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[RP] Un petit coin de Cheminée pour rêver et faire rêver[RP]

Feyrak

Fey caressait la tête de Sylu, elle savait quelle émotion l’étreignait. Elle lui sourit à travers ses larmes. Elle leva la tête lorsque Sélé fit son arrivée. Elle l’écouta sans rien dire.


Nous verrons Sélé, c’est un homme très occupé. J’aimerai qu’il voie son enfant certes, mais…. Je n’ai pas envie de parler de cela.
Je sais que cet enfant est en partie lui, mais jamais personne ne le remplacera. Jamais. C’est un homme comme il y en a peu, unique à mes yeux.

Roo !! Qu’est ce que c’est que ça ?


Un pigeon déplumé, volant de travers, posa un parchemin et alla se nicher dans le coin réservé aux volatiles. Feyrak se leva et prit le pli qu’elle ouvrit. Plus elle avançait dans sa lecture, plus elle riait.

Elle décida de répondre. Elle prit un parchemin et une plume et s’installa pour écrire.


Citation:

Roo !! Ghani !! Vraiment hein !!

Nan nan on n’est pas sages du tout, de vraies furies déchaînées. Mais pas grave hein, faut bien qu’on se défoule.

Une lune qui frétille hein ? Binnn !!! Va falloir me raffermir tout ça dis donc, sinon c’est ma poêle qui va s’en occuper je te le dis.

Roo !! Quelle réputation vous faites aux tarbais : ils vont croire que tout le monde se promène cul nu ici. Roo !!

Myrtilles ??????? Hum !! Moui, ça vaut bien une rime. Je suis morte de rire.

On attend vos récits avec impatience.

Tu embrasseras ma sœur et mon neveu. En attendant le mien de bébé se croit sur un terrain de soule.
Il bouge, il bouge, tout le temps en train de donner des coups. Pff !! Je me demande de qui il tient, son père est calme pourtant.

Je t’embrasse ma chère belle sœur, essaie de ne pas attraper froid.


Fey qui n’arrête plus de rire


_________________
Sylumi
Sylu avait levé la tête à l'entrée de Selenae et l'avait écouté. Le sourire était revenu sur son visage mais elle n'avait pas lâché la main de Fey ....son coeur était apaisé là en songeant au petit être là bien au chaud dans le ventre de sa maman ...bien à l'abri de tout ces vacarmes autour de lui, il avait besoin de rires autour de lui et non de larmes.

Un bruit d'ailes .....un pigeon qui se pose tant bien que mal .....et Fey se lève pour chercher le parchemin.

Voyant Fey rire, elle lit par dessus son épaule et ......rit elle aussi ....
elle s'imaginait Ghani les fesses à l'air ....la lune en plein jour ....et se mit à rire vraiment.
_________________
--La_fille_aux_yeux_bleus
le pigeon déposa la page.

L’ennui m’a pris cette nuit
Sans me demander mon avis
Il s’est installé juste ici
Palabrant sur le sens de la vie

Il m’a raconté que voyager
Pouvait surement me sauver
Puis que revenir au nid
C’était bien aussi

Me prêchant les vertus
D’une vie rapide et superflue
Sans objectifs concrets
Sans attaches où se raccrocher

J’ai cherché le sens de son histoire
Quand j’ai trouvé c’était trop tard
De sens il n’y en a point
Pas plus qu’il n’y a de fin

L’ennui c’est juste un piège
Une entourloupe, tout un manège
Un dépérissement, une mort
Plus insidieux que celle du corps.

Je cherche la vie, je trouve l’ennui ...




Selenae
    Sélénaé avait prit la décision de partir dans 2 jours, elle désirait revenir dans ce charmant village de Tarbes, où elle s'était fait des amies (is), leurs laissant un petit souvenir de son passage, en attendant son retour, parce qu'elle espérait revenir..........
    Rose Fanée

    ****Ci gît une fleur fanée
    L'attente au jardin des solitudes
    Elle a vécu sous un regard émerveillé
    Epanouie aux temps des béatitudes
    D'un seul être à parfumé son idéal
    Et souffre de ne plus être respirée
    Car son odeur suave était fatale
    De sa couleur blanche immaculée
    Jaunâtre est devenu son fatum
    A en perdre c'est sur toute sa fatuité
    A mourir doucement sur ce forum.

    Sélénaé De Coulange
    **************************************

_________________
Selenae
    Pour vous
    Descendre au fin fond de vos puissants secrets
    Traverser des rivières de vos tendres reflets
    Dans une eau bouillante, y voir d'autres effets
    M'éblouir de vos nimbes, douce comme un duvet


    Et, sous mes doigts agiles, tactile dictature
    Pour pianoter sans gènes d'habiles forfaitures
    À sentir notre histoire, devenir immature
    Nous couvrirent d'amour, soyeuse couverture

    Exiter mon mental en buvant dans vos yeux
    Lacrymale lagon, j'y puiserais vos vœux
    Et, y deviner sans doutes un avenir précieux
    Pour enfin vous garder,tentaculer les cieux

    Pour accueillir vos dons dans mon écrin d'orfèvre
    Et bercer d'abandon dans vos bras plein de fièvre
    Vous avouer sans tortures, que je vous suis fidèle
    Pour M'envoler vers vous heureuse , à tire d'ailes

    Sélénaé De Coulange

    Oui Venez

    Venez, je vous ferais vibrer
    Oui je vous ferais papillonner
    Sous une ombrelle de baisers
    Vos voyages le nez dans mes dentelles
    Vogueront au vent comme une antique caravelle
    Et je vous ferais voir des folies en vermeilles
    Qui sont inscrite aux creux de mes paumes de mains
    Je vous soufflerais des mots cajoleurs et mutins
    Volés, mouillés à la belle rosée des matins
    Où nos deux corps enlacés épuisés
    S'endormiront au soleil d'un amour enflammé
    Dans vos yeux des pépites d'or je glisserais
    Sorties tout droit des mines de mon cœur
    Pour vous couvrir a votre insu d'un manteau de bonheur
    J'irai cueillir de vos pieds a vos lèvres des fleurs
    Des mots aux parfums de l'amour
    Cachés de ci delà des morceaux de toujours
    Où nous marcherons ensemble sur un tapis de velours

    Sélénaé au serment de l'amour

    Sans Retour

    Du devenir sans vous est une souffrance extrême
    D’exister qu’aux seules ombres que derrière moi je sème
    Aux sillons de l’amour, fût un plaisir suprême
    Vous resterez sans doute, le seul être que j’aime

    Ne se reproduira plus , ni pour vous, ni pour moi
    La rencontre d’un être, dont l’amour était Roi
    Atteindre le meilleur, que l’on ressent qu’une fois
    Que je ne saurai ramener sous mon toit

    Des Résidus d’amour, aux semblants de promesses
    Qui pourraient sans nul doute, attiser ma tristesse
    De ne pouvoir revivre, cette étrange faiblesse
    Dont j’avais avec vous bâti ma forteresse

    Mais ,ignorant que l’amour, pourrait être fragile
    Qu’il peut-être attaqué par des gens plus habiles
    Où les mots sont mensonges, sans pitié nous torpillent
    Assiégé, peu à peu comme le fût la Bastille

    Avec moi vous étiez le plus bel étendard
    Que je pouvais brandir, sur le plus haut d’un phare
    Maintenant , je ne vous verrais, rien que dans ma mémoire
    Revivant chaque jours, notre plus belle histoire.

    Vous Voir
    L'amour est pour moi ma seule raison de vivre
    Et en ces quelques mots, mon âme je vous livre
    Sur un plateau d'argent, mon coeur je délivre
    Libérez moi des mots, plus loin dans mes délires

    Et qu'ils soient, sur parchemin, noir sur blanc je l'imprime
    Éternité requise, a l'amour , et j'affirme
    Que je récuse le fait , d'avoir commis un crime
    D'avoir tué l'amour, qu'a la fin je déprime

    Que tout mon temps pour vous, n'a rien de plus précieux
    Ou rien ne me dérange, il est même délicieux
    De pouvoir sans détour, faire ce qu'il y a de mieux
    Pour vous dire,"je vous aime"en c'là c'est merveilleux

    D'écrire jours et nuits, aux lueurs des bougies
    Ou a ma solitude ,des ombres je convie
    Elle sont liées a jamais ,a celle de ma survie
    Pour m'aider a remplir, les pages de ma vie

    Respiration latente, pour ne pas qu'elles s'éteignent
    Et d'écrire avec elles, des mots qui vous atteignent
    Pour ressentir de nouveau, deux beaux bras qui m'étreignent
    Donnez moi votre vie, aux pinceaux je vous peigne

    Laissez moi vous écrire, tel en est mon désir
    Je vis dans le seul intérêt, de jamais vous trahir
    Et par de simples Phrases, laissez moi vous offrir
    Cet amour éternel, sinon je vais mourir

    A vous seul j'envoie ces lignes de poèmes
    Chaque mots qui se posent , ont un vrai sens extrême
    De toucher l'évidence, au fleuret de mes peines
    Et piquer votre cœur, d'une blessure a même
    D'y voir jaillir l'amour depuis longtemps en berne

    J'arriverai a vous , en levant mon fanal
    Pour y voir dans vos yeux, cette lueur astrale
    Ou l'étoile des vœux, vers vous sera fatale
    Et là je poserai a vos pieds, sans une once de scandale

    Le plus beaux des amours, garder dans ma mémoire
    J'épouserai vos maux, vos peines et votre histoire
    Bannirais a jamais tous vos autres déboires
    Ca dans l'unique but, dans un seul jour vous voir


    L’Eternel Escalier De La Vie


    L’Eternel escalier on en voit pas le bout
    Mais essayons d’y voir clair, le monter sans tabou
    Et le gravir sans encombre est chose impossible
    Puisque dans tous destins , il reste incorruptible

    Le pas lent du grimpeur, sur une hésitation
    Pour engendrer parfois de mures réflexions
    Laissant un pied en l’air, pour ne pas vite conclure
    De peur de prendre conclusion, hâtives forfaitures

    Le poids pesant du lourdaud, gros muscles, mollets lâches
    Pensant écraser sous ses pas, les affres du potache
    Croire que toutes destinées s’effacent sous ses godasses
    Ne craignant rien du monde, orgueil en carapace

    Petits Rats, pas légers sur parquet qu’elles effleurent
    Touchent les marches aérienne comme un cambrioleur
    Chaque pointes pensées, s’ abstraire de soupirs
    Au toit de l’Opéra, elles savent leurs avenirs

    La sportive qui, sur chacune des marches les monte a vive allure
    Ne sait pas, qu’une fois essoufflée, les yeux rivés sur l’aventure
    Elle aura quatre à quatre raté toutes saisons
    Sur le monde qu’elle gravite, souffrira de son irréflexion

    Et moi, qui les monte, une à une sans trop faire de bruit
    Pour ne pas réveiller, le tambour, qui fuirait dans l’oubli
    Regardant droit devant, mais, en tout point fignolé
    A petits pas soigneux, comme lionne traquant un bon gibier

    Pas de chance, le tambour des savanes fait écho dans la nuit
    Réveillant toutes femmes, belles lionnes averties
    Les unes courront vers le Tambour-Major « envoûté »
    Et les fauves rentreront heureuses leurs petits retrouvés

    Les marches de la vie réservent des surprises
    Les unes atteindront le bonheur a leur guise
    Et d’autres tenteront l’indomptable fortune
    Mais de façon certaine nous irons, pour y flatter la Lune.


    Voyager dans tes bras et danser

    Viens Danser

    Viens emportes moi dans tes sourires
    Fais moi valser dans ton avenir
    Je te ferai des Slows d'amour
    Je t'inventerai des pas glamour
    Mes je t'aime en live d'une Passionata
    A te dire "Mousse bébé" au rythme d'une Salsa
    Zouk mon amour Zouk ti bou doudou
    Tu es ma fièvre aux piments doux
    Je t'offrirai ce Tango Argentin
    Cœur contre cœur, mon sicilien
    A regarder ta Louve-Féline
    Tournoyer autour de toi comme une ballerine
    Alors, je te ferai danser sur l'Acropole
    Sur la scansion d'un Passo-Doble
    Ô pardon sur la hardiesse d'un Sirtaki
    Et pourquoi pas faire un tour en Andalousie
    Viens emporte moi dans ton avenir
    Fais moi Valser sur tes sourires

    Sélénaé

    Découvrir ta Sicile et mourir

    JE DANSE DEJA

    Sélénaé De Coulange

_________________
Sylumi
Sylu s'était encore laissée emporter par la magie des mots de Selenae .....comment remercier de tout ce bonheur qu'elle trouvait là .
Très maladroitement elle avait composé un bien petit remerciement à sa façon.


De vos mots vous avez fait vos atours
Posés doucement dans un écrin de velours
Ils sont le reflet magnifique de nos amours
Les découvrir a illuminé le gris de mes jours
J'en effleure délicatement tous les contours
Je ferme les yeux, souriante, sur votre discours
Soupirante, après vos rimes, je cours
A attendre impatiemment votre retour

_________________
Selenae
]Sélé arriva au coin du feu , remarqua le petit mot et le remerciement de Sylu, elle lui laissa ce petit mot.[/color][/list][/i]


SYlu j'apprécie ton poème il est très joli et surtout plein d'amitié de ça je suis comblée et comme je ne veux pas que tu t'ennuies, je vais encore te faire plaisir, lis ma belle.

Une faveur je te demande pendant mon absence, surveille fey, quelle écrive, elle a un certain talent, encourage là, toi aussi d'ailleurs ne penserais tu pas venir faire un tour, dans notre confrérie......?

Et je voudrais te dire comme je l'ai dit a fey a wam et a d'autres encore, ne te dévalorise jamais sur ce que tu écris, sa vient du cœur, c'est du travail d'écrire, c''est pas facile, pour moi aussi ça coule pas toujours tout seul.
Et ton poème est très joli il me va droit au cœur....


    LA ROSE

    Comme la Rose à son silence
    Tient de sa couleur sa beauté
    A son inoubliable fragrance
    Sur les épaules d'une fée
    Elle attend a peine éclose
    Qu'on la cueille épanouie
    Qu'on le bruine où qu'on l'arrose
    Qu'elle soit de France où bien d'Asie
    Elle est le secret de l'amour
    Elle est la caresse du Satin
    L'envoutante fleur du gl'amour
    Que l'on offre au petit matin
    Soliflore pastel en cristal
    On le pose délicatement
    Où d'un beau rouge Cardinal
    Au petit déjeuner des amants.

    LA ROSE DES SABLES

    On la trouve perdue dans les sables
    Et dans les dunes intarissables
    Se lie l'inventive création
    A sa sculpturale formation
    Haut en reliefs, gracieux objets
    ornemental et précieux sujets
    Par le Simoun se modeler
    Par les tempêtes façonnées
    Elle vient d'un chaud désert Saharien
    Où d'un grand pays Mauritanien
    Elle peut-être mordorées
    Où chatoyant blond chamarré
    Bellessime fleur du désert
    Sous un soleil de plomb lunaire
    Elle est l'insolite Rose des Sables
    Aux Ergs arides inimitables.


    NAUVRAGE

    Il vogue sur les mers, belles enchanteresses
    D’être aimé de la sorte n’est qu’ indélicatesse
    De mes mots amoureux, il en prend la faiblesse
    Et je suis dans le bateau de mes désillusions
    Mes mots fidélisés vers pure aliénation
    Qui m’entraine mot à mot a toutes inhibitions
    Calquant ses mots d’amour sur mon cœur fragile
    Que ses gestes d’amour gravés sur de rouges argiles
    Érigeant la statue sur la stèle d’une belle nubile
    Mensonges incontestables, désillusion irréfutable
    Rencontre d’une oasis au beau désert de sable
    Déconfiture par une marche, lointaine impitoyable
    Ses soirées toutes passées à me parler d’amour
    Aux gestes inavouables, aux paroles qu’ont savourent
    Aux poèmes délectables , rythmés par son tambour
    Comment peut-on faire croire a de si beaux moments
    Sachant depuis toujours que tout est boniments
    Je veux qu’il souffre autant, que mon aveuglement
    A l’aimer autant qu’a la mort j’en suis le témoignage
    Hier soir lui disant, qu’il parte vers son joli naufrage
    Que l’amour est fidèle, qu’il en paiera l’ancrage.


    TOI TOUJOURS TOI

    Tu devrais le savoir toi qui aime ailleurs
    Que l’amour n’est qu’un leurre et l’appât trop flatteur
    Écorché vif où la peau souffre et meurt
    Le cœur saignant d’horreur, il poursuivra son œuvre
    N’atteignant plus les mots, pour devenir perdant
    On s’accroche à mains nues, aux murs accablants
    Qu’un moignon de bonheur, on glisse vers la néant
    Il est des amours qu’il nous faudrait fuyants
    L’amour est une torture, on en subit l’affront
    Que d’être rejeté, comme un vulgaire chiffon
    L’amour est une p……courtisant les bas-fonds
    Que les misères du cœur, jamais elles ne s’effacent
    Que d’un beau lit douillet, n’en reste qu’une paillasse
    Et te plongeant tour à tour dans des liaisons fugaces
    Tu écopes du pires, car l’ivresse est rapace
    Elle enserre les ardeurs, et tue l’admiration
    Mais, pour celui qui reste, et sur de sa passion
    Qu’il lui parle tout bas ou lui hurle a foison
    Qu’il se trompe de route et de sa direction
    Que l’amour est ici, tout près, là devant lui
    Qu’il se retourne, il ne faut pas qu’il fuit
    Il est beau, tendre, se renie a l’ennui
    Vient visiter son cœur, l’amour est par ici!!

    Toi toujours toi

    "EUREKA"

    Toc ! toc ! Madame la Gloire
    Auriez-vous dan vos coffres un pouvoir
    Que je m'en serve d'étendoir
    Pour accrocher tous mes déboires.
    A choisir j'ai un bistrot sur mon trottoir
    Mais j'ai peur, qu'on me force à boire
    Déséquilibrée je pourrai choir
    Le malheur pour moi, n'est pas ostentatoire
    Je ne veux pas le transformer en foire
    Pour que tous les gens viennent me voir
    Je préfèrerai marcher tout droit
    Si c'est un effet de votre bon vouloir,
    Où,que vous me cherchiez un Oratoire
    Et!! là, je pourrai sans désespoir
    Y narrer ma plus belle histoire
    Là, peut-être oublierai-je mon purgatoire
    Je vous dirai, MERCI Madame la Gloire
    J'ai recouvré tous mes pouvoirs
    "j'ai reconquis celui qui était mon espoir

    LA PLUIE

    O! pluie que j'aime ces petits ricochets sur moi
    Elle est fraîche, caressante, titillant mes émois
    Je danse dans les ruisseaux, éclaboussant pieds nus
    Le haut de mes genoux, offrandes inattendues
    Où ma tête levée au ciel, dégoulinant bonheur
    Et ces pitticatos indécents sur ma peau
    Aux chaleureux friselis de soie sur mon dos
    Roulent et forment, rus et rivières crapuleux
    Adorable vertu, aux effets enchanteurs
    Mes cheveux ruisselants sur mes épaules hâlées
    Elle glisse et se répand douce-heureuse ondée
    Et là mouillée a souhait par cette eau bienfaitrice
    Il faut aimer la pluie, elle est source de vie
    Aujourd'hui j'attends l'averse pour que mes rêveries
    Me donne l'inspiration à mes vers endormis
    Et cette belle Reine à l'allure si Altière
    A le cœur mouillé, par autant de rivières
    Que la terre peut porter, elle voudrait s'immerger
    Parce que l'eau est vivante et qu'elle sait s'y baigner.

    Mauvaise Augure

    Menaçant ma haine à ne pas vous toucher
    Écarter ma peine de mes yeux, lacrymal
    Que peur du devenir, dénouement viscéral
    Il faut trouver remède, à cette indignité

    Que mes plumes viennent de l'oiseau messager
    Que sa triste envolée en perde son timon
    Pour que mes mots résistent, s'amenuisent à l'affront
    Et qu'il égare sa bague dans ce ciel agité

    Dommages putrescibles, amèrement humé
    Lividité rancune exhausse mon angoisse
    Obvier l'intolérance, pour qu'elle se rapetasse
    Mon cœur rasséréné pourra trouver la paix

    A mon Amour

    Nous sommes partis bien loin, sur une île perdue
    Nous nous sommes enlacés et cachés dans les vagues
    Nos corps glissants dans l’eau où nos envies divaguent
    L’eau se moule a nos corps sans tabous défendus

    Et nos jambes effilées plongeant encore plus loin
    Nous nous prenons la main pour descendre en symbiose
    Et nos cœurs allégés battants pour notre cause
    Dans tes yeux, ce regard malicieux et chafouin

    En m’attirant vers toi, nos corps ne font plus qu’un
    D’un coup de rein a deux, nous remontons à l’air
    A l’air indispensable qui nous aient salutaire
    Des baisers d’oxygènes, pour rester amphibien

    Les vagues nous chahutent, nous montrant qu’elles aussi
    Font l’amour à la plage, caressante influence
    Tutelle de notre amour, comme nous sans méfiance
    Dauphins en filature se prêtent à nos lubies

    Replongeant dans l’émeraude, torpide démesure
    Dans cette eau immortelle, nos âmes sont légères
    Nous nous abandonnons au flux légendaires
    Nous n’avons qu’une envie, nous perdre sans rupture

    Et reprenons la course vers notre liberté
    nous referons l’amour , nos yeux nous l’ont promis
    Sans aucune contrainte et aucun compromis
    En nous promettant toujours, pure fidélité.


    Ah!! l'amour et ses caprices
    Que ferions nous pas pour combler nos désirs
    N'irions nous pas nous perdre dans d'éventuels plaisirs
    Pétillante perfidie ne manque d'aucun délices

    Petites mignardises, malices au coin du feu
    Fusiller d'épigrammes en raillerie superbes
    A tous ces mots écrits, quand l'amour est en herbe
    J'ajouterai, qu'on ne se moque pas des hymens malheureux

    Car la tristesse a l'épreuve manque pas panacée
    Il en faut c'est certain, sinon que deviendraient nos larmes
    Elles se perdraient sans doute dans de sensuels hammams
    Et là, plus de gouttes au nez, plus de pleures à sécher.

***************************************************************

Avec tous mes remerciements


Sélénaé
_________________
Feyrak
Citation:

Attente maudite


Mon coeur en souffrance est ancré en Géhenne
Pas d'issue, que des peines en pluies diluviennes
Pas de fin heureuse pour cette folle amoureuse
Que de chagrins épargnés si j'étais restée belliqueuse

Ainsi va la vie, après la joie viennent les pleurs
Après amour toujours, plus jamais vient à son tour
Pourquoi ai-je laissé mon coeur s'ouvrir à cet amour ?
Je l'ai laissé s'épanouir et aujourd'hui j'en meurs

Me reverrais-je dans tes yeux ? Il n'y a que là que je vis
Repasseras-tu ta main dans mes cheveux, comme avant ?
Souffleras-tu encore mon nom à mon oreille ? J'aimais tant
Me diras-tu encore je t'aime ? Toi que j'aime à l'infini

Deviendrais-je vieille et ridée sans toi à mes côtés ?
Suis-je donc folle d'avoir encore aimé une ultime fois ?
Je ne pourrais plus rien donner, tu as tout pris, je n'ai rien gardé
Je n'ai en moi qu'un amour immense, intense, juste pour toi

Oh douleur infernale pourquoi ne pas m'épargner, m'oublier
Sans lui je ne suis rien, mon refuge est en lui, j'y ai caché mon sourire
Oh limbes atroces ne m'approchez plus, je ne pourrais le supporter
Encore une fois, me voilà à genoux, à prier pour ne plus souffrir


Pourquoi faut-il naître, vivre et mourir ? Entre le début et la fin pourquoi faut-il tant souffrir ?



_________________
Selenae


    Ô qu'il est beau
    Bisous Ma belle à bientôt porte toi le mieux du monde toi et ton bébé
    Ton amie qui pense a toi

    "Tu es une fleur dans la poche de la poésie qui demande qu'à s'épanouir"
    Sélé

_________________
Feyrak
Fey revenue dans sa maison aux rêves avait trouvé le mot de Sélé.

Elle sourit.

Cependant, il y a une personne dont elle aurait aimé avoir l'avis : Wam, sa marainne à la confrérie. Elle aurait voulu qu'elle lui donne son avis aussi pour l'avant dernier poème "Attente". Elle espérait la voir bientôt.

Elle alla s'asseoir près de la cheminée.

_________________
--Coemgen



« Attente maudite », très joli, mais encore si terrible, comme d'autres plus haut, moi je n’attends rien et puis demain n’existe pas.

Les mains au feu, j’ai brûlé mes yeux.

C’est un petit coin de Cheminée pour pleurer et faire pleurer. Voilà comment on devrait appeler cet endroit. L’amour rime-t-il avec mauvais jour ? Alors ne me faites surtout pas la cour laissez-moi seul et heureux. Moi je cultive l’ennui et la paresse, les glissades l’âme en détresse. Laissez-moi prendre le temps de ne rien faire, prendre le temps de ne penser à vous qu’un seul jour, et puis demain vous oublier. Voler encore un baiser et tout laisser tomber, reprendre son souffle et partir pour mieux revenir, mais avec qui ? Qui faire souffrir ? C’est quoi aimer, c’est donner, prendre, voler, dévorer ? Faites-moi peur, aimez-moi juste une fois, je n’ai jamais pleuré par amour.

Éteignez ces feux et brûlez tous ces poèmes. Parlez-moi d’Amour du vrai, celui qui nous rend joyeux. Ou plutôt non fichez-moi la paix laissez-moi en manque et sans envie. Faites-moi rire et danser, embrassez-moi dans le cou que je vous griffe un peu, prenez-moi la main et partons loin, on court ?
Feyrak
Fey vit entrer Coem qui passa près d’elle sans la saluer. Il s’arrêta devant son poème et elle l’entendit faire ses commentaires.

Attente maudite », très joli, mais encore si terrible, comme d'autres plus haut, moi je n’attends rien et puis demain n’existe pas.

Si terrible ? et pourquoi donc ? L’attente est teintée d’espoir ne le saviez vous pas ? Ce leitmotiv, combien de fois je l’ai entendu « demain n’existe pas » triste ritournelle je trouve, pleine de désespoir puisqu’on attend rien justement. Et c’est cela vivre ?

C’est un petit coin de Cheminée pour pleurer et faire pleurer

Effectivement vient y pleurer qui veut. Et rire aussi, n’avez-vous retenu que la tristesse ici ? Moi j’y ai vu des rires, des émotions si fortes qu’elles vous font tourner la tête. Mais pour ça, il faut pouvoir les ressentir. En êtes-vous capable ?

Elle écouta le reste avec un sourire narquois. Elle connaissait ce genre de discours, elle l’avait trop entendu. C’était tellement facile de cacher le libertinage sous les mots liberté, joie.

Mais oui, une fois la proie consommée ainsi il vous est facile de vous débarrasser de tous liens. C’est une pratique que je n’approuve pas et que je réprouve même, elle fait tant de ravages dans les tendres coeurs.

Nous ne brûlerons aucun poème et n’éteindrons aucun feu messire. Nous aimons notre coin de cheminée et moi j’aime ma maison aux rêves, ne vous en déplaise.


Elle retourna s’asseoir près du feu.
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Sylumi
L’amour rime-t-il avec mauvais jour ?

Moi je dirais que l'Amour ....oui celui avec un grand A, celui là rime avec jours .....jours de rires ou jours de larmes ....mais jours éternels sans cesse renouvelés à ressentir des extases ou des douleurs ...De ces jours l'ennui n''existe pas et l'envie est là toujours brûlante .....et il rime aussi avec toujours !

Il en est ainsi depuis l'aube de l'Amour ....du vrai ....mélange de rires et de larmes ...qui n'a point ressenti celà n'a jamais aimé ..vraiment. Ou alors juste une errance du coeur et du corps dans une envolée de baisers furtifs et d'étreintes sans lendemain .....est celà l'Amour ?

Mes éclats de rire sont connus ainsi que mes pleurs ...qui parfois peuvent être de bonheur ...mais là je baisse la tête et je pleure de tristesse sur cette âme qui n'a jamais pleuré par amour.

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--Coemgen



Coemgen souriait malicieusement, il avait volontairement oublié dame feyrak dans son coin lui laissant ainsi le choix de ne pas répondre à ses divagations. Il savait pourtant que sa nouvelle amie réagirait, et avait déjà marqué un premier point en la sortant de son "attente maudite" sans réponse. Elle allait si mal aux yeux de la belle mélancolique.

Ha vous étiez là, bonjour petite Fée, mes mains me brûlent tellement dans cet âtre et mon âme est si froide en lisant les poésies de cette maison qui se voudrait pourtant rêveuse.

Je ne retiens que la tristesse oui, le reste n’est que sirop insipide, les gens heureux n’ont pas d’histoire ou leur histoire n’intéresse personne. La vie et ainsi faite malheureusement l’homme n’avance que dans la souffrance.


Plus souriant, il reprend son souffle perdu depuis trop longtemps :

Tous les amours finissent mal, pourquoi? Et tous les toujours ne veulent plus rien dire quand il est parti.

Ha mais excusez-moi je plane encore et dame Sylumi nous parle d’Amour avec un grand « A ». Moi je ne peux pas pleurer sur le passé de ces instants d’ivresse je ne connais rien à l’amour, ai-je tort ? Et en même temps je sais tout de lui, tout de ses rires et de ses larmes, c’est un sentiment qui me laisse sans voix. Alors laissez-moi être malheureux pour mieux exploser si un jour on frappe chez moi…


Il sourit malicieusement, le regard perdu dans les flammes.
Wamarine
Discrètement, Wamarine poussa la porte du petit coin de cheminée. La voix de Coem s'élevait dans ce lieu d'ordinaire assez silencieux. Pendant que le " Sieur Coem " ^^ s'exprimait, La brunette sourit et lisait le dernier parchemin de Feyrak, toujours quand même une oreille tendue vers les propos de Coem, puis elle s'appuya sur le mur d'un coin sombre de la pièce, croisa les bras et écouta amusée la fin de la tirade. Lorsque il eut fini de parler, Wamarine sortit de l'ombre en applaudissant.

Wayaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Quelle tirade tu nous fais là Coem !!! Rhoooo tu philosophes maintenant !!! Je ne te savais pas ce talent. Avec toi je vais de surprise en surprise en te découvrant tous les jours un peu plus. Tu vas nous faire pleurer là !!! Arrète un peu !!

Elle s'approcha de lui et l'embrassa sur les deux joues avec cette douceur dans le sourire et le regard qu'elle avait lorsqu'elle parlait à ce gros nounours qui avait fait d'elle sa soeur.

L'Amour est bien complexe finalement et ne se vit jamais pareil selon les êtres, les périodes et les histoires. Alors finalement pourquoi chercher à comprendre l'impermanence ? Tu n'as peut-être pas eu beaucoup de chance c'est vrai, mais demain est un autre jour et le soleil se lèvera encore ! Ne brise pas l'espoir et le bonheur d'autrui ! Chacun sa route et sa manière de marcher, non ?

En parlant à Coem , les yeux de la brunette se portèrent sur Feyrak silencieuse, assise près d'eux dans son fauteuil devant la cheminée. Wamarine lui savait une période difficile et lui offrait son soutien comme elle pouvait. Un sourire doux et une main sur son épaule qu'elle serrait chaleureusement tout en continuant sa discution, c'était bien peu mais elle espérait que ce témoignage implicite d'amitié la réconforterait un peu. Toujours en parlant, elle aperçut Sylu, lui sourit et lui fit un signe de la main pour la saluer. Puis, Wamarine se retourna vers Fey, son poème l'avait interpellée. Elle le trouvait " vrai " tout simplement. C'était énorme pour Wamarine, un texte dont les mots résonnent au creux du lecteur en soulevant toutes ses sensibilités.

" Attente Maudite " ! Quel texte Feyrak ! Je le trouve hurlant de vérité, il me donne la chair de poule. Fey criez, hurlez votre ressenti, sortez le de vous et couchez le sur vélin. Je vous l'ai déjà dit la versification importe peu, enfin pour moi, c'est la poésie qu'il faut faire sortir de vous. Vos textes sont vrais et j'aime ça. J'adore un texte qui me fait vibrer et vous, vous savez le faire ! Continuez Fey c'est tout ce que je peux vous dire. J'avais écrit quelque chose un jour, pas comme vous mais je retrouve un peu dans le votre les interrogations que j'avais soulevé dans le mien. Je crois que je l'ai sur moi.

La brunette ouvrit sa besace et en sortit un petit codex dont elle tourna les pages pour retrouver son écrit.

Ah le voilà !!

Elle le relut et le tendit à Feyrak pour qu'elle le lise et le fasse circuler.

J'étais bien négative à l'époque, mais c'est surement l'époque aussi qui devait vouloir que je le sois !!! Il est assez ancien, mais il est pas mal je trouve. Vous voyez Fey, ce n'est pas la première fois, souvenez-vous, que nous avons des écrits qui se rejoignent un peu.


Et La Vie Rit......

Pourquoi ne peut-on vivre sans amour,
Malgré toutes ses sanguinolentes plaies,
Qui suintent à jamais dans notre cœur et
Que l’on garde au fond de soi, toujours ?

Parcourir encore les mondes enchantés
Où les rivières coulent sous l’arc-en-ciel,
Écouter encore des mots couleur de miel,
Pourquoi ? Pourquoi toujours recommencer ?

La vie, sur un échec ne veut jamais rester,
Elle offre au cœur les clefs de la maison
Qui prend d’office la place de la raison
Alors s’installent insouciance et légèreté.

Des petits bouts de bonheur se gravent
L’image des plaies s’estompent vite,
Les souvenirs des peines, on les évite,
Et encore une fois le malheur crée sa larve.

Une nouvelle fois victime d’y avoir cru,
Il ne reste plus qu’à encore se relever
En se jurant de ne jamais recommencer.
Mais la vie rit, et l’amour t’en souviens-tu ?

Wamarine


Puis je dépose aussi celui-là, un des derniers que j'ai fait,

Wamarine embrassa Feyrak et rajouta avec un sourire

Je vous l'offre il est pour vous


Errances

A tâtons, dans un tunnel noir
Vêtue des affres du désespoir
Une petite âme abandonnée
Comptait ses pas bien fatigués.

Aller, venir, repartir, que faire ?
Partout le noir, devant, derrière.
Sur les murs de la roche, ses mains
La guidaient vers d'autres demains.

Dans le milieu de ce long tunnel
Quand parfois elle crie et appelle,
Seul le silence lui offre une réponse
Ou sa voix qui résonne en quinconce.

Pourtant au bout du long chemin
Le soleil illumine son destin
Perdue dans ce noir, abandonnée
Elle l'a seulement oublié.

En arrivant près de la sortie
Tomberont ces vêtements maudits.
Dans le tunnel restera le désespoir
Qui meurt du manque de noir.

Petite âme viendra à la lumière,
Au milieu des fleurs printanières
Retrouvera rires et sourires,
Et croiera encore en l'avenir.

Wamarine


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