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[RP] La Cathédrale Saint-Sylphaël de Nevers (delestage)

Martin_tamarre
Il attendit que tout le monde soit sortie et le Père Martin ferma les lourdes portes de bois de la cathédrale.
Il fît un peu de rangement et rejoignit le presbytère.

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Martin_tamarre
Le Père Martin_Tamarre arriva aux portes de la cathédrale pour accueillir les fidèles en cette messe dominicale.
Le temps était en train de changer et les beaux jours étaient certainement terminés. Il faisait gris et surtout il faisait très frais. Les températures avaient baissé depuis quelques jours et il espérait que cela n'empêcherait pas les fidèles de venir à la messe.

Une fois les portes ouvertes, il s'activa à faire sonner les cloches de la cathédrale pour réveiller la Foi des habitants de Nevers. Le bruit de ces dernières envahirent tout le village.





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--Un_mendiant..
Adossé au mur d'une taverne non loin de l'Eglise, le jeune mendiant ronflait comme un ours . Un filet de bave s'étendait en dessous de ses lèvres .
D'un léger grognement, il se retourna dans son sommeil . Il faisait froid, le vent sifflait, et pourtant, il parvenait à rester dans son sommeil de plomb .


DOOoooOOONNGG

Le premier coup de cloche résonna longtemps dans la tête du mendiant .

AaahoazaaAA...


DOOoooOOONNGG


Il posa tant bien que mal ses deux mains sur ses oreilles, pour couvrir le bruit phénoménal que faisait les cloches .
Ce qui fus inutile : le pauvre homme ayant bu toute la soirée, le son retentissait continuellement dans ses oreilles une bonne dizaine de minutes .
Lorsqu'il parvint enfin à se lever, il continuait d'entendre un vrombissement dans sa tête . Comment faire pour résoudre cela ?


Yjay! J'sais c'ment qu'j'vais faire moua !


Il sortit de sa besace sale et trouvé une bonne bouteille de bière qu'il avait déniché sur un rebord de fenêtre . Il déboucha sa bouteille, lui lança un petit regard ému, puis l'enfonça dans sa bouche . Il avala ainsi quasiment tout le contenu de sa bouteille . Il l'écarta de son visage, et tenta de faire un pas en chancelant .


Il lança un regard incertain vers l'Eglise où le curé avait lancé un appel à la messe au habitants de Nevers . Le maudissant toujours pour ce réveil brutal, il se dirigea d'un pas instable vers l'Eglise .


T'vas voir'c'que t'vas voir toua ..

Il jeta sa bouteille de bière par dessus son épaule, pour en ressortir une deuxième, plus petite .

Quelques minutes plus tard, il était sur le seuil de l'Eglise, sa petit bouteille déjà à moitié vidés .

Il poussa les portes, et entra en vacillant vers le curé . Il était encore seul .
Le mendiant lui adresse un sourire dément, puis repris une gorgée de son breuvage .
Enfin arrivé devant lui, le mendiant s'accouda à un banc pour conserver son équilibre . Il avait déjà oublié pourquoi il était venu ici .


Euhh .... Hum ..

Il laissa échapper un rot bruyant devant le curé surpris .

Bah qu'ess tu m'regarde comme cha ?
S'pa ici la messe, heiin ?
'vooyyez, j'prie chaque matin not' bon dieu !


Il souffla, et lui montrant sa bouteille de bière avec fierté !

J'suis un brav' gars, hein !
Et pourtant, c'te dieu n'est quand même pos foutu de m'donner la richesse, hé !


Regardant le plafond !

HE, T'Entend DIEU BIERE ? J'VEU D'L'ECU MOI !

Puis dans un soupir, il s'écroula sur les pieds du curé .
Jul3s_57
Jules arriva devant l'église et vit le père Martin. Il le salua :

Bonjour mon père. Comment allez-vous ?

Il se mit à attendre, lui aussi, à côté du curé, les autres fidèles. Quand il vit un homme éffondré par terre, un mandiant. Il mit des gants de laine. Il s'approcha du clochard. Il le prit par les dessous de bras et le traina par terre jusque derriere l'église, sur le soupirail d'une boulangerie, là ou il faisait chaud.

Vous serez mieux là.

Il tendit une bouteille d'alcool fort au mendiant.

Ca vous tiendra chaud, dit il en ricannant
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Yoshika
Yoshika arriva à l'église en même temps qu'un groupe de vieilles qui la poussèrent pour entrer avant elle et prendre possession du dernier au fond de l'église. Satisfaites, elles pouvaient observer toutes les personnes qui entraient et sortaient et faire leurs commentaires poison.

Elles regardèrent Yoshi d'un œil méprisant, caquetèrent très certainement sur sa tenue et dans un ensemble parfait remuèrent leurs lèvres récitant une prière, les yeux rivés sur le père.

Yoshi s'installa sur un banc éloigné des mégères et écouta attentivement le sermon.

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Un roseau transformé en poupée
Jul3s_57
Jules revint dans l'église après avoir emmené le mendiant loin de l'église pour éviter une frayeur aux fidèles. Il entra dans l'église. Il vit les commères parler dès son entrée. Il leur jetta un regarde noir, main sur son épée. Celles-ci se turent rapidement. Il alla s'assoir aux côtés de son amie Yoshika et lui dit, en chuchotant :

Salut, ça va ? La messe a déjà commencée ?

Il regarda le père Martin sur l'autel, muet.
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Yoshika
Perdue dans ses pensées, elle sursauta. Elle jeta un regard de biais sur les vieilles qui chuchotaient une fois de plus entre elles et donnant des signes de tête de son côté. Elles avaient les lèvres pincées.

Elle lui dit entre haut et bas que oui la messe semblait avoir débuté, le beau temps était sur sa fin…..et depuis, son œil est fixé sur sa chope… euh enfin sur son verre en étain…..

Baissant la tête et jetant un regard oblique sur les mégères du fond elle ajouta :

il m'a promis de me donner une hostie, du coup je n'ai pas encore mangé…
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Un roseau transformé en poupée
--Un_mendiant..
Reprenant lentement connaissance, il essaya de se débattre des mains d'un homme qui le trainait par terre .

Hé, kess wou fait' .. ? gmml ..


Il regarda l'homme lui tendre une bouteille dont il s'empara avec convoitise .
Il se releva avec difficulté, et suivit l'homme d'un pas plus posé qu'avant .

Résistant à la tentation d'ouvrir la bouteille, il la fourra sous sa ceinture, et pénétra une seconde fois dans l'Eglise .
Il regarda plus attentivement autour de lui . Il s'assit dans un gros soupir à coté d'une femme perdues dans ses pensées et assise dans le fond, qui marmonnait à voix basse :


il m'a promis de me donner une hostie, du coup je n'ai pas encore mangé…

Il la regarda, incertain, puis s'adressa à voix haute !

Bah qu'ess qui vous prend d'parler toute seule, hein, ma dame ??
N'allez pas bien, c'est ça ?

Il lui sourit, et sortit sa bouteille que lui avait donné l'homme .

J'sais pas c'que c'est, mais l'messire là bas, l'a dit que ça faisait aller mieux ls gens !

Il lui mis la bouteille sans plus de cérémonie dans les mains, et la regarda :

Pourquoi v' v'nez ici vous ? 'cherchez la foie , c'est ça, hein ?

Z'êtes bien jeunes, ça s'voit, ma pov' fille ! 'coutez moi bien !
Vot' Dieu là.. ben il existe po ! Y a que l'dieu Bièèèèèrre qui existe !

Nan, 'savez pas ça vous ? Ben v'là, vous l'savez ! ... Si j'vous r'croise un d'ses jour en taverne, j'vous expliquerais ça, en mieux !


Las d'avoir parlé si longtemps, il se tut, et soupira longuement .
Martin_tamarre
Le Père Martin était en train de faire retentir les cloches dans tout le village quand il fît surpris par le rot d'un homme, là, pas très loin de lui. Il écouta ce que cette personne avait à dire et avant qu'il ne puisse lui répondre, cette dernière s'écroula à ses pieds.

Jules arriva à l'église et transporta le mendiant à l'extérieur.

Doucement mon fils, ne lui faites pas mal...

Puis il continua à accueillir les fidèles à leur arrivée, plus ou moins bruyants, selon les personnes. Mais le mendiant repassa dans l'église.

Le Père referma alors les lourdes portes de la cathédrale et s'approcha du mendiant en repartant vers l'autel pour lui chuchotter quelques mots.

Bonjour mon fils. Vous pouvez rester si vous respecter ce lieu en faisant moins de bruit et en étant très discret pendant la messe. Par contre n'hésitez pas à passer après, au presbytère pour prendre un repas chaud et pour passer une bonne nuit, à l'abris et au chaud.

Il continua ensuite son chemin vers l'autel pour commencer la messe. Il s'adressa à l'assemblée.

Bonjour à toutes et tous et bienvenue en la cathédrale Saint Sylphaël de Nevers pour la messe dominicale. Bienvenue également aux nouveaux dans notre paroisse. Commençons tout d'abord par demander pardon pour nos péchés.

Il leva les bras pour indiquer aux fidèles de se lever pour prier.





Désormais nos âmes sont beaucoup plus légères. Récitons ensemble le Credo.


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Yoshika
Une odeur fétide passa sous ses narines, elle se retourna son voisin et oh surprise…comment avait-il pu changer …. Elle le regarda et soupira, ce n'était pas lui, aucune magie….

Elle posa un index sur sa bouche lui intimant le silence, et lui murmura que le Dieu Houblon ne s'était pas encore présenté à elle…. Elle jeta un regard en biais sur les vieilles du fond qui une fois encore devaient pester, elles avaient l'air de se disputer. La plus grosse se leva bousculant le pauvre enfant de chœur qui été venu récupérer la corbeille pleine de dons et dans un déhanchement mou, à faire fuir tous les hommes de la ville dans un monastère, elle posa son bien sur la table de l'autel et s'en fut, sourire gras aux lèvres en faisant un clin d'œil à l'ivrogne.

Yoshi l'ignora tant bien que mal, tira son semblant de chemise sur les genoux, il faisait froid dans l'église, et écouta attentivement le sermon du père Tamarre. Elle réfléchit aux péchés qu'elle aurait pu commettre dans sa jeune vie, rien ne lui vint à l'esprit et se considéra comme la blanche colombe de la Ville.


Elle se pencha pour voir les mégères qui se signaient rapidement, lèvres pincées.

Yoshika ne saisit pas tout de suite ce que faisait le diacre avec ses bras en l'air et voulu l'imiter, pensant qu'il s'agissait d'un salut paroissial, geste arrêté par le pauvre hère qui lui chuchota que la seule chose à faire était de répéter les paroles du saint homme et ensuite d'aller se boire une bière en taverne…
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Un roseau transformé en poupée
Martin_tamarre
A la fin du Credo, le Père Martin invita les fidèles à s'asseoir pendant la lecture.

Comme tous les dimanches depuis quelques temps, je vais vous lire la suite de la Création. Lecture qui vous explique comment tout a été créé.

Il prit le Livre des Vertus qu'il avait préparé à la bonne page et commença la lecture lentement.



Citation:
Livre des Vertus --- Livre 1 : Le Mythe Aristotélicien --- La création --- Chapitre IV --- « Le Doute ».

Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.


La lecture terminée, il ferma délicatement le Livre des Vertus et le poussa dans un coin de l'autel. Il s'adressa ensuite à l'assemblée.

Ce passage du Livre des Vertus nous montre la période de doute qu'a eu le groupe de personnes qui découvrait le monde dans le chapitre précédent « Les créatures ». Cette période de doute vint en voyant toutes les qualités des autres créatures du monde sans qu'ils puissent voir les leurs.

Il fît une légère pause, puis reprit.

Après cette lecture, je vous invite à venir partager ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité.



Le Père Martin_Tamarre passa devant l'autel pour distribuer le pain et le vin à ceux qui se présentaient devant lui. Quand Yoshika passa devant lui, il lui chuchotta discrètement en souriant.

Pas d'abus avec le pain, ma fille... Il faut en laisser aux autres...
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Yoshika
Yoshika était confuse, qu'importe si le pain était sec, elle avait faim. Elle aurait volontiers goûter le vin, mais se retint se rendant compte que les autres la fixaient. Le Père Tamarre avait compris qu'elle ne savait rien et lui fait un sourire plein de bonté.

Merci mon père, je reviendrai vous écouter et prier.

Elle sortit de l'église, le ciel lui paraissait plus bleu que d'habitude et la sérénité la gagna.
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Un roseau transformé en poupée
Martin_tamarre
Le Père Martin sourit à Yoshika quand elle prit un morceau de pain et lui dit au revoir. Il se dit qu'il allait lui expliquer, quand il la verrait que la communion n'est pas la fin de la messe. Mais il était heureux qu'elle soit resté aussi longtemps.

Après la communion, il repassa derrière l'autel et s'adresser une dernière fois aux fidèles.

Je vous remercie toutes et tous. Que les paroles de Christos et Aristote vous accompagnent et vous guident.

Que le Très-Haut vous protège ! Allez en paix !

Il passa dans l'allée pour aller vers l'entrée de la cathédrale, pour discuter un peu avec les fidèles qui sortaient.
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Yoshika
Yoshika avait récupéré le garnement qui voulait absolument son épée en bois et le tira jusqu'à l'église en le tenant par une oreille.

Elle s'arrêta devant l'autel, croisa les bras, tapota du pied

Tu ne veux pas me dire ton nom et bien maintenant devant le père Martin_Tamarre tu vas être non seulement obligé de lui dire mais tu vas lui servir de servant de messe.

Jean_Bon.. dit-il d'une toute petite voix, je peux avoir mon épée et je peux goûter aux biscuits qui sont cachés là ... il lui montrait une coupe...
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Un roseau transformé en poupée
Martin_tamarre
Le Père Martin sourit en voyant Yoshika arriver avec ce petit bonhomme.

Bonjour mon petit... Tu vas bien ? Tu veux des biscuits ?

Il sortit de derrière l'autel une petite boite de biscuits qu'il lui tendit. Il regarda ensuite Yoshika.

Dites moi, il est charmant ce petit ?
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