Landyves
... Ou la sortie quotidienne des commères du village.
Cloué dans une modeste chambre au beau milieu dune auberge de Mâcon. Voilà le sort réservé à un blondinet qui avait pour charge descorter une femme fort sympathique mais pressée, et à juste titre, de rejoindre sa nouvelle province daffectation.
Le Lieutenant était bien honoré dêtre chargé dune telle mission, mais quelque peu attristé davoir dû quitter sa blonde si rapidement.
Vingt jours, maximum ! Cest ce quil avait osé affirmer à Mounia sur la durée de cette escorte et le voilà réduit à quatre murs qui commençaient à sentir le moisi.
Une forte fièvre, provoquée par quoi ? Allez savoir ! Il nen restait pas moins quYves avait prit du retard et ne pouvait prévenir personne, passant le plus clair de son temps à dormir, devenu larve sans même sen rendre compte.
Mais les choses sarrangeaient, doucement, et le jeune homme avait en sa possession une bonne pile de courriers auxquels il devait répondre une fois ses forces définitivement revenues.
Dailleurs, il ne tarda pas à se mettre à la tâche.
Premièrement, Oisèle. Cette dernière se faisait beaucoup dinquiétude et il fallait la rassurer tant sur son état de santé que sur lavancement des préparatifs pour le voyage.
Deuxièmement, la Garde Episcopale. Et oui, ses supérieurs étaient eux aussi en droit de savoir pourquoi il ne donnait aucun signe de vie depuis plusieurs jours.
Troisièmement, Mounia, la plus belle et meilleure de toutes. Longue missive expliquant tout de long en large, les potins entendus de la fenêtre de la chambre, les projets futurs même si pour ce point-là il ne sétait pas trop étalé, la blonde faisant partie intégrante de ce futur annoncé mais préférant le lui faire savoir de vive voix.
Quelques jours après cet envoi massif, dautres réponses lui étaient parvenues, les fientes de piafs en prime.
Mais parmi quelques courriers sans réelle importance, il y avait ce vélin encore imprégné de ce si délicat parfum.
Ouvrant prestement la lettre, il la parcourut longuement tout en affichant un paisible sourire au coin des lèvres. Les nouvelles de Nîmes étaient bonnes et les enfants ainsi que la blonde étaient au mieux de leur forme. La jeune femme avoua tout de même quelle se languissait du benêt de quoi le ravir un instant avant de prendre à nouveau la plume pour écrire quelques mots, même si le cadre formé par la campagne dauphinoise était sensiblement différent de lauberge mâconnaise, quittée quelques jours plus tôt.
- [Deux semaines auparavant]
Cloué dans une modeste chambre au beau milieu dune auberge de Mâcon. Voilà le sort réservé à un blondinet qui avait pour charge descorter une femme fort sympathique mais pressée, et à juste titre, de rejoindre sa nouvelle province daffectation.
Le Lieutenant était bien honoré dêtre chargé dune telle mission, mais quelque peu attristé davoir dû quitter sa blonde si rapidement.
Vingt jours, maximum ! Cest ce quil avait osé affirmer à Mounia sur la durée de cette escorte et le voilà réduit à quatre murs qui commençaient à sentir le moisi.
Une forte fièvre, provoquée par quoi ? Allez savoir ! Il nen restait pas moins quYves avait prit du retard et ne pouvait prévenir personne, passant le plus clair de son temps à dormir, devenu larve sans même sen rendre compte.
Mais les choses sarrangeaient, doucement, et le jeune homme avait en sa possession une bonne pile de courriers auxquels il devait répondre une fois ses forces définitivement revenues.
Dailleurs, il ne tarda pas à se mettre à la tâche.
Premièrement, Oisèle. Cette dernière se faisait beaucoup dinquiétude et il fallait la rassurer tant sur son état de santé que sur lavancement des préparatifs pour le voyage.
Deuxièmement, la Garde Episcopale. Et oui, ses supérieurs étaient eux aussi en droit de savoir pourquoi il ne donnait aucun signe de vie depuis plusieurs jours.
Troisièmement, Mounia, la plus belle et meilleure de toutes. Longue missive expliquant tout de long en large, les potins entendus de la fenêtre de la chambre, les projets futurs même si pour ce point-là il ne sétait pas trop étalé, la blonde faisant partie intégrante de ce futur annoncé mais préférant le lui faire savoir de vive voix.
- [Pleine cambrousse dauphinoise - Plusieurs lieues à pieds ça use les bottes cirées
]
Quelques jours après cet envoi massif, dautres réponses lui étaient parvenues, les fientes de piafs en prime.
Mais parmi quelques courriers sans réelle importance, il y avait ce vélin encore imprégné de ce si délicat parfum.
Ouvrant prestement la lettre, il la parcourut longuement tout en affichant un paisible sourire au coin des lèvres. Les nouvelles de Nîmes étaient bonnes et les enfants ainsi que la blonde étaient au mieux de leur forme. La jeune femme avoua tout de même quelle se languissait du benêt de quoi le ravir un instant avant de prendre à nouveau la plume pour écrire quelques mots, même si le cadre formé par la campagne dauphinoise était sensiblement différent de lauberge mâconnaise, quittée quelques jours plus tôt.
Citation:
Ma tendre amie,
Voilà quelques heures que jai reçu ton courrier qui a su égayer cette fraiche journée.
Je suis en pleine campagne dauphinoise et il ny a pas que la flamme de lunique bougie qui me sert pour técrire qui est tremblotante, il y a également mes mains.
Il fait bien froid ici, chose normale car en pleine campagne nous navons trouvé aucun abri valable si ce nest celui formé naturellement par les arbres.
Mais ce vis-à-vis minquiète. En effet, je suis là pour assurer la protection dun prélat qui est donc en danger chaque instant alors que nous allons passer la nuit sous le regard indiscret des quelques brigands et autres marauds qui pourraient se perdre dans le coin.
Cest pourquoi je vais éviter de métaler trop longtemps dans cette missive, même si jaimerai passer de longues heures à técrire. Mais il faut bien que je monte la garde.
Tu me manques davantage chaque jour, bien que lidée de passer par Nîmes dici quelques jours me réconforte.
Je ne peux plus me passer de toi, est-ce grave ? Je sais, cest moi linfirmier en chef, mais javoue ne pas avoir rencontré un tel cas depuis un moment.
Il nen reste pas moins que les nouvelles sont plutôt bonnes ici. Si tout se passe comme prévu, je devrai être définitivement rentré dans une dizaine de jours, douze tout au plus. Jespère ne pas me tromper cette fois-ci dautant que ce sera déjà bien assez long avant que je puisse te retrouver.
Enfin, je me plais tout de même à faire cette escorte. Après tout, cest moi qui ai choisi de la faire !
Je finis déjà cette lettre mais pas avant que
TU RENTRES CHEZ TOI ET PRENNES UN PEU DE REPOS !
A très vite ma précieuse.
Ton dévoué benêt.
Voilà quelques heures que jai reçu ton courrier qui a su égayer cette fraiche journée.
Je suis en pleine campagne dauphinoise et il ny a pas que la flamme de lunique bougie qui me sert pour técrire qui est tremblotante, il y a également mes mains.
Il fait bien froid ici, chose normale car en pleine campagne nous navons trouvé aucun abri valable si ce nest celui formé naturellement par les arbres.
Mais ce vis-à-vis minquiète. En effet, je suis là pour assurer la protection dun prélat qui est donc en danger chaque instant alors que nous allons passer la nuit sous le regard indiscret des quelques brigands et autres marauds qui pourraient se perdre dans le coin.
Cest pourquoi je vais éviter de métaler trop longtemps dans cette missive, même si jaimerai passer de longues heures à técrire. Mais il faut bien que je monte la garde.
Tu me manques davantage chaque jour, bien que lidée de passer par Nîmes dici quelques jours me réconforte.
Je ne peux plus me passer de toi, est-ce grave ? Je sais, cest moi linfirmier en chef, mais javoue ne pas avoir rencontré un tel cas depuis un moment.
Il nen reste pas moins que les nouvelles sont plutôt bonnes ici. Si tout se passe comme prévu, je devrai être définitivement rentré dans une dizaine de jours, douze tout au plus. Jespère ne pas me tromper cette fois-ci dautant que ce sera déjà bien assez long avant que je puisse te retrouver.
Enfin, je me plais tout de même à faire cette escorte. Après tout, cest moi qui ai choisi de la faire !
Je finis déjà cette lettre mais pas avant que
TU RENTRES CHEZ TOI ET PRENNES UN PEU DE REPOS !
A très vite ma précieuse.
Ton dévoué benêt.
Ce RP, entamé le 14 mars, devait être lancé sur le forum secondaire mais suite à des problèmes de connexion de ma part il avait été décidé qu'il s'écrive sur un forum annexe.
LJD Mounia ne pouvant actuellement se connecter que très rarement, elle m'a demandé de faire suivre ici le RP, histoire que vous ne puissiez pas oublier que son personnage existe encore
Bonne lecture à tous !
LJD Mounia ne pouvant actuellement se connecter que très rarement, elle m'a demandé de faire suivre ici le RP, histoire que vous ne puissiez pas oublier que son personnage existe encore
Bonne lecture à tous !
_________________
(Recherche joueur pour Samuel, le fils de mon blondinet. MP si intéressé.)