Orkaange7876
Avant l'arrivée d'Emery à l'asile
Orka sourit à ces propos. Elle aussi était bien au creux de ses bras, malgré le froid qui régnait dans la pièce. Le feu commençait effectivement à s'éteindre, et les derniers rougeoiments de la buche donnaient des reflets étonnants aux murs. Il n'y aurait pas eu un petit courant d'air glacé qui lui chatouillait les mollets, elle se serait presque endormie, bercée par le souffle de son compagnon dans ses cheveux. Sans se défaire de ses bras, elle leva la tête pour le regarder en silence, en souriant. Elle se remémorait les six derniers mois, son parcours à Angoulême, ses victoires, ses défaites. ses joies et ses peines. Mais sans contestation, les plus belles pages de sa courte vie elle les avait écrites avec lui. Elle l'embrassa rapidement, une étincelle dans le regard, quand il lui sembla entendre du bruit.. Une voix??.. Elle tendit l'oreille mais le bruit s'était tu. Elle se réinstalla contre lui et ils restèrent encore un long moment silencieux, contemplant le feu qui s'éteignait doucement Quand le froid se fit plus mordant,elle frissonna, et se réveilla de sa torpeur béate Elle se dégagea alors doucement pour remettre une buche dans le feu, afin qu'ils aillent se coucher sans mourir de froid. La blonde s'aperçut vite que la réserve de bois de sa chambre était épuisée. Prenant son courage à deux mains, elle décida de braver les courants d'air des couloirs et de descendre à la cuisine.
Va te coucher beau brun.. réchauffe le lit j'arrive.. Vais piquer à Paulette une ou deux buches à la cuisine
Dans la cuisine quelques minutes après
Elle courait plus qu'elle ne marchait, tant l'atmosphère était gelée et elle arriva promptement dans la cuisine. Celle ci était sombre, et elle aperçut devant le foyer un tas qu'elle pris pour de vieux chiffons. Machinalement elle alla les ramasser quand elle vit que ce tas bougeait et s'agitait en gémissant. Intriguée, elle alla allumer une chandelle, et s'approcha doucement du petit monticule, dégageant un peu les haillons. Elle reconnut alors Emery.. Le gamin soiffard et débrouillard qu'elle avait acueilli la veille à la taverne d'Antan.. Elle sourit et le secoua doucement pour le réveiller. Il ne pouvait décemment dormir à même le sol dans une cuisine, pauvre môme..
Emery.. Réveilles toi..N'ai pas peur, c'est Orka.. je te ferais pas de mal.. je vais te faire un lit.. Il fait trop froid pour dormir par terre.. Gamin.. viens avec moi..
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Orka sourit à ces propos. Elle aussi était bien au creux de ses bras, malgré le froid qui régnait dans la pièce. Le feu commençait effectivement à s'éteindre, et les derniers rougeoiments de la buche donnaient des reflets étonnants aux murs. Il n'y aurait pas eu un petit courant d'air glacé qui lui chatouillait les mollets, elle se serait presque endormie, bercée par le souffle de son compagnon dans ses cheveux. Sans se défaire de ses bras, elle leva la tête pour le regarder en silence, en souriant. Elle se remémorait les six derniers mois, son parcours à Angoulême, ses victoires, ses défaites. ses joies et ses peines. Mais sans contestation, les plus belles pages de sa courte vie elle les avait écrites avec lui. Elle l'embrassa rapidement, une étincelle dans le regard, quand il lui sembla entendre du bruit.. Une voix??.. Elle tendit l'oreille mais le bruit s'était tu. Elle se réinstalla contre lui et ils restèrent encore un long moment silencieux, contemplant le feu qui s'éteignait doucement Quand le froid se fit plus mordant,elle frissonna, et se réveilla de sa torpeur béate Elle se dégagea alors doucement pour remettre une buche dans le feu, afin qu'ils aillent se coucher sans mourir de froid. La blonde s'aperçut vite que la réserve de bois de sa chambre était épuisée. Prenant son courage à deux mains, elle décida de braver les courants d'air des couloirs et de descendre à la cuisine.
Va te coucher beau brun.. réchauffe le lit j'arrive.. Vais piquer à Paulette une ou deux buches à la cuisine
Dans la cuisine quelques minutes après
Elle courait plus qu'elle ne marchait, tant l'atmosphère était gelée et elle arriva promptement dans la cuisine. Celle ci était sombre, et elle aperçut devant le foyer un tas qu'elle pris pour de vieux chiffons. Machinalement elle alla les ramasser quand elle vit que ce tas bougeait et s'agitait en gémissant. Intriguée, elle alla allumer une chandelle, et s'approcha doucement du petit monticule, dégageant un peu les haillons. Elle reconnut alors Emery.. Le gamin soiffard et débrouillard qu'elle avait acueilli la veille à la taverne d'Antan.. Elle sourit et le secoua doucement pour le réveiller. Il ne pouvait décemment dormir à même le sol dans une cuisine, pauvre môme..
Emery.. Réveilles toi..N'ai pas peur, c'est Orka.. je te ferais pas de mal.. je vais te faire un lit.. Il fait trop froid pour dormir par terre.. Gamin.. viens avec moi..
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.