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[RP] Un petit coin de Cheminée pour rêver et faire rêver[RP]

Feyrak
Feyrak entra et déposa ces quelques mots.

Citation:


Fiancés de la nuit vous vous êtes enfuis
Sur les ailes brillantes d’un amour sincère
Qu’importe les sornettes de ces maudits
Vous vous aimez, c’est ce qui les désespère

Fuyez hors de la vue de ces mécréants malveillants
Fuyez loin d’ici, fuyez loin de leurs yeux visqueux
Que cet amour vous emporte loin dans le temps
Que le zéphyr vous emporte sur son souffle joyeux

Ils se damnent, ils ne savent pas ce qu’aimer veut dire
Et ils parlent ! Qu’importe ce qu’ils veulent dire.
Aimez-vous surtout, c’est le plus important
Longtemps surtout, jusqu’à la fin des temps

Afin que nul doute n’entache vos sentiments
Restez cachés, soyez heureux, loin d’eux
Fiancés dans la nuit, mariés sur le firmament
J’aurai aimé être cette fiancée, être Eux


_________________
Wamarine
A Ivrel...

A la lueur de ma chandelle
Le visage baissé sur mon velin
Au bout de ma main coiffée de dentelle
Tu cours ma plume sur ton chemin.

Tu griffonnes le velin, ce doux messager,
Incrustant dans les pleins et les déliés,
Entre allers et retours dans l'encrier,
Tout mon bonheur à l'aimer.

Dis-lui combien j'ai aimé, ma plume,
Nos soirées ensemble sous la lune,
Cherchant dans les étoiles la bonne fortune
Seuls, avec le bonheur à la tribune.

Et quand il pousse l'escarpolette
Je souris et le surprends qu'il guette
Que je ne devienne pas comète
En prenant la poudre d'escampette.

Raconte-lui comme j'aime la pluie
Quand dans ses bras, je suis à l'abri
Que l'orage est désormais mon ami,
Car il me rapproche de lui.

Mais ne lui dit pas tout, laisse lui deviner
Combien je peux aimer
Ses mots doux, sucrés et même osés,
En italien ou en français.

Si, sono nei Suoi pensieri intimi,
e dell'amore, la Sua Rosa.
Lei è l'inchiostro della mia prosa
il segreto delle mie rime.

_________________

http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=24407&postdays=0&postorder=asc&start=0
Feyrak
Citation:

Solitude

Face voilée, larmes cachées, tu avances
Parmi ces rues peuplées, bruyantes tu avances
Yeux fermés sur un coeur écorché, tu marches
Dans le noir d’un enfer qui te glace

J’ai déposé la clé de mon coeur
Là-haut, tout là-haut sur le mont des pleurs
Dans les lambeaux de feuilles oubliées, elle rouille
Souffle le vent de l’hiver et dépose y ton blanc manteau de gel

Et je cherche la nuit, pour m’y enfouir comme une épave
Ne plus entendre ses rires et ses chants, devenus tourments
Ne plus rien voir, ne plus rien dire, juste attendre
Juste attendre de ne plus jamais éprouver de sentiments

Attendre que ce coeur blessé arrête de pleurer
Attendre que la source de mes larmes se tarisse
Attendre et encore attendre de pouvoir oublier
Attendre que tous mes souvenirs s’effritent

Solitude emporte moi loin d’ici, dans un infini
Où s’est installé à jamais le souffle de l’oubli
Solitude donne moi la force de tout laisser
Solitude dans ton manteau laisse moi me cacher





Wamarine
Notre Ecole Buissonnière......


Un jour, à la croisée des chemins
Assise, seule face à mon destin,
j'ai pris celui qui mène à toi
Qui était là, tracé droit devant moi.
j'ai donc quitté la grande route
Sans hésiter, sans aucun doute.
Tu m'attendais, je t'ai rejoins
On a marché main dans la main,
Couru se cacher dans les blés
Pour se voler quelques baisers,
Vécu dans les fleurs printanières
Notre folle école buissonnière.
L'amour nous a transporter,
Et sur nous, sa porte a refermer.
Complice discret, Le soleil se cache
Derrière le doux coton des nuages
Jusqu'à ce que la lune, son amie
Nous surprennent alors endormis
Et nous recouvre d'un doux voile
De fines poussières d'étoiles.

Tous mes rêves, je t'ai donné.
En prenant ton sentier
Tu m'as aussi donnée les tiens.
En m'attendant sur le chemin,

Prenons ensemble, main dans la main,
Le petit chemin du bonheur certain.

_________________

http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=24407&postdays=0&postorder=asc&start=0
Feyrak
Citation:


A l’automne de mes amours je me veux
Un dernier regard sur le tombeau des amours mortes
Plus de larmes en mon cœur, plus de peine dans mes yeux
Plus d’amour à donner, mes rêves ont rejoint l’éphémère

Dans le couloir de l’oubli j’ai mis un pied après l’autre
Et je suis la trace des amants perdus, au bout du chemin
La mort m’attend, la faux à la main, les yeux glauques
Evanescence d’un brouillard sans nom, j’y viens

Peu importe qui j’étais, celle que je suis, celle devenue
Pas d’enfant pour me survivre, pas d’amant pour me pleurer
Qui je suis, où je vais, je ne sais, peu importe
tout est gris, ennui, quel est cet endroit où je suis parvenue ?





_________________
Erel


Erel n'avait pas envie d'écrire un poème aujourd'hui, mais plutôt des citations ou des proverbes, des phrases esseulées.
Il trempa la plume dans un encrier au liquide bleu foncé, puis gratta un petit bout de parchemin.

"Les proverbes ressemblent aux papillons; on en attrape quelques-uns, les autres s'envolent."


"Vous avez beau tuer le temps, c'est lui qui finira par vous enterrer..."


Et pour finir une dernière qu'il adorait et le faisait bien rire.

"Un bon diplomate est quelqu'un qui peut égorger son voisin sans qu'il s'en aperçoive."


Il rangea la plume et repartit.

_________________
Feyrak

Feyrak venait pour déposer un petit poème. Elle l'accrocha et s'en fut.


Citation:

Un regard qui pétille, un sourire éclatant
Et mes yeux se lèvent pour suivre la trace
De ce songe qui passe et qui danse
En voile léger qui frissonne dans le vent

Un espoir qui naît, un doute qui cesse
Dans ce regard où la nuit se balance.
Une approche, un bal, une valse
Deux âmes qui souffrent dansent

Cette main qui se tend est tempête
Cette main qui se donne est tornade
De cette union naîtra l’ouragan
Du vert et du noir, sublime enfant

Mon coeur perlé de fines ciselures vermeil
Se noie dans les flots d’un torrent en furie.
L’entendez-vous ? Il grelotte, il craquelle.
Qui êtes-vous bel inconnu ? Mort ou Vie ?

_________________
Feyrak
Citation:

Au bord de la rivière
Je vois ma vie qui passe.
Sur un parchemin jauni
J’écris l’histoire d’un destin

Sur le rivage de l’oubli
Je me souviens et j’écris

Une plume qui se lâche
Dans l’encrier de la vie,
Qui trace des mots pleins de folie
Maladroits, plein de joie

Mélopée d’une enfant malhabile
Qui attend du destin un signe.
Ôde joyeuse d’une femme amoureuse
Complainte déchirante d’une amante

Sur le rivage de la vie
Je me souviens et....j’oublie

J’ai traversé ce bois sombre
Où les feuilles fanées restent à l’ombre.

J’oublie.

Les sanglots longs sont éphémères
Sur le vent de l’oubli, ils rejoindront l’éther

Toi qui marche dans ma tête
Marche doucement, Tu marches sur mes rêves.

_________________
Cyleblue
Cyle avait envie d'écrire....elle ce rappela un poème pas très gaie mais qu'elle aimait bien.....

A chaque regard, l’attention…
A chaque mot, la réflexion…
A chaque geste, la peur…
A chaque pas, la sueur…
Et je glisse chaque jour noir
Dans cet infini couloir…
Dans cette danse des pensées…
Dans cet ouragan de souvenirs gardés…
Mon âme ne peut plus…
Mon âme s’est perdue…
Et je me réveille au petit matin,
En ayant dans mes yeux bruns,
La lueur de ce monde sans pitié
Qui laisse des blessures inestimées…

_________________
Caro68130
Longtemps, depuis très longtemps que je n'avais plus rien écrit. Mais ce sont toujours à des périodes bien précise dans ma vie, que ma plume couche facilement des mots sur le parchemin. J'entrais donc dans la pièce et y déposais mon petit écrit


Croire, toujours il faut y croire
Mais ai-je vraiment au fond de moi ce vouloir ?
Le temps passe et j'ai beau y faire le passé se répète
Il est là, présent, dans mes yeux il se reflète
Pourquoi ? pourquoi toujours revivre ce mal
N'ai-je pas droit à une vie hors de ce dédal ?
Quand pourrais-je un jour voir ce soleil éternel?
Je n'ai plus grand espoir, et regagne le sommeil

_________________
en recontruction

Juge du Bearn
Feyrak

Feyrak entre dans la Maison des Rêves pour y trouver les poèmes laissés par ces deux amies. Temps de tristesse, exprimé en mots. Aujourd'hui l'envie l'avait prise de coucher ses mots sur le parchemin. Elle déposa son texte près des autres.


Citation:


Pour vous souvenirs égarés et rêves éphémères,
Derrière ma fenêtre, tel un peintre solitaire
Je peins un tableau merveilleux et lumineux
Qui cèlera la souvenance des jours heureux

J’y mettrais en souvenir, ces étoiles lumineuses
Que j’ai fait briller dans ses yeux au temps souverain
Où l’Amour régnait avec toujours et avec divin
Ce temps où Lui et Moi étions parfaite osmose

J’avais enfoui, là, tout au fond de moi,
Les Je t’Aime d’un troubadour heureux et fier.
La Dame Blanche les a volé pour en faire
Des dentelles qu’elle a posées en nuages de soie

Ballottés de dérive en dérive
Ils ont atteint le rivage d’un monde
Qui a oublié ce qu’aimer veut dire
Ils sont devenus songes séraphiques

Monde oublieux, être Amoureux c'est

Aimer à perdre la raison
Jusqu’à oublier son nom

Aimer de toute son âme
Sans rien garder en otage

Aimer plus que sa vie
Au delà de toutes nos envies

Aimer jusqu’à ne plus savoir qui être
Pouvoir se perdre dans le regard de l'autre

Pour enfin devenir NOUS

_________________
Crystalderoche
Les pieds dans l’eau, les mains gelées
Je guette la prise, l’éclat doré
Des écailles si belles et qui me donneront
L’intelligence qui transcendera mon front

En attendant cela ma main reste figée
Sur la canne
Mon esprit par contre se prend à errer
Pauvre âne…

Pas de nouvelles alors que je hurle ma solitude
Pas de réponse à ma peine et mes incertitudes
Où est-il… Mon cœur se ronge d’inquiétude
Que fait-il… Devrais-je en prendre l’habitude ?

Mes doigts se crispent sur la canne mouillée
Mon esprit en errance se met à vagabonder

Envie de folâtrer avec lui dans l’herbe du verger
Envie d’oublier dans ses bras les erreurs du passé
Envie d’espérer, de vivre et de l’aimer longtemps
Envie de ne jamais voir sur nous les ravages du temps

Envie de sa bouche et de ses mains sur moi
Envie de toujours vivre les mêmes émois
Envie de soleil, d’éclaircie, de rires et de joies
Envie de seulement mourir un jour dans ses bras

La réalité me rejoint vite et chasse tous mes rêves
Allez, Crystal, pêche et repêche encore jusqu’à ce que tu en crèves…
Sylumi
Sylumi entra dans la maison des rêves lentement. Elle parcourut du regard les murs ou étaient accrochées toutes ces joies et ces peines couchées sur le papier.

A chaque fois qu'elle était venue ici, elle avait toujours ressenti les émotions et les sentiments, si fort, qu'elle en avait été émue.

Aujourd'hui elle était là, au milieu de la pièce, ne sachant si elle devait accrocher son parchemin si maladroit par rapport à ceux qu'elle pouvait lire.
Mais il n'était pas question de poème dans son discours, mais de la pensée écrite d'une tristesse.

Elle n'osait accrocher le parchemin, sa pudeur hésitant à dévoiler cette tristesse. Mais elle finit par le faire et sortit en courant de la pièce, de peur de le décrocher.

A toi mon ami,

Je n'ai que ces quelques mots maladroits
Pour te dire ce que je ressens

Tu t'éloignes
Et je ne sais comment te retenir

Ton amitié m'est précieuse
Et je préfèrerais des reproches
A cette indifférence qui me glace

Tu t'éloignes
Et je n'ose t'importuner

Je met ma fierté de côté pour t'avouer que j'en souffre
bien plus que je n'aurais imaginé

Mais si l'amitié n'est plus là
Il ne sert à rien d'essayer de la retenir
Reste juste une question

Pourquoi ?
Erel
Erel avait trouvé un texte inconnu, et l'ayant trouvé tellement beau, il le mit ici à la lecture de tous.

Citation:
Notre Heure Solennelle


Sanctus Espiritus sauve nous de notre heure solennelle
Sanctus Espiritus la folie nous entoure
Sanctus Espiritus! Sanctus Espiritus! Sanctus Espiritus!

Dans mes heures les plus sombres, je ne pouvais prévoir
Que le cours des choses pouvait tant changer si rapidement
Je n’en crois pas mes yeux
Comment pouvez-vous être si aveugles
Votre cœur est il de pierre, sans aucune compassion
Le temps continue de s’écouler et nous n’avons pas appris
A la fin, qu’aurons-nous gagné ?

Sanctus Espiritus sauve nos de notre heure solennelle
Sanctus Espiritus la folie nous entoure
Sanctus Espiritus est-ce ce que nous méritons ?
Pouvons-nous nous libérer des chaînes d’une souffrance éternelle

Doit on les blâmer, le malheur, la tristesse ?
N’avons-nous pas abandonné, ne l’avons-nous pas permis, laissé grandir ?
Si nous ne pouvons contenir la bête qui demeure à l’intérieur
Un jour elle trouvera son chemin
Nous souviendrons-nous de toute cette souffrance
Car si nous échouons, tout aura été vain

Sanctus Espiritus sauve nos de notre heure solennelle
Sanctus Espiritus la folie nous entoure
Sanctus Espiritus est-ce ce que nous méritons ?
Pouvons-nous nous libérer des chaînes d’une souffrance éternelle...


Chanson originale de Within Temptation - Our Solemn Hour.

http://www.within-temptation.fr/medias

_________________
Feyrak
Feyrak vint à la maison des rêves pour y déposer son texte.

Citation:

Les ailes enveloppées de douceur,
Ce chant né du divin enchanteur
Me porte loin d’ici, aux portes du Céleste Séjour
Mes larmes d’allégresse l’enluminent de couleurs

Couleurs d’un été qui s’achève en soupirs
Couleurs de l’automne qui flamboient
Couleurs drapant les ailes d’une autre vie
Couleurs d’un ciel paré de blanc mêlé de saphir

Couleurs du renouveau de la vie
Couleurs d’un espoir qui revit
Couleurs de la mer dans ces yeux rêveurs
Couleurs d’un hymne empli de bonheur

Mes rêves retrouvés s’élèvent et se fondent
Dans le chant de ce cygne fantasmagorique,
Se meurent sur cette vague sublime et envoûtante
Et renaissent dans un tourbillon d’espoirs féeriques

_________________
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