Zhara
[HRP/ Donc vous lavez compris, on lit dabord le post de LJD Colhomban puis le mien /HRP]
Et limprobable arriva. Le môme sécroula sur le sol Ce nétait pas possible ! Il était si jeune ! Zhara sapprocha de plus près pour voir si létat du bonhomme était ce quelle pensait. Elle nétait plus quà un ou deux mètres mais tout dun coup Col lui fit un signe de la main qui voulait dire quelle ne devait plus avancer. Sans doute voulait il essayait il de déjouer la ruse que le garçon sapprêtait à faire. Les secondes, les minutes passèrent dans un silence très lourd. La jeune femme ne bougeait presque plus et respirait à peine.
Puis Col qui sétait rendu à lévidence que ladolescent nétait en état de ne rien tenter, se précipita vers lui. A travers la nuit, Zhara pût apercevoir que Col observa quelques instant le gamin puis quil le mit rapidement près de lui. Était-ce un signe qui voulait dire que cétait presque la fin ? Peut être que Col pensait lui donner un peu de sa vie Zaza ne pouvait pas croire que cétait la fin. Il avait lair costaud le môme ! Et puis la Vie ne pouvait pas lenlever à cet âge : il avait tellement de choses à vivre ! Perdue dans ses pensées, elle nentendit pas Col regretté son acte, elle lentendit juste quand il lappela pour venir laider à le sauver.
La brunette se hâta vers Colhomban et le mourrant. Mais elle trébucha sur le pied de ladolescent et tombât à genoux devant lui. A ce moment là, sa jupe se déchira au niveau de la doublure et du revers. Mais pas le temps de se lamenter pour elle. Ce garçon allait peut être mourir, il fallait faire quelque chose.
Sous les ordres de Col, Zaza enleva se cape et recouvrit le petit avec. Ses gestes étaient mal assurés. Elle nétait pas trop habituée à ce genre de situation, lAngoumoise narrêtait pas de trembler, cétait incontrôlable. Il lui dit ensuite de se mettre avec lui sous la cape et de se pencher en avant pour donner au môme un peu de chaleur corporelle. Il lui annonça ensuite que pendant que lui soutiendrait ladolescent, le jeune femme ferait un garrot sur la jambe ensanglantée. La brunette tressaillit quand le jeune homme parla de la grande faucheuse. Elle savait quelle était là, mais de lentendre dire par quelquun dautre faisait un effet bizarre. Mais pas le temps de penser
LAngoumoise détacha le ruban qui retenait les cheveux de Col en catogan. Elle essaya ensuite de faire un bandage de la cuisse du gamin avec. A peine eut elle effleuré la plaie, le bout de ses doigts devinrent immédiatement rouges. Le jeune femme regarda Col. Elle était paniquée. Faisait-elle ce quil fallait ? Est-ce que ça allait suffire pour sauver ladolescent ? Le jeune homme dut comprendre la peur de Zhara car il lui dit dune voix rassurante :
Oui Zhara, serre bien maintenant
Sous les conseils de son ami, Zaza serra encore plus. Elle était entrain de faire un genre de nud pour retenir le tout quand elle entendit une prière adressé à Christo sortir du bout des lèvres de Col. Ça devait être dans ces moments là quon implorait le Très-Haut On espérait quil nous accorde une dernière faveur. Mais il paraissait que quand lheure était venue on avait beau implorer tous les dieux, il ny avait plus rien à faire à part attendre. Cétait en tout cas ce quavait dit un jour le curé de son village natal dans lune de ses homélies à lépoque où la brunette allait encore à la messe.
Quand elle eut terminée sa besogne, Zhara se colla un peu à côté de Colhomban. La température était glaciale et maintenant le vent sétait levé et narrêtait pas de souffler. Le jeune homme se pencha près du gamin et lui souffla des mots de courage et de réconfort. Zaza entendit aussi que Col ne porterait pas plainte contre lui. La jeune femme sapprocha du jeune homme quelle navait pas regardé. Elle fut frappée par la jeunesse de son visage. Sans le vouloir, une larme coula le long de sa joue. Ses yeux étaient inexpressifs. Cela lui fit penser à ceux de son père sur son lit de mort quelques minutes avant son décès il y a maintenant cinq ou six ans de cela. Le respiration du gamin était difficile voire parfois inexistante. Puis tout dun coup plus rien. Il fallait se rendre à lévidence, la Grande Faucheuse lavait emporté. Maintenant, plusieurs larmes coulèrent sur ses joues, en silence. Au loin, elle entendit les coup de minuit, 1459 était là. Triste début de nouvelle année Quand les cloches eurent fini de chanter un silence pesant sabattit sur le verger. Zhara dit à Col en essayant de ne pas faire entendre ses pleurs :
Col je je crois que cest la fin. On aura tout essayé. A moins dun miracle
____________
Zhara ou zaza pour les intimes
Paysanne d'Angoulèmes
Cultivatrice de maïs
Boulangère
Garde territoriale de la ville
"Le rôle d'un ami, c'est de se trouver à votre côté quand vous êtes dans l'erreur puisque tout le monde sera à côté de vous quand vous aurez raison."
Et limprobable arriva. Le môme sécroula sur le sol Ce nétait pas possible ! Il était si jeune ! Zhara sapprocha de plus près pour voir si létat du bonhomme était ce quelle pensait. Elle nétait plus quà un ou deux mètres mais tout dun coup Col lui fit un signe de la main qui voulait dire quelle ne devait plus avancer. Sans doute voulait il essayait il de déjouer la ruse que le garçon sapprêtait à faire. Les secondes, les minutes passèrent dans un silence très lourd. La jeune femme ne bougeait presque plus et respirait à peine.
Puis Col qui sétait rendu à lévidence que ladolescent nétait en état de ne rien tenter, se précipita vers lui. A travers la nuit, Zhara pût apercevoir que Col observa quelques instant le gamin puis quil le mit rapidement près de lui. Était-ce un signe qui voulait dire que cétait presque la fin ? Peut être que Col pensait lui donner un peu de sa vie Zaza ne pouvait pas croire que cétait la fin. Il avait lair costaud le môme ! Et puis la Vie ne pouvait pas lenlever à cet âge : il avait tellement de choses à vivre ! Perdue dans ses pensées, elle nentendit pas Col regretté son acte, elle lentendit juste quand il lappela pour venir laider à le sauver.
La brunette se hâta vers Colhomban et le mourrant. Mais elle trébucha sur le pied de ladolescent et tombât à genoux devant lui. A ce moment là, sa jupe se déchira au niveau de la doublure et du revers. Mais pas le temps de se lamenter pour elle. Ce garçon allait peut être mourir, il fallait faire quelque chose.
Sous les ordres de Col, Zaza enleva se cape et recouvrit le petit avec. Ses gestes étaient mal assurés. Elle nétait pas trop habituée à ce genre de situation, lAngoumoise narrêtait pas de trembler, cétait incontrôlable. Il lui dit ensuite de se mettre avec lui sous la cape et de se pencher en avant pour donner au môme un peu de chaleur corporelle. Il lui annonça ensuite que pendant que lui soutiendrait ladolescent, le jeune femme ferait un garrot sur la jambe ensanglantée. La brunette tressaillit quand le jeune homme parla de la grande faucheuse. Elle savait quelle était là, mais de lentendre dire par quelquun dautre faisait un effet bizarre. Mais pas le temps de penser
LAngoumoise détacha le ruban qui retenait les cheveux de Col en catogan. Elle essaya ensuite de faire un bandage de la cuisse du gamin avec. A peine eut elle effleuré la plaie, le bout de ses doigts devinrent immédiatement rouges. Le jeune femme regarda Col. Elle était paniquée. Faisait-elle ce quil fallait ? Est-ce que ça allait suffire pour sauver ladolescent ? Le jeune homme dut comprendre la peur de Zhara car il lui dit dune voix rassurante :
Oui Zhara, serre bien maintenant
Sous les conseils de son ami, Zaza serra encore plus. Elle était entrain de faire un genre de nud pour retenir le tout quand elle entendit une prière adressé à Christo sortir du bout des lèvres de Col. Ça devait être dans ces moments là quon implorait le Très-Haut On espérait quil nous accorde une dernière faveur. Mais il paraissait que quand lheure était venue on avait beau implorer tous les dieux, il ny avait plus rien à faire à part attendre. Cétait en tout cas ce quavait dit un jour le curé de son village natal dans lune de ses homélies à lépoque où la brunette allait encore à la messe.
Quand elle eut terminée sa besogne, Zhara se colla un peu à côté de Colhomban. La température était glaciale et maintenant le vent sétait levé et narrêtait pas de souffler. Le jeune homme se pencha près du gamin et lui souffla des mots de courage et de réconfort. Zaza entendit aussi que Col ne porterait pas plainte contre lui. La jeune femme sapprocha du jeune homme quelle navait pas regardé. Elle fut frappée par la jeunesse de son visage. Sans le vouloir, une larme coula le long de sa joue. Ses yeux étaient inexpressifs. Cela lui fit penser à ceux de son père sur son lit de mort quelques minutes avant son décès il y a maintenant cinq ou six ans de cela. Le respiration du gamin était difficile voire parfois inexistante. Puis tout dun coup plus rien. Il fallait se rendre à lévidence, la Grande Faucheuse lavait emporté. Maintenant, plusieurs larmes coulèrent sur ses joues, en silence. Au loin, elle entendit les coup de minuit, 1459 était là. Triste début de nouvelle année Quand les cloches eurent fini de chanter un silence pesant sabattit sur le verger. Zhara dit à Col en essayant de ne pas faire entendre ses pleurs :
Col je je crois que cest la fin. On aura tout essayé. A moins dun miracle
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Zhara ou zaza pour les intimes
Paysanne d'Angoulèmes
Cultivatrice de maïs
Boulangère
Garde territoriale de la ville
"Le rôle d'un ami, c'est de se trouver à votre côté quand vous êtes dans l'erreur puisque tout le monde sera à côté de vous quand vous aurez raison."