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[RP] Un petit coin de Cheminée pour rêver et faire rêver[RP]

Cyleblue
....mon amie...quelques mots pour toi de moi....

Tu sais ce moment où l'on croit qu'on est arrivé à la limite de ses propres forces et qu'on pense qu'il n'est plus possible d'avancer ? Quand tu ne sais plus retenir tes larmes et que tout te semble grand et vide...Ce moment où, peu importe pourquoi, nous croyons que c'est la fin... et l'ennui nous envahi...Et bien ce moment, bien au contraire de ce qu'on le croit, c'est justement le point de départ! Le départ Fey !


C'est humain de se sentir fragile, désemparé de temps en temps. C'est même nécessaire pour que nous apprenions à être conscients que nous ne sommes pas infaillibles, nous ne sommes pas des super héros. Mais ce serait inhumain si nous en arrêtions là. Et ce serait injuste aussi, pour les autres et pour toi surtout.

Recommencer c'est le bon mot! Recommencer chaque fois, à chaque chute, à chaque voie sans issue. Changer de direction. Insiste....Si quelqu'un t’a blessé, si on t’a laissé tomber, relève toi ! Si on te haie, avance quand même ma douce t’arrête pas d’avancer relève la tête !
Quand on regarde vers le bas tout ce qu'on peut voir c'est nos pieds. Il est fondamental de regarder vers l'avant!


Comme une rose dans un bouquet de marguerite,
Tu te distingue par ta bonté et beauté d'âme mon amie...
On peut te voir de loin tellement tes yeux brillent...

Il t'arrive d'être discrète mais jamais tu ne passeras inaperçue,
Nous aimons regarder ton sourire radieux qui nous rend le notre quand ça ne vas pas
...alors ne nous l’enlève pas....
Tu es dans notre cœur...dans nos pensées on a besoin de toi !

Parce que tu es ma chérie, tu es ma meilleure amie,
Je suis triste quand tu pleures...
Je suis triste quand tu es triste..

Je veux te voir heureuse,
qu'on puisse profiter de chaque instant de ton bonheur
au près de toi...
Aussi quand tu auras besoin de parler...
Quand tu auras besoin de pleurer...
Je serais toujours là pour toi...
Et tu sais pourquoi Fey ? Parce que je sais...
Que tu es aussi là pour moi...alors ne l’oublie pas....




_________________
Feyrak

Une porte qui s’ouvre, une silhouette qui s’engouffre dans ce lieu de repos. Une peur qui nous quitte, un doute qui subsiste, un chagrin qui nous prend à la gorge et nous donne envie de crier à cette amie de rester, de ne pas la laisser. Mais ses mots ne l’ont pas retenue, elle s’en va. Comment allait-elle pouvoir se passer d’elle ? Une amie qui nous quitte c’est tout un pan de vie qui se gomme. Les souvenirs sont là certes, mais ne font pas de lendemains. Trop de chagrins, trop de peine peuvent mener à douter de tout. Un amant qui nous laisse est certes douloureux, mais pas tant que la perte d’une amie.

Elle avait passé la nuit à penser à tout ça, en se disant qu’elle était en train de faire la même peine à ceux qui l’aimaient. Elle se trouvait monstrueuse de faire ça, mais comment tenir encore, si fatiguée, si lassée de tout.

Un enfant est né, son neveu, beau comme un astre. Elle l’avait pris dans ses bras et senti cette douceur l’envahir. Tant de tendresse enfouie, à vouloir donner. Elle avait sourit en le regardant et l’avait rendu à sa maman avec beaucoup de mal tant elle avait envie de le garder là, contre elle.

Un mot sur une table lui demandant de patienter. Elle l’avait déjà fait. Elle soupira, elle le ferait encore pour cet être qu’elle aimait par-dessus tout. La vie sans lui était inconcevable, elle le savait. Elle savait aussi qu’il l’aimait, ça elle n’en doutait plus. Mais l’absence fait naître bien des maux. Il lui faudrait les surmonter pour continuer. Pas seule, non, car elle était loin d’être seule.

En déambulant dans la pièce, elle vit que Wamarine y avait déposé un poème. Elle sourit. Elle savait donner un charme sans pareil à ses mots. Son cercle s’était enrichi d’une belle fleur. Puis elle s’arrêta devant les mots que sa douce avait laissés pour elle. Les larmes perlèrent à ses yeux. Elle se décourageait très vite ces derniers temps, mais il est vrai aussi qu’elle avait tellement prit appui sur Iwa qu’elle avait du mal à évoluer sans lui. Il était son roc, sa vie. Il était là sans être là. Il lui fallait relever la tête. Elle sourit. Il est vrai que la vue de ses pieds ne la mènerait pas très loin. Encore une fois, lever les yeux vers demain.


Cyle ma douce, quelques mots de moi, pour toi

J’ai dépassé mes limites ma douce, trop de souffrances et trop d’épreuves usent.

Je sais que ma chère amie dit que ce qui ne tue pas nous rend plus fort. Ce n’est pas toujours vrai tu sais.
Moi, toutes ces épreuves, tous ces coups bas, toutes ces souffrances m’ont ôté l’envie.

Mais cette nuit sans sommeil m’a dit que je n’ai pas le droit de vous faire cette peine que je ressens moi-même à l’idée de cette amie qui s’en va.
Je sais le chagrin que vous en éprouverez et je ne me donne pas le droit de vous l’infligez. Je vais avancer encore, la tête haute, les yeux regardant au loin.
Je vais essayer encore. Mais saches-le ma douce, je suis épuisée, vidée. Je sais que je peux devenir un véritable boulet quelquefois. Auras-tu la force de me traîner ?

Un enfant va naître de l’union d’un amour superbe, merveilleux. Fille ou garçon ? Nul ne le sait pour l’instant. J’aimerais tant avoir un fils.
Il me donnera la force qu’il faut. Tu sais ma douce que tu seras le premier visage qu’il ou elle verra.

Je n’ai qu’un mot qui me vient à l’esprit ma douce, Merci !! Il ne dit pas tout, mais contient tout à la fois
.


Elle prit le bouquet laissé par Cyle et alla s’asseoir près du feu pour laisser les mots qu’elle sentait en elle devenir poème.
_________________
Ivrel_samford
À ma Rose Wamarine



Votre chemin, à ma lettre.

(Je voudrais vous emporter) entre mes parenthèses, mèches blondes.

Et vous prendre dans mes « O » brûlantes, bOuche ronde.

Vous lier le cœur au mien, de petits Crochets, « C » vermeils.

Envie de vous enivrer, vous dire encore des « je vous A…» de miel.

Prenez-moi par la main, et suivez bien ce chemin n n n n

Du verbe à la virgule, et jusqu’aux petits points………

I.S
Wamarine
à I....

..............................................Laissez-moi ....


.............................Laissez moi vous bercer dans mes bras
...........................Vous effleurer de la pointe de mes doigts,
..........................Dessiner sur la peau de votre visage serein
........................Des lignes, des courbes du bout de mes mains.

...........................Laissez moi sur vos cils souffler une brise
..........................Et butiner quelques huits en guise de frise,
...................................Sur le contour de vos yeux clos
...........................Par un baiser de ma bouche à votre peau.

.........................Laissez glisser le long de mes doigts ouverts
..........................Vos douces mèches aux reflets de lumière
........................Qui tombent et s'étalent au milieu des ablais
............................d'un champ de cheveux couleur d'été.

........................Laissez moi vous dire avec des mots insensés
.......................Combien il est doux et précieux de vous aimer
................................Pouvoir, nos cœurs en deux partager
..........................Et s'offrir ainsi chacun de l'autre la moitié.

.........................Je prends votre main et suis votre chemin
.......................Du verbe à la virgule et jusqu'aux petits points….
........................De tous vos mots, je serai l'initiale, la lettrine
.....................Enluminée aux senteurs de " La Rose Wamarine".

..........................

_________________

http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=24407&postdays=0&postorder=asc&start=0
Ptitefleur2006


Fleur était attristée par certains mots mais l'amour qu'elle portait à sa soeur était sans équivoque, sincère et grandissime.

Elle décida de laisser une note à sa chère Fey, près de la cheminée.


Citation:
Ma douce, ma très chère fey,

Je sais combien tu es chagrinée par mon prochain départ, mais comme j'ai eu l'occasion de t'en parler en privé, je ne peux rester.

Pourtant, toi, gwenny, ikaz, val et mimi vous m'êtes très cher, de même que mon cher faross et mes enfants.

Je ne sais comment te dire que d'où que je serai, je veillerai sur toi, sur vous tous, car je vous aime énormément.

Tu m'as apporté tant de joie ma belle, tu as surmonté tant d'épreuves que je t'admire et je suis fière de toi.

Vois-tu ces queslques mots que tu as lancé sur les ragôts m'ont blessé, car je sais que c'est la douleur et le chagrin qui te les ont fait dire, seulement venant de toi cela m'a quelque peu choquée, dirons-nous.

Cependant, je t'aime tellement que je ne puis t'en vouloir, bien au contraire.

Tout ce que je souhaite, c'est que ton avenir ne soit que bonheur et amour, ainsi que pour nos frères et soeur.

Je sais que tu sauras relever le défi de devenir maman, notre famille, tes amis, nos amis seront là pour t'entourer comme il se doit, afin que tu ne manques de rien.

J'ai le coeur gros de vous quitter car je vous aime tous énormément, mais c'est un mal nécessaire... ici je ne serai plus jamais heureuse ni utile malgré l'amour que j'ai trouvé en Faross et le vôtre.

La vie me semble un doux enfer que je souhaite malheureusement quitter au plus vite.

Il me reste une dernière mission à effectuer avant de vous dire ADIEU pour toujours.

Ne sois pas triste ma belle, sèche tes larmes, sache que je t'adore et que peu importe l'endroit où je me trouverai, tu seras toujours ma petite soeur adorée, et que je veillerai sur toi

Je t'aime ma belle, ne l'oublie jamais.

Ta soeur, Fleur.


Fleur s'essuie les yeux inondés de larmes, elle savait qu'elle faisait mal à beaucoup de personnes qu'elle aimait, mais elle ne pouvait faire autremment.

_________________


Feyrak

Recroquevillée contre le mur elle avait vu passer Ivrel, Wamarine, Fleur. Mais personne ne l’avait pas vue. Elle avait regardé sa sœur déposer un parchemin sans avoir le courage de l’appeler. Les sanglots nouaient sa gorge, elle ne pourrait parler de toute façon. Une fois sa Fleur partie, elle alla lire et laissa les larmes couler. Là dans son coin, elle avait pensé à une autre amie qui partait et elle ne pouvait la laisser aller sans lui dire ces mots.



Citation:

A Toi ma Carol

Toi mon amie si raffinée et si folle
Si tu n’es pas là qui me dira, dis-moi
Ce qu’il faut faire pour être aussi distinguée que toi
Qui m’empêchera, d’un regard de me servir de ma poêle

Ne sais-tu pas que tu es une partie de moi
Que si tu t’en vas, elle part avec toi
Dis mon amie, que vais-je faire sans toi ?
Déjà une Fleur périt, si grand est mon émoi

Et si toi tu pars, une orchidée mourra
Dans mon jardin si fleuri, si grand, si beau
Une seule fleur fane et mon cœur est en lambeaux
Et mes mots ne sont pas assez forts pour empêcher ça

Que me reste-t’il alors si les mots ne suffisent ?
Il me reste à pleurer ? juste te voir partir ?
Ne crois pas que je vais rester sans rien dire
Il tombe sur ma vie une pluie givrée, si grise

Elle me glace le cœur, m’envahit de froid
Puisque je ne verrais plus ton sourire
Ni emplir mon être de joie en entendant ton rire
Ma douce amie ne part pas, reste près de moi
.


S’en était trop pour elle. La digue ouverte, les larmes ne voulaient plus s’arrêter, elle les laissa rouler sur ses joues. Afin d’apaiser son chagrin elle alla lire les parchemins d’Ivrel et de Wam. Elle sourit tristement et se dit qu’il fallait que les mots sortent d’elle afin de composer ce poème qu’elle voulait dédier à Iwa et son enfant. Demain peut-être, aujourd’hui elle était dans le noir.
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Ghanima_de_thule
Ghani ouvre la porte de la salle avec perte et fracas, haletante, déglutit, lève les bras et crie :
youuuuuuuuhouuuuuuuuuuuuuu ! FEEEEEEEEEEEEEEEEEYYYYYYY JE SUIS CHIIIICHEEEE !


Rapidement elle déclame :

- Petites feuilles si minuscules
- Cachant si bien la vérité
- Afin que nul ne me calcule
- Mais franchement je crois que c'est rapé !

Tant pi pour moi
J'avais qu'a pas dire chiche !

Feyrak
La bouche ouverte de stupéfaction Fey vit arriver Ghani nue comme un ver.

youuuuuuuuhouuuuuuuuuuuuuu ! FEEEEEEEEEEEEEEEEEYYYYYYY JE SUIS CHIIIICHEEEE !

Elle fut secouée d'un rire tel, qu'elle en tomba par terre où elle resta à pleurer de rire.

Heyyyyyyyyy !!!!!!!! Ghaniiiiiiiiiiiii !!! Tu vas attraper la mort !!

Mais elle ne put se relever, elle hurlait de rire à n'en plus finir.
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Ikaz


Noyé dans une grande tristesse, Ikaz ne trouvait plus le sommeil, nul endroit où aller, dormir ne va qu'accélérer l'arrivée de la cauchemardesque journée qu'il n'aurai jamais souhaité vivre un jour, la pensée que sa sœur fleur allait quitter définitivement le réduisait en petites miettes, même l'eau glacée de l'Adour n'avait pas réussit pas à apaiser le feu de tristesse qui dévorait chaque partie de son corps, quand tout à coup il aperçu cette douce fumée qui se dégageait du toit de l'endroit qui lui avait déjà tellement fait rêver au passé, une douce nostalgie vint le bercer et l'emporter vers l'âtre, cette cheminée qui a tellement fait réchauffer son cœur et son âme à chaque fois qu'il en avait eu besoin, de doux souvenirs et d'autres triste défilèrent devant lui lorsqu'il se dirigeait vers la source de cette fumée, en arrivant a chevet de la porte... Il la poussa doucement faisant entendre un petit grincement, et pénétra à l'intérieur, l'endroit était sombre seulement les faibles rayons de la flamme qui valsait sur les fine branche reflétaient sur les murs la pièce...

Ikaz prit une buche, la jeta au fond de l'âtre et prit ensuite une bougie qu'il alluma et s'installa un long moment fixant le feu sa tête entre ses bras et les yeux attristé, il n'arrivait pas à accepter la décision de sa sœur, malgré qu'il savait déjà qu'elle ne pouvait pas faire autrement, ses larmes remontèrent à nouveau faisant inonder ses yeux rougis et glissèrent sur ses joues ... En silence et tout seul il se contenta de pleurer pour essayer au moins de soulager même un peu ses douleurs... sa main glissa au fond de sa besace pour prendre de quoi écrire quelque chose, une soudaine envie lui revint après bien longtemps, inspiré étrangement par son immense tristesse...

Citation:
Ma p'tite fleure...

Comme une rose, elle est remplie de douceur
Comme un fuchsia, elle est remplie d’ardeur
Comme un lys, elle est plus noble que la noblesse
Comme une pensée, en elle, on ne voit que la sagesse

Du gardénia elle a hérité de sa sincérité,
De l’iris elle a hérité la signification d’amitié
De l’œillet poète elle a hérité la tendresse des mots
De l’orchidée la douceur du sens de la fraternité

C’est elle; c’est ma chère p’titefleure
Et pour toujours elle vivra dans mon cœur
Ma sœurette que j’adore, ma petite fleure
Tu vas me manquer petite sœur

Je t’aime ma sœurette ma p’titefleure …



Ikaz prit le papier décoré par des taches transparentes faites par les petits goutes de ses larmes qui ne cessait de couler, et l'accrocha sur un mur, il éteint ensuite la bougie et quitta le coin du feu ne sachant plus où aller encore dans cette longue et froide nuit d'hivers...

_________________


Sylumi
Sylu entra dans l'antre des émotions. Le feu brûlait dans la cheminée et elle s'en approcha. Toujours ces flammes qui la fascinaient mais là aujourd'hui elles lui semblaient sans âme.

Elle détourna son regard et fit le tour de la pièce. Comme à chaque fois en lisant tous ces parchemins, elle ressentait là au fond de son coeur les sentiments .....la joie mais aussi la douleur de ceux qui les avaient écrits.

Elle déposa le sien destiné à ceux qui partaient dans un petit coin .....et repartit comme elle était venue.


Adieu

Mot Haï .....détesté
Mot sans espoir ....glacé
Mot brûlant ....exécré

Adieu

Coeur chagrin .....brisé
Coeur en souffrance .... blessé
Coeur trahi .....affligé

Adieu

Mot de mes lèvres à effacer
De mon coeur à arracher
et d'un sourire vous murmurer

AU REVOIR

_________________
--Audeline


Elle a traversé des ruelles, hésité à entrer dans les tavernes, trouvé le marché et acheté un pain. Elle le dévore tout en marchant, mais elle a froid.

Une porte est ouverte, elle approche doucement et contemple l'intérieur. Il n'y a personne mais un feu brûle dans la cheminée. Elle hésite mais finit par entrer attirée par la chaleur du lieu.

Elle reste à l'entrée, subjuguée par les parchemins qui tapissent les murs de la pièce. Elle s'approche pour les lire ...n'ose guère ..si quelqu'un la voyait ...dans son village même le fait de savoir lire était considéré comme sorcellerie ....

Elle lit, elle boit les mots, les phrases ...fascinée par toute cette rancoeur...ce fiel .....ces douleurs ...ces joies et surtout tout cet amour éparpillés là sur les murs. Elle sent le lieu un peu magique ...gardien de tant d'émotions.

Elle s'assoit près de la cheminée et termine de manger son morceau de pain. Est ce la chaleur du lieu ou sa fatigue ..son esprit s'envole ... Landry..

Landry , mon amour

d'aimer une "sorcière" on te reproche
mais point besoin de philtre entre nous
seule la lumière de nos yeux
a éveillé cet amour ardent et sans fin
à cet instant une larme roule et tombe sur ma main
je la recueille sur mes lèvres assoiffées d'amour
te reverrais je un jour comme je te vois dans mes rêves
chaque jour, chaque nuit, chaque instant de ma vie


Elle reste assise et sans s'en apercevoir s'endort doucement.
--Audeline


Un bruit la fait sursauter. Un oiseau a heurté la fenêtre et son ombre disparait dans la nuit. La nuit est tombée et le feu est presque éteint. Elle se lève, remet une bûche dans le foyer et sort à moitié réveillée.

Audeline court dans les rues de la ville, dans le froid qui la transperce. Elle regagne la cabane glacée où elle s'abrite. Elle regagne sa solitude.
--Landry

Enfin, quelqu'un lui a répondu ...a eu pitié de lui ..et d'un sourire à gonflé son coeur d'un éclair de bonheur.

Elle est au "coin du feu", jamais il n'a été si près d'elle depuis des mois ...au "coin du feu" ..ne pas se perdre surtout.Il court, demande son chemin aux rares passants, patauge dans la neige qui recouvre les rues et ne reconnait plus rien.

A bout de souffe, Landry s'arrête et regarde autour de lui. Et là en face de lui, une porte est ouverte et une lumière vacillante l'illumine ...une cheminée ...le "coin du feu".

Il s'approche, son coeur bat la chamade et il a les jambes coupées d'émotion. La Dame lui a dit qu'elle était là endormie. Il passe le seuil de la porte , regarde autour de lui ...la pièce est vide. Il s'approche de la cheminée et s'effondre sur le banc à côté. Déception intense ...quand donc tout cela finira t-il ? Il pose son regard sur le banc et contemple quelque chose qui brille. Il tend la main et ramène quelques cheveux blonds ..très blonds. Ce sont les siens et la place sur le banc est encore tiède.

Il se précipite dehors et scrute la nuit. Il ne voit rien et rentre dans la pièce. Elle était là tout près et il l'a encore perdu. Il s'allonge sur le banc à la place même qu'elle a occupé.

Il ferme les yeux et murmure tout bas ...demain ..demain ... je te retrouverais.
Ivrel_samford
Absence.





Parlez-moi d'Elle.

Dites-moi si elle est toujours à sa fenêtre.
Prisonnière dans les voiles de ses rideaux.
A-t-elle toujours ce regard triste et ce mal-être ?
Elle est là encore appuyée à ce carreau ?

Dites-moi si elle chante encore le matin,
De cette voix douce qui me tirait les larmes.
Si elle sent toujours la mousse quand elle sort du bain.
Moi auprès d’elle je restais sans aucune arme.

Dites-moi si elle garde encore ses cheveux attachés,
Comme une cascade brune qui jaillit sur son ruban.
Si elle pince toujours ses doigts d’un air détaché.
Et garde-t-elle souvent cette épingle entre ses dents ?

Dites-moi si elle est toujours une merveille,
Quand dans mes absences elle reste sans voix.
Je la rêve souvent dans un profond sommeil.
Quand est-il de moi sans elle, rien ? Dites-le moi ?

I.S

--Landry


Landry s'éveille en sursaut. Il voit sortir un Messire qu'il n'avait pas entendu entrer. Le jour est grandement levé et entre dans la pièce.

Il n'avait pas remarqué la veille tous les parchemins sur les murs. Il s'approche et passe lentement ses doigts sur les feuilles. Il ne sait pas lire, mais comprend qu'ici chacun vient déposer un peu de lui même. Il ne sait lire que deux choses ...son prénom Landry et le sien ...Audeline ...

Elle a voulu lui apprendre à écrire et à lire, mais ils ont été séparés avant de ne pouvoir le faire ....Audeline ....il se souvient de leur rencontre dans la forêt ...de sa blondeur ....ses grands yeux bleus qui le regardaient sans nulle peur et de son sourire quand elle l'avait aperçue. Il était revenu encore et encore malgré les mises en garde de sa famille, terrifiés à l'idée qu'il ait rencontré la "sorcière" comme ils disaient. Quand leurs rencontres se firent de plus en plus fréquentes et que leur amour s'était dessiné ......la rancoeur et la peur prirent possession du village. Landry et sa famille n'étaient pas riches, mais avaient quelques biens destinés à lui trouver une femme encore mieux pourvue. Lui ....c'était Audeline qu'il aimait et il s'était entêté.

Un matin il avait appris que la grand mère d'Audeline était morte et que son ange avait disparu.

Il a tout abandonné derrière lui, ramassant un maigre baluchon sous les cris de sa famille et il avait commencé son long chemin pour la retrouver. Depuis des mois il parcourt le pays à sa recherche glanant de ci de là quelques informations qui lui permettent d'avancer.

Il ne sait où la chercher, se décide à se rassoir sur le banc, il sent que cet endroit lui a plu et que peut être elle reviendra. Peut être aussi pourra t-il rencontrer quelqu'un avec qui parler d'elle.
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