Fablitos
Temps qui scoagule. Il dérêve, dérive à l'infini
Tourmenté
Torturé. Il s'imagine en ombre vaporeuse, âme anonyme, érrante et silencieuse
Tourmenté
Dépouillé. Exigeant l'immortalité et rfusant de rtourner peu à peu vers la face cachée dla nuit. * Un pas, une canne, landalou atteint enfin lmur de la masure. Il sy adosse. Son visage est sombre et immobile. Ses pommettes saillantes sous une peau mate donnent limpression dse rtrouver en face dquelque statue taillée dans du grès. Le rgard comme une forêt obscure, il enfile son masque de pierre. En fait, dmanière inéluctable, précédée de glissments insensibles, une force invisible mais rebelle, comparable à lavancée dun nouvel ordre tectonique, émerge sous le manteau dune âme minée par linquiétude, langoisse et la colère. Doucement, lui reviennent en mémoire les pièces manquantes du puzzle
Il faut quil sache.
Hey hey, jsuis là ça va aller
Il se tourne vers le murmure, aperçoit que Natt est à ses côtés, inquiète, une couvrante sur lbras et adresse à la brunette les seuls signaux un peu humain qui sont à sa portée dans linstant, un pâle sourire dcirconstance et une main tendue. Elle lui couvre les épaules, leurs deux visages sont alors si proches quils risquent de basculer dans ltumulte et lémotion. Landalou noie sa figure dans la cascade de ses cheveux et semplit de son odeur.
Viens, faut pas que tu restes là à geler, viens on rentre allez, écoute ton infirmière personnelle
Réfugié au creux dses pensées foutraques** il sent ses muscles scontractés alors quelle lui enserre la taille pour lemmener rejoindre lintérieur dla bâtisse. La durée du trajet qui le ramène sur sa coche de paille lui échappe totalement. Le taureau lutte avec acharnement contre quelque chose qui perle et grandit à lintérieur de sa cage thoracique. Adosser au mur, les gnoux rmontés sous lmenton il se sent paumé.
Tu veux men parler ? Me dire ? Mexpliquer ? Me dire ce que je peux faire pour taider ?
Dun coup, les incertitudes liées à son questionnement deviennent trop lourde à supporter. Landalou lève son rgard vert sombre vers la brunette accroupie dvant lui et lplante dans ses grandes prunelles effarouchées. Il déglutit longuement, essayant de chasser la boule qui squatte sa gorge serrée.
Tsais, lui confit il en proie au remords, jai bsoin dsavoir cquil est advenu dma mioche. Jmen veux terriblement dpas avoir su la protéger. Jlai pas vu là-bas dans lauberge jpas vu sa mère son plus, tout comme lcolosse Sa voix tremble. Il incline soudain son visage halluciné. Ses yeux danse. Ses machoires grincent. Bordel jlavais pourtant bien laissé auprès dtoi et dAphélie après les premiers combats Puis, yen a dautres aussi qujai pas aperçut Faut quje sache.. tout dis moi et mcaches rien sil te plait. Lincertitude est la pire des souffrances.
Les mots snouent dans sa gorge. Toute énergie rtombée, il slaisse rattraper par un sanglot long et prolongé qui lui secoue tout le corps. La colère le rprend, limpression qupersonne au monde à part elle ne peut comprendre lintensité de ce qui laccapare tout entier.
Où est lmal ? Où campe lirrattrapable ? Où est la logique du désastre ? Ptain ! jessaie dréfléchir, jessaie dfaire passer un peu dbon sens par la fente dla raison qui mreste
Poings fermés, il se laisse retomber contre le mur et sessuie le front. Le thorax soulevé par une quinte de toux, il tousse longuement. Puis, il nbouge plus, lorage est sous sa peau. Tant de vies englouties ! Tant despoirs brisés ! Il lutte contre limpasse dune situation quil ne sait pas dénouer, appelant à laide la brunette quil fixe avec les yeux rougis.
* un grand merci à Mr Hubert-Felix Thiéfaine pour lintro
** Copyright Bireli 2008
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Hey hey, jsuis là ça va aller
Il se tourne vers le murmure, aperçoit que Natt est à ses côtés, inquiète, une couvrante sur lbras et adresse à la brunette les seuls signaux un peu humain qui sont à sa portée dans linstant, un pâle sourire dcirconstance et une main tendue. Elle lui couvre les épaules, leurs deux visages sont alors si proches quils risquent de basculer dans ltumulte et lémotion. Landalou noie sa figure dans la cascade de ses cheveux et semplit de son odeur.
Viens, faut pas que tu restes là à geler, viens on rentre allez, écoute ton infirmière personnelle
Réfugié au creux dses pensées foutraques** il sent ses muscles scontractés alors quelle lui enserre la taille pour lemmener rejoindre lintérieur dla bâtisse. La durée du trajet qui le ramène sur sa coche de paille lui échappe totalement. Le taureau lutte avec acharnement contre quelque chose qui perle et grandit à lintérieur de sa cage thoracique. Adosser au mur, les gnoux rmontés sous lmenton il se sent paumé.
Tu veux men parler ? Me dire ? Mexpliquer ? Me dire ce que je peux faire pour taider ?
Dun coup, les incertitudes liées à son questionnement deviennent trop lourde à supporter. Landalou lève son rgard vert sombre vers la brunette accroupie dvant lui et lplante dans ses grandes prunelles effarouchées. Il déglutit longuement, essayant de chasser la boule qui squatte sa gorge serrée.
Tsais, lui confit il en proie au remords, jai bsoin dsavoir cquil est advenu dma mioche. Jmen veux terriblement dpas avoir su la protéger. Jlai pas vu là-bas dans lauberge jpas vu sa mère son plus, tout comme lcolosse Sa voix tremble. Il incline soudain son visage halluciné. Ses yeux danse. Ses machoires grincent. Bordel jlavais pourtant bien laissé auprès dtoi et dAphélie après les premiers combats Puis, yen a dautres aussi qujai pas aperçut Faut quje sache.. tout dis moi et mcaches rien sil te plait. Lincertitude est la pire des souffrances.
Les mots snouent dans sa gorge. Toute énergie rtombée, il slaisse rattraper par un sanglot long et prolongé qui lui secoue tout le corps. La colère le rprend, limpression qupersonne au monde à part elle ne peut comprendre lintensité de ce qui laccapare tout entier.
Où est lmal ? Où campe lirrattrapable ? Où est la logique du désastre ? Ptain ! jessaie dréfléchir, jessaie dfaire passer un peu dbon sens par la fente dla raison qui mreste
Poings fermés, il se laisse retomber contre le mur et sessuie le front. Le thorax soulevé par une quinte de toux, il tousse longuement. Puis, il nbouge plus, lorage est sous sa peau. Tant de vies englouties ! Tant despoirs brisés ! Il lutte contre limpasse dune situation quil ne sait pas dénouer, appelant à laide la brunette quil fixe avec les yeux rougis.
* un grand merci à Mr Hubert-Felix Thiéfaine pour lintro
** Copyright Bireli 2008
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