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Information and comments (2)
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[RP] Le Béarn déshonoré

Odradek
Heureux caractère! se dit Odradek. En voilà une qui ne cesse de rire. Tant mieux, c'est bon pour la santé.

Puis il intervint


Lonia, ce qui est inscrit sur ce morceau de papier est assez grave.

Mais sommes nous surs que c'est bien Kartouche qui a écrit ces lignes? Sont elles authentifiées?

Et si le parchemin date de l'époque ou les Lions occupaient le Béarn, il est possible qu'ils l'aient écrit à ce moment la pour diviser, plus qu'il ne l'était, le Comté non?
La aussi, sans authentification par l'auteur, j'ai bien peur que la valeur n'en soit bien attenuée
Caro
On se reprend on respire un bon coup et on tente de répondre

Messire Odradek..... je....
pas évident de parler après le rire.... je vous invite à aller au château dans les archives de la cellule de crise - organisation.

Vous y verrez que le scribe reprend le sujet que j'ai ouvert en date du 29 novembre dernier.... vous y verrez là, la lettre que j'ai eu de Sanctus, le primus et vous pourrez aussi y voir les remarques faites ....

Enfin je vous y invite tous d'ailleurs, cela ne fait que prouver qu'on ne cherchait qu'une chose, diviser...

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Ptitmec13
Ptit essayait de travailler dans son bureau mais avec tout le ramdam qu'ils faisaient elle avait beau essayer de se concentrer, impossible. Elle était donc descendu et avait écouté tout ce qui se disait, en retrait, ce qui faisait que personne n'avait vraiment remarqué sa présence.
Jusqu'à présent elle s'était refusé d'intervenir.. mais là il y avait eu insulte et elle ne pouvait laisser passer cela.
Elle rejoint donc le groupe.. Le sourire aux lèvres quand même parce que c'est pas parce qu'ils la gavaient qu'elle en perdait son calme et son sourire.
Sourire encore plus marqué en voyant le brouillon que tenait Lonia dans sa main.


Vous commencer tous à me les casser grave!!!
Vous êtes là à remuer du vent.. Vous voudriez diviser encore plus les Béarnais vous ne feriez pas autrement.
Caro, qui es-tu pour exiger des rapports de la prévosté? Tu n'as rien à exiger et encore moins vous Duchesse, surtout quand on se fait passer pour ce qu'on n'est pas pour avoir des renseignements.


Se retourne vers Caro.

Tu dis que vous saviez que Gnia allait rejoindre son "amant" Sancte? Comment, tu as des preuves? Moi pas..
J'ai des champs en ventes oui, j'ai un poutrage dans la lance de Sancte oui, j'ai des témoignages me disant que Gnia était a Montauban pour voir de la famille et aussi pour la traque faite sur Leoniidas, oui.. Mais aucune preuve qu'Agnès et Sancte soient amants et pourtant je cherche.. Alors si vous en avez mais allez y, portez donc plainte à la Grande Prévosté.. Je ne vous propose pas de me les donner, vous diriez encore que je serai capable de les perdre... Je vous répète ce que vous a dit notre Coms. Si vous avez des preuves portez donc plainte vous même à la Grande Prévosté puisque vous n'avez même pas les cou... le courage de nous les montrer.


Se tourne vers Oli.

Aimelin, Persona non grata dans les autres Comtés et Duchés? Bizarre y a rien à ce sujet à la Grande Prévosté. J'aimerai bien que tu me montres ça. A moins que ce ne soit Persona non grata dans les bas fonds des groupuscule dans lesquels tu as pignon sur rue et là personnellement je prendrai cela pour un compliment.
Pour le reste c'est de l'infraction commanditée de domicile, vol de documents privés, insultes et diffamations. Hum.. tu y vas fort là...

Et dis moi, si tu nous racontais l'histoire de "la ptite à la prévosté"? Je suis curieuse et impatiente de connaitre les aventures de cette personne.


Elle croisa les bras et regardait Oli d'un air narquois, cet homme qu'elle avait apprécié et qui là, la décevait chaque jour un peu plus. Elle savait qu'il en avait cure de son avis mais c'est ce qu'elle pensait.
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Telya
Elle leva un sourcil en voyant p'tit intervenir , elle était arrivée en catimini ou alors .......... bref , l'intervention surprit la duchesse

Mais en l'ecoutant parler , le sourcil se leva un peu plus haut
"vous me les cassez grave"
qu'est ce qu'on pouvait bien lui casser ?
elle avait entendu parfois ses palefreniers et garçons d'écurie dirent des choses de la sorte mais n'avait jamais vraiment compris ce qu'on leur cassait
la tentation fut grande de le demander à p'tit mais elle se ravisa , elle sentait que la réponse allait la mettre mal à l'aise.

Le ton , l'allure , tout en elle etait hautain et méprisant
cotoyer gnia lui avait laissé quelques sequelles


Permettez , j'ai comme tout bearnais le droit de demander des explications aux régnants et quand une partie de la réponse se trouve dans les archives poussiéreuses de la prévosté que voudriez vous que nous demandions d'autres que les rapports ?

Qu'est ce que ça vous coute de montrer ces archives ? A part nous fermer le clapet , je ne vois pas trop ce que vous risquez!!!

pour ma demande de renseignements , je ne me suis pas fait passer pour ce que je ne suis pas , j'ai été chanceliére de l'ouest , nommée par ingénue , reconduite par paddy , vu que je n'ai jamais reçu de lettre de démission , que je suis toujours inscrite à la chancellerie sous ce titre , je n'ai fait que me servir de ma fonction.
ça m'etonne que vous n'ayez pas vérifié

veuillez , je vous prie , m'expliquer pourquoi , lorsqu'on demande des comptes , on nous sort à chaque fois que nous voulons diviser le bearn ?
N'est ce pas plutot vous , avec votre propension à cacher les faits qui le divisez?

la question etait pourtant simple

que fait une comtesse bearnaise avec des lions ?
Pourtant , nul ne semble pouvoir répondre et l'on nous demande des preuves alors que ce serait plutot au conseil de mener une enquéte !!!

n'en avez vous pas assez de montrer en place publique l'etendue de votre incompétence en demandant aux autres de faire votre travail ?

cela ne semble ni vous etonner, ni vous scandaliser

etiez vous au courant de son aventure , de ce qu'elle tramait ?
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Mitaine
Citation:
j'ai des témoignages me disant que Gnia était a Montauban pour voir de la famille


La belle ne put s'empêcher de rire, puis un moment de réflexion. Mais qu'est-ce qui ne pouvait bien pas faire sens dans cette phrase. AH ! Elle avait trouvé!

Visiter de la famille? Eh Bien! Elle ne l'a pas visité bien longtemps SA FAMILLE.

Aussitot arrivée, aussitot intégrée dans la lance du Fauve et aussitôt partie sur les routes.

Je me demande bien qu'elle genre de famille elle a à Montauban! Ils ne doivent pas l'apprécier trop, trop, pour qu'elle n'y soit rester qu'une demie journée!

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Triste de tuer!
Lonia
Se tournant vers Odradek...

-Ce parchemin n'est qu'un brouillon, mais l'authentique est bien arrivé à son destinataire de la main de Kartouche, après que la paix soit signée avec Genève.

-Donc je ne pense pas que ce pigeon fût envoyé pour diviser le Béarn. Les reîtres savent pertinement que les béarnais savent le faire sans eux.

-Oli en engageant le Lion, allait certainement pas combattre les leurs, ni la Provence, donc je vous laisse imaginer...

Puis vers p'tit...

-Je suis au dessus des insultes, c'est mal me connaître. Cela prouve que la grandeur de leur fait n'a n'égal qu'a leur petitesse d'esprit.

Elle alla se rassoir, reprit sa rame fétiche et son couteau et continua de l'affûter...
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Changeante...Mais toujours la même...
Lubna
Duchesse Teyla je me permet d'intervenir étant moi même à la chancellerie et etant concerné. Oui le Comte du Périgord, mon ami, m'a écrit et m'a demandé si vous étiez bien Chancelière de L'Ouest, suite au courrier que vous lui avais adressé . Je lui ai répondu: Non pas à ce jour. Chose vrais vous ne l'étiez point. Au moment des faits personne n'avait le poste.

En date du 27 Avril 1457:
Citation:

Chancelière à l'Ouest:
Zone Ouest: A Pourvoir

Touraine: Loupameth
Poitou: Lamis
Périgord: Manga
Guyenne: Icarionnoste
Anjou:Azurely


en date du 27 Jan 1458
Citation:

Chancelière à l'Ouest:
Zone Ouest : A Pourvoir

Touraine : A Pourvoir
Poitou : Odradek
Périgord Angoumois : A Pourvoir
Anjou : Lucasd de Kervanech
Guyenne : Dotch de Cassel


En Date du 21 avril 1458
Citation:

Chancelière à l'Ouest:
Zone Ouest : A Pourvoir

Touraine : A Pourvoir
Poitou : Odradek
Périgord Angoumois : Odradek
Anjou : Ysatis Giovanni
Guyenne :


En date du 27 mai 1458
Citation:
Chancelière à l'Ouest:
Zone Ouest : A Pourvoir

Touraine : A Pourvoir
Poitou : Odradek
Périgord Angoumois : Odradek
Anjou : Ysatis
Guyenne : Louis-Phillipe


Non Paddy ne vous a pas reconduis à ce poste.
Vous y avais fait un Bref passage en Fevrier 1457.


La lettre que vous avais écrite Duchesse est une usurpation d'identité.
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Odradek
Héberlué qu'il était. Ainsi donc il apprenait qu'une personne s'était faite passer pour la "Chancelière de l'Ouest".

Usurpé une fonction qu'elle n'exerçait plus depuis fevrier 1457.

Odradek étant lui même Ambassadeur de ces régions. Il savait que le poste était vacant et se demandait ce qui s'était passé


Pouvons nous avoir des précisions sur le pourquoi de cette usurpation de titre?

Une quelconque action vers des territoires a t elle été engagée par Telya?
Telya
usurpation de titre ?
Absolument pas

action engagé : demande de renseignements auprés du comte du perigord , partant du principe qu'il vaut mieux s'adresser à dieu qu'à ses saints

vu qu'aucune lettre me demétant de mes fonctions n'a jamais été écrite
que le chancelier actuel m'a reconduite dans mes fonctions

il n'y usurpation que dans votre esprit tatillon , cherchant la petite bete pour noyer le poisson

vous vous scandalisez d'une demande de renseignements , et vous trouvez normal une comtesse flirtant avec un lion
vous etes tout de meme étrange
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Lubna
Usurpation quand on se présente comme: Telya d'Harlegnan , chanceliére en charge des comtés de l'Ouest pour le Béarn.

Citation:
que le chancelier actuel m'a reconduite dans mes fonctions



A bon???? première nouvelle! Vous en avais d autres?

Bien Paddy va confirmé tout cela!
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Ingenue
Le temps passait et s'égrenait lentement, s'étirait sans fin vers les limbes abyssales de l'ennui. Quelle barbe nom de dieu, tous ci présents réclamaient à la partie adverse des preuves, preuves qui ne venaient jamais à son grand dam. Une lettre fut montrée, un rire s'en suivit. Information ? Intoxication ? Quel crédit donner à la parole de celui que l'on dit hérétique ? That's de question... Comme dirait les anglo sales cons. En tout cas, aucun n'était décidé à faire bouger les lignes, à poser ses tripes sur la table et à porter plainte auprès de la Grande Prévôté de France.
Puis la Duduche aux gaufres prit la parole. Reconduite chancelière à l'Ouest ? Un rictus d'"étonnement que l'on pourrait traduire "qu'ouiiiiiiiiiiiiiiiis-je ?" marqua le visage de la blonde, toute mirette grande ouverte pour ensuite laisser la place à un rire tonitruant qui emplit l'espace.
La d'Harlegnan la ferait toujours rire.


Oh oui Duchesse, après votre démission, je vous ai reconduit chancelière à l'Ouest oui oui. Tant est si bien que votre nom n'apparait plus sur la feuille d'effectif de la chancellerie depuis près d'un an et demi et que les clés de votre office vont ont été retirées. Tûtafé oui.

D'ailleurs, si forte de votre charge et légitimité vous n'êtes jamais revenue les réclamer, ces clés. Et depuis un an et demi les chanceliers successifs, Varden, Rose, moi-même, Paddy vous ont reconduit dans vos fonctions alors que vous n'avez fourni aucun travail effectif et n'avez plus montré votre bobine depuis lors.

De qui vous moquez-vous ?

En sus d'être une usurpation pure et simple, vous engagez la parole de votre Comtesse, alors qu'aucun diplomate n'est habilité à prendre ce genre d'initiatives sans son aval.
Et vous nous annoncez la chose la bouche en cœur, comme si tout ceci était le plus normal du monde. Avez-vous perdu l'esprit ?
Que se passe-t'il Duchesse ? Vous qui êtes d'habitude si à cheval sur les lois de notre bon comté, et vous gardez bien de vous mettre ainsi à découvert, vous m'inquiétez.

Enfin, je n'irais pas plus en avant, le débat, enfin s'il nous est permis d'appeler le pugilat oratoire désordonné et sans logique aucune qui nous a été donné d'entendre, je m'éclipse n'en pensant pas moins. J'ai une Comtesse à consulter.

Néanmoins ceci vient de tomber. J'espère que ça vous fera tous patienter en attendant une plainte ou des preuves qui ne viendront jamais.


Citation:
Limoges (AAP) - Agnès Adélaïde de Saint-Just, dicte Gnia, en convalescence dans le domaine de la Mirandole à la suite d'une blessure grave, a bien voulu répondre à quelques questions. En effet, suite à l'article de l'AAP relatant sa mésaventure en compagnie de sicaires du Lion de Juda face à l'ost poitevin sous les murs de Saintes, les rumeurs sont allées bon train notamment en Béarn.

"AAP : Bonjour vicomtesse, tout d'abord, que pouvez-vous nous dire au sujet de votre état de santé et de votre situation à l'heure actuelle ?

G : Lors de l'échauffourée qui nous a opposés à l'armée défendant Saintes, j'ai reçu un carreau d'arbalète qui s'est fiché dans mon dos en provoquant des dégâts certains. J'éprouve régulièrement des difficultés à respirer. Pour l'heure, mon état est considéré instable, et l'on craint toujours que la plaie s'infecte et que la pointe du carreau ne s'y trouve encore. Fort heureusement, j'ai pu faire appel à mon cousin Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith qui s'était inquiété de mon sort dès que la rumeur de ma blessure a été connue, et Melina, ma dame de compagnie, et moi nous sommes placées sous sa protection et recevons les meilleurs soins de son médicastre personnel.

AAP : Vous avez donc reçu vos blessures à la frontière poitevine, pour quelle raison étiez-vous si loin du Béarn ?

G : Je suis partie du Béarn à l'issue de mes mandats de régnante avec Melina Avis Brangança, Dame de Croisilles, ma dame de compagnie et ma vassale pour un voyage destiné à trouver du repos et à me refaire une santé que d'aucun trouvait déclinante. Mes projets de voyage devaient me mener jusqu'en Poitou où je comptais rester quelques jours en compagnie de Rose Deldor de Plantajeunêt, ma nièce que j'avais récemment dotée en vus de nobles épousailles. En route, j'escomptais prendre le temps de découvrir terroir et vignobles de Guyenne et du Périgord. Provinces où Melina et moi avons également d'ailleurs quelque famille et amis.

AAP : Outre votre dame de compagnie, vous étiez accompagnée de sicaires du Lion de Juda, qui étaient d'ailleurs visés en priorité par les soldats poitevins. Pourquoi avoir traversé le Périgord avec eux ?

G : Alors que j'entrais en Guyenne, j'ai reçu missive du chef de l'armée guyennoise l'Equator, le caporal Nicolas Eymerich de Tramecourt à propos d'une traque qu'il m'avait été donné de lancer lorsque j'étais régnante du Béarn et ayant pour but de mettre la main sur un traître du Béarn, le sieur Leoniidas. Il semblait que l'Equator avait intercepté le faquin, information confirmée par la Duchesse Melior. A ce stade, j'avais crû bon d'informer le nouveau Coms du Béarn, Vanyel d'Arezac et son bailli, Lucasd de Kervanech qui m'avait aidé à lancer la traque, de la teneur des missives échangées.

En passant à Montauban, dont on m'avait par ailleurs chaudement recommandé la visite, il m'a été donné de rencontrer donc le caporal Nicolas Eymerich de Tramecourt afin de connaitre plus avant les détails qui ont fait qu'il a réussi à laisser Leoniidas pour mort. Après tout, il s'agissait d'une somme conséquente en jeu et une affaire dont il m'importait de suivre l'évolution.

Pour en revenir aux raisons qui ont mené à cette triste aventure, en quittant Montauban, sur la route qui menait à Cahors, Melina et moi avons été abordées par Sancte Iohannes et ses hommes. Je ne craignais guère l'homme de par l'entente courtoise que nous avons pu développer suite à l'issue de conflit entre le Béarn et Genève. Mais usant de moyens de pression que je préfère taire eu égard à la sécurité d'une personne qui m'est chère et qui me laisse craindre pour sa vie, je n'ai eu d'autre choix que de me joindre à eux. Je gage qu'il a du entendre de conversation en taverne que je souhaitais me rendre en Poitou et a formé l'idée que ma présence dans leur groupe permettrait de passer plus aisément les frontières.

Le voyage s'est déroulé sans encombre jusqu'à Angoulême. Les autorités périgourdines a observé un silence éloquent concernant cette lance qui n'a donc rien eu à craindre tandis qu'elle traversait leurs terres, à mon grand désarroi. J'avais bon espoir, une fois arrivée en Poitou, de me défaire de cette présence encombrante. Malheureusement l'armée qui défendait Saintes a attaqué sans sommation et Melina et moi avons été prises dans les combats qui ont opposés les sicaires aux poitevins.

AAP : En Béarn, vos détracteurs n'hésitent pas à vous soupçonner ouvertement de collusion avec ces hérétiques, que leur répondez-vous ?

G : Qu'il est navrant de voir à quelles bassesses certains sont capables de s'abaisser pour assouvir leur besoin de vengeance, et que personne n'est dupe. Rumeurs et assertions qui alimentent actuellement la polémique en Béarn à mon sujet ne sont que l'oeuvre de gens qu'il m'a été donné de démettre de leurs charges, rangs ou titres durant mes mandats de régnantes et qui se sont toujours fermement opposés au parti politique dont l'actuel Coms du Béarn et moi-même sommes issues. Et que pour donner plus de vigueur à leur pouvoir de nuisance, ils se sont assurés les voix de leurs amis pour agiter un débat stérile et empêcher le conseil en place de se focaliser sur son travail.

Aucune des commères qui s'égosille actuellement en gargote béarnaise n'est exempte de suspicion de malhonnêteté ou de compromission avec l'ennemi durant ce conflit. Dès lors je ne vois tout ce raffut que comme une tentative désespérée et pathétique d'une poignée de couvrir leur propres méfaits en m'accusant de tous les maux du Béarn. Ce n'est pas comme si la manoeuvre n'avait pas déjà été utilisée.

Ils disent détenir des preuves, demandent à corps et à cris une enquête interne au Béarn pour mieux ensuite arguer de sa partialité puisque Coms, Prévôt et bon nombre de lieutenant de prévôté sont également issus de mon parti politique. Et lorsqu'on les renvoie vers la Grande Prévôté de France, étrangement, les promesses de preuves brandies ne sont pas mises à contribution pour étayer une quelconque plainte.

Il est plus facile de médire et de diffamer pour déstabiliser le pouvoir en place que d'assumer ses actes et paroles, semblerait-il.

Quoiqu'il en soit, je reçois quantité de courrier m'informant des développements de cette histoire digne des lavoirs et autres lieux où les commères se plaisent à faire ce qu'elle savent le mieux faire et cela égaye mes journées d'inaction forcées. Dommage que ce soient les béarnais qui en pâtissent toutefois.

AAP : Que ferez-vous à la fin de votre convalescence ?

G : Dans la mesure où m'est octroyé en Béarn fief de retraite d'importance, j'ai mis en vente mes possessions à Tarbes. A quoi bon une ostau trop étroite pour ma mesnie et quelques terres peu fertiles lorsque l'on recevra les rentes de cinq vallées pyrénéennes et que l'on peut occuper un château, n'est ce pas ?

Mais ne pouvant me résoudre à l'inaction tout autant qu'à moisir dans un comté qui a démontré que plus l'on s'y essouffle moins il vous le rend, je songe à m'établir à Montauban. La villeneuve est animée et prospère, l'on y trouve compagnie prestigieuse puisque même la Duchesse et sa famille s'y sont établis, la cure est tenue par un respectable prélat, le Gross Hospittler (Grand Prieur) Bender B. Rodriguez ce qui nous garantit messes et offices de qualité. C'est également un excellent point de départ pour découvrir le vignoble bordelais et un pied à terre judicieux pour poursuivre l'étude théorique et pratique de l'art de la navigation.

Je gage donc que par ce choix, je continuerai à alimenter le moulin à parole des oisifs."

Propos recueillis par Nicolas de Firenze, pour l'AAP


Puis elle rattrapa sa Comtesse, et non pas Coms nom de dieu, le boitillement leste et véloce, les laissant à leurs invectives mutuelles qui jamais ne se mueraient en preuves concrètes, en faits établis.

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Edit pour fôteuuuuh.
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Telya
dieu du ciel !!!

la seule chose que vous pourriez me reprocher c'est d'avoir fait preuve d'excés de zéle en demandant ces renseignements ( qui faisaient parti de mes attributions , ce comté etant à l'ouest ) , au lieu d'attend*re bien sagement que ma nomination soit officielle

franchement , vous n'auriez pas une enquéte à mener sur Gnia ?

car je vous rappelle que nous sommes là pour ça et que vu le peu d'empressement que vous mettez à le faire , on est en droit de se demander si vous n'etiez pas tous de méche
cela fait des heures que nous palabrons et des heures que vous tentez de discréditer les dires de chacun des opposants à gnia
pourquoi ?

Pourquoi ne pas mener cette enquéte et donner ces rapports de prévosté ?

au lieu de ça vous preferez vous traitez de tout les noms d'oiseaux en tentant de faire passer l'autre pour un fourbe et un menteur

le seul etre fourbe et menteur c'est gnia mais tout le monde semble l'avoir oublié
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Odradek
Et bien madame...

Je ne sais pas si Gnia est fourbe et menteuse, mais vos méthodes sont indignes.
Si elles sont à l'image de vos idéaux, ceux ci doivent être bien tristes.

Quand les lois vous dérangent dans l'atteinte de votre but, vous les contournez.
Est ce ce que vous voulez pour le Béarn? Que la fin justifie les moyens? Que rien ne soit sacré?
Que chacun puisse mentir et agir dans l'illégalité s'il n'est pas d'accord avec le fonctionnement de notre Comté?

C'est ce que vous dénoncez à longueur de temps, mais dont vous usez dès que vous en avez la possibilité.

Je ne suis pas surpris que vous et vos amis soient si soupçonneux envers tout le monde.
Vous etes tellement habitués à ces méthodes que vous les supposez universellement utilisées.

J'attend avec impatience une réaction du Chancelier qui, je l'espère, a de l'honneur.


Leonin
Léonin se mit à applaudir.

Et bien je vous félicite. Vous avez prouvé par A plus B ce que je disais. Dès qu'on VOUS pose des questions qui VOUS dérangent, vous ne répondez pas. Non, vous ressortez des histoires d'on ne sait où pour abaisser le débat au niveau des pâquerettes. Dame je ne sais pas quoi, vous sortez cette magnifique lettre d'où ? On a que votre parole sur ce message. Et entre nous, vous préférez croire un Genévois qui est, je vous le rappelle au as où vous en souviendrez pas, on participé de plus ou moins près à la prise de votre château et que vous connaissez à peine, que des Béarnais qui vous sont proches !

Vous êtes INCAPABLES de faire une chose SIMPLE. REPONDRE à des questions posées !
Alors vous êtes quoi ? Conseillers élus ou juste de simples Béarnais ? A-t-on le droit d'avoir des réponses ?

Alors continuez à vous complaire dans ces médisances et ne répondez surtout pas aux questions. Ce serait trop facile ...

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Vicomte de Sellières
Telya
elle a osé nous sortir l'enlevement et vous , pauvres benets sans cervelle allez la croire

excusez moi , je vais m'eloigner un peu pour aller vomir tellement tout ceci m'ecoeure
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