. M'dame Orka elle a dit que je pouvais

Quel ne fut pas l'étonnement de Paulette de voir déguerpir le gamin derrière les jupes d'Orka. Paulette partit d'un grand éclat de rire.


Bien sûr qu't'es pas un voleur mon garçon et d'abord on n'vole pas ici, on se sert tout simplement dit Paulette en souriant et en occultant la remarque du garçonnet quand à sa prétendue follie

Paulette?, faudrait trouver un lit à Emery.. vous pouvez m'aider?? J'irai bien me coucher moi, ya un Cap qui me chauffe le lit


Filez vous couchez Dame Orkaange, faudrait pas indisposer l'patron, sinon il s'ra d'mauvaise humeur d'main matin. Quoi que, vu le bruit qu'on entend dans la chambre, mais avis qu'il ronfle comme un sonneur vote Cap. Bonne nuitée


Allez mon garçon, on va t'rouver une belle chambre pour la nuit, pis demain directe dans l'baquet pour décrasser l'goret.

Paulette tendit la main au gamin qui la prit après une légère hésitation, mais il n'avait pas trop de choix et suivit Paulette en trainant les pieds, regrettant sûrement que ce ne fut pas Orkaange qui lui trouve une chambre.

Paulette ouvrit une porte, alla allumer une bougie, trouva une chemise de nuit dans la commode.


Tiens enfile ça mon garçon et saute vite dans ton lit, il fait pas ben chaud à ct'heure.

Quand l'enfant fut couché, bien au chaud sous les couvertures, Paulette souffla la bougie et s'en alla se coucher
Emery
Il attrapa la main qu'on lui tendait, d'abord hésitant, mais au vue de la discussion, il fut vite fixé sur le fait qu'on ne lui laissa pas le choix. On le traina dans une chambre, il se retournait pour regarder Orka qui s'en allait vers sa chambre. Dans celle qu'on lui destina, on lui offrit une chemise de nuit qu'il avait bien du mal à enfiler. Le vêtement en main, l'air grave il s'était retourné vers Paulette et l'avait sommé sur un ton ferme:

Retournez-vous s'il vous plait
. Lorsque d'un air surpris elle avait fini par le faire, il avait ôté ses guenilles pour passer la chemise sur son corps nu. Bien que trop grande pour son gabarit, il fût agréablement surpris par l'odeur plaisante qui s'en dégageait, ça sentait bon le propre. Il regarda l'effet que cette dernière avait sur son allure, puis sauta sur le lit pour s'envelopper dans ses couvertures. Cé bon, vous pouvez regarder! Lança-t-il le sourire aux lèvres. La bougie fût soufflée, et avant le départ de l'intendante, il lui souhaita bonne nuit. Blottit bien au chaud, il n'avait pas tardé à s'endormir, malgré l'envie oppressante d'aller au petit coin.

Le lendemain matin.


Le soleil se léve à peine sur la ville, le jeune garçon ouvre les yeux et s'étire. Le réveille aurait pu être des plus agréables s'il n'avait pas dû se lever d'un bond. Le petit coin vite.


Pipi, pipi, pipi! marmonne-t-il en balançant les couvertures et en sautant du lit pieds nus. Il tourne en rond dans la chambre cherchant un endroit propice, il regarde la cheminée... Il ne peut s'y résoudre, il ouvre la porte à grande vitesse, s'engouffre dans le couloir, se prends les pieds dans la chemise de nuit, tombe de ton son long en avant.

Aïe... chuuuut! Vite, viite....
Continue-t-il de se murmurer en se relevant et en examinant ses mains. Il ouvre toutes les portes à sa porté en faisant un bruit de tous les diables. Il ne trouve rien, il dévale les escaliers, même parcours au rez de chaussée. Il se résout à aller dehors, il trouve un coin propice, soulève le vêtement et se soulage avant de revenir à l'intérieur transit par le froid. Direction la cuisine. Le feu y est encore éteint, il prend quelques buches et en allume un autre. Il cherche le pain, en attrape un, et s'assied à même le sol devant la cheminé pour se réchauffer et y attendre le réveil des habitants. Puis il se dit qu'il pourrait préparer le petit déjeuner pour remercier ses ôtes. De la farine, des oeufs, qu'il disperse sur la table avant de monter sur un tabouret. Il n'a jamais vraiment cuisiné, mais ça ne devrait pas être compliqué. Quelques légumes, un morceau de viande, le tout jeté dans un chaudron et mis à bouillir tel quel avec de l'eau sur le feu vif. Fier, il s'assied à nouveau devant la cheminée, laissant derrière lui une pagaille à faire peur...

Ca va être bon!

Mais petit à petit, c'est une odeur de brûlé aux mélanges infectes qui envahit la maison...


Si, si, ça va être bon!
Concentré sur sa surprise, il attend avec impatience et un sourire satisfait le réveil des occupants.
Orkaange7876
Souriante, elle le vit disparaitre à la suite de Paulette. Elle était sure que ces deux là allaient bien s'entendre. Le sourire toujours aux lèvres, elle rentra dans la chambre, pour s'apercevoir que Paulette avait raison. Dans le lit, elle n'apercevait qu'une montagne formée par l'édredon, dont s'échappait un ronflement sonore qui la vexa un peu. Elle se déshabilla rapidement et se glissa à son tour dans le lit, se collant au maximum contre le grand corps chaud et ronflant de Cmyrille, et lui colla ses pieds gelés contre la cuisse, histoire de voir si cela ne le réveillerait pas..Pas de réactions, juste un vague grognement.. Elle se serra contre lui et lui murmura à l'oreille..


Je crois qu'on a un nouveau pensionnaire.. Un normal cette fois ci...Ce gamin est en train de nous adopter je crois.. Passe une bonne nuit beau brun.. et rêve de moi..


Elle s'endormit rapidement, rassurée par sa présence et sa chaleur à ses côtés

Le lendemain matin

Elle rêvait.. C'était l'été, elle se promenait aux bords de la Charente..Il faisait un soleil éclatant, les oiseaux chantaient.. bref, le bonheur quoi. quand elle aperçut un feu au loin.. il embrasait l'asile. Elle se réveilla en sursaut, se retrouvant dans la chambre froide, toujours serrée contre Cmyrille, qui pionçait gentiment. Une odeur de brulé se répandait dans la pièce.. Elle secoua le Cap


CAAAAP CAPEEEUH.. REVEILLE TOIII YA LE FEUUU.. CA SENT LE CRAMEEEE..

Elle sauta du lit , s'habillant à la hate pour se précipiter dans l'escalier
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Emery
Des pas retentissent pressés dans les escaliers, le jeune garçon se lève d'un bond.

Ca y est!
Et oui, ça y est, la maison se réveillait enfin de cette nuit de torpeur. Il cherche le torchon qui l'aidera à soulever le couvercle posé sur le chaudron sans se bruler. Torchon, torchon, torchon?! Aucune trace de lui nulle part. Il fait rapidement le tour de la cuisine du regard. Se penche pour le chercher sous la table, sans succès. Un coup d'oeil vers le foyer pour y déceler un bout de tissu qui n'en est plus vraiment un. En effet, accroché à l'une des hanses, le bout de tissu se consommait à grands feux. Comment avait-il fait pour ne pas le remarquer? Paniqué, il attrape un bout de bois destiné à alimenter le feu et grâces à son aide le décroche et le frape au sol à grands coups pour l'éteindre. Du moins, pour éteindre ce qu'il en reste. Il est éteint maintenant, mais il s'en dégage encore une fumée acre et nauséabonde qui se mêle à l'odeur de son met qui bouilli sur le feu. Il le planque en toute hâte sous le tas de bois en l'attrapant pas l'un des coins, puis avec le même bout de bois soulève le couvercle posé sur le chaudron. Il le tient en équilibre au bout de son bâton. C'est lourd, le tout s'écroule sur le sol dans un grand bruit sourd et métallique. Il ferme les yeux et se cambre comme si cela allait atténuer le bruit.

Chuuuuuuuuuut!
marmonne-t-il en laissant tomber le bout de bois à ses pieds. Il essaie de récupérer le couvercle qui est trop chaud, il s'abstient et le laisse finalement sur le sol. Il attrape rapidement la cuillère de bois et se penche par dessus le chaudron pour mélanger le contenu. L'odeur des aliments cuits, mais peut appétissante, sauf pour lui, envahit ses narines. Ca colle un peu au fond, il le racle bien pour les décrocher. C'est lorsqu'il est en plein dans cette tache, dans une scène largement sur jouée, qu'apparait Orka sur le seuil de la porte de la cuisine. Traits tirés, coiffure encore défaite et tenue peu soignée. D'un air décontracté qui jure avec son empressement:

Bonjour! Je vous ai préparé le petit déjeuner! Vous allez voir, vous allez vous régaler M'dame Orka!
Désignant la marmite du doigt il avait poursuivi. J'en ai fait tout une marmite, il y en aura assez pour TOUT LE MONDE. Insista-t-il d'un air satisfait. Vous devez avoir faim.
Orkaange7876
Laissant Cmyrille à son état d'hébétude matinale, Ork se précipita dans les escaliers, le nez en l'air suivant l'odeur de cramé qui avait l'air de provenir de la cuisine. Cheveux en bataille, elle se rua dans la pièce d'habitude tenue impeccablement par Paulette pour assister à un spectacle de désolation absolue.. Emery debout sur un tabouret devant le feu touillant un chaudron d'ou s'échappait une odeur infâme...Des traces de suie partout..; Le couvercle du chaudron jeté au milieu de la pièce...Un épaisse fumée qui envahit la pièce.. Et tout à coup la voix joyeuse du petit garçon qui l'accueille...

Bonjour! Je vous ai préparé le petit déjeuner! Vous allez voir, vous allez vous régaler M'dame Orka! . J'en ai fait tout une marmite, il y en aura assez pour TOUT LE MONDE. . Vous devez avoir faim.

Elle resta un instant hébétée devant le souk ambiant, soulagée quand même de ne pas tomber en plein incendie .. Quel champs de bataille.. Elle se mit à penser à la tête que Paulette allait faire, et un demi sourire commença à se former sur son visage. Sourire qui se transforma en fou rire devant l'assertion du môme comme quoi ce qu'il préparait allait être délicieux. Elle se laissa tomber sur une chaise essayant de reprendre son souffle et son calme

Emery...pfff. C'est gentil tu sais.. Mais je n'ai jamais faim le matin.. Et puis là il faut que je te dise...Paulette.. la cuisine...Enfin.... Je pense qu'il va falloir qu'on range tout cela avant que Cmyrille et Paulette débarquent, sinon on va passer un très sale quart d'heure je pense. Enlève vite cette marmite du feu avant que ça ne soit pire...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
--Paulette_la_paupiette
Le réveil de Paulette fut difficile, elle n'avait pas eu son comptant de sommeil et n'appréciait pas d'être réveillée au beau milieu de la nuit fusse pour aider un jeune garçon en détresse.

Après avoir fait une toilette rapide, elle descendit l'escalier pour aller préparer le petit déjeuner de la maisonnée. Mais quand elle arriva à la porte de la cuisine elle entendit la voix de Dame Orkaange


Emery...pfff. C'est gentil tu sais.. Mais je n'ai jamais faim le matin.. Et puis là il faut que je te dise...Paulette.. la cuisine...Enfin.... Je pense qu'il va falloir qu'on range tout cela avant que Cmyrille et Paulette débarquent, sinon on va passer un très sale quart d'heure je pense. Enlève vite cette marmite du feu avant que ça ne soit pire...

A ces mots, Paulette ouvrit précipitamment la porte. Sa cuisine était sans dessus dessous, il y régnait une véritable pagaille et Paulette commençait à voir rouge.


Mais qu'est ce qui s'passe ici, qui m'a fichu un tel bazar. Et pis c'est quoi c't odeur.


Paulette mit le nez au dessus du chaudron, vit une bouillie infâme, en prit un peu avec la cuillière et pour son malheur gouta


POUERKKKK !!! PCHIRRR !!!

Paulette ouvrit précipitamment la porte de la cuisine donnant sur le jardin et cracha l'immonde bouillie. Quand elle revint elle demanda tout de go, le visage rouge de colère, les mains sur les hanches

Bon maintenant, j'veux savoir qui a fait ça


Elle regardait Orka, puis Emery et encore Orka, attendant que le coupable se dénonce
Emery
Déjà, il n'avait pas bien saisi pourquoi sa surprise ne plaisait pas à Orka. Il y avait mis du sien tout de même pour préparer ce délicieux repas! Et elle, elle refusait ne fusse que d'y goûter! Mauvaise, mauvaise! Se dit-il en sautant de sa chaise tandis qu'elle, elle s'effondrait sur une autre. Il avait jeté un regard à la marmite sur le feu. Déçu le gamin, très déçu. Voilà comment on le remercie lorsqu'il essaie d'être gentil? Mauvaise, mauvaise! Il retient ses larmes parce qu'un homme ça ne pleure pas. Il lâche la cuillère en bois sur le sol, ou plutôt, il la jette de frustration, il s'apprête à répondre, pas agréable la réponse, lorsque Paulette entra à son tour.

Mais qu'est ce qui s'passe ici, qui m'a fichu un tel bazar. Et pis c'est quoi c't odeur.

Elle goute à sa préparation qu'elle recrache, le petit n'en revient pas. Il a pourtant fait de son mieux. Elle revient le visage rouge et les mains aux hanches... ça aussi il l'avait déjà vu souvent, il en allait de même pour sa question:

Bon maintenant, j'veux savoir qui a fait ça

Cé moi!
Aboie-t-il à l'intention de Pauline. Je... Je voulais juste vous faire le petit déjeuner! Pas la peine de vous mettre dans tous vos états... J'aurais rangé de toute façon... Tandis qu'il parle, le gamin claque la porte de la cuisine et court dans sa chambre pour s'y habiller. Mauvaise! Mauvaise!
Orkaange7876
Et là c'est le drame.. Paulette qui débarque, le petit qui ravale ses larmes...Qui regarde Paulette et Ork d'un drôle d'air... Qui part en courant...Comme si on allait lui taper dessus
Ork n'avait jamais eu une boule comme cela dan la gorge.. ce petit, on lui avait fait du mal un jour.. Pas possible de réagir comme cela sinon.. Elle se précipita à sa suite, l'entendant les traiter de mauvaises, et le rattrappa au seuil de sa chambre. Prise d'une inspiration soudaine, elle se mit à genou devant lui , et le serra contre elle en lui murmurant à l'oreille


Merci Em..Tu sais je suis touchée.; personne à part Paulette n'avait jamais cuisiné pour moi auparavant.; Désolée pour l'accueil, mais je suis pas de bon poil quand on me réveille si tôt; tu sais quoi?? Moi aussi j'aimerai te faire un cadeau. Habille toi si tu veux puis on ira tous les deux en ville.. Je connais un Huchiez qui pourrait te faire une belle épée en bois.. tu voudrais??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Emery
Il sent une main se poser sur lui, le réflexe premier est de se protéger des coups qui à son étonnement ne tombent pas. Son corps maigre est pris d'assaut par la douceur d'Orka. Il pose sont front sur son épaule et l'écoute murmurer, doucement sa colère et sa frustration l'abandonnent. Une épée en bois? Sans la relever, il lui répond: Je peux pas en avoir une vraie à la place?

Déjà, il se libère de son étreinte, laissant la porte ouverte il se précipite dans la chambre, y enfile ses vêtements en toute hâte, prenant bien soin que son corps nu ne sera pas vu par celle qui l'attend sur le palier. Lorsqu'il la rejoint, c'est pour aider Paulette à ranger le capharnaüm qu'il a provoqué dans la cuisine...


Quelques jours plus tard:


Le bruit provenant de sa chambre est infernal, comme si on s'y battait en poussant tous les meubles. A l'intérieur, un jeune garçon peine pourtant à se faire discret:


Archi! Archi! Viens ici!
Il court derrière le cochon qu'il avait logé dans sa chambre. Quoi de plus naturel? Le cochon se planque sous le lit, le môme lui, est à quatre pattes à tenter de l'en déloger. Archi! Si Paulette te vois, tu vas finir au menu de ce soir et moi en accompagnement!
Aucune menace ne parvient à raisonner l'animal. Emery, réussit tant bien que mal à l'attraper , après avoir rampé sous le lit d'où seul ses jambes dépassent, par l'une de pattes arrière et le tire pour le sortir de là. Archy pousse un hurlement pouvant être entendu à des lieues à la ronde.

Chuuut. Satané cochon! Tu vas nous faire gronder.
Paniqué l'animal lui urine sur la main. Beurk! Archy t'es un porc! Aucune manière...

corrections visant à la cohérence du rp..[/Hrp]

Dernière édition par Emery le Jeu 19 Fév 2009 18:44; édité 1 fois
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