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[RP] La Cathédrale Saint-Sylphaël de Nevers (delestage)

Zefta
Zefta très en retard, entra tout doucement et marcha sur la pointe des pieds pour ne pas être entendu où vu, il voulait donner une bonne impression de lui, il prit place sur le banc le plus au fond à gauche, écoutant les paroles du père, il avait trouver l'endroit rêver pour observer les gens et savoir si il connaissait quelques têtes, mais non pas tant que sa finalement les gens se ressemble tous à Nevers beaucoup d'entre eux sont blonds, mais à par leur couleur de cheveux il ne se souvient pas de grand chose. Il se dit que peu être en priant dieu il lui enverra une aide pour mieux s'intégrer dans le village, quand soudain il se rappela qu'il avait encore de nombreux pigeons à envoyer, mais son fainéantise prit le dessus et il resta assis a écouter la messe ...
Robinettedesbois
Robi s'était elle aussi assise un instant, elle attendait le moment de la lecture... C'était à elle de la faire, aujourd'hui. Pourquoi ?! Elle n'en savait fichtrement rien ! Mais le Père Martin lui ayant demandé, elle n'avait pas refusé...
C'est pourquoi quand il la chercha du regard, elle se leva doucement, essayant de ne pas s'emméler les pieds et arriva jusque lui, prendre le livre des Vertus...

Regardant le passage, elle se souvint qu'elle l'avait déjà entendu, cela serait donc plus facile pour elle... Elle commença donc la lecture, d'une voix clair, et assez fort pour que tout le monde puisse entendre...


Citation:
Livre des Vertus --- Livre 1 : Le Mythe Aristotélicien --- La création --- Chapitre II --- « La vie ».

Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout "vie".

Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.

Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.

Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.


A la fin de la lecture, elle regarda un instant l'assistance, avant de tourner la tête vers le Père Martin, lui rendant précautionneusement le livre des Vertus, elle se demandait s'il souhaitait aussi qu'elle explique ce passage... dans ce cas là, elle était sûre qu'elle s'emmèlerait les pinceaux avant même d'avoir pu dire ouf !
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Le sang se lave par les larmes. Et non par le sang [Victor Hugo]
Xeresiv
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Xeresiv se trouva à l'extérieur du presbytère et entrainée rapidement par le Père Martin en direction de la cathédrale.
Chemin faisant, il accosta une damoiselle qu'il entraina sans plus de cérémonie à les accompagner à l'office.

Xeresiv sourit intérieurement à la façon de faire du religieux.
Expéditif et efficace ...

Ils arrivèrent ainsi ensemble et Xeresiv prit place avec Robinettedesbois à ses côtés.
Peu à peu la cathédrale se remplit de fidèles.
Le Père Martin commença son office et Xeresiv se concentra sur le lecture du Livre des Vertus.
Martin_tamarre
Après la lecture parfaite de Robinettedesbois, le Père Martin_Tamarre lui sourit et l'invita à retourner s'asseoir. Il prit le Livre des Vertus et le referma soigneusement.

Merci beaucoup pour cette lecture...
Cette seconde partie, nous montre comment a été créé le mouvement perpétuel de la vie. Comment Dieu nous créa.


Il fît une légère pause ensuite pour enchaîner avec la communion.

Je vous invite maintenant à venir partager ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité.



Le Père Martin_Tamarre fît le tour de l'autel pour se retrouver devant et il distribua alors le pain et le vin à ceux qui se présentaient devant lui.
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Martin_tamarre
Après la communion, le Père Martin se replaça derrière l'autel et s'adressa une dernière fois à l'assemblée.

Je vous remercie tous car la cathédrale se remplie de semaines en semaines et çà me fait énormément plaisirs.

Que les paroles de Christos et Aristote vous accompagnent et vous guident.

Que le Très-Haut vous protège ! Allez en paix !


Il passa ensuite dans l'allée et attendit la sortie des fidèles pour leur souhaiter une excellente journée.
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Martin_tamarre
Quand les fidèles furent repartis, le Père Martin_Tamarre referma les lourdes en portes en bois de la cathédrale et repartis au presbytère.
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Martin_tamarre
Le Père Martin_Tamarre approcha des portes de la cathédrale qu'il ouvrit entièrement. Il avait déjà tout préparé pour que la messe se passe dans les meilleures conditions, il se plaça dans l'entrée pour sonner les cloches et pour accueillir les fidèles un par un.




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Legrandalsacien
LGA entendit les cloches résonner , il se dirigea vers le lieu de culte et s'installa dans les premiers rangs
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http://lesaintsepulcre.forums-actifs.com/forum.htm
http://www.youtube.com/watch?v=ZwY___hhhX8
Zefta
Zefta qui était debout depuis le petit matin à la recherche de camarades de route pour se rendre à Autun se dit qu'en priant le seigneur celui-ci l'aidera à trouver des gens avec qui prendre la route, il arriva devant l'église, retira son casque et le mit sous son bras, d'un pas lent mais sur il s'avança dans l'allée, il aperçu au premier rang Legrandalsacien il le rejoins puis s'assis à ces cotés déposa sa ferraille à cote de lui, puis sorti un parchemin qu'il n'avait pas eu le temps de lire en attendant que la messe commence...
Sidhartha
Quelle surprise d'entendre à nouveau tinter une cloche un dimanche matin. Voilà bien longtemps qu'à Thiers, lieu de naissance de la troupe du Vieux Tambour, il n'y avait plus de curé romain.

Voyant le peu d'engouement des nivernaises et des nivernais pour le spectacle de troubadours, Sid se décida a prendre le chemin de l'église afin de savoir si le spectacle dominicale du bon dieu rencontrait plus de succès.

Ce qui le décevait le plus, ce n'etait pas tant la faible affluence mais plutôt ces personnes rencontrées en taverne qui annonçaient leurs venue mais n'en faisaient rien. Tsss!

Il distingua à l'entrée de l'édifice le curé du coin et ne pas manqua pas d'aller le saluer.


"Oyé Oyé Brave Curé!

Trouverai-je en ce lieu des brebis égarées?

Je suis moi aussi en quelque sorte un berger!

Celui de la bonne humeur et de la gaité!

Notre spectacle ne semblant la foule attirer

Puis-je à votre spectacle être convié?"


Sid eût un doute sur la conformité de son ton envers un serviteur du seigneur... arf sans doute encor une déformation professionnelle!
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Zefta
En entendant la voix de Sid, il se rappela soudainement un curé qu'il avait tant aimer en sa jeunesse...Puis il s'écria:

- Fra_Diavolo ! Oui c'est ça ! Fra...

Il baissa la tête car il avait disparus depuis maintenant longtemps sans laisser de traces ...
Martin_tamarre
Le Père Martin sourit à la demande de Sidhartha.

Bien sûr que vous pouvez entrer, moi je suis le berger de la Foi et vous êtes le bienvenue. Entrez et installez-vous.

Il regarda ensuite à l'horizon et pas d'autres fidèles en vue. Il ferma alors les portes en les laissant légèrement entrouvertes, comme à son habitude, pour permettre aux retardataires de pouvoir entrer discrètement au cours de la messe.
Il passa ensuite dans l'allée au milieu des fidèles pour rejoindre, d'un rythme lent et solennel, l'autel.
Arrivé derrière ce dernier, il s'adressa à l'assemblée.


Bonjour à toutes et tous et bienvenue en la cathédrale Saint Sylphaël de Nevers pour la messe dominicale. Je suis très heureux d'accueillir Sire Sidhartha, de la troupe du Vieux Tambour qui anime notre ville en ce moment.

Il leva alors les bras pour inviter chaque fidèle à se lever pour prier.

Prions ensemble et récitons la prière du pardon.





Il fît une pause à la suite de la prière du pardon et reprit.

Maintenant, que nos âmes sont plus légères grâce à la confession, récitons ensemble le Credo.


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Amalya27
Amalya courait aussi vite qu'elle le pouvait, l'office allait commencer et encore une fois elle ne serai pas en avance.

heureusement le père Tamarre laissait les portes entrouvertes cela lui permettait de se faufiler en toute discrétion.

Vite ,vite les bans lui tendait les bras.

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Martin_tamarre
Le Père Martin_Tamarre fît un signe aux fidèles pour leur indiquer qu'ils pouvaient s'asseoir après ces prières.

Aujourd'hui je vais vous lire la suite de la création. Lecture que nous avons commencé il y a quelques temps déjà et qui doit vous expliquer comment tout a été créé.

Il prit le Livre des Vertus dans les mains et chercha la page. Il se dit qu'il avait oublié, pour une fois, de préparer la bonne page pour perdre moins de temps au moment de la messe.
Après avoir trouvé la bonne page, il entreprit la lecture.




Citation:
Livre des Vertus --- Livre 1 : Le Mythe Aristotélicien --- La création --- Chapitre III --- « Les créatures ».

Un groupe de ces créatures composant la vie décida de parcourir le monde pour découvrir les autres espèces, tant animales que végétales. Tous prirent leurs affaires sur leur dos et parcoururent le monde, poussés par la soif de découverte qui leur avait fait prendre cette décision.

Ils arpentèrent donc le monde. Ils grimpèrent sur des collines verdoyantes et de gigantesques montagnes. Ils traversèrent des ravins, burent dans des rivières, se reposèrent dans des prairies. Ils dégustaient tout ce que la vie avait à donner de plus beau et doux. Ainsi, ils goûtèrent à la saveur du miel et des fruits. Ils s'enivrèrent de la senteur des fleurs. Ils admirèrent les aurores boréales et les arcs-en-ciel.

Dieu, dans son infinie perfection, avait fait de la vie une merveille, un délice pour ceux qui savaient la déguster. Mais toutes les créatures ne savaient pas apprécier ce cadeau à sa juste valeur. Ainsi, le petit groupe fut surpris à chaque fois qu’il rencontra de nouvelles espèces. Chacune d’elles était dotée de talents qui les rendaient uniques. Ainsi, le petit groupe pouvait admirer à quel point Dieu avait doté la vie d’une infinie variété de richesses. Chaque espèce était l’occasion pour chacun d’entre eux d’en admirer les particularités.

Ainsi, ils rencontrèrent des vaches. Celles-ci, broutant placidement l’herbe, donnaient la tétée à leurs petits. Plus loin, ils passèrent près d’une plaine recouverte de blé, ondulant sous la brise, et croisèrent la route de nombreux moutons au doux pelage blanc, qui broutaient eux aussi paisiblement. Continuant de cheminer à travers le monde, ils entendirent le chant joyeux des oiseaux. Levant les yeux au ciel, ils les virent virevolter sous les doux nuages couleur de crème, alors que le ciel d’azur était enluminé par l’astre solaire.

Ils s’arrêtèrent un moment pour déguster des légumes goûteux, rivalisant de formes, de senteurs et de saveurs. Pendant leur repas, ils purent suivre les galopades de plusieurs chevaux dont les crinières volaient au vent. Plus loin, ils s’approchèrent d’un lac et virent des poissons jouer à se poursuivre mutuellement. Non loin du rivage avait pris racine une forêt de gigantesques chênes dont les branches formaient comme un gigantesque dôme de feuilles vertes.

Plus loin, ils virent un champ de maïs dont les épis se gorgeaient de soleil. Quelques cochons s’y trouvaient, en train de s’en nourrir. Mais toutes ces créatures ne surprenaient pas seulement le petit groupe par la variété de leurs natures, mais également par un aspect commun plus troublant.

En effet, toutes avaient comme point commun de se vanter d’être l’espèce préférée de Dieu. Leurs talents étaient la raison qu’ils avançaient tous. Les vaches vantaient leur nombreuse progéniture, les moutons leur laine, les oiseaux leurs ailes, les chevaux leur vitesse, les poissons leur possession des mers, le plus grand territoire du monde, les chênes leur longévité sans égal, le blé, le maïs, les fruits et les légumes leurs goûts et leurs senteurs variés, le cochon sa force...


Ce passage de la Création nous montre la découverte de toutes les autres créatures créé par Dieu, par un groupe d'hommes et de femmes composant la vie .

Il fît une pause tout en fermant le Livre des Vertus.

Je vous invite maintenant à venir partager ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité.



Le Père Martin_Tamarre fît le tour de l'autel pour se retrouver devant et avant de distribuer le pain et le vin à ceux qui se présentaient devant lui, il s'adressèrent à eux en souriant.

Vous avez le droit au vin, mais pas d'abus !
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Martin_tamarre
Le Père Martin repassa derrière l'autel, à l'issue de la communion, et s'adressa une dernière fois aux fidèles.

Je vous remercie tous. Que les paroles de Christos et Aristote vous accompagnent et vous guident.

Que le Très-Haut vous protège ! Allez en paix !


Il passa dans l'allée pour aller vers l'entrée de la cathédrale et salua les fidèles qui sortaient.
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