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[RP] Un petit coin de Cheminée pour rêver et faire rêver[RP]

Feyrak

Feyrak ouvrit la porte et regarda avec le sourire sa maison aux rêves. Elle se souvint lorsqu’elle l’avait installée aux premiers jours de son arrivée à Tarbes. Elle voulait en faire un endroit pour tous et c’était réussi. Cet endroit dégageait sérénité, mais aussi chagrin, doutes, tout ce que la vie vous amène en somme.

Il y eut des moments où tout n’était que tristesse et douleur et comme maintenant, joie et bonheur. Elle adorait cet endroit, elle s’avança parmi les poèmes déposés en souriant.

Puis elle s’aperçut que Sylu avait déposé un autre poème, elle le lut et senti sa gorge se serrer.
Waouw !!
Elle décida de lui répondre.


Citation:

Oui Amie fidèle et sincère nous sommes liées,
Pour l’éternité

A jamais unies, jusqu’au bout de l’infini
Par delà les saisons qui passent et qui effacent tout,
Cette amitié jamais ne s’évanouira, nous sommes un tout.
Il fut un matin où je t’ai connu, ce fut un matin béni.

Il n’est nul besoin de mots pour le dire
Un simple regard suffit pour montrer
À quel point nous savons nous saisir
Un sourire, un rire et tout est enluminé

Quand l’une pleure, l’autre rit
Quelle symbiose parfaite nous unit.
Ma tête a souvent connu ton épaule
J’ai été chamboulée par tes larmes

Je t’aime et je t’adore mon Amie
Tu es dans mon coeur, dans ma vie.
Je partage tes joies et tes peines
Tu ressens mes angoisses et mes liesses

A Toi, celle que je ne veux perdre pour rien au monde

Orlagh
je croyais l'avoir perdu mais il mes reapparut
dans la brume je m'etais pardu mais mon soleil est revenu
mon coeur d'un voile etais recouvert ,d'une simple lettre c'est decouvert
mon amour est plus fort qu'avant .


regarde son petit poeme et le deposa pret de la cheminer.puis sors.
Feyrak

Feyrak lu le poème d'Orly et fut enchantée pour elle. Elle alla mettre le sien parmi les autres.


Citation:

Rêve d’amoureuse


Je suis l’amour qui danse au son de ta voix fascinante,
Drapée dans un voile fait de cheveux d’ange je te séduirais encore,
Telle une fée, pour te garder près de moi, à jamais et pour toujours,
C’est un rêve, un chant qui monte dans la nuit langoureuse

Je tracerai autour de toi des cercles magiques et prodigieux,
Je serais sirène aux seins nus t’attirant par sa mélopée
Et de tes bras d’airain tu m’enlaceras pour me protéger
C’est un rêve, c’est le chant suprême de mon amour merveilleux

Je vogue et je danse sur les flots de cet infini langoureux,
Sur cette houle de sentiments charmants, envoûtants.
Jamais retour à l’amour ne fut si glorieux, si fabuleux.
Je veux dans cette danse de la vie te donner un enfant

Dans tes yeux, miroirs merveilleux, je veux me voir enfin
Dans les miens, viens te noyer dans cet amour sans fin
Prend ma main, je t’emmène sur cette île où, seuls, tous deux
Nous règnerons, où nous resterons à jamais amoureux

Je suis celle qui croit, tu es la force qui m’apaise
Je suis celle qui danse, tu es celui qui me guide
Je suis celle qui veut tout, tu es celui qui donne tout
Si l’amour devait avoir un nom, ce serait le tien, Iwacu




Ton nom hante mes jours et mes nuits,
S’empare de mon esprit qui le renomme
« Rêve «


_________________
Feyrak
Citation:


Un épervier plane majestueux dans le ciel bleu.
De ses ailes déployées, il flotte dans les airs,
Par dessus les nuages blancs, il scrute cette terre.
Nous sommes si petits à ses yeux, lui si heureux.

Nous deux, le sommes encore plus que lui

C’est une belle histoire, écrivons ensembles chaque
Mot de chaque ligne et, chapitre après chapitre,
Faisons du désespoir une dérision. L‘Amour nous anime,
Ne laissons dans nos yeux que ces étoiles qui brillent

Une prière s’envole vers les dieux légendaires,
Que jamais ne vienne la fin de cette histoire d’amour,
Qu’en flocons par milliers s’écoulent les jours heureux,
Qu’attraction et passion fassent nos jours mélodieux

Que tant d’émotion soit transformée en pluie scintillante

Aucun sacrifice dans cet échange de voeux
Juste l’espoir de rendre l’autre heureux et fier,
Juste des pensées devenues fleurs d’amour
Dans ces esprits l’un de l’autre amoureux

C’est le chemin de l’amour et de la gloire des cieux
Nous le suivons sans mélancolie, souverains pour toujours.
Main dans la main nous resterons infiniment amoureux
Sur ce sentier parsemé de pétales des fleurs du bonheur



_________________
Feyrak
Citation:


Promenade dans la nuit


Dans la froidure de l’automne aux dentelles givrées,
A petits pas j’ai foulé de mes pieds les feuilles mordorées.
Tout au fond du bois je suis allée me promener.
Sous la lune qui brillait, les bruits de la nuit j’ai écoutés

J’ai entendu le murmure de la rivière qui passe,
Le papillon voltiger près de cette herbe qui pousse,
L’arbre qui soupire sous la brise qui danse
Dans son feuillage doré par la lumière des étoiles

Quelle est belle cette ombre, tout au fond de ce bois,
Dans ce frimas où la rosée révèle ses perles une à une
Qu’elle déposera au matin comme un tapis de soie.
Tout le petit monde viendra s’y baigner, à la nuit levée

Et moi je suis là. Je reviens sur mes pas, car toi tu m’attends.
Je frissonne. Je rêve de tes bras si chauds, ma terre promise.
Elle est belle cette nuit au fond du bois, mais pas tant
Qu’une nuit dans notre maison, une nuit sur notre île.

Qu’il est doux d’être aimé par toi, ma passion, ma folie,
Je n’ai qu’un désir en cette saison, rester tout contre toi
Près de la cheminée nous veillerons toi et moi
Et je te conterais les histoires nées du fond du bois.




_________________
Leylalil
En sortant de la taverne où elle avait longuement discuté avec un ancien ami et malgré le frimas de la nuit Leylalil décida d’errer un instant dans la ville…
L’hiver lui allait bien… gris, glacial et vide…
Elle eut un sourire en coin et pensa à son champ qui restait invendu... 19 champs qui comme le sien attendaient vainement acquéreur.
Peu importait l'argent au fond, elle partirait rapidement vente ou pas...

Elle se souvint des paroles de la mairesse et se mit en quête du coin de cheminée qu’elle trouva rapidement…

"Evidemment.. près du coin de ceux qui se sentent seuls…tsss.."

Elle entra donc... Si discrètement que personne ne l’entendit.

Elle resta sur le seuil de la porte qu’elle avait délicatement refermée derrière elle et écouta les jeunes femmes déclamer leur poésie.

Puis, quand celles-ci eurent fini et que le silence s’installa furtivement, Ley, les yeux rivés sur les flammes qui vacillaient paresseusement dans l’âtre, dit d’une voix profonde et mélodieuse :


Noirs, les désirs qui sont les miens
Désirs noirs et mots assassins
Qu’emportera le vent au gré de ses caprices
Pour qu’au fond des cœurs lentement ils pourrissent !

Grand bien leur fasse!
Que cette léthargie s’efface !

Ô jolie ville, tu deviens désert abandonné
Décor de tristes pantomimes aux visages défigurés
D’amours que l’on voudrait éternels et exaltés
Alors que mariages et naissances seront tous aussitôt avortés !

Même tes catins ont un parfum de putrescence
Usées et désabusée, à la fétide quintessence…

Quel jeu absurde a-t-on ici mis en scène ?
N’aurait-il pas mieux valu un cirque, une arène ?
Un peu de d'orages de vivre, de désir, de sang ou de haine ?
Quelque chose pour qu'enfin l'on sente battre nos veines ?

Non… juste des visages, des figures
Des mots putrides qui sonnent comme des injures...
Des corps vides sans coutures…

Répulsion sans attraction
Inspiration sans émotion….




Leyla rabattit sa capuche sur sa tête tout en ouvrant la porte puis, elle ressortit aussi silencieusement qu’elle était entrée.



HRP: hommage à Noir Désir que j'écoutais justement...
_________________
Feyrak
Feyrak en sortant de taverne vint à sa maison des rêves, une des dernières fois. Elle avait discuté avec Leylalil lui disant qu’elle avait lu son poème. Cette lecture avait donné naissance à certains questionnements et Leylali lui avait dit être prête à lui répondre. Cette dernière s’enquit de savoir si elle pouvait dire ce qu’elle voulait, Fey lui avait répondu que chacun était libre d’exprimer son opinion. A Ghani qui était là, il lui semblait qu’elle demandait une permission. On lui avait précisé que nulle permission n’était à requérir pour s’exprimer. Fey lui avait suggéré de déposer ses poèmes près de la cheminée. Cependant, lorsqu’au cours de la soirée Leylalil lui demanda quelles étaient ses questions, elle n’avait pas répondu. Entre temps lui était revenu en mémoire Dinaro. Elle sourit en pensant à lui. Ils s’étaient beaucoup vus en taverne durant l’été avec Sylumi. Il leur parlait de sa belle, l’encensant, la vénérant. Il était resté fidèle, malgré toutes les occasions qui lui étaient offertes. Elles l’écoutaient, attendries. Cependant, quand vint la fin de l’été, sa douce n’était toujours pas revenue. Il leur racontait et elles, savaient qu’elle ne reviendrait pas. Mais comment lui dire sans le blesser, elles s’étaient tus et avaient gardés leurs doutes pour elles. Par Aristote, si elles avaient su, alors elles auraient tout fait pour le détacher d’elle, lui trouver une damoiselle digne de lui et de ses sentiments. Il était mort à présent. Son cœur se serra et des larmes affluèrent à ses yeux. Cet enfant amoureux, si tendre, si attachant. Il était mort de ne pas avoir été aimé.

Dans un premier temps, Fey avait tout simplement voulu répondre au poème de Leylalil posant ses questions en vers. Mais la pensée de Dinaro gonfla son cœur d’amertume et de colère intense. Ce furent des mots durs qui lui vinrent à l’esprit. Elle s’obligea à les bannir afin de donner sa propre opinion, sans poser de questions.



Citation:

Enténébrée

Du côté sombre, il y a la nuit
De ce côté-là règne l’ennui
Du côté jour, il y a l’amour,
De ce côté, règne la chaleur

De l’ennui naît envie, jalousie
Ceux qui vivent là, sont morts pour moi
Du fond de mon cœur, sur leur sort je m’apitoie
Car jamais ils ne connaîtront la valeur de la vie

A rechercher toujours la lie on s’y enfouit
Mais par delà mes mots, une immense colère retentit
Que vous n’aimiez pas la vie, ni n'ayez d’ami
De cela je me moque, chacun son avis

Mais que de par la faute de cette morte vivante
Un enfant soit mort, je ne puis l’admettre
Lui si fragile a voué un amour sans faille
A la fille de l’ombre, cette femme infidèle

C’est le droit de chacun de vivre à sa façon
Vie dégoulinante d’amour et de sentiments
Où vie débauchée, armée de viles raisons
Ne jugez pas, on ne vous portera pas jugement







Citation:

La liberté, c'est un cœur pur et bien placé,
Le reste est esclavage au sombre de la nuit

.


_________________
Sylumi
Sylumi entra dans l'antre des émotions écrites ... ou tout n'était que passion , amour, tendresse, tristesse parfois ... mais son attention fut retenue par le parchemin déposé par Leylalil.

Que de froideur, de cynisme, de mépris et de haine dans ses mots ....quel mal être pouvait bien être à l'origine de ces émotions extrêmes ...
que de jugements hâtifs ressemblant à s'y méprendre à une envie féroce de faire le mal.

Juste à côté de ce parchemin ..celui de Fey en réponse semblait-il ...et en lisant elle sentit ses larmes couler en pensant à Dinaro ... tendre ami si plein d'amour et d'espoir .... tu es reparti dans les limbes d'un amour impossible ... dirigé par une trop grande douleur ... puisses tu avoir trouvé dans ton sommeil le bonheur que celle que tu aimais n'a pas voulu t'accorder.
Leylalil
Leylalil marchait d’un pas joyeux et léger : elle allait enfin quitter cette ville de fleurs bleues, pitoyables chardons qui se prenaient pour des roses à la lueur de la lune…
Tristes végétaux qui ne savaient même pas qu’elles n’avaient ni épine ni parfum.

Elle sourit et pensa à la mairesse qui avait cru qu’elle demandait la permission d'écrire sur la halle alors qu’elle faisait juste preuve de politesse et ne faisait que prévenir….
La preuve en était que ses rimes comme elle l’avait pressenti avaient réveillé la haine sous couvert de lamentations…
S’exprimer librement ? Dans cette ville? Encore fallait-il avoir le bon ton, le ton polissé et autorisé!

Dame Feyrak avait insisté pour lui donner réponse, elle le lui avait même assuré en taverne... Réponse que Leylalil d'ailleurs n’avait jamais demandée ni même imaginée…
Elle avait des questions? Leyla l'avait cordialement invité à les lui poser, elle n'avait rien à cacher... Mais Dame Feyrak s'était tue, lui réitérant sa promesse de réponse.
Leyla n'avait pas vraiment compris pourquoi elle n'avait pas souhaité parler mais après tout... au fond.. elle s'en moquait éperdument!

Elle sourit de plus belle, narquoise et s’interrogea sur le ton qu’emploierait Feyrak .
Persifleur ? Leylalil secoua la tête : non.. Elle tenait trop à son image et n’avait ni la langue ni la plume pour cela…
Fielleux ? Moralisateur ? Humm oui … Cela lui ressemblerait déjà plus…
Bien sûr elle y ajoutera quelques larmes et jérémiades, quelques poncifs sur l’amour, la bonté, et le savoir paraitre douce et gentille…

Elle éclata de rire en se disant que sa petite cour viendrait en accourant justement afin de l’applaudir et de chercher à rivaliser de mièvrerie… pfft… Ecœurant !

Et pourtant… pourtant Leyla était curieuse... tant et si bien qu’elle se mit en route pour la chaumière des pleurs…

Quel ne fut pas son plaisir, il faut bien l’avouer, lorsque patiemment elle écouta Dame Feyrak et sa consœur Sylumi et prit connaissance de ce qu’elles appelaient une réponse à la libre pensée !
Si ce n’était, hélas... le flot de larmes indécent et répugnant qu’elles versaient avec force abondance, Leylalil aurait presque applaudi !
Ainsi elles avaient connu Dinaro ?... humm charmant jeune homme... Oui mort en effet sur les routes et avant même que Leyla ne puisse en profiter pleinement…
Ainsi elles avaient essayé de le détourner d’elle et osaient s’en vanter ?!
Ainsi elles la croyaient perdue et seule...
Elle qui jouissait de la vie sous toutes ses formes sans s’égarer dans la sensiblerie de bas étage ?
Donc elles la jugeaient en faisant mine de le pleurer?
Elles la condamnaient coupable !
Coupable? Mais de quoi à la fin ?
De s’être exprimée franchement ?
Qu’un homme ait pu choisir de mourir pour la suivre ?
Mais que savaient-elles de leur histoire ?
Que connaissaient-elles de la vie ? Elles, dont le seul rêve était de se faire engrosser comme les vulgaires femelles qu’elles étaient?

Ley s’avança de quelques pas et promena son regard dans la pièce.
Elle les dévisagea longuement, droite et fière les poings sur les hanches, ses yeux noirs comme le jais ne reflétaient que mépris et aversion.
Puis… elle partit d’un rire hautain et désinvolte et, tandis qu’il résonnait encore dans le silence glacial de la nuit, Ley siffla d’une voix froide :


Entre ombre et lumière, je n’ai pas à choisir
Ephémères sont mes amants et mes désirs
Car moi, de Babylone je suis la digne fille
Et Lune et Soleil de leurs fières couleurs m’habillent !

Un homme est mort à poursuivre sa chimère
Et vous osez le plaindre et la juger ?
Vous, pauvres pantins inanimés
Vous qui pareilles aux mégères ne savez que cracher des vers !

Vers infâmes qui n’ont même pas de poétique leur tournure !
Vers pitoyables et sans texture !

Une réponse ? Aviez-vous dit ?
Mais moi je n’entends là qu’ordure et avanie !


Mais allez y pleurez ! Pleurez et gémissez…
Plus fort ! Encore et encore
Griffez-vous le visage et le corps
Que celui mort pour ses rêves puisse comme moi vous mépriser !

Lui mon enfant... si amoureux, si dévoué…
Béni des dieux de m’avoir rencontrée
Moi, l’Infidèle, la sœur des Djinns, de la nuit et des plaisirs
Moi qui lui ai ouvert les portes du sacré d'une seule caresse, d’un seul soupir!

Pauvres et misérables que vous êtes !
Moi je suis une femme libre et heureuse d’être imparfaite !


Ayant achevé ces paroles, Leylalil ouvrit avec fracas les portes qui la retenaient enfermée dans ce bouge ignoble et sortit sans les refermer ni se retourner.

Derrière elle, le vent s’engouffra avidement et courut lécher les flammes qui crépitèrent un instant puis moururent…

_________________
Feyrak

Feyrak venue dans sa maison aux rêves voir s'il y avait d'autres textes, vit un nouveau texte de cette pauvre femme qu'elle ne prit même pas la peine de lire, étant certaine qu'il ne renfermerait que fiel et haine.

Elle alla s'asseoir sur les coussin en face de la cheminée où le feu ronflait bien haut.

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Sylumi
Sylu entra dans la salle, fit le tour, lut et sans rien dire vint s'asseoir à coté de Fey.

Elle garda le silence, ne voulant plus polémiquer sur une réponse haineuse à des pensées intimes qu'elle n'avait point écrites et qui n'étaient que dans son coeur et non dans sa bouche.

Seule, l'ombre d'un oiseau de la nuit leur cachait la lumière. Allait-il s'envoler ?
Ghanima_de_thule
Ghani n'avait jamais posé les pieds dans ce lieu, aussi ne voulut-elle pas y rester trop longtemps, le texte qu'elle venait y déposer n'était pas des plus positif, mais qu'importe ... la soirée ne se prétait pas aux pensées positives.

Elle salua Fey et Sylu brievement, sans s'autre mot elle déposa le papier, Le regard froid et vide elle repartit prendre l'air, soulagée de ne pas recroiser la dame au regard morbide ...



Citation:

Graine, vilaine graine, toi qui virevolte au vent,
Toi qui déverse ton fiel dans nos champs,
Qui se gausse de nous voir agonisants,

Graine vilaine graine toi qui étouffe bien des fleurs
Prend plaisir à répandre tant de douleurs
C’est aussi ta faute si Tarbes se meurt

Graine vilaine graine toi qui essaime à tout va
Toi dont le regard nous captiva
Dit nous quand est-ce que tu t’en va

Fleurs, jolies fleurs méfiez vous de la borraginacée
Qui donne de jolies fleurs et qui croit à vos côtés
On la nomme Vipérine elle saura vous étouffer

Fleurs, jolies fleurs méfiez vous des sourires
De ces graines qui soi-disant vous admirent
C’est simplement pour vous faire dépérir

Fleurs, jolies fleurs méfiez vous de celles qui vous abordent
Nombreuses sont celles capables de semer la discorde
Prenez garde à ce qu’elles ne vous mordent

--Double


Je suis Double .......

Je suis Ombre ...amertume éternelle ... sombre nuage qui plane au dessus de vos têtes ... j'étends mes ailes noires. Je vous enveloppe de ma rancoeur, de mon désespoir .... je vous susurre vos doutes, vos angoisses ... votre haine.
Depuis des millénaires accrochée à vous je me repais de vos douleurs et de vos souffrances ...

Je suis Lumière ... espoir éternel .... lumineux soleil qui déploie sa chaleur dans vos corps .... j'étends mes ailes blanches. Je vous enveloppe de ma gratitude, de mon pardon ... je vous murmure vos certitudes, vos espoirs ...votre amour.
Depuis des millénaires dans votre coeur je me nourris de vos bonheurs et de vos joies ...

Je suis Double .. Ombre et Lumière ... je suis Moi, je suis Nous, je suis VOUS !
Feyrak

C'est intéressant, mais ne définissez vous pas l'Etre Humain ?

_________________
--Double


Je suis Double

Je suis Tristesse .... pleurs éternels ...visage grimaçant de douleur .. je me cache sous mes ailes noires. Je vous broie le coeur de ma souffrance ... de mon amertume .... je vous crache vos chagrins, vos peines et vos regrets.
Depuis des millénaires je suis là ... terrée dans vos épouvantes les plus profondes.

Je suis Joie .... rires éternels .... gaieté sans fin de mon sourire .. j'ouvre mes ailes blanches. Je vous caresse le coeur de mon allégresse ... de ma béatitude ... je vous chante vos ravissements, vos bonheurs et vos jouissances.
Depuis des millénaires je suis là ... enfouie dans vos émotions les plus intenses.


Je suis Double .. Tristesse et Joie ... je suis Moi, je suis Nous, je suis VOUS !
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