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[RP] Le Béarn déshonoré

Aimelin
Le jeune conné écoutait Eugénie en souriant. Il n’y avait pas à dire la jeune blondinette avait l’art et la manière pour tourner les mots et les aligner en phrases subtilement amenées, et ça avait le don de le faire sourire ou rire à chaque fois. Apparemment il n’était pas le seul à en voir Odradek qui en riait franchement.
Une main posée sur son épaule lui fit tourner la tête et se trouver nez à nez avec Ernest, ce bon soldat toujours là quand il le fallait
.

u.. un m.. mess..sage p.. pour v.. vous lie.. lieut.. de la p..part d… du .. pp.. ppp.pr
oui merci Ernest j’ai compris


Pas la peine d’attendre la fin de la phrase, le pli ne pouvait venir que de la prévôté. A son étonnement le sergent lui en remit un deuxième sur lequel était écrit le prénom du jeune lieutenant. Décidément c'était l'heure du courrier, l'heure où les mots avaient décidé de sortir en ballade afin de s'aligner les uns derrière les autres pour quelques phrases dont il devait prendre connaissance.
Abandonnant un instant les discussions qui continuaient, il parcourut la missive de la prévôté et haussa les sourcils. Un regard vers Vanyel avant de se pencher vers elle et de lui murmurer quelques mots en lui tendant le pli.

Puis il déplia le deuxième parchemin et un sourire s’afficha sur son visage. Il fit signe à Ernest qu’il pouvait repartir et rangea soigneusement le pli dans la poche de son gilet. Un poids en moins lorsqu’il reporta son regard sur le coms.

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Vanyel
Elle entendait bien ce qui se passait autour d'elle, mais son attention fut déviée. Aimelin lui faisait parvenir un pli de la part de Ptit. Réponse de la Grande Prévôté.. sans plainte avec preuve, pas d'ouverture d'enquête. Les pièces étaient rassemblées, mais pas assez étoffées. Elle reprit la parole.

La demande d'enquête a été faite à la Grande Prévôté, vous le savez. On pourrait penser que cela mènerait à l'ouverture de l'affaire. Il n'en est rien.
Il faut une plainte pour que l'enquête soit ouverte. Pour déposer une plainte, il faut des preuves pour l'étayer.J'ai un fait et des éléments rassemblés oui, des preuves non. Les mandats économiques depuis 4 mois doivent être passés en revu, les jugements des procès des Lions également, les archives finir d'être épluchées.
Je vous invite de votre côté à rassembler vos preuves, et les transmettre directement au Grand Prévôt Althiof de Marigny. Cette enquête, chacun la veut.

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Acar
Acar escoutilla grandement sa suzeraine... Preuve, le maistre-mot était lâché, tout ceci était bien légitime et l'on ne pouvait accuser sans preuves, même en ce Béarn tourmenté...

Il dévia alors la tète pour voir qui reprendrait la parole...

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Telya
c'est ce que je demande depuis le debut , une enquete du comté

pour la grande prévosté le fait de se balader en compagnie de voleurs et d'heretiques ne semblent pas une preuve suffisante, mais c'est suffisament scandaleux pour que nous , béarnais nous en offusquions

qu'est ce que la grande prévosté a à faire de la souffrance des béarnais , de leur indignation et de la traitrise d'une femme qui a bafoué leur confiance ?

à voir l'air satisfait de messire aimelin , je suppose que cela doit lui faire plaisir de se dire que peut etre il n'y aura pas d'enquéte

mais , comtesse , je peux vous dire une chose , si rien n'est fait au niveau du comté contre gnia , qu'elle reçoive ses fiefs de retraite alors qu'elle n'en a visiblement plus rien à faire du béarn , si vous laissez enterrer l'affaire ne vous etonnez pas du retour de baton

les prochaines elections risquent d'etre sanglantes
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Ingenue
Pour vous répondre sur le point du fief de retraite Telya.
Il n'est rien que la Comtesse puisse faire pour qu'Agnès ne l'obtienne pas.
Ayant effectuée deux mandats pleins, Agnès peut en bénéficier de droit à sa demande.

L'Hérauderie de France se conforme aux statuts qui régisse la noblesse. Et il n'est rien qui puisse empêcher l'obtention de son comté de retraite à l'heure actuelle car elle n'a pas été déclaré félonne par et à la couronne de France durant ses mandats.


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Caro
Je rejoins Telya.... nous vous avions demandé dès le départ que le comté prenne position, fasse enquête et fasse ce qu'il y a à faire. Mais non nous sommes des mauvaises langues ....

Maintenant j'ose espérer que le comté fera quelque chose, car il serait inadmissible et anormal qu'une fois de plus le conseil ne fasse pas son travail. Trop facile de dire que c'est sa vie privée.

D'ailleurs tient, j'aimerai bien qu'on m'explique pourquoi il y a eu un premier traité avec Genève qui ensuite a été remplacé par celui signé avec Meliandulys.

Quelqu'un l'a-t-il au moins lu ce traité ? si oui ? rien ne vous choque ? parce que moi en le lisant si !

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Ingenue
Le traité n'a pas été "remplacé" mais rompu. Voici l'annonce expliquant toute l'affaire et dont personne ne s'était ému à l'époque.

Nous n'avons signé un traité avec Genève par l'entremise de Melian du Lys qui était alors avoyer qu'après et toujours dans un soucis de concorde entre le Comté du Béarn et le Canton de Genève, une paix réelle et non pas une armistice fragile.

Oui le style du traité est peu commun. Zigouiller des bébés lapins pour conclure l'accord est innovant, mais l'essentiel est là.




Citation:
Citation:
    A Genève, aux Genevois, à ses représentants politiques et diplomatiques, à l’Avoyer Geoffroy de Villers, à tous ceux qui liront ou se feront lire la présente,

    De nous, Eugénie de Varenne, Chancelière du Béarn,
    Au nom de notre Comtesse, Agnès de Saint Just,


    Au 18 Février 1458, le Canton de Genève et le Comté du Béarn, tous deux désireux de voir s’instaurer une paix durable entre leurs deux provinces et ce après des mois de guerre d’usure et de longues et âpres négociations, ratifiaient un Traité de Paix.

    Les termes énoncés par chacune des parties contractantes comme conditions à la signature dudit traité étaient les suivants:

    -Le Béarn, par l’entremise de sa Grandeur Agnès de Saint Just, se devait de déclarer Yohann65, assassin de l’avoyer Petitced et grand pilleur devant l’Eternel, indésirable en ses terres.
    -Genève, par l’entremise de l’Avoyer Geoffroy de Villers, avait consenti à présenter dans une lettre des excuses publiques au Béarn et ses sujets. La dite lettre devait réparer les torts causés au Béarn que Genève n’avait pas traité lors de cette guerre comme un belligérant, comme un ennemi à part entière, en ne se conduisant pas avec l’honneur qu’une guerre entre deux états exige, en envoyant des troupes en bandes armées plutôt qu’en armée régulière et n‘ayant pas publié en nos terres une déclaration de guerre en bonne et due forme.

    Précisons que l’interdiction du Lion de Juda sur les terres Genevoises étaient à l’initiative seule de l’Avoyer Geoffroy de Villers et de son Conseil, interdiction à laquelle nous ne nous sommes pas opposés estimant que c’était là une affaire de politique interne à Genève, mais que nous n’avons pas appelée de nos vœux.

    D’aucuns auraient pu croire que l’apposition de nos sceaux respectifs scellait là le début d’une concorde -et sinon d’une amitié- d’un respect sincères entre le Canton de Genève et le Comté du Béarn.
    D’aucuns auraient pu croire que les tensions et langueurs diplomatiques ne seraient plus désormais.

    Ce ne fut malheureusement pas le cas. Le Béarn a à déplorer en ce jour de nombreux camouflets diplomatiques de la part du Canton Genève par l‘entremise de sa gouvernance actuelle.

    Premièrement, si le Béarn tint ses engagements, à savoir déclarer Yohann65 indésirable en ses terres en prémisse et condition à la ratification du traité de paix, ce ne fut pas le cas de Genève.
    Nous attentons toujours, en ce jour de 23 Mars 1458, plus d’un mois après ratification du Traité de Paix liant nos deux provinces, cette lettre d’excuses publiques à l’intention du Béarn que l’Avoyer Geoffroy de Villers consentit à écrire et à faire connaitre au moment des négociations.
    Si nous n’avons pas exigé cette déclaration publique avant de ratifier le traité qui en dépendait, c’est bien parce que nous avions toute confiance en la bonne foi de l’Avoyer Geoffroy de Villers et qu’avait été porté à notre connaissance la situation délicate dans laquelle le Canton de Genève se trouvait alors.
    L’Avoyer Geoffroy de Villers a clairement pointé notre erreur et notre excès de confiance en sa personne par un dédain avéré de la promesse qui nous avait été faite et qui n‘a toujours pas été honorée à ce jour.

    Secondement, nous savons de source sûre que jamais encore le Traité de Paix dument ratifié par nos deux contrées au 18 Février 1458 ne fut publié en terres genevoises alors que tous en Béarn eurent portés à leur connaissance le désir de paix commun et assumé du Comté du Béarn par la publication immédiate dudit traité en nos terres et en salle des Grands Feudataires du Royaume de France à sa signature.

    Enfin et pour finir, malgré notre insistance et moultes relances épistolaires quant à la publication de ce traité commun et de la promesse faite par Geoffroy de Villers, nous avons dû faire face au mutisme implacable de Genève. Alors que les intervenants au cours des négociations furent multiples, si bien que nous ne savions à quelle parole nous fier tant celle-ci différait d’un acteur diplomatique genevois à l’autre, les autorités genévoises ayant pouvoir décisionnaire se muraient elles dans le silence, qui perdure depuis que nous avons quitté la table des négociations.

    En conséquence et par la présente nous, Eugénie de Varenne, Chancelière du Béarn, au nom de sa mirificente Grandeur, Agnès de Saint Just, rompons le Traité de paix qui liait le Béarn à Genève, mais restons ouvert à toute proposition de négociations et de paix émanant d‘une éventuelle nouvelle gouvernance.


    Per la nouste Comtessa, per lo nouste Biarn !


    Eugénie de Varenne, Chancelière du Béarn.





    Comtessa du Béarn.



Citation:
Dans le plus grand souci de rétablir la paix et la concorde entre leurs Peuples, les autorités du Comté de Béarn et de la République Souveraine de Genève proclament que:

Art. I
Le Comté de Béarn et la République de Genève s'engagent à ne plus se combattre et à régler leurs différends futurs par le dialogue. Les demandes d'un des deux contractants à l'autre seront considérées avec le plus grand respect par ce dernier et il lui sera courtoisement répondu.

Art. II
La République de Genève et le Comté de Béarn reconnaissent mutuellement l'intégrité de leurs territoires tels qu'ils se trouvaient avant le conflit qui les opposât. Un traité engageant une tierce partie et entrainant une modification de frontière d'une des deux hautes parties contractantes provoquera automatiquement la reconnaissance par les deux parties des frontières ainsi redessinées.

Art. III
La République de Genève s'engage à remettre au Comté de Béarn toute somme d'argent qu'elle réussira à récupérer auprès de la Compagnie des Reitres Suisses pour un montant maximal de 50 000 écus. Aucune indemnité ne sera versée par aucune des deux parties.

Art. IV
Yohann65, ancien curé de Genève et assassin de l'Avoyer Petitced, restera indésirable en terre de Béarn tel que consacré par la proclamation comtale du 27 janvier 1458. (Annexe I)

Art. V
Le Lion de Juda, organisation ayant commis moult crimes en Béarn et ailleurs, restera indésirable en terre de Genève tel que consacré par la loi cantonale du 28 janvier 1458. (Annexe II)

Art. VI
Tout manquement à un des articles du présent traité est reconnu comme cause légitime de guerre et rendra l'entièreté de ses dispositions caduques.

Art. VII
Le présent traité pourra être réformé en tout temps à la demande d'une des deux parties contractantes avec l'assentiment express de l'autre.

Signé à Genève le 18ème jour du mois de février de l'an 1458.

Pour le Comté de Béarn

Agnès de Saint Just, Comtessa do Biarn


Eugénie de Varenne, Chancelière du Béarn


Pour la République Souveraine de Genève
Geoffroy de Villers, Avoyer de la République de Genève.

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ANNEXE I

Citation:
Béarnaises, Béarnais,

Et à tous ceux qui auront, liront ou se feront lire la présente,

Saludi e Patz !

Etant entendu que l'adage "Mieux vaut tard que jamais" prend tout son sens en la circonstance,

Nous, Agnès Adélaïde de Dénéré de Saint Just dicte Gnoia, Comtessa du Béarn,

Annonçons déclarer par la présente le triste Sire Yohann65, persona non grata sur l'ensemble des terres du Béarn.

Que sa présence, initiale d'un conflit qui aura marqué le Béarn et les Béarnais en sa chair, n'est ni souhaitée, ni souhaitable.

S'il venait au sus-cité, une envie malvenue de revenir fouler les chemins du Béarn ou d'errer dans les rues de nos bonnes villes, qu'il soit su qu'il serait immédiatement mis aux fers, mis en procès pour le motif de Trahison puis, une fois jugé, reconduit à l'une de nos frontières sans autre préavis que celui-ci.

Que cela fut dit ! Que cela soit su !

Faict à Pau, vingt septième jour de janvier de l'An de Grâce mil quatre cent cinquante huit.





ANNEXE II

Citation:
Citation:






















Citation:







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Aimelin
à voir l'air satisfait de messire aimelin , je suppose que cela doit lui faire plaisir de se dire que peut etre il n'y aura pas d'enquéte

Le jeune gars regarda la duduche. Son acharnement envers lui en devenait pitoyable.
Si elle avait observé ses moindres mouvements, elle aurait vu qu'il avait souri en lisant la deuxième missive, missive personnelle par ailleurs, qui le rassurait.
Quand il avait donné le pli de la prévôté à Vanyel, nul sourire sur ses lèvres, la décision de la GP étant assez déplorable et lui ayant envie de connaitre le mot de la fin, car les accusations que lançaient ces gens étaient graves.

Il préféra écouter Eugénie, qui disaient des choses autrement plus intelligentes, tout en se demandant qui allait se porter volontaire pour porter plainte. Apparemment ils avaient tous des preuves donc ils ne risquaient rien. Mais il semblerait que personne n'ai relevé les paroles de Vanyel.

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Caro
Et qu'a-t-on à dire sur celui-ci ?


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Ingenue
Roulement de noeils désabusé.

C'est une question à laquelle vous pouvez vous-même répondre non puisqu'il vous choque ?
Pouvons-nous savoir pourquoi ?
C'est trop de suspense pour ma petite personne.

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Kheldar
Kheldar parcourut des yeux le traité exposé par la bouillonante comtesse de la Rose Noir. Il tiqua plusieurs fois devant les formulations inhabituelle et hélas parfois interprêtable mais se contenta de dire.

Etonnant ce que peuvent faire nos amis helvète à de jeunes lapereaux non ?
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"Les affaires ? Eh bien c'est l'argent des autres."
Ingenue
Et la blonde de hocher du bonnet.

En plus on en fout partout, c'est dégueulasse.
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Acar
Qui osera déposer plainte, telle était la question...

Pas en avanct
: Adoncques détient preuves les soumettra à notre conseil en vigueur, je pense que cela est de bon aloy, ainsi clauses seront respectées et affaire jugée !

Néanmoins, si preuves ne sont point flagrantes, les garder serait plus approprié ! Encourir un procès en diffamation, risque n'est-il point trop ?

Laissez dame Agnès se remettre de son infortune, car elle fut gravement touchée... En cela et juste cela nous avons bonne preuve, par la suite elle viendra parler, point de doute !!

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Telya
et bien moi je vous parie que sitot remise de ses blessures , elle s'empressera de filer au bras de son amant et qu'elle ne remettra plus les pieds en béarn , dont elle se soucie comme d'une guigne

si sa réputation lui était précieuse , elle ne se serait pas acquoquiné avec des suppots du sans nom et qu'on ne vienne pas me dire que c'etait une simple escorte , il y a moult soldats qui auraient fait une escorte bien plus convenable à une comtesse bearnaise

ce qui me laisse sans voix , c'est cette crédulité , cette touchante naiveté dont certains font preuves

si je dis qu'elle est partie rejoindre son amant réformé , je suis ignoble , si elle se fait passer dessus par une armée en compagnie de son amant , c'est une victime ?

les choses ne sont pas pretes de changer en bearn
je vois qu'on peut toujours vous faire avaler des couleuvres plus grosses que mon bras et tant que se sera le cas , vous resterez ce que vous etes : des pigeons qu'on plume
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Caro
Petit à petit et comme on dit chaque chose en son temps... me tournant donc vers celle qui a signé le traité avec l'ex coms

Doucement, Eugénie, une chose après l'autre. Donc tout d'abord ma première question est : quel traité est valable ? normalement celui signé avec Meliandulys non ?

Puis un regard à Messire Acar

Un procès pour diffamation ? et bien je suis prête à avoir un procès pour cela si ça peut faire plaisir. Mais si dire la vérité nous fait aller devant le juge, comme l'a dit Telya, vous êtes et vous resterez des pigeons qu'on plume sans compter qu'on n'aura de cesse de prendre les bearnais pour des courges... Mais nul dout qu'un procès pour diffamation plairait à certains

Regard à Aimelin avant de revenir sur Ingénue de qui j'attendais réponse quant au traité
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