Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>

[RP] Quand "tenir la chandelle" prend tout son sens

Facetie
Facétie sourit quand Miss lui rétorqua :
…à croire que tu as fait ça toute ta vie.

Et bien disons que je suis née, que j’ai grandit et suit devenue mère dans une taverne… Je n’ai donc aucun mérite, ce ne sont que des gestes que la force du naturel m’empêche d’oublier !


Elle sourit à Miss puis fit comme elle le demanda et alla prendre les commandes.
Elle s’activait faisait des allez retours. Un sourire aux petits vieux pour leur donner du baume au cœur, un petit pas de danse pour amuser les enfants, un regard plein de tendresse pour les nourrissons dans les bras de leurs mères… Facétie avait envie que chacun profite de la fête… elle se sentait bien ici.

Néanmoins elle n’oubliait pas de garder l’œil sur les messires qui aurais voulu abuser un peu trop de la jovialité de la facétieuse… Elle évitait les mains baladeuses et remettait à sa place les paroles un peu trop hardies, en gardant le sourire bien entendu, elle s’en serait voulu de faire fuir les clients de Miss.

C’est d’ailleurs en prenant garde à une main baladeuse que ses yeux eurent droit à un étrange spectacle.
Elle avançait son plateau à la main, elle vit du coin de l’œil une main qui passait voilée entre deux personnes, cette main baladeuse n’était pas pour elle aux vues de la distance et regarda discrètement le malotru qui osait laisser ses mains s’égarer ainsi… à sa grande stupeur « le malotru » était une femme.
Ayant été on ne peut plus discrète Face continua son service en gardant un œil sur cette femme. Ce qu’elle avait craint arriva, elle vit la femme avec une petite bourse à la main qu’elle se hâta de dissimuler, puis une autre… Bientôt les clients s’en rendraient compte et ce serait la panique. Col était monté à l’étage, quel dommage, il aurait été l’homme de la situation… Face alla donc vers Miss lui lançant un appel voilé:


Oh Miss vient donc voir… je ne sais ou trouver la bouteille de…

Passant près d’Ork elle lui fit signe de s’approcher.

Arrivant à hauteur de Miss derrière le comptoir elle l’éloigna un peu de la foule semblant montrer des bouteilles et en parler à Miss


Je crois que nous allons avoir un problème, il y a une voleuse à la sauvette dans l’auberge, elle a déjà empoché quelques bourses et les clients vont finir par s’en rendre compte… il faudrait que quelqu’un reste près de la porte pour ne pas qu’elle se sauve et fermer celle de derrière… le mieux serait que personne ne s’en rende compte avant qu’on l’attrape pour éviter la panique.

Elle continuait ses gestes comme si la conversation avait été toute autre, son regard interrogeant Miss.
_________________
Zhara
Zhara venait de se rendre compte en sentant le froid qui se faufilait à travers sa robe, qui était maintenant pratiquement trempée, quelle avait oublié de prendre sa cape en se dépêchant de sortir. Elle sentait la neige entrer dans son cou mais elle s’en moquait. Les larmes continuaient à lui couler le long des joues, sa tête engloutit dans ses bras.
Très peu de temps après qu’elle se soit installée dehors, un homme qui, d’après sa voix, était inconnu à Zaza interpella la jeune femme en lui disant :


Je ne crois pas que ce soit un temps à rester dehors, fait un peut frisquet vous ne trouvez pas?

La brunette eut un petit sursaut, elle fut très surprise. L’Angoumoise releva la tête et regarda la silhouette imposante mais ne savait pas quoi dire. Elle en était presque gênée que quelqu’un l’ai surprise dans cet état. Elle qui d’habitude essayait de toujours paraître forte et droite … D’un revers de manche très rapide elle s’essuya les yeux, enfin essayer car vu que sa manche était mouillée elle réussit juste à enlever les deux larmes qui glissaient sur ses joues puis elle dit au messire d’une petite voix et en hésitant avant de parler :

Je … hum … Oui vous avez raison il fait un peu froid dehors. Mais … heu … C’est … heu … un froid … vivifiant. Et puis je … heu … Je j’avais tellement chaud dehors que j’ai … préféré sortir quelques instant.

L’homme s’adossa au mur puis l’observa. La lumière qui sortait de la taverne et qui éclairait juste le visage du messire permis à Zaza de voir son interlocuteur. C’était un homme de grande taille avec des cheveux sombres mi-longs. Quelques mèches lui tombaient sur les yeux ce qui lui donnait un coté caché. Lui aussi dû observer la jeune femme car il ne prêta pas attention à la fausse excuse de Zhara et déclara :

Qui donc a osé faire couler des larmes sur ce charmant visage?

Zhara afficha un petit sourire triste. Elle ne savait si elle devait lui dire la vérité ou inventer à nouveau un mensonge. Au début elle fut tentée de le faire mais elle n’était vraiment pas d’humeur et apte à trouver rapidement une nouvelle fausse histoire. Elle décida donc de lui dire la vérité :

Vous voulez savoir le pire Messire ? C’est que personne n’est la cause de mes larmes. Enfin si quelqu’un, mais indirectement. Et puis en fait c’est plusieurs évènements. Mais bon. Ca ne sert à rien de vous raconter ma misérable histoire. Vous devez vous en moquer royalement.

Au lieu de répondre à ce qu’elle venait de dire, l’homme se découvrit et lui mit son mantel sur les épaules tout en lui disant :

Il fera plus chaud avec ça.

Tout d’un coup elle se sentit mieux. Maintenant le froid n’entrait plus en elle. Ses cheveux dégoulinaient d’eau mais ce n’était pas important, elle avait maintenant chaud.

Merci beaucoup messire … Mais au fait quel est votre nom ? Et pourquoi est ce que je ne vous ai jamais vu à Angoulême ?

____________
Zhara ou zaza pour les intimes
Paysanne d'Angoulèmes
Cultivatrice de maïs
Boulangère
Garde territoriale de la ville
"Le rôle d'un ami, c'est de se trouver à votre côté quand vous êtes dans l'erreur puisque tout le monde sera à côté de vous quand vous aurez raison."
Sorianne
Benoît n'avait même pas réagit au fait qu'elle essaye de voir s'il était réveillé. Il devait être sacrément poché, ne bougeait pas, laissant son regard dans les flammes. So les regarda un instant, se demandant ce qu'il pouvait y voir, mais n'y vit rien d'autre que du feu. Elle allait laisser l'homme tranquille, il finirait bien par émerger sous peu.

Relevant le nez, elle vit Zhara quitter rapidement la Belle, suivit de peu par un homme qu'elle n'avait jamais vu. Elle eut un léger sourire en pensant qu'elle avait peut-être fait une victime. Col monta à l'étage, Ork revient et So se mis assise, attendant l'arrivée des monstres. Monstres qui ne tardèrent pas à arriver. La porte de l'auberge claqua et en se retournant elle les vit débouler au milieu des gens, avec un sourire.



Un peu plus tôt à la petite maison prés de la Charente.

Mais laisse moa!

Nan c'moa d'abord!

Laisse moi rentrer j'te dis!

Va t'faire voir!

Lisbeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeelle! Ti Veg y veut po qu'j'rentre dans la chariotte!!! L'est méchant!!! Veux y aller aussi!!!

Chuuuuuuut mais tais toa!

Alors t'me laisse rentrer répondit Lysi avec un sourire, prête à recommencer.

Mais Lisbelle arriva, les calma et les fit entrer dans l'attelage. Et ils firent la route dans le calme -ou presque- admirant le paysage enneigé et qui rendait la nuit claire. Une fois en vue du village, ils furent déchainés! Ils allaient enfin passer une soirée qu'avec des grands! Qu'est-ce qu'y f'saient les grands les soirs?! P-t-être y pourraient jouer aux cartes avec eux! oh pis p-t-être qu'ils pourraient avoir plein d'gâteaux!

Quand on leur ouvrit la porte, ils sortirent en trombe, se chamaillant pour savoir qui allait rentrer le premier, Lysi poussa son frêre et fila mais il la rattrapa et en fin de compte poussèrent la porte de l'auberge en même temps. La ch'minée la ch'minée!

Ils coururent au milieu des gens, et bousculèrent quelqu'un qui était en train de voler dans la poche d'un autre, faisant par la sorte valdinguer la bourse presque acquise, dans des jurons pas croyable, et une fois trouver la Moman, ils se jetèrent dans les bras qu'elle leur avait ouvert.


So était contente de les voir, et les serra contre elle un moment. Heureusement qu'ils étaient là quand elle était à la maison... Tout en les gardant prisonniers, elle levait les yeux vers le caillon qu'ils avaient mit dans la pièce mais n'en fit pas cas. Les musiciens continuaient de jouer, et d'autres dansaient, seule un petit groupe avait été dérangé. Elle finit par s'éloigner, et regarda ses deux monstres. TiVeg ressemblait monstrueusement à son père et elle sentit une boule se former dans sa gorge.

Si vous alliez dire bonsoir à Ork, Miss, facetie et Zhara tous les deux?

Aussitôt ils s'exécutèrent sans demander leur reste. Elle pouvait les laisser libres, elle savait qu'ils ne feraient rien de mal, ils ne voudraient surtout pas déplaire. La jeune femme se redressa, allant chercher sa cape et en sorti le paquet qu'elle avait oublié de donné à Col pour son anniversaire. So hésita un long moment, le regard perdu dans les escaliers. Un dernier coup d'œil à l'assemblée et elle se faufila vers les marches en rougissant. Elle allait le lui donner seule à seul, ne voulant pas que certains s'imaginent des choses. Lentement, elle montait à l'étage, prenant soin de ne pas faire de bruits.


Pendant ce temps du côté de TiVeg et Lysi

Bien sûr qu'ils iraient dire bonsoir! D'ailleurs ils ne se firent pas prier! Courant de nouveau à travers les gens, ils trouvèrent la dame blonde assez vite. TiVeg prenant la pause que son père lui avait apprit pour parler à une dame, il prit la main d'Ork et lui fit un baise-main.


B'soir Dame!

Lysi quant à elle se contenta d'offrir un grand sourire et de redire le bonsoir. Les deux gnomes ne se faisaient pas prier pour mettre en avant les tuniques que leur Moman leur avait fait pour leur anniversaire/Noël et était tout sourire, parlant et parlant et parlant encore et encore à Ork et Miss et Facetie... Les dames qui les entouraient en fait.

A un moment donné, Lysi tourna la tête et aperçu quelqu'un qu'elle avait déjà vu... Hmmmm où donc...


AAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaah! C'est l'fantôme!!!!

La fillette pointait du doigt Lordgore avec un air effrayé.

Il est po resté dans la maison!!!
_________________

Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir.
Théognis
Colhomban
Lorsqu’il prit conscience qu’on se jetait sur lui, instinctivement Colhomban essaya de libérer son bras dit invalide du carcan de tissu dans lequel il le cachait. Son assaillant plus rapide se lança cependant sur lui avec la force du désespoir, le faisant culbuter en arrière.

Pourquoi diable avait-il voulu chercher un livre dans sa chambre à ce moment là ?

Ils roulaient maintenant l’un sur l’autre, battant l’air de leurs jambes et de leurs bras, s’arcboutant sur les meubles qui jonchaient la pièce sans dessus, de dessous. La grande flaque d’encre à moitié sèche laissa de larges empreintes de bataille sur le parquet de la chambre. Inconsciemment Col pensa que Miss Jones les tueraient quand elle verrait le résultat s’ils ne s’en occupaient pas eux-mêmes à l’instant.

Un coup violent lui percuta la mâchoire et une douleur fulgurante remonta jusqu’à ses oreilles. Non de dieu ! Mais c’est que le bougre n’y allait pas de mains mortes ! En tout cas il était sûr d’avoir affaire à un homme jeune et plus vigoureux que lui. De sa main libre Colhomban enserrait la jugulaire du bandit qui était assis sur lui, tachant de le déstabiliser de son assise. Une fois renversé, ils donnèrent encore dans le combat au corps à corps, jusqu’à que notre brun détache le poignard qu’il avait en botte, le geste mit fin aussitôt à l’enchevêtrement des membres. La tâche la plus ardue consistait à toucher son ennemi violemment avec que lui ne le fasse.

Col se releva, faisant face à l’agresseur, il passa négligemment une main sur sa lèvre qui saignait. Un goût métallique de sang se répandit dans sa bouche tandis que son arcade sourcilière laissait jaillir un flot pourpre jusque dans son cou. L’autre en face n’était pas non plus en reste, son œil meurtri donnerait demain un beau coquard et il se massait le cou avec des éclairs de rage dans les yeux.

Frappe… Frappe… Petites prières muettes. Mais où ? Voulait-il réellement devenir un assassin ce soir ? Qui plus est le jour de la fête des Lumières ? Le soir de la nouvelle année ? Assurément : non ! Il visa la cuisse de l’homme, se détendit subitement, et lui planta le poignard dans la partie la plus charnue, le laissant glisser pour lui causer une grande entaille jusqu’à ce qu’il s’y fige. L’autre poussa un cri guttural et avant que Col ne puisse reculer un coup magistral de chandelier lui fit administrer sur la tête.

Le procureur sentit ses jambes céder et son esprit partir ailleurs. Il tomba bientôt assommé, trente-six chandelles devant les yeux.
Missjones
Miss avait un oeil partout, Orka remontait de la cave

Bon chuis reviendue.; besoin d'aide ma belle??

Mais qu'est ce que tu fabriquais dans la cave ? enfin non laisses tomber. Question aide, ben si tu veux tu peux aider Face pour le service, il y a vraiment beaucoup de monde. As tu vu des chandelles dans la cave ?

Orka lui répondit que non et alla donner la main à Face mais quand celle-ci revient préparer la commande elle dit à Miss

Je crois que nous allons avoir un problème, il y a une voleuse à la sauvette dans l’auberge, elle a déjà empoché quelques bourses et les clients vont finir par s’en rendre compte… il faudrait que quelqu’un reste près de la porte pour ne pas qu’elle se sauve et fermer celle de derrière… le mieux serait que personne ne s’en rende compte avant qu’on l’attrape pour éviter la panique.

Oui Face et j'ai repéré deux hommes qui ont vraiment l'air bizarre et ce que tu me dis ne m'étonnes guère. Je suis d'accord, il faut bloquer la porte mais nous avons besoin d'un homme, je n'ai pas mon épée, alors à part un couteau de cuisine, je n'ai pas d'arme. Peux tu essayer de trouver Col pour qu'il nous prête main forte? Je m'occupe de la porte


Miss alla mettre Orka au courant de la situation pour qu'elle ouvre l'oeil tout en continuant le service. Miss se dirigea vers la porte pour en bloquer la sortie quand une tornade en franchit le seuil.

Miss eut tout juste le temps de faire un pas de côté et évita la collision avec les deux montres comme Sorianne avait coutume de qualifier sa progéniture. Miss ne put s'empêcher de rire, ces deux enfants passaient leur temps à se chamailler. En les suivant des yeux Miss vit le garçonnet bousculer l'un des hommes qu'elle surveillait et une bourse de femme s'échappa de ses mains pour tomber aux piedd d'une chaise.

Plus rapide que l'homme, Miss ramassa la bourse puis elle mit une main sur l'épaule d'une dame assise sur la chaise et lui tendit la bourse de l'autre


Excusez moi Dame vous avez fait tomber votre bourse
Oh merci vous êtes bien aimable, je n'avais pas remarqué qu'elle était tombée répondit la Dame avec un grand sourire

L'homme voyant son larcin lui échapper commençait à battre en retraite surement à l'affut d'une autre proie

Ti Veg et Lysi vinrent tous deux saluer Orka et Face, Miss se baissa pour déposer un bisou sur les joues de la petite Lysi, elle allait en faire de même avec Ti Veg quand celui-ci décida de saluer comme son papa le lui avait surement appris, Miss lui fit une petite révérence puis attrapa le gamin et lui fit un gros bécot sur la joue puis tendit la sienne


Eh bien jeune homme voilà un très belle façon de saluer une dame mais je veux un bisou moi !!!!

Après que l'enfant se fut exécuté Miss le relacha et leur proposa un lait chaud qu'ils acceptèrent.


Allez vous assoir où vous le pourrez on va vous apporter cela.

Miss surveillait toujours l'homme, elle ne le connaissait pas et se demandait qui il pouvait bien être. Il fallait l'arrêter et soudain elle eut une idée. Elle se dirigea vers lui en souriant, lui demanda de bien vouloir la suivre *il va se faire des idées, mais tant pis*, elle l'entraina vers le comptoir pour lui montrer les fûts vides qui s'y entassaient

Mon bon Messire, auriez vous la bonté de descendre pour moi dans la cave, j'ai besoin d'un fût de bière et comme vous le voyez pas d'homme pour m'aider et les serveuses sont trop occupées. Les fûts sont très lourds et vous me semblez très fort dit Miss en minaudant et battant des cils
_________________
Garde Territoriale

Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"
Sorianne
Sorianne avait diminué l'allure maintenant qu'elle était hors de vue des gens. Elle montait les marches, certaines craquant doucement, tout en tenant le paquet qu'elle comptait lui offrir, pour son anniversaire bien sûr, mais aussi pour l'avoir enlevé il y avait déjà un moment. Il avait réussi à lui changé les idées pendant quelques jours, à lui faire passer le goût amer de ce semblant de mariage. Comme elle haïssait Jakson... Et comme Goku lui manquait... La jeune femme se pinça les lèvres, essayant de refouler le chagrin, oui plus que ça à faire, de toutes manières plus rien ne changerait maintenant.

Toute à ses pensées et à son occupation (elle remettait ses bracelets aux poignets), elle ne prêta pas tout de suite attention à l'agitation qui se faisait entendre au dessus d'elle. Mais un bruit plus fort que les autres la fit stopper dans les escaliers, l'oreille aux aguets. Plus rien, c'était étrange... So finit par arriver au palier, et avança dans le couloir se demandant quelle pouvait être la chambre de Col.

Sans qu'elle s'y attende, elle vit un homme inconnu sortir d'une des chambres de l'étage. Elle qui pensait que tout le monde était au rez-de-chaussée eut un sursaut mais se reprit vite. Un froncement de sourcil quand elle le vit boiter et passer rapidement prés d'elle, surprise aussi qu'il n'ait pas refermé la porte et elle se retourna mais il était déjà parti. Après avoir haussé les épaules, elle continua à avancer, jetant un œil dans la pièce ouverte et failli ne pas croire ce qu'elle voyait!

Col?

Elle se demanda un instant ce qu'il se passait, l'esprit embrumé, mais finit par réalisé et l'espace d'un instant craint pour la vie de son ami. Rassemblant ses jupes elle courut rejoindre l'homme à terre et lança le paquet qu'elle tenait sur le fauteuil qui trônait non loin. A genoux auprès de Colhomban, elle tourna son visage vers elle, et se mordit la lèvre en voyant les blessures qu'il arborait. Heureusement il ne semblait qu'assommer... Soulagée... Mais qui avait fait ça?! L'homme qu'elle avait vu sortir? Elle ne l'avait pas bien regardé... Peu importait pour le moment, il fallait essayer de réveiller son ami, et de panser ses blessures.

Col, tu m'entends?

So se leva, et attrapa le broc d'eau et la vasque qui l'accompagnait, de même un des linges trainant à côté, avant de se réinstaller aux côtés du jeune homme. Réfléchissant un instant, elle se redressa sur les genoux et se tendit pour attraper un oreiller de sur le lit, pour le placer sous la tête du procureur. Il serait bien mieux ainsi, c'est que le sol ne devait pas être vraiment confortable. Une fois qu'il fût convenablement installé, elle commença à nettoyer la lèvre fendue, passant doucement le linge mouillé sur la blessure. La plaie de l'arcade n'était pas belle à voir, aussi fit-elle aussi doucement que possible, et So fit descendre son geste lentement, nettoyant la peau rougit de sang. Cela lui faisait mal au cœur de le voir ainsi, lui qui était si fier et si... Lui... Repoussant du bout des doigts une mèche de cheveux bruns qui venait jouer sur le front du jeune homme, elle le regardait... Elle lui devait beaucoup, même s'il ne le savait pas forcément...
_________________

Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir.
Théognis
--Benoit


Entre un endroit et un autre. Rien n'est jamais sûr

Robert

Dans son jeune temps Porkrait avait été un coureur de jupons et un fricoteur né. Il savait amusé les dames et surtout savait profité de son charme. C'était ses tout débuts dans le métier. Mais en tout cas quand elle était jolie il pouvait à la fois profiter de la chair comme des écus. N'oubliant pas de servir au passage dans la caisse du mari. Il faut bien vivre. Ainsi presque amant libertin il batifolait tel un papillon et s'assurait que personne ne puisse venir le conduire en justice. Imaginez l'épouse infidèle venir déposer plainte ?

Mais ce jeune temps fut vite révolu. Sa réputation le précéda rapidement et il n'eut que peu d'endroits dans le royaume où son nom d'alors, un nom d'emprunt comme toujours ne fut pas au moins connu. Quand on sait avec quelle efficacité parfois surprenant les forces de police agissent. Son temps était compté.

Et puis un mari un peu trop jaloux dont l'épouse était allé dire toute la vérité pour une fois le trouva un jour. Il ne connaissait alors que peu de choses au métier des armes et après s'être plutôt bien défendu il se retrouva toutefois avec cette sale balafre sur le flanc du visage. Le coup avait évité de justesse l'œil.

Il fallait se reconvertir. Le temps fit que peu à peu il découvrit le monde étrange des chasseurs de trésors. Mais chez cela on ne prend que ceux qui appartient à autrui.

Tout cela pour dire qu'à force et même s'il avait perdu à force de ne pas pratiquer il savait reconnaître une jeune femme qui mime la séduction. Et lorsqu'il commençait à se dire qu'il valait mieux qu'il se retire de cette environnement qui sentait peu à peu le roussi, elle se montra étrangement gentille avec lui.

Et pourtant Robert ne refusa pas son aide. Mais pourquoi ? Alors qu'il sentait le piège il accepta d'être affable avec elle. À moins qu'il est un plan génial dans cette cave dont il ignorait si elle avait une autre issue. Il ne pouvait plus s'agir que d'une faiblesse de sa part.


Mais bien sûr. Je le fais tout de suite.

Il entama la descente de la cave et s'engouffra à l'intérieur.


Benoît

Il n'y a pas pire ivrogne que celui qui ne boit pas. Benoît savait tenir l'alcool. Mais la chaleur et le froid alterné avait eu raison de lui. Et le sentiment étrange d'être bien. Mais depuis quelques secondes il se sentait bien mieux et appréciait seulement le contact réconfortant des flammes. Il ne lui restait en lui qu'un mal de crâne persistant. Dû pensait-il au vacarme des gens derrière lui. S'ils pouvaient se taire ça l'arrangerait bien. Mais visiblement certains n'auraient pas aimé sa remarque. Et il se demandait si à ce moment précis il arriverait à articuler correctement. Son esprit était revenu mais sa bouche ?

En tout cas il commença à quitter du regard les flammes et le fit se balader dans toute l'auberge. Attentif à tout le monde comme pouvait l'être parfois Forth With il se sentit un peu chez lui.

Quand tout à coup il reconnût un visage.

Cet homme là-bas avec Missjones. Il le connaissait. Il ne pouvait oublier cette balafre. Il était là à droite de lui lorsque la jeune femme l'avait plaqué au mur. Il faisait partie des brigands qui avaient tenter de l'agresser. Il devait continuer son œuvre. Il devait continuer à voler des gens. Mais étrangement Benoît ne dit rien, encore une fois, comme pour le vacarme. Mais son silence là avait encore plus d'importance. Et même si après il reconnût la jeune femme qui l'avait plaqué, se dirigeant vers la porte. Il se tût encore. Il se contenta de sourire et encore sourire.



William

Vivez pendant plusieurs années dans la rue et vous apprenez vite comment vous battre. Car sinon une seule solution vous mourrez. Alors plus maigre ou pas que son adversaire William fit montre d'une certaine dextérité aux poings. Mais l'homme en face même handicapé ne fut pas en reste. Visiblement il avait été militaire. Été car dans ce genre d'endroits on ne garde jamais les éclopés. Il en savait quelques chose dans sa propre famille.

Mais néanmoins leur duel au point avec de la rage et de la violence. Et pourtant William savait qu'il tournerait court. Il était largement supérieur à lui. Rien que par le fait qu'il était ses deux points libres. Soit il en finissait avec lui, soit...

Soit il lui plantait un coup de couteau dans la cuisse. Le coup de lame dans sa jambe lui fit extrêmement mal. Et même si le sang s'arrêta de couler rapidement. L'entaille l'handicaperait un bon moment. À son tour d'être un éclopé.

Il n'arriva qu'à moitié à retenir son cri au moment de la blessure. Il espérait grandement qu'avec la fête en bas il ne soit pas trop entendu. Mais tant pis il lui restait la fenêtre pour échapper à la cavalerie.

Malgré la douleur il parvint tout de même à attraper un chandelier, et encore une fois il assomma son adversaire. Ça commençait à devenir lassant. Mais ce fut sa chance. L'homme s'effondra et il pût s'extirper de lui. Il resta quelques maigres secondes à souffrir et à ne pas bouger de l'endroit où il se trouvait. Puis bien vite l'instinct de survie pris le dessus. Il attrapa un tissu et le déchira, il fit avec un rapide bandage et s'enfuit de la chambre. C'est là qu'il aperçu la jeune femme. Ne voulant pas paraître suspect il ne se dirigea pas d'abord vers la fenêtre mais poursuivit vers la grande salle. Mais il boitait et avait une bandage sur sa jambe, comment voulait-il être discret. En tout ça sembla marcher car la jeune femme entra dans la chambre s'en ne lui avoir rien dit.

Dès son entrée il fit demi-tour et sans même jeter un regard dans la pièce dont la porte était toujours légèrement refermée il passa le plus discrètement possible et se dirigea vers la fenêtre. Un peu plus et il pouvait partir. Là sur le cabanon, l'attendait une partie de son butin. Le reste ils pouvaient le garder. Tout ce qu'il espérait désormais c'était de courir. Courir le plus vite possible.



Marthe-Jeanne

Même si les hommes ne regardait pas Marthe comme les autres femmes. Elle semblait en effet être plus leur semblable qu'un support de désir. Elle savait reconnaître les entourloupes d'une donzelle. Et quand Robert se fit alpaguer par l'aubergiste. Le fumet se fit de plus en plus mauvais. Déjà tout à l'heure la sensation insistante de regard sur elle la dérangeait. On l'observait.

Il fallait qu'elle parte et au plus vite. Nulle doute que même si elles étaient sottes les tenancières des lieux que leurs doutes soient fondés ou non couperaient leur retraite. Marthe ne réfléchit pas longtemps et déduit rapidement qu'il fallait trouver une autre issue.

Elle pris alors le pari étonnant de tenter le tout pour le tout. Pourquoi ? Personne ne le saurait jamais. Mais en tout cas. Elle se dirigea vers la porte principale et commençait déjà à avoir la main dessus. Sa fuite serait-elle vue ?


Orkaange7876
Ork ne savait plus ou donner de la tête. elle se déplaçait précautionneusement dans la pièce, tout en servant, ne faisant attention qu'à une chose.. Echapper à l'affreux pas beau dégoutant. Elle passa pres de Face qui avait l'air préoccupée et qui lui fit signe de la suivre tandisqu'elle se dirigeait vers Miss; Quand les trois furent réeunies Face leur chuchota

Je crois que nous allons avoir un problème, il y a une voleuse à la sauvette dans l’auberge, elle a déjà empoché quelques bourses et les clients vont finir par s’en rendre compte… il faudrait que quelqu’un reste près de la porte pour ne pas qu’elle se sauve et fermer celle de derrière… le mieux serait que personne ne s’en rende compte avant qu’on l’attrape pour éviter la panique.


Ork leva la tête et observa le manège de la femme désignée par Face. c'est qu'elle était habile la bougresse, tout en douceur et en finesse. Elle ressentait une certaine admiration poindre en elle à la vue du culot et du détachement avec lequel elle opérait. Elle en était là de ses réflexions, se demandant coment l'arreter, quand les deux mini monstres firent un entrée fracassante dans la pièce, sautant, se disputant et riant. Ti Veg se fendit d'un baise main, et Lysi commença un babillage incessant qui rappelait à Ork son enfance. Cette petite avait de l'avenir.. Une future tavernière surement, avec son aisance à lier connaissance et sa langue bien pendue..

AAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaah! C'est l'fantôme!!!!
Il est po resté dans la maison!!!


Elle regarda dans la direction et vit l'affreux bonhomme libidineux qui se dirigeait vers eux. ell réfléchit alors aussi viye que son petit cerveau de blonde lui permettait et prit les gamins par la main, essayant de s'éloigner le plus possible du gros porc.


J'ai une idée. on va jouer à un jeu.; venez avec moi, on va se mettre à la porte, et on va embeter les gens.. par exemple la dame là bas
Dit elle en montrant la voleuse. Si elle s'approche de la porte, Lysi et moi on lui saute dessus toute les deux en lui souhaitant bonne année, et Ti Veg t'essaye de lui faire les poches. Pis comme ça le vilain fantôme qui aime pas les enfants osera pas s'approcher....zen dites quoi???
_________________
Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
--Lordgore



Le Lordgore reniflait avidement les cheveux dorés de la blonde quand on les interrompit et que la donzelle fila vite vers la cave aider l’aubergiste sans même un petit signe vers lui. Pourtant il avait bien senti qu’ils étaient en osmoses ! Elle l’avait regardé avec ce faux regard furibond que chaque homme demande d’avantage à la femme qu’il aime. Un regard qui nourrit les cœurs fiers et fait se redresser un homme. Y’avait pas à dire, les caractères de cochon le vieux bouc il aimait cela !

Tandis qu’il se dévissait le cou pour mater la porte de la cave, espérant voir un bout de jupons connu sortir de là-dedans, la fête battait son plein. Il abandonna sa place de guet quand un plat de charcuterie fila sous son nez. Il entreprit alors de le suivre dans le moindre recoin de la taverne, s’affûtant ses derniers chicots sur un morceau de sauciflard bien sec. Il en bavait d’allégresse, le tout dégoulinant joyeusement sur son menton râpé d’une vieille barbe.

De nombreuses jeunes femmes tournicotaient autour des hommes, servant quelques bières. Ha bien sûr elles faisaient les effaroucher quand une main câline se posait un peu trop prés de leur croupion, mais dans leurs yeux une étincelle farouche montrait bien qu’elles en redemandaient secrètement. Lui-même allait s’y mettre de sa main calleuse, quand le nobliau de l’étage flanqua à la porte un de ces câlineurs un peu trop vifs. Mouais, valait mieux pas tenter le diable, ni le froid dehors… Il rangea ses mains dans ses poches et continua de picoler et bectouiller gratos. De quoi passer le temps. Les jeunes enfants semblaient tout absorbés par deux vieux croutons qui se donnaient la pareille sur des histoires d’antan, et le Lord se prêta même à les écouter fanfaronner sur les chasses aux loups qu’ils faisaient autre fois, tout aussi émerveillait par les formidables aventures que les autres marmots de 5 ans.

La poche-à-gnole allait revenir prés de la cheminée quand deux voix enfantines éclatèrent derrière son dos avec un accent de surprise.


AAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaah! C'est l'fantôme!!!!
Il est po resté dans la maison!!!


Il se retourna, un petit rictus aux lèvres, de quoi leur flanquer encore une sacrée frousse. Bah ils étaient plus là !
Colhomban
Un tunnel. Une lumière au bout. Une voix. Sûrement un ange. Pourquoi serait-ce autre chose d’abord ? Il avait bien œuvré le bougre ! Bon à part deux trois travers comme la fois où il avait uriné dans un bénitier il n’avait rien fait de répréhensible pour fâcher Aristote. Il se laissa alors glisser vers la voix et la lumière se fit plus forte…

Une tête brune était penchée sur lui. Un lui allongé, recouvert d’encre et d’autres poussières, pas du tout à son avantage ! Un mal de tête lui vrillait le crâne, tandis que peu à peu la lumière crue laissait entrevoir des meubles renversés autour de lui. Ses pupilles reprirent leurs tailles normales et il fixa un moment Sorianne essayant de comprendre ce qu’elle faisait dans un paradis qui ne ressemblait que trop à la réalité. Forth l’avait-il roulé en enjolivant le dernier lieu où les morts se retrouvaient ?

La voix se fit pressante. Notre homme cligna des yeux comme un perdu, et finit par compléter toutes les connexions manquantes.


Oui je crois que ça va… Doucement Sorianne lui épongeait le front, essuyant une plaie qui lui tiraillait l’œil droit. Mal à la tête… Tout d’un coup il se souvint et essaya de se redresser brusquement. Un voleur ! So, il y a un voleur. Cette dernière le maintint au sol et lui exhorta d’être prudent.

Nous nous sommes battus, je pense que je lui ai entamé la cuisse. Il était dans les chambres le maraud ! Il m’a bien volé 100 écus et un gousset à laquelle je tenais beaucoup. Il… Il faut prévenir les autres en bas. Sa voix se fit chevrotante malgré ses efforts et il déglutit avec peine. Non de dieu, le sautard m’a bien rogné le crâne ! Se rendant compte qu’il jurait devant une dame il rougit instantanément, tournant vers elle ses yeux sombres.

Euh… Sinon ça va toi ?
Sorianne
Tout en nettoyant les blessures de Col, la jeune femme jetait de temps à autre des regards en direction de la porte. Elle ne pouvait se résoudre à abandonner son ami comme ça, mais de savoir qu'un homme dangereux se baladait dans cette auberge n'était pas du tout pour lui plaire. Surtout que les jumeaux étaient là, sans compter tous les ami(e)s.

Elle fût contente de le voir remuer, commencer à émerger du sommeil forcé dans lequel l'homme l'avait plongé. So jeta un rapide coup d'œil au chandelier qui était renversé au sol. Elle finit par tourner les yeux vers Col qui avait ouvert les siens, enfin. Elle avait eut peur, mais préférait ne pas le montrer. Un léger sourire se dessina sur le visage de la jeune femme, accompagnant le réveil de l'homme au sol. Doucement, elle recommença à passer un tissu humide sur la plaie au front


Tu te sens bien?

Nouveau regard vers le chandelier... Elle comprenait aisément qu'il ait mal à la tête. L'homme qu'elle avait croisé ne semblait pas dénué de force. Les souvenirs affluèrent sûrement d'un coup car il essaya de se redresser mais elle le repoussa au sol, ce n'était pas la peine qu'il tourne de l'œil pour s'être redressé trop vite ou à cause de sa blessure à la tête!
A la description qu'il fit du voleur, elle n'eut aucun doute, il s'agissait bien de celui qu'elle avait croisé dans le couloir en venant. Elle fit fi des mots qu'il employa, trop occupée à se rappeler combien elle avait bataillé avec Benoit et Sacha pour ramener quelqu'un d'autre à la vie... C'est avec un léger sursaut qu'elle entendit la question de Colhomban et elle lui fit un petit sourire.


Moi oui je vais bien, je ne suis pas allongée au sol, à peine assise comme tu peux le voir, je ne suis pas couverte de...

So fronça les sourcils et s'approcha du buste couvert d'encre... Mais qu'est-ce c'est ça?? A la faible lueur de la bougie, ça aurait pu être tout et n'importe quoi. Mais un faible éclat attira son regard et elle vit l'encrier vide au sol. Aprés s'être redressée sur les genoux elle continua

Je ne suis pas recouverte d'encre, je n'ai pas la tête en sang, je ne me suis pas battue encore, et j'ai croisé un voleur en venant par ici, je vais aussi bien que possible, rassurez vous sieur d'Eusébius. Le voleur a tracé son chemin vers les escaliers sans se stopper pour moi, je ne devais pas être à son goût qui sait.

Elle passa une main devant les yeux de Col et voyant qu'il avait l'air bien moins sonné, l'aida à se redresser.

Ne t'en fais pas pour le voleur. M'est d'avis qu'il se fera attraper en bas. Il y a suffisamment de monde pour voir l'étrange tableau qu'est un boiteux saignant de la jambe. Ils se demanderont forcément ce qu'il lui est arrivé.

Un regard vers Col... Un léger fard rose qui fait son apparition sur ses pomettes...

Je peux te poser une question?..... Qu'est-ce qu'un... Un sautard?

Naïve So a encore frappé, mais elle n'en n'avait sérieusement aucune idée. Fallait bien s'avouer des choses, elle se faisait son éducation en écoutant les gens.

Tu vas mieux?

Elle s'inquiétait, même si elle aurait voulu le montrer un peu moins. Elle s'en faisait de voir cette plaie à l'arcade qui saignait toujours, de voir son ami sonné... Elle prit soin de rincer le linge de nouveau avant de le repasser avec douceur sur la blessure sanguinolente...

Il n'y est pas allé de main morte... Ça n'arrête pas de saigner... Peut-être qu'il faudra te recoudre... Tu supporteras?

Elle avait dit ses deux derniers mots avec un léger sourire amusé, ses yeux émeraudes plantés dans les prunelles noires du jeune homme, presque sûre de sa réaction.


Lysithée/Vegoku Jr!



Baaaaaaaaaaaah!

Tiveg s'essuya activement la joue aprés l'énorme bisou de Miss.

Mais les bisous c'pour les filles! J'suis pas une fille! Il bomba le torse Moa suis un Nhomme! Un vrai de vrai pour de vrai d'abord!

Ce qui eut le don de faire exploser de rire qui sa sœur qui perdit de vue un instant le "fantôme". Miss leur offrit un le lait, et les deux gamins le burent, Lysi le faisant tout en ne lâchant pas de vue le pseudo esprit de Lordgore. Oh elle s'en souvenait bien de lui. Le méssant qui leur avait fait plein peur! Même po vrai d'abord. Reposant les verres offerts quand Ork vint les chercher à son tour, les jumeaux l'écoutèrent avec attention. Ravis d'avoir à faire un travail pareil avec la gentille dame, TiVeg se mis au garde à vous, prêt à remplir sa mission à bien et Lysi riait sous cape, prête à faire moult bêtises. Ce sont même les monstres qui entrainèrent Ork vers la porte. En y arrivant vegoku Jr désigna un coin sombre.

Moi j'vais m'cacher derrière l'tonneau! et Oncle Jakson y m'a dit comment faire d'abord pour fouiller!

Il ne narguait pas du tout sa soeur. A peine.

Bah moi m'en fiche y m'a dit aussi Na.

Boudeur et après avoir tiré la langue à sa sœur, le petit garçon se faufila et ne laissa dépasser qu'un bout de tête et son œil de l'autre côté du tonneau, pendant que Lysi se posait une question.

Ooooork? Comment qu'on embête les gens maint'nant??
_________________

Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir.
Théognis
--Dazibaan




Aprés lui avoir posé son mantel sur les épaules, le jeune homme se rappuya au mur et croisa les bras tout en écoutant la d'moiselle. Il lui adressa un sourire et répondit à ses questions.

Je m'appelle Dazibaan, mais souvent on raccourcit, c'est vous qui voyez. Et on ne m'a jamais vu dans ce bled parce qu'avec ma frangine, on voyage beaucoup. Enfin voyageait. Enfin non voyage. On a reprit depuis peu les chemins.

Il n'allait pas lui dire qu'il adorait piocher dans les poches des pigeons qui passaient à sa portée par contre. Un petit temps se passa durant lequel il ne parla pas, mais il s'en rendit vite compte. Bah alors qu'est-ce qui lui arrivait, la fatigue sans doutes.

Et vous quel est votre prénom charmante Dame? Oh, et votre misérable histoire ne peut quand même pas être si misérable tout de même, personne n'oserait faire de mal à personne si charmante, laissez moi en douter! Et si cela vous fait du bien de parler n'hésitez pas, je suis parait-il de bonne oreille et je ne reste pas longtemps, n'étant que de passage. Tout pour vous plaire!... Euh enfin pour vous soulager vous et votre conscience.

Quel imbécile. Heureusement que la frangine était pas dans l'coin.

Et puis je ne me moque jamais des jolies femmes, et des histoires des gens.

Il ne lui parlerait pas plus d'la frangine parce que vu la teigne que c'était, la d'moiselle prendrait peur avant même d'l'avoir connue. Daz s'éloigna du mur et se plaça face à Zhara, un sourire aux lèvres et s'accroupit pour être à sa hauteur, plantant son regard dans le sien. Jolie brin d'femme, dommage qu'elle ait encore les yeux rougis de larmes.

Accoudé sur ses genoux, il tendit une main dans sa direction, l'invitant du regard, à la prendre.

Il ne fait pas trés trés chaud dehors, peut-être pourrions nous poursuivre à l'intérieur, il y aura sûrement des places proches de l'âtre et nous pourrions nous réchauffer tout en continuant cette discussion?

Il attendit quelques secondes et se décida à "enlever" la d'moiselle de son mur. Attrapant la main qu'il voyait apparaitre de sous le mantel, il la fit se lever et l'entraîna à l'intérieur de l'auberge, évitant au passage une femme blonde et une fillette qui traînait avec, et conduit la jeune femme jusqu'à la cheminée. Comble de chance, une jeune femme partie et monta à l'étage à l'instant même où ils arrivaient prés de la cheminée. Il mis la d'moiselle brune assise là, et se mis assis à côté d'elle sur l'accoudoir, tendant les mains pour se réchauffer à la chaleur du feu.

Il fait meilleur ici n'est-ce pas?





__________________
Missjones
Miss n'était pas sûr que le bougre allait répondre à son attente, elle n'était pas bonne comédienne et il allait surement se méfier, mais là elle fut surprise

Mais bien sûr. Je le fais tout de suite.

Reprenant rapidement ses esprits, Miss précéda l'homme vers la porte de la cave puis s'effaça pour le laisser descendre les marches. Miss poussa le vice jusqu'à lui dire

Vous trouverez les barriques au fond de la pièce sur la gauche


Dès que l'homme fut en bas des marches, Miss rabattit précipitamment la porte et la ferma d'un tour de clé. Pour plus de sécurité, elle bloqua la poignée avec une chaise, glissant le dossier de celle-ci sous le bouton de la porte. *Enfin une bonne chose de faite, maintenant il ne reste plus qu'à prévenir la maréchaussée*

Miss retourna dans la salle et aperçut Orka avec les enfants de Sorianne et se demanda se qu'elle avait pu inventer. Elle la vit se diriger vers la porte et compris qu'elle voulait la bloquer mais Miss était un peu inquiète pour les enfants tout en sachant que jamais Orka ne les mettrait en danger.

Miss voulut prêter main forte à Orka quand elle entendit du bruit dans les escaliers

_________________
Garde Territoriale

Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"
--Benoit
[HRP]Encore désolé pour l'utilisation peu glorieuse de cette solution, je m'excuse auprès de tout les joueurs. Cela ne se refera plus. Vraiment désolé d'avoir bloqué le RP LJD Forth With[HRP]




Robert

Il y a chez l'homme deux sentiments antagonistes qui dirigent quasi perpétuellement ces rapports avec les dames. Et même chez un vieux routier comme Robert ces forces émergent encore et toujours, elles sont seulement moins prononcés et les crocs moins affûtés. D'un côté le besoin constant de plaire aux femmes et de l'autre côté celui toujours chevillé au corps de se croire supérieur à elle.

Ainsi par ce biais l'homme devient encore plus sot qu'il était. Mais fier de lui et sûr de sa force et n'est pas ça l'essentiel ?

Alors avec simplement un peu moins d'allant et de rustrerie que les autres Robert se laissa à son tour emporté. Et il n'eut plût que le verbe pour y répondre quand il fut enfermé dan la cave.


Chiabrena !

Mais étonnamment Robert réagit avec un calme déconcertant. Sans doute le fait qu'il n'était pas un gamin comme un Wlliam par exemple.

Il déposa rapidement le tonneau qu'il tenait et s'empressa de vider ses poches sur le sol. Il tria méthodiquement les objets qu'il avait, privilégiant ceux de plus fortes valeurs et les écus. Ceci fait il trouva un sac en jute qu'il vida et mit son butin à l'intérieur. Puis à l'aide d'une cordelette qu'il serra fortement il ferma le tout. Il pensait que ça serait suffisant pour le temps.

Il avait en effet remarqué que parmi les invités beaucoup buvaient du vin et ne s'en privaient pas. Certes parmi cette contrée ce n'était pas la boisson préférée et ceux qui pouvaient s'en payer n'était pas si nombreux que ça. Mais c'était les fêtes. Et puis il y avait aussi un détail intéressant.


Lorsque le vin est de mauvaise qualité ce qui est souvent le cas en général la fermentation dégage des effluves guères délicates. Et pour éviter de déplaire aux clients les aubergistes avaient sût prendre les devants. Ainsi dans chaque barrique se trouvait un grand bouchon. Qui permettait en le soulevant d'aérer le vin et ainsi d'éviter des odeurs déplaisantes. Bien sûr on ne le faisait que en étant présent, afin d'éviter que des rats ou autres bestioles viennent s'y fourrer.

Robert se dirigea vers la première barrique au plus prêt de lui et retira le bouchon. Il était suffisamment grand pour y glisser son sac. Et il eut de la chance c'était bien la barrique qui avait été utilisée. Prêt du tiers du vin manquait. Une aubaine. Délicatement il fit toucher la surface du vin puis petit à petit il le laissa glisser à l'intérieur. Il avait peur que le niveau monte trop mais finalement alors qu'il avait le bras dénudé quasiment entièrement rentré dans la barrique, le vin ne déborda pas et il laissa donc retomber au fond le sac en toute tranquillité.

Le sol de cette cave était en terre battue. Il pouvait donc en profiter pour tranquillement se rincer. Il utilisa une cruche d'eau et se lava entièrement le bras. Ceci fait il retourna à la barrique et referma le mieux possible la barrique. Il vérifia s'il n'avait laissé aucune trace et jeta par le petit soupirail, dans la neige de l'extérieur les objets qui ne l'intéressait pas. Puis toujours aussi calmement il pris un tonneau de bière, le soupesa et remonta l'escalier. Il essaya d'ouvrir la porte qui bien sûr lui résista.


Ah mais c'est fermé ! Eh ! Ho ! Je suis enfermé là ! S'il vous plaît aidez moi ! Je peux pas ouvrir !


Marthe-Jeanne

Croire que les femmes sont plus sottes que les hommes est une erreur que font nombre d'hommes qui croient bon ton de se considérer comme supérieures à elle. Mais dans le même temps penser qu'elles sont plus intelligentes que les hommes c'est se croire à tort supérieures et ne pas faire attention au danger qui peut guetter. Il faut toujours savoir raison garder. Les femmes et les hommes sont aussi intelligents les uns que les autres de manière différente.

Marthe savait cela et savait que les trois femmes qui les suspectaient et commençaient à resserrer leur étau sur elles mettraient tout en oeuvre pour les coincer. Elle attendit donc de voir et s'apprêta à sortir dès qu'une occasion se présenterait. Et l'occasion se présenta en la personne d'une jeune homme et d'une jeune femme qui entrèrent. Elle avait bien vu les deux gosses et la blonde. Mais la surprise de l'entrée du couple lui profiterait. Elle sortit donc brusquement laissant la porte ouverte. Le froid la saisit un peu mais bien vite elle se dirigea dans les rues. Elle évita à tout prix de courir afin que personne qui ne la suive ne puisse la soupçonner d'agir bizarrement. Il serait temps de prendre les jambes à son coup plus tard. En tout cas elle était dehors.



William

Le gosse n'avait jamais été un intellectuel. Les livres ce n'était pas son truc. Pas plus que toutes ces réflexions à la mort moi le noeud philisophico quelque chose. Et finalement il ne s'en portait pas plus mal. Il avait comme on dit dans certains endroits l'intelligence des simples et peut importe que cela lui réussisse ou non. Le tout était de survivre par moment. Alors le seul réflexe qu'il eut lui fut simple. Il passa la jambe par dessus la rembarde de la fenêtre et commença à sortir dehors. Il eut une sacrée difficulté lorsque ce fut le tour de celle blessée. Elle lui ferait mal un bon moment. Mais tant pis ce serait une blessure de guerre. Et plus tard devant d'autres il s'en vanterait. Une drôle de soirée que celle-ci. Une drôle de soirée à la belle étoile.

Zhara
L’homme se radossa au mur comme pour mieux écouter Zhara. Puis il parla pour répondre aux questions de Zaza. Ce charmant messire se nommait Dazibaan et c’était un voyageur. Il « errait » sur les chemins avec sa sœur.
La jeune femme se demanda où était cette soi-disant sœur. Elle n’avait vu personne avec cet homme. Elle était peut être rentrée pour se mettre au chaud l’intérieur. Il faut dire que la température était glaciale dehors …
La brunette se demanda aussi ce que pouvait faire ce duo sur les chemins. Étaient-ils des marchands ambulants ? Voulaient-ils seulement visiter le royaume ? Toutes ses questions resteraient sans réponse car l’Angoumoise se garda de les poser de peur de toucher une corde sensible concernant Dazibaan et sa « frangine ».

Le silence se fit pendant quelques temps. L’Angoumoise ne savait pas quoi dire, elle se posait pleins de questions le concernant. Son interlocuteur dut s’en rendre compte car comme pour casser le silence il demanda à Zhara son prénom et l’invita à raconter la cause de ses larmes l’assurant que ça ne serait pas divulgué aux gens car il ne resterait pas longtemps à Angoulême, étant un voyageur. Il l’assura aussi qu’il ne rigolait jamais des histoires « jolies dames » et des personnes en général.

Zaza se sentit en confiance. Qu’est-ce qu’elle risquait après tout à raconter son histoire à un homme qui ne la connaissait pas et qui n’avait pas l’air de connaître les Angoumoisins ? De plus, Daz insistait sur le fait qu’il ne resterait pas dans la cité très longtemps.

La brunette n’eut pas le temps de répondre car le voyageur se redressa et vint se placer accroupi devant la jeune femme et planta son regard dans celui de Zaza. Il avait des yeux magnifiques qui pétillaient d’intelligence et de gentillesse. Il tendit une main dans la direction de la jeune femme pour l’inviter à rentrer à l’intérieur, près de la cheminée. C’est vrai qu’il ne devait pas avoir chaud le pauvre homme avec seulement sa chemise sur le dos, son mantel étant sur les épaules de Zaza.
Il dut juger le temps de réaction de la brunette trop long, ce qui était la réalité, car il prit sa main qui retenait les bords du mantel fermé et redressa Zhara très délicatement pour l’emmener à l’intérieur.

Au moment de passer la porte, l’Angoumoise fut bousculée pour une dame, elle aussi inconnue, qui se précipita dehors sans refermer la porte derrière elle. Zaza trouva se comportement très bizarre. Elle se demanda pourquoi la dame était si pressée de quitter l’auberge. Elle eut juste le temps de se pousser avant que Ork et la fille de Sorianne ne lui saute dessus. Dazibaan entraîna Zhara jusqu’à l’âtre. Une place venait de se libérer grâce à So qui monta vers les chambres de l’auberge, un paquet sous le bras.

La jeune femme s’assit à côté du messire qui lui fit remarquer que la température était plus agréable à l’intérieur.


Vous avez raison messire Dazibaan. Un certain temps passa puis la Brunette continua Quand nous étions encore dehors vous vouliez savoir comment je m’appelle. Je me nomme Zhara et je suis une habitante d’Angoulême. Tout à l’heure vous vouliez connaître la raison de mes larmes. Je vais vous la dire mais je vous assure que mon histoire est vraiment insignifiante. Depuis environ deux ans j’étais avec un homme qui maintenant ne vient plus. Pour moi notre histoire est terminée et cela me fend le cœur car je l’aime. Cela peut sembler bizarre mais c’est comme ça. Et puis suite aux divers évènements qui se sont passés dans cette ville, plusieurs de mes amis sont partis ou bien sont décédés. Je ne sais pas pourquoi ce soir tout cela à surgit, sans doute avec la musique qui m’a rappelé le doux son de la viole d’une amie qui a quittée Angoulême et qui me manque affreusement … Je n’avais pas envie que tout le monde me voit dans cet état alors j’ai préféré sortir. Zaza marqua une pause puis dit avec un petit sourire Je vous l’avais dit que ce n’était vraiment pas intéressant. Mais parlons d’autre chose. Vous m’avez dit que vous voyagez avec votre sœur. Mais où est-elle en ce moment ?

____________
Zhara ou zaza pour les intimes
Paysanne d'Angoulèmes
Cultivatrice de maïs
Boulangère
Garde territoriale de la ville
"Le rôle d'un ami, c'est de se trouver à votre côté quand vous êtes dans l'erreur puisque tout le monde sera à côté de vous quand vous aurez raison."
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)