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[RP] Discussion familiale post-ex-future-mariage

Azura_xiloscient
Azura, ou plutôt Luna, comme il fallait la nommer maintenant, plia soigneusement la deuxième missive qu'elle faisait de la soirée. Et la posa sur la première, après l'avoir cacheté. Donc, sa lettre de démission à monseigneur Honorine était faite. La lettre qu'elle voulait écrire à Son Excellence Guillaume de Lasteyrie était également finit. Elle espérait que ce dernier répondrait. Il était une des seules personnes de la noblesse qu'elle connaissait vraiment et avec qui elle avait l'impression qu'elle pouvait parler... non pas totalement libre, mais plus détendu qu'avec d'autre... C'était une des rares personnes qu'elle considérait comme encore vraiment proche d'elle. Elle espérait qu'il allait bien. Elle n'avait pas beaucoup eût de nouvelles depuis qu'il était parti à Embrun. Mais oui, c'était Guillaume... Il ne pouvait qu'aller bien.

Soigneusement, elle pris une troisième feuille et l'étala devant elle. Encore une missive à faire et ce serait fini. Cette dernière était, il fallait l'avouer, une des missives les plus singulière qu'elle ait eût à écrire... Demander de l'aide et des conseils à une personne qu'elle n'avait rencontré qu'une fois par un hasard des plus total était une chose à laquelle elle n'aurait jamais pensé, jusqu'à maintenant... Mais c'était son père, il fallait bien qu'elle le connaisse un peu plus. Savoir où écrire n'avait pas été bien dur en même temps. Une noble ayant siégé au conseil pouvait bien difficilement cacher cette information. Elle égoutta la plume dans l'écritoire et entreprit sa rédaction :


Citation:
Dame de la Rochefoucauld,

Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi : je suis la jeune fille qui était venue dans votre taverne en cherchant des informations sur messire de la Mirandole et de Dublith. Grâce à ce que vous m'avez dit et à l'aide de Louis, comme il m'a autorisé à l'appeler, j'ai réussi à en trouver quelques unes, et j'aurais encore besoin, je pense, de votre aide, maintenant.

A vous qui êtes sa fiancée, je ne sais pas bien comment le dire mais... J'ai réussi à apprendre que j'étais effectivement la fille de cet homme, qu'il a abandonné à la naissance. Je ne sais pas pourquoi il a subitement décidé de s'intéresser à moi, mais toujours est-il qu'il l'a fait, et qu'il a également demander à son cousin de prendre soin de moi et de m'éduquer. Mais, même si je respecte l'avis et les connaissances de cousin Louis, j'aimerais bien avoir plusieurs avis sur certaines choses, comme par exemple la manière dont doit se tenir une dame. Même si il a quelques connaissances sur le sujet, mon cousin qui n'est, à priori, pas une femme ne sait pas forcément certaines petites choses qui peuvent nous tracasser. De même, j'aimerais en savoir un peu plus sur mon père. Comme il n'est pas présent dans la région, je n'ai toujours pas pu le voir... Je voudrais en savoir un peu plus sur qui il est.

J'espère que je recevrais une réponse de votre part. Je comprendrais bien que nous ne puissions nous rencontrer tout de suite, vous devez être quelqu'un de très occupé. Mais j'aimerais au moins que nous puissions échanger quelques lettres.

Bien à vous,

Luna de la Mirandole et de Dublith, dicte Azura Xiloscient.


Elle plia soigneusement la lettre et la cacheta. Demain, il faudrait emmener tout cela à la volière...
Finute
[Le lendemain]

Assise à son bureau en ses terres de la Rochefoucauld, Angélique relevait les besoins qu'avaient ses paysans et ce dont ils auront besoin durant son absence.
Tout bougeait autour d'elle, le Castel est grand et le protéger de la poussière n'est pas chose aisée.

L'aube était depuis bien longtemps arrivée, laissant place à un paysage des plus rayonnant.
Mais voilà, il fallait que quelque chose coupe cette mélancolie et dans le cas présent, c'était un valet qui apportait missive à la Comtesse.
Cachetée d'une grossière manière, la jeune femme l'ouvrit sans broncher.

Mais au fur et à mesure de la lecture, si l'on avait été devant elle, on aurait vu son nez se retrousser.
Elle, encore fiancée d'un malotru borgne et borné ? Ah ça jamais ! Mais la fille semblait bien mieux que le père et si jamais elle pouvait être différente au niveau de la noblesse....

Un fin sourire sur les lèvres et la damoiselle se ré-installa à son bureau, prenant plume & vélin afin de répondre à la jeune Mirandole...


Citation:
A Luna de la Mirandole et de Dublith, dicte Azura Xiloscient.

Nos Salutations,

Tout d’abord, sachez que votre Père et nous-mêmes ne sommes plus fiancés. En effet, il y a de cela quelques semaines nous avons brisés les liens de fiançailles.

Ensuite, je ne vais pas écrire plus longtemps, mais malgré le fait que votre père soit Flex, si vous estes disponible demain vers la midi, retrouvons-nous en la Rochefoucauld.

Recevez nos plus Sincères Salutations,

Faict à la Rochefoucauld
Le Dix-huitième jour du mois de Mai 1458







Cire et bague pour cacheter tout cela...
Ci-fait, il fallait le lui renvoyer le plus vite. Un coup de sonnette, un valet et une missive qui disparue dans le paysage...
Assise, la Brune joigne ses mains, se leva et s'en tourna vers la fenêtre... regarder ces jardins sans fin.

_________________
Vonafred
[Segonzac, le Cabinet de travail...]


Ayant quitté sa parente, le Baron plus qu'embarrassé par cette situation incongrue, se résolut à écrire à la seule Dame de son entourage suffisamment au fait de part sa relation passée avec le Fleix, pour le conseiller sur cette matière fort délicate que peut être l'éducation d'une jeune noble...
Pestant une nouvelle fois sur le Borgne, il prit une plume légère...


Citation:
De, Louis Vonafred de Dublith
A, Angélique de la Rochefoucauld.

Très chère Comtesse,

C'est sans ambages mon amie, que je souhaite vous entretenir d'un sujet fort délicat.
Je viens à vous en parfait béotien et dans l'espoir de votre aide.
Le Fleix, m'a légué une bien lourde tâche...veiller sur la personne de sa fille Luna de la Mirandole et de Dublith.
Les circonstances de la réapparition de la dicte Damoiselle sont obscures tout comme l'est cette volonté de mon cher Cousin de me voir moi, comme un tuteur expérimenté.

J'apprécierai, Comtesse votre conseil en cette délicate affaire, ma compréhension des besoins d'une Damoiselle bien née s'arrêtant à la vêtir, lui enseigner à vivre dans l'honneur et à se conformer à l'une de nos devises...Qui n'est point avec nous est contre...
Voyez dans quelle urgence je me trouve à requérir votre aide.

J'ai bon espoir que cette missive vous trouvera en pleine santé et que vous donnerez suite à cette requête inhabituelle.

Dans cette attente,

Recevez Comtesse mes hommages et devoir.

Faict et scellé à Segonzac, le XIX Mai de l'an de grâce 1458.

Louis Vonafred de Dublith.




La missive fut jetée sur un tas volumineux de courriers en partance.
Le Baron allez savoir pourquoi, était fort prolixe et peu avare en cire ces derniers temps.
Un messager particulier faisait antichambre et les porterait à bon port dans l'heure.

_________________
Finute
[A la Roche-Roche-Roche Acte I, scène I… Ah ! Et plusieurs heures plus tard, mais la veille de la rencontre]

L’Acte I, scène I était le post précédent et il continue, la scène II arrivera après, restez patient !! Après tout, il faut bien un début, une suite et une fin non ? Sinon, où donc serait le but de ce RP, je vous le demande !
Ou peut être pourrions-nous penser que tout ceci est une suite –logique ou pas– avec l’histoire du Fleix et de sa fille qui ressurgit de l’on ne sait où, qui est une grande prêtresse ou un truc comme ça… Et bhin ça peut faire peur !!!
D’ici qu’elle se ramène dans votre maison avec un médaillon Aristotélicien, criant, hurlant… qu’Aristote est vivant !!

Bon... restons XVème siècle tout de même et ne partons pas dans des délires qui ne nous amèneront à rien ou peut être à des problèmes. Hum ? Vous dites ? Bon, dans tous les cas, comme vu, missives échangées et tout le tintouin de cire, de bague, de plume…. Mais pas de Rhum au final.

Même pas drôle.

En revanche il y a bien un souci dans tout ce petit monde du Royaume de France. Et bien c’est que la Finute, elle n’est pas professeur au Collège Saint-Louis de France, et qu’il était d’ailleurs bien dommage que la damoiselle de la Mirandole et de Dublith, seule héritière du borgne, n’ai pas moins de quinze ans pour y être envoyée.
Après tout, la brune n’a plus rien à voir avec la famille Mirandole, mis à part que sa vassale est la compagne d’un vassal du borgne. Ca ne facilite pas les choses vous allez me dire.
Et bien tant pis !
Mais ça n’empêchera pas de tourner la page, ce qu’elle avait fait ou plutôt ce qu’elle fait par son stage dans son ordre où elle ne se lasse pas d’écrire sur LA personne.
Mais passons, ceci ne regarde que peu, ainsi éviter des rumeurs qui se répandrait comme du petit feu. Vous savez, une seule petite bougie peut allumer un énorme feu. Un trainée de poudre qui ferait métaphore à la rumeur et hop ! Ca flambe.

Revenons à nos moutons, où se trouve la brune qui prendra du retard dans son départ parce qu’il fallait apprendre rapidement les bonnes manières à une jeune damoiselle qu’elle n’avait rencontré qu’une seule fois, dont la discussion n’avait pas fait tellement mouche et qui semblait ne rien connaître de la noblesse, de ses règles etc…
Aristóteles… ça ne sera pas simple !!

Donc la brune se trouve –et bien oui, à parler vous ne savez toujours pas où elle se trouve– dans son bureau. Etonnant non ? A essayer de préparer au maximum une liste pour la damoiselle.
Elle n’en revenait toujours pas qu’on la contacte, pour donner des leçons à une damoiselle comme… elle… Quelle misère ! Et la Comtesse qui pensait qu’elle ne ferait cela que lorsqu’elle aurait une fille, sa propre fille ! Et bien… ça commence plus tôt donc ! Pffff.
Hé, elle n’avait qu’à pas être avec le borgne hein, il ne faut pas pousser non plus !

Un valet qui entre dans le bureau, à son visage, c’était Garlan, son scribe. Il en faut bien hein pour une Comtesse dites… c’est qu’elle ne prend pas toujours ses notes elle-même il ne faut pas croire !
Donc Garlan entre dans le bureau… Facile… et… il parle.


- « Comtesse, une missive pour vous. »
- « Se désisterait-elle après avoir lu ma très courte missive ? »
- « Ah de ça je ne sais Comtesse, mais cette missive provient d’une autre personne, un scel est cacheté dessus. »

Intriguée, la Brune se retourne, ah oui, elle est debout, près de la cheminée de son bureau, un livre entre les mains et elle n’avait relevée sa tête ni ne s’était retournée vers son scribe.
On peut continuer à présent.


- « Ah vraiment ? De qui vient-elle ? »
- « Je ne sais Comtesse, je ne reconnais pas le scel. Il est abimé, comme si la personne n’avait pas pris soin de la cacheter normalement. »
- « En même temps, le temps que la cire chauffe etc… bref, donnes moi cette lettre. »
- « Bien sûr. »

Quoi ? C’est vrai, c’est énervant d’attendre qu’une cire soit prête pour cacheter une missive, ensuite il faut apposer la bague et la faire nettoyer… ça prend du temps !
Viendra les tampons mais bon, en attendant, on fait avec les moyens du bord hein.

Un petit « scratch » lorsque la cire s’écailla une nouvelle fois pour se casser pour de bon afin de pouvoir ouvrir une bonne fois pour toute la missive reçue. Rajoutons qu’elle n’a même pas regardé le scel !

Bref... « De.. » blablabla « A… » Blablabla. Bon jusqu’ici… nous pouvons affirmer que la missive est arrivée au destinataire.
Continuons je vous pris… « Très chère Comtesse » Soit, ça commence bien…. Blablabla… « Le Fleix, m'a légué une bien lourde tâche » Pas d’bol… Blablabla…. « un tuteur expérimenté » et re pas d’bol.
Passage rapide sur la damoiselle de la Mirandole… Ah, la devise… « Qui n'est point avec nous est contre. » Ah bah c’est encore moins de bol ! La Brune n’est point avec eux, non, rectification, elle ne sera jamais « avec » comme dit la devise, le borgne. Pas d’aide, rien, niet. En revanche, au niveau des vassaux et de la famille du borgne, là si, elle pourrait être avec eux. Mais c’est bien pourrait. Dans tout les cas, avec une personne elle est contre. Pas d’bol, mais c’est ainsi.

Un léger soupir se mélangeant à un rire et la Brune se réinstalla à son bureau pour la énième fois pour répondre au Baron.
Réponse positive ? Négative ? Tss tss tss.


Citation:
A Louis Vonafred de Dublith.

Très cher Baron,

C’est non sans une légère surprise que je lus votre missive. Je m’attendais à avoir des nouvelles bien plus joyeuses venant de votre part.
Voici que vous m’annoncer que votre cousin de la Mirandole vous a confié la charge de sa fille. C’est un réel dommage que de voir qu’un père ne s’occupe de sa fille comme il se le devrait. Au lieu d’aller guerroyer ou de courir après des femmes plus titrées que lui, il pourrait s’occuper de sa propre famille. Mais cela n’est que mon point de vue.
Mais le pire dans tout cela, et n’y voyez aucun ombrage, c’est qu’il vous demande à vous d’éduquer sa fille. Par Aristote, mais où va-t-on ? Vous êtes un capitaine et non une tutrice !

Dans tout les cas, je ne suis nullement surprise de votre demande. Sachez que votre protégée m’a contacté pour que nous puissions nous rencontrer afin de justement définir les bases de son éducation. Bases qui vous auraient été remises aussi tôt par la damoiselle.

Si vous souhaitez participer à cette, comme vous dites, délicate affaire, je vous invite demain, vers la midi en la Rochefoucauld.
Mais je dois vous avouer qu’il serait bon que vous acceptiez cette invitation afin que vous vous fassiez également une idée des quelques manières que doit avoir une femme. De plus, il nous faudra un cavalier.

Recevez nos plus Sincères Salutations,

Faict à la Rochefoucauld
Le Dix-neuvième jour du mois de Mai 1458






Un cavalier vous dites ? Et bien oui, c’est qu’une noble doit savoir danser aussi… se tenir en amazone sur un cheval, faire des révérences, savoir parler correctement… On n’est pas couché !

Sonnette en main, plusieurs « cling cling » et Garlan qui se présente. La Brune lui tend la missive cachetée, mais s’arrête un moment alors que le valet avait la lettre également en main.
Sans la lâcher, elle regarde Garlan et lui dit.


- « Pensez-vous qu’il est bon ton d’éduquer la fille de son ex-fiancé alors que nous ne la connaissons point et que nous ne souhaitons plus avoir à faire avec cet homme ? Le Baron de Segonzac n’a vraiment point de chance, éduquer la fille de son suzerain… »
- « C’est plus un service que vous rendez à ce Baron, Comtesse. Et non pas au Vicomte. Mais il est vrai que cela peut faire bizarre et étonner plus d’un. Et puis, en même temps... vous pourrez toujours leur demander quelque chose en retour. »
- « Ça fait bizarre Garlan, ça fait bizarre et c’est bien plus étonnant que cela, c’est effrayant. Que mon meilleur cavalier amène cette lettre au Baron et que je n’entende plus parler de Mirandole jusqu’à demain ! »

Révérence et hop, partit sur les routes de Memphis ! Ou plutôt en direction du cavalier qui lui, pour le coup, partira en direction de Segonzac.
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Azura_xiloscient
[A la Rochefoucault, Acte I, scene II. Le jour de la rencontre, mais quelques heures avant quand même]

Azur... Luna porta une main à la croix d'Aristote qui ne quittait pas son cou. C'était un petit pendentif discret, en argent simple, simplement là pour la rassurer dans les moments où le stress lui prenait le ventre. Et c'était le cas en ce moment même. Encore, quand elle avait rendu visite à mess... cousin Louis, elle allait voir quelqu'un qu'elle avait déjà rencontré quelques fois. Le noeud dans son estomac ne s'était fait sentir que quand la discussion sur ses origines avait débuté. Mais là, aujourd'hui, elle se rendait chez une personne qu'elle avait tout juste rencontré une fois... Et puis, ce n'était pas n'importe quelle personne. Une comtesse... Elle soupira. Elle n'était pas au bout de ses peines. Depuis qu'elle avait commencé à avoir quelque doute sur l'identité de son père, elle avait du faire plusieurs fois entorses à ses habitudes. Et là encore, ça n'allait pas manquer. Elle n'aimait pas faire appel aux autres, et particulièrement à des personnes plus haut placé dans la hiérarchie pour l'aider dans ses taches. Mais là, elle ne savait pas bien comment elle pourrait faire autrement... Elle ne connaissait personne qui pouvait lui faire savoir ce qu'elle se devait de connaître en tant que fille de vicomte. Alors elle devait bien faire appel à celle qui semblait le plus proche d'elle et qui pouvait savoir ces choses. Elle avait toujours été plus proche des gens du peuple que des gens de la cours. Mais elle devait maintenant revoir tout ce qu'elle savait des relations aux autres... Ca allait pas être du gâteau.

La jeune prêtresse soupira à nouveau quand elle repensa à la lettre qu'elle avait écrite. Elle avait quand même fait une grossière erreur... Rappeler des fiançailles ratée à quelqu'un... Rien que d'y repenser, elle avait envie de frapper la tête contre un mur. Elle aurait au moins pu demander quelques renseignements à Louis sur ce couple avant d'entreprendre quoique ce soit... Pétard, pourquoi n'y avait-elle pas pensé avant ? Elle voulait en savoir plus sur la famille, la première chose à faire n'était-elle quand même pas de prendre des nouvelles de deux personnes fiancées ? Et au vu de leur relation actuelle, le plus simple n'était-il pas de le demander à Louis ? Idiote, idiote, idiote, idiote ! Pour un peu, elle se donnerait des claques... Elle les méritaient bien...

Et un troisième soupire. Pour se ramener à la réalité celui-là. Elle divaguait souvent un peu trop... Elle serra un peu plus le pendentif, puis, fermant les yeux et baissant la tête, elle récita un courte prière. Elle espérait que tout se passerait bien; Mais oui, ça devrait aller. Après une bourde aussi monumentale, la comtesse acceptait quand même de la recevoir. Même si elle ne comprenait pas bien pourquoi, elle devait être capable de lui pardonner bien des choses. Ses lèvres se refermèrent sur les derniers mots de la prières. Elle resta quelques instant tête basse, les yeux toujours clos, à respirer tranquillement, se focalisant sur son souffle pour évacuer tout le stress qui avait pu résister aux mots saints. Puis elle porta le pendentif à ses lèvres et l'embrassa doucement. Elle releva ensuite les yeux et chercha du regard un garde, ou n'importe qui qui aurait pu lui indiquer ce qu'elle devait faire maintenant, devant ces grandes portes qui étaient, somme toute, bien intimidantes...
Vonafred
[En route pour la Rochefoucauld...]

La Comtesse avait répondu favorablement, inespéré, il avait donc encore un peu de crédit malgré ses attaches familiales...
Le Baron se mit en route et en petit équipage pour ne point perdre de temps.
Forçant sa monture sur de mauvaises routes, il ne tarda point à trouver les chemins de la demeure Comtale.
La pauvre carne qui lui servait de monture se souviendra de ce périple.
Le Baron n'avait eu de cesse d'insulter la bête passant ainsi ses sombres humeurs à défaut d'avoir un certain borgne de sa connaissance sous la main.
Poterne en vue.
Le Capitaine se composa un visage des plus avenants, ajusta son tabard et se présenta aux portes...

-Holà un Sergent un portier pour le Baron de Segonzac...
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--Guardie


A l’entrée, personne ne se bousculait. En réalité, la Comtesse n’attendait que peu de monde.
Les gardes attendaient sagement à l’entrée. Gardaient plus précisément cette même entrée.
Le Castel était protégé par plusieurs gardes dispersés un peu partout dans le Château.


- « Aaah c’est bientôt les vacances ! »
- « Et pourquoi ça ? Qu'est-ce que tu racontes comme bêtises... »
- « Bhin heu… le château commence à se vider ! »
- « Ah tu trouves ? Pas moi. »
- « M’enfin, quand y’aura plus personne, ça s’ra les vacances ! »
- « Certain’ment pas, on continuera à garder l’Castel. C’quoi ça ! »
- « Bhin… à quoi bon ? Y’aura personne. »
- « Mais y’a leur richesse à garder. Donc pas d’chichi, y’a pas d’vacances. »

Et le premier garde qui ronchonne hausse les épaules. Indifférent à ce que venait de lui dire son comparse.
Lorsqu’ils virent la damoiselle arriver, les deux gardes montrèrent leurs armes.


- « Halte là ! Qui êtes-vous ? »

**********

Pendant ce temps… Les poternes étaient également surveillées. Mais l’on ne se serait pas attendu de voir un Baron surgirent près de l’un d’eux. Seule une personne qui connaissait bien le Château pouvait savoir où elles se trouvaient…
Après tout, une poterne est une petite porte qui est intégrée aux murailles d'une fortification, de façon discrète et qui permet aux habitants du château de sortir ou rentrer à l’insu de l’assiégeant.
Complètement désorienté, le garde qui s’y trouvait ne sû quoi dire au début face au Baron. Efficace le garde...


- « Maa… heu… l’Baron d’Segonzac vous dites… La Comtesse doit vous attendre dans son bureau. Mais pourquoi être passé par là ? »

Un garde qui pose une question… à un capitaine qui plus est… Mais après tout, il lui faudra bien faire un rapport à la Comtesse… Et si pas de réponse… il inventera surement ! Ou pas.
N'empêche qu'il le laisse entrer...
Azura_xiloscient
"Halte là ! Qui êtes-vous ?"

L'ordre avait été bref, sec, et peu avenant. En même temps, ce n'était pas vraiment le travail des gardes d'accueillir les invités avec les égards et de les mener à eur chambre. Ils étaient plutôt là pour faire fuir les intrus et autres personnes ayant des intentions plus ou moins malveillantes envers le maître des lieux (intention pouvant aller du vol à l'assassinat en passant par l'offre de poisson frai). Ceux-ci semblait remplir leur rôle de manière assez satisfaisante.

Pour autant, pour une jeune fille qui n'était pas habituée à de telle réception, ni à tenter de garder au mieux la face devant des personnes de plus bas rang qu'elle, c'était quand même suffisamment impressionnant pour qu'une certaines anxiété quand à son futur, qui devait jusqu'alors consister à entrer dans la bâtisse dont la porte était barrée de deux hallebardes promettant une mort aussi brusque que soudaine à tous ceux qui voudrait passer sans autorisation, lui noue le ventre (nda : vous aussi vous avait du lire trois fois la phrase avant de la comprendre ? Mais ne vous inquiétez pas, j'ai fait pire). Adonc, toujours est-il que la jeune Az... Luna, jusque là tout juste assez peu stressée pour ne pas s'en retourner en se disant qu'elle avait du mal lire la missive, fit trois pas en arrière, tentant au mieux de se cacher derrière ses bras suite à cette question toute somme assez normal dans la bouche d'un garde...

Il y eût quelques minutes de silence, pendant lesquelles rien ne se passa. Non, il est faux de dire que rien ne se passa. Sur l'arbre à quelques mètres de là, un oiseau se posa, entama un chant puis, par manque de spectateur flagrant, décida que ce n'était pas le moment et repris son envol. De même, une chenille avança de quelques mètres en direction e la feuille qu'elle visait depuis maintenant de longues heures, mais qui paraissait tout de même fort appétissante. Et encore, quelques milliers de molécules de diazote, dioxygène et autres dihydrogènes, vibrèrent quelques centaines de milliard tout en continuant leur route suivant un tracé totalement aléatoire et rencontrant quelques fois leur congénère, provoquant un changement soudain de leur mouvement pour le moins désagréable. Mais revenons en à nos agneaux (nda : ils sont encore un peu jeunes pour des moutons,à mon goût). Donc, dans un soucis de précision, je dirais que rien ne se passa entre nos trois protagonistes (nda : la jeune fille et les deux gardes, pour ceux qui souffrirait d'un Alzheimer précoce), hormis les quelques collisions sus-citées.

Après ces quelques minutes d'inactions, la jeune prêtresse osa jeter un coup d'oeil par dessus son bras, pour voir que les deux hommes n'avait pas bougé et, qui plus, est, la regarder avec un air pour le moins circonspect... Bien que cela fasse quelques années qu'ils gardaient cette porte, ils avaient quand même rarement eût de tel réaction quand ils demandaient, gentiment d'après leur manière de penser, l'identité d'une personne. Luna se redressa un peu, rabaissant ses bras qui semblait être devenu plus une gêne qu'une protection, tentant au mieux de camoufler les quelques éclats de peur qui persistaient dans ses yeux. Elle du s'y prendre à deux fois, avant d'arriver à prendre de manière correct son inspiration, avant de dire, d'une voix dont elle tentait, sans grand succès, de contrôler les tremblements :


"Je... Heu... Je suis Luna de... la Mirandole et... de Dublith, fit elle sur un petit effort de mémoire. Je suis attendue par la dame de ce lieu... Du moins je crois, ajouta-t'elle d'une petite voix."
Vonafred
[La poterne...]

Le Baron aimait la discrétion, vieille habitude de l'intendant des Services de renseignement du comté sans doute...Nulles demeure de noblesse comtale ne lui était inconnue, il en connaissait les points faibles, défauts de défense et grandes masses architecturales...

On lui répondit, il entra.

-Je suis attendu Soldat...
Lui jetant une obole au passage...
-Ma monture reste là, veille sur elle.
Gratifiant le garde d’une lourde tape amicale sur l’épaule, le Baron poussa plus avant, et se planta là, attendant de croiser quelqu’un qui pourrait le guider jusqu'à la maitresse des lieux...
_________________
--Guardie


¤ A la Garde...

Les gardes regardaient la damoiselle d'un air niait. En même temps... ce sont des gardes, il ne faut leur en demander trop...
Lorsque la jeune femme répondit à la question posé, l'un des deux esquissa un sourire.... d'enfer, vous savez, les dents noires etc...


- « Aaaah oui ! La jeune Mirandole. Oui, la Comtesse nous a prévenu. Vous êtes attendue dans la salle de bal. »
- « Restez là, je vais chercher un valet. »

Plusieurs minutes s'écoulèrent entre la minute où le garde était parti et la minute où il revint avec un valet courant derrière lui. Les portes s'ouvrent...

- « Accompagnes la damoiselle dans la salle de bal. Elle est attendu. »
- « Oui tout de suite, si vous voulez bien me suivre... »

Le valet patienta quelques secondes avant de prendre les devant et ouvrir la marche. Direction... Deuxième étage, la salle de Bal.

¤ Pendant ce temps là... à la poterne...

Un autre garde était arrivé non loin de son collègue. Il regardait les deux protagonistes et principalement ce Baron, d'un air particulier.
L'autre garde, celui qui avait discuté en premier avec le Baron n'avait pas eu de réponse concrète à sa question. Et il entendait déjà les commentaires de la Comtesse...


- « Heu.. oui, oui, et bien... suivez Brady, il vous amènera au bureau de la Comtesse... » lui répondit-il en désignant le garde qui était non loin.
- « Votre monture s'ra surveillée. Maint'nant, si vous voulez bien m'suivre. »

Et le garde prit également les devant, accompagnant le Baron jusqu'au bureau de la Comtesse.
Arrivés devant, il toquera trois fois, puis deux fois à la porte du bureau et laissera entrer le Baron sous autorisation de la Comtesse...
Azura_xiloscient
Il se passa quelques secondes, pendant lesquels les gardes semblèrent tout aussi étonnés de la réaction de la jeune fille qu'elle ne l'avait été de la leur, puis, et comme les gens affectaient à la garde d'une porte ne culminent pas habituellement dans les sommets que peut atteindre l'intelligence humaine, ce "puis" indique une durée tout de même assez longues durant laquelle l'information que leur avait livré la jeune prêtresse due trouver son chemin pour finalement, après avoir emprunté quelques savants circuits, atteindre les circonvolutions neuronales de leur cerveau, puis, donc, un sourire apparu sur la face de l'un des leur, le genre de sourire qui n'est pas pour rassurer un être humain normalement constitué, le genre de sourire qui se voudrait rassurant mais qui n'arrive finalement qu'à vous donner envie de prendre les jambes à votre cou, celui dans lequel on peut voir un nombre de dents noires qui dépasse simplement les capacités de l'imagination humaine, le tout teinté, si l'on prête un peu attention à l'agencement des muscles faciaux qu'a pu entraîner ce sourire, donne en plus à la face qui se voudrait avenante, un air quelque peu psychopathe qu'on voudrait voir sur la figure des malfrats, mais en arrivant à mêler à cela, dans un air qui doit lui demander des heures d'entraînement chaque matin devant son miroir, une expression somme toute assez bête. La jeune femme en question, ne pouvant plus vraiment réagir aussi candidement maintenant qu'elle s'était présentée, noblesse oblige, fit de son mieux pour rester en place, bien que quelques éléments dans sa physionomie, tel un petit mouvement des bras vers l'arrière, ou bien une légère flexion des genoux, indiquassent un désir mal camouflé de s'en retourner d'où elle venait plutôt que de rester en compagnie de ces êtres assez circonspect, somme toute, mais sa volonté, ainsi que ceux qu'elle avait pu auparavant rencontré dans sa fonction de curé, et elle avait déjà vu de sacré phénomène que je me carderais bien de cité dans un soucis d'anonymat, et pour éviter d'être accusée de diffamation, cela lui permit donc de faire face à ces humains assez spéciaux, tout de même.

"Aaaah oui ! dit l'un. La jeune Mirandole. Oui, la Comtesse nous a prévenu. Vous êtes attendue dans la salle de bal.

- Restez là, je vais chercher un valet, rétorque le second."

Bien qu'elle n'avait pas voulu le montrer, la jeune Luna avait tout de même été relativement intimidé par le comportement, assez peu courtois et distingué, il fallait l'avouer, mais en même temps, que pouvait-on vraiment demander à des gardes en matière de distinction et de politesse sinon que de demander l'identité de personnes voulant franchir la porte, portail ou tout du moins le passage qu'ils sont censé surveiller, même si, nous devons bien l'avouer, ils auraient pu le faire de manière bien plus adapté face à une jeune de tout juste quinze printemps et n'étant qui plus est, pas vraiment habitué à franchir quelques passages aussi surveillés, intimidée donc, non seulement par ce comportement initial, mais en plus par la révélation anatomique que s'était permis le garde qui avant pris la parole le premier, révélation traumatisante, nous devons bien l'avouer. Ils restèrent ainsi de longues minutes, la jeune fille le regardant de temps à autre en porte-à-faux tandis que l'homme resté avec son sourire, mêlant presque indécemment la bêtise à une certaine menace, sûrement totalement involontaire, mais pour autant bien existante, en attendant que son collègue, avec lequel la jeune fille aurait cependant préféré partager l'attente, ce dernier ne lui ayant pas révéler quelques détails traumatisant sur son visage, ne reviennent avec le serviteur qu'il lui avait promis de lui amener afin qu'il le guide dans les couloirs du château qui, elle n'en doutait pas, devait former un dédale, certes non pas inextricable, mais demandant tout de même une certaines recherche, pour toute personne ne connaissant pas les lieux. Un serviteur dans une livrée très digne, ne possédant quand à lui à priori aucune des caractéristique des deux gardes, qu'elle soit commune ou simplement l'apanage d'un seul d'entre eux, encore que l'on aurait pu discuter quand à la bêtise de l'homme, même si elle était bien moins visible que celle des deux sbires de la porte, l'homme ayant du au moins apprendre par coeur le comportement qu'il se devait d'avoir envers une invitée de sa maîtresse, ce serviteur donc, arriva à la porte, et, d'une voix qu'il maîtrisait au mieux afin de lui faire rendre un accent de déférence quelque peu servile envers la personne à laquelle il s'adressait, lui dis de le suivre, après que l'homme qui était allé le chercher, qui devait être tout de même un peu plus intelligent, ou du moins dégourdit, que son collègue au sourire, lui ait indiqué qu'il devait l'emmener dans salle de bal, où leur maîtresse commune devait vraisemblablement la recevoir, puis, à peine Luna lui ayant répondu qu'elle le suivrait, il s'en retourna et passa la porte, empruntant une série de couloir, choisissant sa destination à un nombre au final pas si élevé d'intersection, pour finalement arrivée à une salle aux proportions que la jeune fille trouva démesurés, tant elle devait pouvoir accueillir de personne, et aux riches ornementations, quant à elles magnifique, où la jeune fille devait à priori attendre la maîtresse de maison.

[nda : Je vous avais bien dit que je pouvais faire pire. Mais bon, ça a quand même demander un certain effort d'écrire ça. je le referais pas, vous inquiétez pas.]
Vonafred
Sa monture assurée, le Baron suivit le dict Brady...curieux nom, un Anglois très certainement.
La demeure était vaste, le Garde pressait le pas.
Au détour d'un couloir, le Capitaine vit de la valetaille affairée à remplir malles et caisses de bois...un départ se profilait...Certainement la comtesse.
Elle s'étiolait en ce comté depuis fort longtemps, il l'avait remarqué, sa fidélité au Fleix l'avait probablement retenue.
Quel sombre gâchis.
Ela et le borgne avait vécu tant de...
Trêve de sentimentalisme à deux écus...
La jeune femme était d'un caractère à ne point se laisser choir et le Fleix irait collectionner titres et gloire en d'autres couches.
Il ne lui appartenait point de juger des manières des uns ou des autres.
Le Dublith admirait pourtant quelque peut la jeune Comtesse.
A bien des égards, elle pouvait surprendre.
Angélique et d’apparence inoffensive tout comme peut l'être un aspic se réchauffant aux rayons d’un soleil d’été...Pour celui qui la désobligera.

On s'arrêta devant une large porte finement ciselée...
Le Garde y frappa doucement.
Sésame allait s'ouvrir...

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Finute
Imaginez une fille, grimpant à une échelle de bibliothèque, essayant désespérément d’attraper un livre, gros qui plus est, à une hauteur bien trop haute pour elle… Et bien vous voici dans le cas auquel se trouve la Brune : têtue et cascadeuse avec ça…

Et oui, elle souhaitait récupérer un livre qu’elle avait, plusieurs mois fait placer au plus haut de la bibliothèque, pensant qu’elle mettrait des années avant de le récupérer… et bien entendu, ce qui devait arriver arriva, elle allait s’en servir plus tôt que prévu !


- « Comtesse, faites attention ! » Se plaignait Garlan
- « Je l’aurai ! Si si je l’aurai ! »
- « En avez-vous vraiment besoin ? »
- « Oui ! Et au lieu de me regarder comme ça à faire le pitre, aides-moi !! »
- « Je ne suis plus tout jeune et il faudra bien aller ouvrir la porte à votre invité »
- « Fainéant, pourquoi t’ai-je gardé ! »
- « Parce que je vous suis très utile Comtesse… »

Ah ces scribes !!! Plus aucune autorité quand ils deviennent âgés !!
Des « Grumpf », des « Ah ! Ça y est…. Je l’ai… !!! » Et des boum badaboum et une Comtesse par terre.


- « Ah ! Qu’est-ce que j’avais dis… il fallait faire attention ! »
- « Au lieu de dire ça, ouvres et aides moi à me relever ! »

Donc : Le scribe va ouvrir la porte pour laisser entrer le Baron et tout de suite après se précipite vers la Comtesse pour l’aider à se relever. Que de péripéties !!

- « Louis, quel plaisir de vous revoir… Installez-vous, je vous en prie. Merci d’avoir accepté mon invitation… »

Tandis qu’elle parlait elle se dirigeait vers son bureau, grimaçant de douleur pour ses fesses qui avaient subit de plein fouet la chute. C’est que ça fait mal !
Puis, elle le regarda droit dans les yeux, tant qu’à faire…


- « Pouvons-nous savoir pourquoi nous avoir contacté pour… éduquer en quelque sorte, la fille du borgne ? Après tout, nous n’avons plus rien à voir avec lui et nous souhaitons ne plus avoir à faire avec lui. Nous avons accepté votre demande parce que vous nous l’avez demandé, et que… malgré tout, nous vous apprécions.
Mais la question principale, qu’attendez-vous de nous par rapport à cette fille ? Pourquoi nous alors qu'il y a moult femmes en ce Comté ?
»

Oui bon... ça fait plus d'une question certes... mais elle en avait encore plein ! C'est vrai quoi, pourquoi elle ? Pourquoi le borgne avait confié sa fille à son cousin qui semblait, à vue d'œil, bien plus apte à éduquer un homme qu'une femme... Mamma mia...
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