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[RP] Un petit coin de Cheminée pour rêver et faire rêver[RP]

Iwacu
Iwa entra dans ces lieux qu'il fréquentait peu même trop peu.Il vit Fey et Fleur discuter et ne voulu trop les déranger, il attendit qu'elle le regarde pour les saluer de la tête puis alla s'assoir dans un coin pour rédiger un petit poème, sans doute le dernier qu'il écrirai.

Une fois terminé, il se leva et le déposa sur le recoin de la cheminée ces quelques mots alignés avant de sortir:


Citation:
Un changement si soudain
Une annonce à encaisser
Des mots à assimiler
Stopper un apparent refrain

Mais il ne fallait pas s'arrêter en si bon chemin
Comme si ce cœur n'avait pas assez souffert
On lui a rajouté un important chagrin
A croire que ce cœur n'étais pas assez offert

Qu'a t-il fait pour mérité ce châtiment
Subir la trahison de son amant
Bien sure certains diront que c'est différent
Le résultat est pourtant si flagrant

Est ce de la déception
Qui anime mon cœur
Ou une grande rancœur
Envers cette triste illusion

Heureusement certains sont là
Pas toujours ceux que l'on attendais
Mais l'essentiel est de retrouver leurs bras
Dans lesquels on puisse chercher la paix

Petite pensée et grand merci à ces quelques grands amis ou futurs compagnons..

Un pirate brigandé par un gredin, qui doute de la qualité du trésor amassé..
Feyrak

Feyrak fit un signe discret à Cyle pour lui montrer qu’elle l’avait vue.

"Ma douce fée, je me suis fourvoyée.

Hé bien ! Ça arrive à chacun d’entre nous n’est ce pas. Ce n’est pas moi qui vais te blâmer d’avoir été séduite par des mots, je sais combien ils peuvent tourner la tête et le cœur.

L’important, c’est que tu vois clair dans tout ça maintenant. A présent, tu sais vers qui incline ton cœur.

Si Alosyus t’aime, il te pardonnera. Mais tu ne peux savoir si quelque chose est encore possible entre vous si tu ne lui parles pas. Je le connais à peine, donc je ne peux préjuger de son attitude.

La rose a semé ses épines, ma douce fée, au lieu d'adoucir la vie de ses pétales....

Feyrak sourit en entendant cette phrase

Hé bien ma douce, puisque les épines sont tombées à présent, il ne reste plus qu’à semer les pétales, non ? En faire un tapis de douceur pour toi et Alosyus.

Je m'en veux terriblement...."

Non ma douce, non, ne t’en veux pas. Nous ne sommes que des humains, faibles devant leurs sentiments. Mais si ces sentiments n’existaient pas, la vie ne vaudrait pas d’être vécue.
Pardonnes-toi avant d’aller trouver ton cher tavernier. Fais bonne mesure de ces sentiments que tu as cru éprouvé : ils démontrent que tu es vivante.

Elle prit sa sœur par les épaules et la serra contre elle, n’essayant pas de faire cesser ses pleurs qui la soulageraient.

Feyrak sourit à Iwa qui se tenait devant elles et le vit s’installer pour écrire.

Quand il fut sorti, elle se leva et alla lire ce qu’il avait écrit. Son cœur se serra, elle retourna près de sa sœur et la reprit dans ses bras.



Que de souffrances, Seigneur, que de souffrances

_________________
Caro68130
Un petit poème fut apporté par un garçonnet.... tout en discretion, il fut posé avec les autres. A en croire le nombre un beau livret devrait se faire

Citation:
La solidarité est un bien joli mot, mais parfois elle sonne faux
On dit j’aiderai mon prochain, et pourtant la solidarité s’enfuit
Solidarité oui sur toi je comptais au moment de mon aventure
Mais me rendre à l’évidence je dois, y croire aurait été trop beau
Chacun pour soi, quand on ne connaît pas on le laisse dans l’ennui
Pourquoi aider et essayer de connaître une personne dont on a cure ?
Sur ma main je compte mes amis et cinq doigts sont encore de trop
Un, deux, trois, je calcule. Deux oui deux sur cinq, le reste je déduis
En plus du corps se rajoute celle de l’âme et du coeur : triste blessure


_________________
en recontruction

Juge du Bearn
---fromFRgwen_de_bulette
Gwen arriva, pas vraiment bien, se demandant toujours la même chose : serait -ce le dernier déposé près de cette cheminée. L'envie n'y était plus... Ainsi allait la vie

Citation:
J’ai décidé de renoncer
Pourquoi vouloir s’entêter
Quand tout semble joué

La passion à n’importe quel prix
Celle qui vous enlève toute envie
Même celle de garder la vie

Je pensais l’avoir trouvée
Voilà, j’ai tout gâché
Et tout s’est envolé

Je ne veux point voir de regret
Ni de larmes coulées
Ainsi Aristote en a décidé


_________________
Feyrak

Feyrak se rendit à la maison des rêves pour écrire à sa sœur, afin de l’avertir d’un évènement qui était intervenu dans sa vie. Il fallait que ce soit elle qui le lui annonce, Fey ne voulait pas qu’elle l’apprenne par quelque un d’autre. Elle fit un tour de la pièce, comme elle aimait tant à le faire, et inconsciemment s’arrêta devant le dernier poème qu’Erel avait composé pour elle. Elle sourit tristement en le relisant et sentant les larmes monter aux yeux, s‘éloigna.

Elle alla s’installer sur les coussins après s’être muni de quoi écrire.


Citation:
Ma chère Gwen,

J’espère que tu ne fais pas tourner les moines et les nonnes en bourrique. Ils doivent avoir beaucoup de mal avec toi.

Je suis assise à la Maison des Rêves pour t’écrire.

Mes rêves, ma chère sœur, sont tous détruits aujourd’hui. Il ne me reste plus rien, que mes yeux pour pleurer, une nouvelle fois.

Vois-tu, dans son dessein insondable, Aristote a décidé que le couple que nous formions avec Erel, ne devait plus être. A ce jour, nous sommes séparés.

Ne me demande pas comment je vais : je ne sais pas. Je suis comme enfermée dans un brouillard et je ne veux pas en sortir, de peur que cette souffrance atroce que je sens au dehors ne m’atteigne de plein fouet et pourtant je sais que ce moment est là, tout près. Grâce à ce cocon de brume protecteur, je peux faire la fière et ne pas montrer ma douleur. Mais je la sens, là, lovée au creux de moi, attendant le moindre instant d‘inattention de ma part, pour m‘atteindre, tel un serpent qui guette sa proie.

Je suis anéantie, tu t’en doutes bien. Moi qui n’ai plus de forces, ma jolie, où vais-je encore trouver celle nécessaire pour me relever encore une fois. Car cette fois, tu t’en doutes, sera plus sévère que les autres. J’avais trouvé mon rêve Gwen. Et comment peut-on vivre encore, quand on sait que ce rêve on ne le retrouvera plus, puisqu’on l’a perdu. Avant, je vivais dans l’espérance de le trouver, c’est-ce qui me faisait avancer. Et aujourd’hui que chercherais-je ? Il n’y a plus rien à chercher, plus rien à espérer.

Comme je te l’ai promis à toi et à un ami commun, je vais attendre ton retour de retraite, aucune décision ne sera prise d’ici là. Mais je te l’avoue, je n’ai plus envie de rien ma sœur, juste une envie de dormir, dormir et encore dormir pour me soustraire à cette douleur lancinante.

Je suis une Merteuillis, tout comme toi, et j’arrive à faire semblant, j’arrive à tromper mon monde je crois. Mais pour ça, je puise dans mes dernière forces.

Que vais-je faire Gwen maintenant ? Que me reste-t’il à faire ? Rien, j’en ai bien peur. Le goût de tout et l’envie m’ont quittés.

J’ai sacrifié tant de choses à cet amour, tant d’amour propre aussi et tu sais ce que cela représente pour moi, si fière, tant de choses ma jolie, mais je ne le regrette en rien. Seulement je me dis : Tout ça pour ça.

Mais ne parlons plus de ça, les mots ne sont pas assez forts pour traduire cette détresse incommensurable qui m’habite, donc inutile de continuer.

J’ai une bien mauvaise nouvelle à t’annoncer ma sœur : Orlagh n’est plus. Aristote l’a rappelé près de lui. Et dans un sens je l’envie vraiment, j’aimerai tant être auprès de notre mère en cet instant. Cette perte comme tu t’en doutes, nous touche tous vraiment beaucoup. Nous ne comprenons pas pourquoi surtout. Orly n’était pas malade, elle était heureuse près de son cher amour Kika, ce bonheur complété par la naissance de son enfant. Ce pauvre Kika, que va-t’il devenir, seul avec son enfant ? J’ai peur pour lui.

Tarbes est devenue folle ma jolie. Je ne la reconnais plus. Beaucoup d’entre nous sont un peu interloqués devant le visage que cette belle ville à pris. Que de cris, que d’insultes, de récriminations : je dois avouer que je suis de ceux qui ont fait part de leur avis. Et tout ça pourquoi ? Ce pouvoir maudit. J’ai démissionné de mon poste de Conseillère. J’avais promis à Fleur de réfléchir, mais maintenant, je n’ai plus le goût à rien. Je ne serais donc d’aucune utilité pour notre belle ville. Je terminerai seulement la Joute Oratoire que j’ai commencé et c’est tout.

Tu me manques ma jolie. Je vais rejoindre le Nid et t’y attendre, ainsi que le reste de la famille. Vous me manquez tellement, si tu savais.

Beaucoup ont pris la route, ce qui fait que de mon cercle il ne reste presque personne. Je me sens si seule. Mais Caro, m’envoie souvent sa mésange et cela m’aide énormément, ainsi que d’autres, heureusement. Je n’ai pas revu ma Cyle. Elle me manque aussi.

Quand tu penses qu’en temps normal, il est difficile de trouver une place en taverne et qu’en ce moment elles sont d’un vide désespérant. Une bien triste période.

Je crois que je t’ai fait un résumé à peu près complet, le reste je t’en parlerai lorsque nous serons toutes deux réunies. Il y a des choses que l’on ne peut confier à un parchemin.

J’espère que tu sortiras de ta retraite rassérénée et attends impatiemment ton retour.

Je t’embrasse ma chère sœur et te dis à bientôt.


Ta soeurette Fey


Elle alla quérir le pigeon qu’elle avait amené avec elle, lui lia le pli à la patte et l’envoya pour qu’il l’amène au Monastère. Elle espérait que les moines le laisserait entrer.

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---fromFRgwen_de_bulette
Citation:
Fey, ma douce Fey

Nous subissons de rudes épreuves mais j'ai confiance en Aristote qui saura nous indiquer ce chemin parsemé de bonheur que tu recherches tant.
Ne penses à aucun moment ne pas avoir été à la hauteur car ce serait te tromper.J'ai fait voeu de rester 3 semaines au nonn'astère pour me retrouver. Je me demande si ce temps sera suffisant pour retrouver celle que je suis vraiment. Les nouvelles venant de l'extérieur me font croire qu'il vaut mieux parfois cacher son moi profond pour se protéger de tout vauteur voulant s'en délecter.
je suis donc en profonde reflexion et m'excuse de ne pas être à tes côtés.

je t'embrasse très fort ma fey

La Bulette

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Feyrak

Feyrak revenue à la Maison des Rêves, trouva la réponse de sa soeur. Elle la lut et la passa à la ceinture de sa jupe.

Elle alla poser son parchemin parmi les autres. C'était là son dernier poème.





Il y avait une phrase qui, pour elle, représentait exactement sa façon de voir ce monde et dont elle avait fit sa devise.


"Ici-bas, on ne peut jamais vivre son rêve : la vie est si petite et le rêve si grand".


Elle se demandait seulement si c'était cette vie qui était si petite où l'esprit des hommes.

Elle fit un tour de la pièce, en évitant certains poèmes, et s'en alla de la Maison des Rêves qui, ces derniers temps, ne reçelait que tristesse et profond chagrin.

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---fromFRsylumi
Sylumi s'approcha de la cheminée, regardant longtemps ces flammes qui la fascinaient toujours . Elle aurait voulu y plonger la main et les garder dans son coeur !
Elle eut si peur de céder à la tentation, qu'elle recula d'un bond !
Elle était venue ici pour autre chose. Elle sortit une lettre de sa poche, la défroissa et l'accrocha au mur !

Pour Fey !

Toi qu'une vie cruelle et fourbe n'a pas épargné
Toi la malmenée, qui par protection, dans la douleur s'est enfermée
Prend la main qui se tend, porte la à tes lèvres gercées
Et laisse la te redonner le goût sincère et généreux de l'amitié

Toi dont le corps est enfermé dans une gangue de givre
Allume un feu géant au milieu de ta douloureuse vie

Jettes y tes fantômes blafards, tes malheurs, tes soucis
Et danse, danse, éperdument, jusqu'à t'en donner la fièvre

Toi, dont le cou fragile a plié sous les coups de boutoir
Redresse la tête et regarde chaque matin au delà du miroir
Délivre ton corps, vois la beauté qui est en toi
Et coupe tes ficelles de pantin qui désespérément tournoie

Ecarte les bras, lève ton visage rayonnant vers le ciel
Laisse la pluie laver tes larmes et rafraichir ton coeur
Offre à l'horizon flamboyant ton doux sourire de miel
Et reçoit en offrande la vie qui s'offre à toi ... sans peur
Feyrak

Feyrak, traînant son ennui à travers la ville, entra dans la maison des rêves. Elle vit le feu dans l’âtre et se demanda qui l’avait allumé. Cela était on ne peut plus opportun, vu le grand froid qui l’envahissait, malgré le soleil aveuglant qui illuminait cette journée.

Elle jeta un œil alentour, espérant voir un nouvel écrit, elle-même ayant décidé de ne plus jamais faire de poème. Sur le mur, un papier froissé attira son attention et s’en approcha. Quelle ne fut pas sa stupéfaction de voir que c’était une lettre à elle adressée et pas par n’importe qui : Sylumi, sa chère amie. Elle la prit pour la lire, s’installa tout près du feu en espérant qu’il chasserait ce grand froid intérieur. Elle laissa quelques souvenirs l’envahir et se rappela comment Sylu l’avait suivi à Tarbes, sans une seconde d’hésitation. Quand elle pensait à tous ses amis qui était venus avec elle ou pour être près d’elle, elle se demanda si elle en valait vraiment la peine. Il lui arrivait souvent de se demander pourquoi les gens l’aimaient : méritait-elle vraiment toute cette affection, cette totale amitié ? Qui était-elle vraiment ? Elle se le demandait quelquefois. Une douce rêveuse, ça c’était évident. Une femme-enfant ? Tel que le lui avait dit le seul homme qui avait su la décrire, la comprendre pleinement. Toujours pleine de doutes, toujours ce besoin d’être rassurée. Et toujours, comme pour lui donner raison, être déçue encore et encore.

Elle baissa les yeux pour lire la lettre de son amie. Au fur et à mesure de sa lecture, elle sentait sa gorge se nouer. Elle déglutit avec peine, luttant pour ne pas laisser les larmes couler, surtout pas.

Elle se leva et alla quérir plume, parchemin et encrier qui attendaient, à la disposition de chacun. Elle se remit près de l’âtre et sortit son recueil de poèmes qui ne la quittait jamais et s’en servit en guise de support.

Citation:
Ma Chère Amie,

Que te dire ? Sinon Merci.

Au-delà des mots que tu as tracés, je sens cette amitié sans faille qui nous uni toi et moi.

Je vais essayer de répondre à ta lettre point, par point, sans en omettre aucun.

Sache ma belle, que j’ai n’ai jamais perdu ce goût si doux de l’amitié, il est et a toujours été autour de moi, comme un halo protecteur. Je sens, plus que jamais, vos mains tenir la mienne et je m’y accroche comme un noyé à une planche.

Cette gangue de givre que tu as si bien su deviner est ma protection. Si elle fond, je ne sais ce que je deviendrais. Elle garde prisonnières ces larmes que je ne peux laisser s’échapper sous peine de ne plus me relever. Le temps de danser n’est pas encore là, peut-être l’ais-je perdu à jamais aussi. Je ne sais.

On me dit, que le temps guérit les blessures, on me dit tu verras le goût de vivre reviendra. Je sais tout ça, pour l’avoir déjà vécu, je sais tout ça pour l’avoir déjà dit.

Vois-tu ma belle, par trois fois j’ai aimé, par trois fois j’ai souffert. Puis, n’y croyant plus guère, j’ai rencontré mon Rêve, celui que j’attendais depuis toujours, celui qui a sut mettre du soleil dans ma vie jour et nuit éclairé par son amour. Aujourd’hui, ce soleil s’est éteint et c’est pourquoi j’ai si froid.

Je n’aimerais plus et sais-tu pourquoi ? Tout simplement parce que je ne pourrais plus aimer, mon cœur est encore plein de mon amour pour lui et il durera tant que je vivrai et au-delà. C’était mon Rêve Sylu, c’était Lui. Aucun autre homme ne pourra éveiller ce qu’il a su réveiller en moi. Je n’ai plus d’amour à offrir.

Je regarde cette vie qui s’offre Sylu et j’ai peur, très peur.

Je vais essayer, c’est tout ce que je promet.

Merci grande amie, garde moi toujours ton amitié si précieuse.


Fey ton amie



Elle se leva et mit sa réponse sur le manteau de la cheminée et se rassit pour essayer de se réchauffer.

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Feyrak

Feyrak se traînait à travers la ville à la recherche de distraction. Elle entra dans la Maison des Rêves.

Elle mit un peu d’ordre (c’est dire combien elle s’ennuyait ), nettoya l’âtre et y prépara du bois pour la prochaine flambée.

Ne trouvant plus rien à faire, elle fit le tour de tous les textes, les uns lui arrachant un sourire, d’autres une moue triste. Elle s’arrêta devant son dernier poème et songea que décidément Non !! Cela ne serait pas son dernier poème, elle aimait trop les composer pour se priver de ce plaisir incommensurable. Elle se promit donc d’en déposer un d’ici peu.

Elle tourna encore un peu et ragea à haute voix.

Pff !!! Je m’ennuie moi ! Il n’y a personne avec qui parler !!! Je vais mourir si je cause pas moi !!!

Et puis….et puis…. Si ça continue, je tape du pied et je pleure ! Na !!

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---fromFRgwen_de_bulette
Gwen entra leur salle de rêve, elle pensait y trouver de nombreux textes depuis sa dernière visite. Elle vit fey et la prit dans ses bras.

Fey , ma Fey!! tu es lààà! Tu m'as manqué!


Gwen la prit dans ses bras.

Tu sais ma Fey, ne jamais rien regretter. On vit la vie à 300%. La vie ne vaut d'être vécue que de cette façon mais les murs sont plus douloureux. Je me mets à rêver parfois à notre retour à Bertin. Mais on y ferait quoi? et ici, il ya notre soeur, nos frères... notre vie quoi.
Gwen la regarda dans les yeux[/i]

On grandit dans la douleur mais qu'importe, le paradis n'en sera que meilleur. Je sais que tu penses sincèrement que tu n'aimeras plus jamais. Mais laisse faire le temps... Nous avons cette force en nous qui toujours fera renaitre l'envie de vivre en nous.

Gwen la serra tendrement dans ses bras et changea de sujet.


Dis donc, toi ! c'est quoi ce pigeon envoyé sans calva, tu veux ma mort? La bas, j'vais devenir folle; Ils me prennent pour Cendrillon et parlent plus que nous. Elles aiment tous le même homme, c'est l'horreur... aristote par çi , Aristote par là... pfttt.
Gwen éclate de rire.

Bin non j'exagère pas
[/i]
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Saian
Un pigeon inconnu et anonyme amena un texte non signé au coin des rêveurs et rêveuses Tarbais.

Citation:
Et si l'ombre d'un soupir s'étendait l'avenir
Pour le meilleur et le pire, sinon pour un sourire
Mes journées sans soleil, mes rêves sans sommeil
Les plaines arides des sentiments pareils

Et lors d'un battement de cils s'écoulerait le passé
Le temps des souvenirs, des remords et des regrets
Au fond de ma glace sans teint des visages incertains
Témoignent de ma mémoire, des horizons lointains

Mais dans l'aube s'efface l'ombre aux éclats du matin
Tout comme les images au fond de ma glace sans teint
Mes paupières se disjoignent pour fusionner les périodes
Le futur est vaseux et le passé se démode

A plus tard le passé, au passé le plus tard
Adieu tous mes regrets, à bientôt ma mémoire
A ce soir mes projets, à jamais mes remords
Pourquoi pas le présent, au moins jusqu'à la mort

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[URL=http: www.casimages.com][/URL]
Feyrak

Feyrak était en train de trépigner comme une enfant capricieuse, lorsqu’elle vit arriver sa sœur. Elle s’arrêta immédiatement.

Gwen la prit dans ses bras et elle fut tenté de se laisser aller. Elle se mit à penser avec force « ne pas pleurer, ne pas pleurer surtout pas, surtout pas…. » et se retint de laisser couler ses larmes qui lui brûlaient l’intérieur comme une vague bouillante.

Elle écouta sa sœur, sans lui répondre. Vivre la vie à fond, elle l’avait fait et voilà où elle en était aujourd’hui. Oh oui, elle s’était prit le mur de plein fouet et se retrouvait complément brisée, à jamais. Elle l’entendit parler de Bertincourt : cela lui semblait si loin. Elles vivaient ici à présent. Elle aimait Tarbes, rien ne l’en ferait partir. Elle y avait sa chère famille et ses amis tout aussi chers.

La douleur ? Oh elle la connaissait très bien, elle l’accompagnait un peu trop souvent à son humble avis. Mais ce que ne savait pas Gwen, c’est qu’elle avait vécu au paradis et qu’elle en avait été chassée. Quelles qu’en soient les circonstances, elle avait eu l’impression d’être un objet devenu inutile. Alors, comment faire confiance à nouveau ? Comment aimer encore ? La force ? Elle la puisait en ces amis qui l’entouraient, mais elle n’avait plus de force propre. Elle avait trop puisé dedans et en avait atteint le fond. On lui avait tout enlevé : l’espoir, sa fierté, sa confiance. Comment aimer encore ?

Elle sourit tristement et se dit qu’elle verrait bien ce que la vie lui réservait, elle n’avait pas d’autre choix.

Citation:
aristote par çi , Aristote par là... pfttt.


Elle regarda Gwen en riant.

Roo !! Pochtronne ! Je l’ai pas chargé de calva ce pauvre pigeon, il aurait plutôt fallu t’envoyer bourri dans ce cas.

Gwen!!! Tu blasphèmes !!! Roo !! Tu as intérêt à aller te confesser quand tu iras retrouver ton monastère.

Elle l’embrassa et lui dit de profiter de cette retraite pour se ressourcer. Sa sœur partit en courant, sûrement avant que l’on se rende compte de son absence.

Elle vit arriver un pigeon qui se posa au sol. Elle se dirigea vers lui, le prit dans ses mains et lui délia le pli qu’il avait à la patte. Elle lui donna quelques graines et de l’eau, ne sachant d’où il venait, il repartirait ensuite vers celui qui l’avait envoyé.

Elle lut le pli qui était un poème. Oh dieu !! Que de tristesse encore, elle en fut émue et se demanda qui pouvait receler cette douloureuse amertume qui avait fait naître ce poème.

Tristesse, douleurs, pleurs, ces maux qui disait-on devaient renforcer notre caractère. A petite dose, elle n’en doutait point, mais quand c’était à répétition…..

Elle déposa le poème parmi les autres et s’en fut se prélasser sur le sofa.

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Cyleblue
Cyle se posa dans un coin....écrit un petit mot venant de son cœur....après l'avoir accroché au mur elle s'en repartit.....

L’amitié est si fragile
Il faut savoir écouter
Même en des temps difficiles
On ne doit pas juger

Il est l’essence même pour tous les êtres.....la base de toute une vie......
L’amitié se démontre et se nourrit de gestes gentils

Une amie ne juge pas, elle écoute et conseil au mieux.....
Une amie est toujours là..... toujours là même au petite heure du matin, elle veille....

Toi mon amie tu es un bijou,
tu es rare, je dois faire attention à toi,
Tu fait partie d’une sélection
Qu’on choisit avec précaution

Toi mon amie je pense que tu te reconnaitra......



_________________
Feyrak

Feyrak était passée au petit matin et avait trouvé la lettre de Cyleblue. Elle s'était dit que la personne à qui elle était adressée avait beaucoup de chance.

Puis, se baladant en ville, elle avait rencontré sa Douce et lui avait demandé à qui était destiné ce joli texte. Sa réponse l'avait laissé sans voix
"Ben à toi patate".

Après avoir papoté tant et plus les amies s'étaient séparées et Fey était retourné à la maison des rêves afin de répondre à Cyle.

Elle s'installa sur les coussins, assise en tailleur, elle commença ainsi :


Citation:
Ma Douce,

Jamais au grand jamais je n'aurais cru que ces pensées étaient pour moi.

Je m'en sens tout simplement indigne.

Je sais, je suis une patate, mais.....une belle patate hein ?

Roo !! Idiote ! Tu me tires les larmes, pff !!

Je ne me serais jamais reconnue, telle que tu me décris. Je suis tout simplement moi ma chérie.

Tu me connais n'est ce pas à présent ? Tu sais comme je peux être fière et arrogante parfois.

Mais que ce soit en amour ou en amitié, je ne peux donner qu'à des êtres exceptionnels et pour moi, tu fais partie de ces personnes d'exception.

Je ne saurais décrire ce qui nous lie l'une à l'autre. Je sais ce que tu peux ressentir, comme tu ressens ce qui se passe en moi que ce soit joie ou peine.

Nous nous complétons parfaitement et ça, c'est extraordinaire quand c'est à ce point. Pas besoin de parler, un regard suffit.

Je ne sais quelle nom te donner : mon amie, ma soeur, mon double, je ne sais.

Tout ce que je sais, c'est que lorsque je suis avec toi, j'oublie cette douleur immense qui m'habite, je ris, je pleure de rire même et ça aucun
merci ne saura te dire à quel point je t'en suis reconnaissante. Roo !! Je sais pas de merci entre nous, mais là exceptionnellement accepte le.

Pff !! Ma Douce, vraiment ! Je suis émue.

Si moi je suis un bijou, tu es un diamant brillant des milles feux de tout ce qui fait une réelle amitié. Une amitié ?
Que dis-je, ce mot n'est pas assez fort pour représenter ce que tu vaux à mes yeux.

Non, ma Douce Amie, je ne m'étais pas reconnue.



Elle sourit, essuya les larmes qui lui brouillaient la vue. Elle soupira, interloquée que l'on puisse la représenter ainsi.



Citation:
A ma Douce

Sur les vagues de cette mer en furie
Je sombrais, chavirais, retenant mes sanglots
En pleine torture d'avoir perdu cet Amour béni
Bras grands ouverts tu m'as reçu, comme sur un îlot

Tes mots sont venus, douceur de miel
Apaiser mes doutes, ces douleurs qui m'ont brisées
Je ne savais plus qui j'étais, tu es celle
Qui m'as pris la main pour me remonter
De ce gouffre sans fond où je voulais rester

Petit à petit, je revis, je n'ose tourner
Encore mes yeux vers le soleil
Mais les rayons de ton amitié
me délivre peu à peu de ce grand gel

La chance me sourit, Tu es mon amie
sans toi je ne serais plus là, perdue dans le néant
Avec toi je ris, je pleure de joie, je vis
Tu es pour moi cette main qui se tend

Je serais toujours là pour toi
Comme toi tu l'es, pour moi, en ces heures fielleuses
Amitié sacrée, je te garde au fond de moi
Et jamais ne laisserai flétrir cette fleur précieuse

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