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[RP]Tape la muraille, tu pues et marche a l'ombre.

--Ganesh
Eh, Duc,

Il me semblait vous avoir adressé la parole.

Il me semblait vous avoir dit que les négociations étaient possibles, avant que le Languedoc ne devienne une vallée de sang et de larmes.

Il me semblait aussi vous avoir dit d'agir comme un homme et d'écarter les suceurs de b...e, pauvre gniards attardés, à la morve coulante, qui se prétendent vous "conseiller".

Tout ce que nous demandons, est une renonciation aux pratiques de sorcellerie, sous sceau intemporel. Vous ne seriez pas le premier; évitez d'être le dernier. L'acte politique est important.

Vous voulez le siège ? Vous risquez de l'avoir. Dans le c...l

Je reste à l'écoute.
Sofio
Montpellier

Levée étendard, toujours une petite pointe de nostalgie qui monte au cœur comme une bouffée, ca fait quelque chose de voir que la construction a pris fin, belle œuvre, sur la mat haut dans le ciel la couleur s'affiche, sera pas noir ce drapeau la, sera de couleur Or, parce que elle aurait bien aimé le rose, mais prendre le risque que ca cause discutions jamais, les entendait déjà, parler et râler par avance


ha non moi je grimpe pas dedans c'est rose, suis pas tafiotte,

puis le rose c'est juste bon pour les filles,

non sinon a les fernands roses aussi, mais on a de la morue pas de crevettes.


Bref elle avait pris Or, comme ca pas de soucis


Puis le dilemme, un nom,erff avait hésité entre la COBA, ou la corrida, alors que delhie lui souffla dans le creux de l'oreille, un prêche du hacherpé, le nom apparut porté par un souffle céleste.


Tu seras l'armée "VADE-RETRO-lavabum"


Âpres avoir rangé tous les matériaux de construction, qu'avait nécessite la création, elle s'attarda encore un moment a contempler ces murailles infranchissables, mot qui la faisait grimacer, mais fallait aussi savoir s'y résoudre, un regard balayant les hautes tours des hauts fonctionnaires, qui ne semblaient pas le moins du monde dérangés par le siège et la pagaille du marché , a croire que ils s'étaient tous enfermés dedans et laissait le petit peuple se démerder pour bouffer, la honte du jour était l'escroquerie du prévôt, tout travail mérite salaire, pourtant les beaux maréchaux des nuits, avaient eu droit qu'a une poignée de main et un sourire, sans autre forme de procès.

Restait plus qu'a regrouper tous ce beau monde, avant de hisser les malles dans le palefrenier, et le tout dans les chariotes du convoi, pour une nouvelle destination, nouvelle région, et nouvelles traditions.Faut dire qu'ici ils en soupaient entre les représentants du mal et les gens qui en taverne voyaient des panneaux portant des lettres, pfff elle avait une gueule de femme entre deux miches?parlant de taverne si elle voulait remplir et fermer le convoi, fallait forcement aller dénicher tous ce petit monde dans une taverne miteuse, direction le village, ca braillait de dehors on pouvait entendre les discutions philosophiques des temps passés.

Bien le bonjour les gueux!


Votre altesse, bjour


C'est pas que mais ils allaient la lâcher la comtesse, quoi que hier soir elle semblait plus être chiffonnée qu'eux et semblait se plaire godets sur godets a apprendre le dialecte des manouches.


Remballez vos miches, oubliez rien derrière vous, échangez les adresses va être l'heure bientôt.

Puis ces maudits pigeons sans cesse de la rue a l'intérieur partout ca grouillait, dans ce village, on se serait cru en réserve protégé un truc d'oie sauvage, tu en chasse un en arrive dix, manquerait plus que ca morde ou que ca gueule en piqué droit, reprit sa route ne pouvant se lasser de voir et d'admirer cette mixité d'étendard aux portes de la ville.


repart en chantant mains dans les poches

je suis tombé par terre, c'est la faute à garance
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à garance
Je ne suis pas notaire, c'est la faute à garance
Je suis petit oiseau, c'est la faute à garance

_________________
Scuadro
Montpellier

Après avoir escaladé la muraille, après avoir baissé son froc devant les maréchaux avant de se faire poursuivre, après avoir contribuer à la destruction de la muraille ( il a enlevé qu'une pierre mais c'est déjà ça !), maintenant, on va jouer au lâcher de taureau. Le but est de rester devant le taureau sans se faire faucher. Là ce sera rester devant les soldats et autres Languedociens, en gros décamper, sans qu'il te poignarde dans le dos.

Dans les alentours de Montpellier, l'armée Vade Retro Lavabum se dressa, dans son campement. Il approuve le choix de la couleur de l'étendart, parce que le rose ça fait toujours tafiotte pis on a que de la morue ! Et pis l'or c'est toujours mieux, parce que ça fait représente l'argent, enfin non y'a la couleur argent pour ça mais l'argent la monnaie tout ça, 'fin je crois que vous m'avez suivi là non ?

L'en avait prit un coup le Kirke, en arrivant pas à franchir ce grand mur, mais telle était la vie, il s'en voulait de ne pas avoir pu libéré ce gentil peuple des griffes du sans nom, il devait repartir à présent, reprendre sa routine, malheureusement. L'époque du Languedoc n'était plus, en route Simone pour de nouvelles aventures.
--D_arkhenn_
Au bas de Montpellier.


Seigneur ?!!.....Seigneur ?!!

M’ouï...C'est pourquoi ? Répond un D'Arkhenn en train de somnoler sur le dos, les jambes repliées devant lui. Habiller de fer il profite du soleil qui le berce.
Du vent qui souffle sur son visage afin de sécher les quelques coulées de sueur qui restent collées sur son visage et dans sa nuque.


Mon Seigneur une lestre pour vous.
Le vougier lui tend une missive de couleur brune et au cachet des Spadassins. Petite forme délicieuse sous la marque d'une cire rouge.

Redressant le buste ; D’Arkhenn soulève ses paupières tourne la teste de Dextre à Senestre afin de voir qui lui parle.
Son regard se porte en premier sur sa femme.
La vache qu'elle belle femme .Même ainsi accoutré de cette armure venue des Teutons. Aux plates si lourdes mais si finement gravés d'anges.

Il la trouve si belle, si désirable. Et dire qu'il y a encore quelques heures; Ils étaient là tous les deux accompagnés de front avec les autres spadassins, essayant de résister aux sagettes et autres traits d’arcs, à esquivés les épées et les coups mortels.

Bon sang comment la voyant ce battre il ne peut que la trouver encore plus désirable.
Portant coups sur coups; Attaques sur attaques; Ripostes sur ripostes.
La vache c'est ma femme qui se bat ainsi ? Pense D'Arkhenn.

Mais revenons au présent...
Il tend la main et attrape le message et dans un vague geste de la main renvoi le soldat. Mais il se ravise.

Reste là, il y a surement une réponse à donner.

Parcourant très vite les écris ; D’Arkhenn ne peut que soulever un sourcil aux nouvelles.
Il tourne la teste vers sa femme, un brin inquiète à voir sa mine et dit d'un ton détaché comme si ce qu'il va lui apprendre n'est rien juste des broutilles.

Amour...Une armée de France monte nous voir et à voir leurs testes, ils veulent nous poutrés.

Déjà que les autres lourdiers nous ont pas laissé festoyés dans l'enceinte alors de là qu'un militaire de lac viennent pour nous c'est de nous faire un grand honneur, surtout si on en croit son harangue il s'en prend à l'hydre.

Toi!!
Regard dur vers le vougier, donne moi ce morceau de charbon et qu'on envois mes écris à cette Dame.

Griffonnant à la va vite une lettre au dos, il la tend quand le bout de sa langue est rentrée. Signe descriptible de sa concentration.


Voilà il peut repartir dans son sommeil, tendant la main, il prend celle de sa tendre dans la sienne et qu'importe si dans quelques heures une réponse à revenir.
Qu'on lui confirme que deux armées de Provence font route pour s'en prendre à ce faquin, ce présomptueux. Ce paon.

Et comme disait son père...
Les vrais hommes ça pleurent pas.
Les vrais hommes ça se plains pas.
Un Homme ça vous met son poing dans la gueule en disant....
Merci d'être venu.
--Ganesh
Eh, oiseau de malheur,

D'un aigle vous n'en avez pas l'aire, et d'un Duc n'avez que le fion, asservi que vous êtes aux crétins qui vous entourent.

Nous aimerions bien voir une de vos f'ientes dans le coin, mais vous êtes un homme fier et ombrageux (avec un petit cul pour éviter les coups de corne).

Vous devez compter sur la royale armée de culs-verts, malgré un Exat bancal, je suppose, pour vous débiner, comme vous savez si bien le faire.

L'ennui, c'est que les bouseux ont un petit... rendez vous, qui risque de les faire tousser un peu, et arriver en retard, voire malades, mais vous le savez n'est ce pas ? Mais vous ne le dites pas à la population, pour éviter la panique, n'est ce pas ? L''important est de faire croire que tout est géré.

Allons donc, petit duc, il est encore temps de parler
--Boucletteblonde
bon ben la bouclette et ses demons zeté rentré avant que ca pete, faut dire que les demons zon trouillard... ha ben si y scachent toujours derriere le cul de la bouclette.

c'etait pas ltout mais fallait grailler, alors apres avoir amusé la galerie sur les remparts, ben voui faut les distraire les povres, deja qui vont pas etre payés, alors en plus si ils s'eclatent pas ou est le plaisir, apres avoir amusé les mineurs, ben voui eux aussi vont pas etre payé non plus les povres, apres avoir fait le tour des tavernes pour bouffer, ben la on paye, la bouclette c'est dit qu'il etait temps de spromener et voir a quoi ressembler la ville en plein jour, ben voui elle l'a vu de nuit avec plein de morveux partout.

c'est en chantonnant

je suis tombée par terre c est la faute a la rousse
le nez dans la galere c est la faute a la rousse
je suis dans la merdouille c'est la faute a la rousse
la bouche dans la misere c'est la faute a sofio

elle s'arreta net en voyant étendard

ben zut et rezut, la zouille a fait son armée, et pi l'étendard et meme pas rose,

tu parles doré comme ca on va etre reperé partout ca brille de mille feu. pff tu vas voir la bouclette ils vont nous la bouffer la zouille, ils vont nous faire noel avant l heure
Delhie
[Devant la muraille et en toute bonne foi biensure]

Pour énerver une peste, il n’y a pas meilleure recette que de l’ignorer. Et franchement l’ignorance, c’est tout ce que l’on reçoit dans ce maudis compté.
On se saigne aux quatre vents pour dérider leur tribunal, on se tue a attirer la population, on se casse la voix pour essayer de leur faire rentrer quelque chose dans le crane. Et que reçoit on en échange?
Rien. De l’ignorance, et une procureur a moitié sourde du genre morose qui se ballade de sale en sale en lançant tel un robot partout où elle passe « en vertu de la loi martiale … »
Si au moins elle le faisait avec entrain, un peu de fantaisie que diable! Un «dans les dents salopiauds» a la fin du réquisitoire serrait le bienvenu et un petit sourire sadique sur les lèvres en prime pourquoi pas, en jouant a plouf plouf :
plouf plouf, ca ser-ra toi qui pren-dras 3 jours, mais comme le comte est des-po-tique tu risques d’être serré dans ta cel-lule.
Mais non rien, aucun humour, juste deux bon bruns de persil a s’enfoncer dans les oreilles pour ne pas a avoir a écouter tout ce qui se dit.

La Delhie, on lui avait dit qu’elle était là pour prêcher, et elle comptait bien s’y mettre. L’tribunal avait été un mauvais choix, fallait remettre ça là où tout le monde pourrait l’entendre.
Fallait trouver un endroit de passage, et avec la 50ene de bon et loyaux habitants qui jouaient a faire des rondes, les remparts du château en fin de soirée semblait l’endroit parfait. En attendant que ça se tape dessus pendant la nuit, autant occuper tout ce beau monde

C’est avec deux grands costauds les bras cachés de caisses, que la dévote a la notion du bien et du mal plutôt inhabituelle débarque sur place. Bah quoi? Être porté sur le sacré n’a jamais interdit de s’afficher avec de beaux mâles bien charpentés. Tout de suite sa donne un certain standing et ça attire l’œil.

Les caisses sont déposé au sol en guise d’estrade et un des grands costauds un peu trop zélé soulève la donzelle et la place au dessus.
Le dévoué lui, il a le droit a une nouvelle promotion. De repose pied il était passé fauteuil et le voila qui s’improvise pupitre.


T’veux bien me tenir mon bouquin? En peu plus haut … voila merci. Et puis retiens ta respiration t’veux? Ca me facilitera la lecture.

Un coucou de la main envoyé a la volée au curieux sur les remparts accompagner d’un grand sourire. Pour sur que cette fois, après sa messe improvisée, elle allait sûrement y être retrainé au tribunal, au moins la procureur aura de quoi l‘accuser maintenant.

Puis on s’éclaircie la gorge a la recherche d’une phrase choc pour attirer l’attention.


Euh ... La fin du monde est proche !

La voix tremblante, intrigante. Les yeux exorbité, bha c’est parfait tout ça, elle a la l’aire d’une vrai cinglée.
Regard a la ronde pour être certaine d’attirer l’attention et elle poursuivrait.
Et si en prime son pêche délirant pouvait faire diversion et permettre aux autres de se faufiler sur la muraille, ce ne serrait que du bonus.
--S.....


L'après midi de repos au soleil lui aurait presque fait songer à ces jours d'été où chacun cherche la paix et la détente......
Presqu'un pique nique .....Presque un intermède romantique.....

La main de son mari posée sur la sienne.....Tous deux allongés dans l'herbe tendre....

Presque....
Presque .....Sauf que le soleil baissant lentement vers l'horizon a éveillé de sombres rumeurs ..
Que des taillis environnants ils sont ressortis...Un à un....

Plus mauvais que jamais....
Grimaçants...Révoltés....Armés de leurs fourches pour s'en aller remuer le fumier qui croupit...

L'estomac noué ..Non par la peur..Oh non...Par une faim dévorante..Une faim de liberté autant que de nourriture...
La faim des pauvres gueux qui un jour, après trop longtemps de misère et de malheur se révoltent sans que leur vie ne semble avoir quelque valeur ni à leurs yeux ,ni à celle de ceux qui profitent d'eux depuis des lustres impunément.

Séléna s'est redressée...
Chassée la sérénité...
Chassée l'illusion de calme printanier..

Elle a réajusté sa légère armure et vérifié le fil de son épée...
A sourit bravement à son homme et déposé un baiser sur ses lèvres avant de lui prendre les mains...
Il va de son côté .....L'armée l'attend plus bas,leur étendard brille aux lueurs du couchant et leurs rangs se resserrent ,frémissant déjà..

Elle sait que leur groupe ne dépendra que d'elle et de l'exemple qu'elle pourra donner et il n'est plus temps de reculer.

Alors,pendant que d'Arkhenn dirige son destrier vers les rangs des "Vade retro lavabum", elle couvre sa bouche de ses mains et émet ce long sifflement dont elle use avec sa louve et qui les ralliera...
Les Spadassins,qui sont là....Qui attendent....Qui, encore une fois vont monter contre les forces qui leur font face..

Sans prières puisqu'elles sont inutiles...Aristote n'est pas de leurs amis...

Mais en croyant aux hommes et à leur courage, ce courage qui ferait bouger des montagnes à ce qu'on dit..
Alors pourquoi pas un minable petit Duc ...

Juste passer...
Juste se faufiler...

Juste le virer de ce trône duquel il n'aurait même pas dû pouvoir s'approcher....

La nuit tombe sur leurs ombres réunies....
Une masse informe et grouillante monte vers le château....


Delhie
[Juste avant la nuit du 25mai]

La lecture du texte avait produit son effet aux oreilles de son altesse la Rousse. Et maintenant qu’attention était attirée, autant essayer de déstabiliser certains de ces fans en délire regroupés sur les remparts avant que les autres tentent de se faufiler. Si ce coup là ne parle pas, il lui restera plus qu’a brandir épée d’une main, croix de l’autre et de pratiquer des exorcismes à la chaine. Tiens d’ailleurs si une bonne ame pouvait lui choper la Cybess pour son premier essaie.

Hum … pardon.
Ce que je voulais vous dire a vous la haut, qu’l’heure et grave. Le danger ne vient pas des hommes et des femmes qui se bâteront ici cette nuit comme on essaye de vous le faire croire, le danger vient de l’intérieur même de votre château !
Je feuilletais mes livres sacrés l’autre jour et suis tombée sur un passage, dans les textes non dogmatique reconnus par l'Eglise, qui se prête pas mal a la situation.
C’est le témoignage d’un Curé qu’a vécu il a quelques siècles a Genève. Laissez moi vous le lire.


Hum hum

Une profonde inspiration et la brune rentre dans son rôle, se retrouve a l’abbaye faisant la messe pour tout a un tas de sœurs et frères trop sérieux. D'un ton tantôt dramatique, tantôt entrainant, la voix vibrante de suspence elle se lance d’un air solennel.

Citation:

    Acherpée, un des visages de la créature sans nom ?


    Témoignage retrouvé par Mgr. Gabriel de Culan dans la crypte de la cathédrale de Genève

    Mon nom est Roland-Pierre, je suis, en ce jour du 24 septembre 1274, curé en la bonne paroisse (illisible)., près de Genève. Le témoignage que je souhaite ici livrer relate des faits réels vécus par moi-même au début de l’été de la présente année. J’en garde aujourd’hui encore les traces en mon âme. Tout me laisse croire que je ne les perdrai jamais.

    Que Dieu te protège, lecteur de ce parchemin, car tu cours grand danger. J’ai été, moi aussi, insouciant comme tu l’es peut-être et grand peine m’en a coûté comme le récit qui suit te le fera comprendre.

    Le mois de juin, cette année, fut plutôt doux, et tandis que la plupart des paroissiens travaillaient à la fenaison des champs, je préparais les messes chaque soir avec la belle humeur que le Seigneur m’accordait. Ce fut mardi soir que le démon Acherpée fit, pour la première fois, parler de lui dans le village. Une jeune et belle fidèle, Ophélia, à la fin de la messe, est venue me trouver.
    « -Je vais partir jusqu’à la fin d’août » me dit-elle. J’en étais surpris, car c’était la fille d’un cultivateur et que je savais qu’elle aurait fort à faire pour ses champs durant l’été. Mais elle m’expliqua que c’était « pour la raison d’Acherpée ». Cette fois, j’étais tout à fait intrigué. Je suis allé rencontrer mon évêque, qui n’en savait guère plus que moi sur ce que pouvait être « la raison d’Acherpée. Le lendemain, alors que je prêchais sur la place du marché, je vis une femme l’air affligé, et son mari qui ne paraissait pas l’apaiser. Quand je m’approchai pour connaître son mal, elle m’expliqua qu’il la laissait seule avec leurs enfants jusqu’au mois de septembre, toujours « pour la raison d’Acherpée ».

    Cette fois, c’en était trop pour moi, et j’ai saisi par le bras l’époux défaillant.
    « -Qui est donc cette Acherpée pour la raison de laquelle tu pars ?
    - C’est une déesse plus puissante que tous les hommes de la terre. Elle explique l’inexplicable et permet bien souvent de progresser dans la vie. » me répondit-il.

    C’est alors que je compris qu’un démon sévissait parmi mes paroissiens, et que dans leur innocence, ils le prenaient pour une déesse capable de tout. Pour protéger mon église et la foi de ses fidèles, je demandai au mari de me conduire à Acherpée.
    « Tu ne peux la voir, car elle se glisse dans la vie des uns et des autres, parfois en s’annonçant, parfois sans prévenir. Elle vit au milieu des mésanges et aime la compagnie des piliers de taverne. C’est ainsi, par exemple, que le petit Jean-Jean, qui n’a jamais travaillé, a pu devenir conseiller du maire, parce qu’il le connaissait par Acherpée. Si tu restes assez à observer les mésanges, tu la trouveras. » Voilà l’énigmatique discours qu’il me tint en guise de réponse.

    Non sans crainte, pourtant, je le fis. Un grand arbre du jardin de l’église était connu pour abriter des mésanges. J’y allai et m’y postai sur une branche, prêt à tout voir, sans trop savoir à quoi m’attendre. Devant moi s’étendait le village et la beauté du Soleil qui l’éclairait.

    Mais c’est le plus inattendu des spectacles qui me frappa au visage : l’un de mes paroissiens les plus dévoués, le dénommé Damien, était en train de blasphémer des plus odieuses façons, et ceci en riant, tandis que son épouse, effarée, cherchait à comprendre en lui demandant « C’est Acherpée ? Ce ne peut-être Damien qui dit ces choses ! » Et le brave Damien, les yeux rougis par le délire, lui répondait « Oui, c’est Acherpée, et Damien va bientôt mourir, de toute façon, puisque je n’aime pas ce village ! »

    L’effroi me saisit alors, et je ne pus qu’intervenir.
    « Toi, démon Acherpée, laisse les paroissiens de ce village en paix ! Ils partent un à un pour te rejoindre, et je ne suis pas sûr d’en retrouver la moitié à leur retour en septembre. Tu sèmes la discorde en faisant rire les uns et pleurer les autres ! Tu tues des gens de qualité et porte au pouvoir des gens de faible mérite. Pars, démon visqueux, car le Très-Haut t’est supérieur en tout ! »

    Et le pauvre Damien, possédé qu’il était par Acherpée, riait de plus belle en s’éloignant, sans même prendre la peine de me répondre. Je ne le revis plus pendant près d’un mois, et il revint, comme si de rien était, en s’excusant d’être ainsi parti, mais en jurant de ne plus laisser Acherpée le dominer.

    Heureux de son sauvetage, je m’en allai voir Jean-Jean, qui était indûment devenu conseiller du maire. Bien décidé à attaquer le démon qui devait encore vivre en lui, j’entrai dans son bureau sans frapper à la porte. Je le vis alors en pleine dispute avec le maire. Il lui disait ainsi :

    « Acherpée, tu m’as promis que je serais maire ! » Et le maire désemparé lui répétait sans cesse « Je ne suis pas Acherpée, je suis le maire de ce village, et je ne peux te laisser ma place ! »

    Je compris que j’arrivais alors qu’Acherpée était déjà partie. Je parvins à raisonner Jean-Jean, qui était tout de même un brave garçon, et il jura de ne plus croire aucun mot qui viendrait d’Acherpée, et de surtout jamais en prononcer lui-même.

    Le dimanche suivant, je profitai de la messe dominicale pour mettre en garde tous les fidèles. Certains avaient été épargnés et comprirent qu’il fallait toujours veiller à ce qu’Acherpée ne puisse passer leur porte. Les autres, ceux qui s’étaient laissés avoir, avaient honte, mais retinrent la leçon. Seule la jeune Ophélia ne reparut plus au village, et son père en était inconsolable.

    Pourtant, pas plus tard qu’hier, j’ai reçu en songe des nouvelles de la belle Ophélia. Dans mon rêve, une mésange est venue me trouver, qui m’a dit ces mots, dont je me souviens en détail :
    « -Bonjour » me dit-elle d'abord, alors que je lui demandais
    « -Qui es-tu, qui parle à travers le bec d’une mésange ? » et l’oiseau de me répondre
    « -Acherpée, Ophélia est morte, mais sois sans crainte. Je ne voulais plus d’elle, je vais maintenant pouvoir aller dans d’autres villages et dans d’autres duchés. Adieu… »
    Comprends donc, mon pauvre ami lecteur, qu’à mon réveil j’aie voulu écrire ce présent témoignage pour te mettre en garde.

    Que Dieu protège Ses enfants, et qu’ils Lui soient fidèles à jamais.
    Roland-Pierre.


Temps d'arret, elle referme son livre et adopte un air affligé

Le démon Acherpée réapparé régulièrement dans nos villes depuis cette époque, mais aujourd’hui le Sans Nom a trouvé une nouvelle ruse pour s’introduire chez vous et s’en prendre a vos enfants ! Le nouveau visage du sans-nom : les démons Clic et Lavabo ! Ces démons ont déjà commencé a posséder vos dirigeants qui n’ont plus qu’a les invoquer pour envoyer n’importe le quel d’entre vous au cachot sans procès, sans raisons, sans arrestations !
Ne vous laisser pas faire, rebellez vous pour chasser cette engeance maléfique de votre comté.
Pour un Languedoc lavé de ses péchés ! VADE RETRO LAVABUS !


Poussant le dévoué vers les murailles, chapeau en main elle ajoute dans un petit gloussement.
Un petit geste pour l’Eglise monsieur dame, c’est la quête.
Sofio
La delhie improvisée bon sang ce que les gens changent de coincée qu'elle a connu, devenir si..arff konrad dit un mot, pour cela il dit PESTE!!
écoute le prêche, sans un mot , comme dit le maire l'heure est grave a présent, l'es temps , encore temps toutes les bêtes du sans nom doivent disparaître, Acherpée et le reste, se demande si après le discours de Delhie, serait pas d'usage d'applaudir ..ose pas, elle a vue la delhie une fois en rage , crise de poissonnière, ca volait.



Ce soir paraît que on remet cela, enfin pas tous, c'est fête au château en ce moment, de troubadours au monteur d'ours, il y en aura pour tous, bizarre ces autochtones qui semblent animer par le néant, réagissent a rien, se lèvent le matin partent a la mine, et rentrent chez eux le soir, sans rires ni chants, pas de tavernes, pas de marchés, pas de hall, autant mourir avant l'heure que de devenir un jour un des leurs.

L'heure de la lune noire est venue, ce soir c'est dentelle et fers, voila un moment qu'elle le sait, passer sera folie no passarum, elle l'a déjà entendu maintes fois, mais écarté de la main comme d'autres pensées si sage, pour ne conserver que le semper fidelis, reste d'un passé, pas si lointain, qu'elle porte encore les stigmates d'une vie de dentelle et de paix.

Le fond de l'air est frais en sortant de taverne, un rendez vous particulier, les pensées sont déjà ailleurs, encore quelques heures de tendresse, particulière, tête a l'air, elle rejoint l'armée marchant claudiquant, elle vient de se rendre compte qu'il lui manque une botte, grand mystère de la journée ou est passée ce godillot.

L'armée est finie elle trône de par son vide, grande parmi les grandes , elle n'aspire qu'a l'art des combats, demain...

Pour l'heure elle s'affaire dans la noirceur de la lune qui ne brille pas par ses rayons a retrouver sa botte, fouillant buisson par buisson, de taillis en mottes d'herbes, un craquement de bois sec derrière elle la fait sursauter, se retourne subitement ils sont la derrière elle.....

Douze, les douze salopards armées jusqu'au dents, les lames brillent, un air ironique sur leurs visages, le blason du premier sur son bouclier elle connait, le même que...souvient toi l'été dernier...


heu z'avez pas vu une botte?


Ben elle vient de comprendre, réaliser a l'instant sont pas tisserand...
Une dernière prière, pas le droit a la volonté, serait trop long de leur expliquer que elle voudrait copuler avant...


Un jour sont venus chercher les boulangers
j'ai rien dit j'étais pas boulangère
le lendemain sont venus chercher les forgerons
j'ai rien dit j'étais pas forgerons
puis sont venus chercher les meuniers
j'ai rien dit j'étais pas meunière
quand ils sont venus me chercher
avait plus personne pour parler


Elle tombe au sol, pense une dernière fois a la dentelle, comme au ralentit s'essayant encore dans la grâce, bras pas trop en désordre, un repli vers l'intérieur,du sang partout, défection elle est pas lavandière non plus.

Sont repartis , comme ils sont arrivé, douze!! salopards, elle reste gisante au sol, agonisante.

envie du noir envoutant, prend moi, le méandre de ce qui aurait pû être, de ce qui aurait dû être, tout donner jamais lâcher, je suis....je fut, a quoi bon.

Des rêves pleins la tête et beaucoup de folie, jamais aimé, toujours pardonnée, et pourtant, il fut je suis...néant, mais je vois encore, mes yeux s'ouvrent j'appercoit de la lumière et de l'ombre, je vois de l'herbe et des arbres, tout est figé rien ne bouge, je ne sens plus aucune douleur, la vie s'en va, comme ils sont tous partis,sans un bruit, je sens des larmes sous mes yeux qui coulent, toutes ces larmes réunies vont former un océan , peut être que la mort ne sait pas nager.....

Je crevé, et j'aurais eu encore tant de choses a dire,douces pensées que de ne pas avoir pu boire un dernier verre en compagnie des miens,une dernière folie , un dernier grand cri..

Un chemin s'ouvre devant moi, il est tortueux et rempli de ronces,et j'entends encore la voix mais cette fois c'est la sienne,
Restes avec moi Soso, oui mais toi tu es ou? le chemin lui est bien la réel,personne d'autres m'appellent a quoi bon,je voudrais parler, je ne peut articuler,je parle dans moi, mais je n'entend pas, je voudrais bouger,je ne peut que prendre le chemin, ma main se crispe sur cette poignée de terre, je sent la terre sous mes ongles, je m'y accroche,les larmes tombent et ruissellent le long de mes joues, mourir dans un champ.

Mourir, c'est disparaître, ne plus être présente tant de choses encore a dire a tous,pas d'amour a donner, rien a transmettre, mourir pour avoir mal vécu, tu t'es gouré de chemin bordel.

Juste une larme encore, celle ci glisse jusqu'à la terre, pour la pénétrer et s'y ancrer elle ira nourrir une graine, mauvaise ou bonne, pourvu que la graine ne s'engrène pas.

Mourir c'est sentir ce froid qui me prend,la ou d'autres chaleurs n'ont jamais réussi, merdum un bon fut, quelques amis, autour et de bons récits de guerre salace, c'était ca sa mort, pas éventré par une armée de charlots, couché au sol comme le minable a chialer.

Ferme tes yeux,les larmes n'en sortiront plus, tu es vide, allez prend le chemin, il s'ouvrira a ton passage.

je te suis ma douce,je veut un amant pour la route, il m'a conduit dans la descente je le veut aux enfers, que ripaille et beuveries soient faits a la taverne, je veut des pintes en mon noms,je veut des claquements de godets, je veut que l'on en rit encore des soirées de débauche pour longtemps, déjà t'as échappée au diacre tu devrais t'en réjouir.

_________________
--S.....


Le soleil a depuis longtemps glissé derrière l'horizon et la nuit est plus noire que la mine où ils se sont échinés si souvent pour quelques maigres écus.

Devant elle ça piétine.....ça grogne dans l'obscurité:

"Aîe.....Pousse toi....
C'est mes pieds là....peux pas faire gaffe non????..."

"Punaise...On n'y voit queue dalle.....T'es qui toi???"


"Ton baton!!!!Tudieu!! t'as failli m'éborgner..."


Ils montent quand même en rangs serrés,elle les devine qui progressent...

Les Spadassins sont là,tous venus...
Ils l'ont rejoint devant le feu mourant et elle a pu les compter à la lueur incertaine des dernières flamèches avant qu'un coup de talon ne disperse les cendres.

"On y va....Le sentier est droit devant.....Jusqu'aux murailles....Jusqu'au chateau...
Allons y..."


Séléna se retourne vers la plaine,vers Lui qui est là bas....Quelle ne voit pas mais qu'elle sait là...
Lui faire honneur...à lui....à son fils...à ceux qui espèrent encore...

Secoue la tête pour chasser les pensées qui n'ont pas à venir encombrer son esprit en un moment pareil.
Faut y'aller..

Se retourne pour voir que les Spa sont devant elle....
Mince .....C'est devant qu'elle doit être pas derrière....

La nuit se referme autours d'elle,va falloir y aller au juger..
Bien pour l'effet de surprise mais pas commode pour gravir ce maudit sentier qui serpente entre les broussailles.

Et c'est le piétinement des fourrés à sa gauche qui arrête son élan alors qu'elle s'apprêtait à accélérer le pas.
C'est quoi ça.....

Sa main a saisi l'épée qui glisse du fourreau...Se fige....Tend l'oreille....Un martellement de bottes sous les arbres,des coups qu'on assène.....A peine un gémissement....
Une chute et une fuite en débandade....

Tout s'est passé trop vite..
Elle fonce sans sentir les ronces qui veulent la retenir....Cherche à voir l'invisible ....Aveugle tâtonnante elle entend à peine la plainte qui la fait parvenir à ce corps recroquevillé..

Plus d'agresseurs.....Une victime....
Elle tombe à genoux près de ce qu'elle ne sait pas encore reconnaître,touche les cheveux défaits....
Une femme...Mon Dieu....
Le sang poisse ses mains qui ne trouvent que plaies ouvertes et remontent en tâtonnant vers ce visage...
Ses yeux scrutent l'obscurité et devinent.....

Soooo!!!!....

Elle prend contre elle ce corps inerte et dont la vie s'échappe irrésistiblement..

" Restes avec moi Soso"

"Reste avec moi...."

Les salauds.....Les salauds.....On va te sortir de là.....
Reste avec moi Soso"


Elle met toutes ses forces dans le long cri d'angoisse qui monte vers les autres:

"ICI!!!!! UN BLESSE!!!!!!VITE!!!!
A L' AIDE!!!!!!C'EST SOOOOOOOOOO!!!


ICIIIIIIIIIII!!!!!!!!!!"


Konrad_slayerstone
Dans la nuit du 25 au 26 mai 1458, sous les remparts à Montpellier.


Konrad avait écouté tant bien que mal le prêche fait par Delhie. Il lui avait même servi de pupitre pour y poser son lourd livre. Enfin, il n'avait pas vraiment eu le choix, elle était dans un tel état mystique qu'il préféra surtout ne rien lui refuser. Puis de tout manière il ne lui avait jamais rien refusé.

Enfin, bref, toujours est-il que son prêche fut particulièrement envoutant tant les mots avaient été choisis avec justesse et dispensaient toute leur force devant un auditoire attentif et passionné. Mais il y avait de quoi faire peur en entendant tant de vérités. La fin du monde est proches avait elle dit en tout début de prise de parole. Le monde peut-être pas, pensait-il en l'écoutant toujours penché à l'avant, mais la fin de la paix, de la justice et de la sérénité du peuple Languedocien certainement. La mystification "vivait" au château et le peuple en était ignorant. Il fallait donc lui ouvrir les yeux sur tout ce qui se tramait. On lui avait trop longtemps caché la vérité que ce ne pouvait être que dans la douleur qu'elle apparaitrait au grand jour.

L'ordre fut de nouveau donné. Une nouvelle tentative d'assaut sur le château afin de libérer ce Comté du joug despotique. Konrad en était, cette fois. Il était déjà accusé d'y avoir participé les jours suivants alors qu'il ne se trouvait pas dans les murs de la capitale. Encore une manœuvre pour faire taire la bonne parole et surtout préserver les nantis qui vivaient dans leur tour d'ivoire. Son procès était toujours en cours, mais qu'à cela ne tienne, il ne pourrait pas être condamné deux fois pour le même "crime" puisque pour le premier il était innocent, mais pour lequel il serait de tout évidence condamné.

Une cinquantaine d'hommes et de femmes prêts à rendre sa liberté au peuple se rassemblaient sous les murs du château.

C'était parti, il couru fièrement en direction de l'imposante muraille, sûr que l'accomplissement de cette tache était juste. Du haut des murs se dressant comme un seul homme, les défenseurs faisaient front en nombre imposant. Les ignorants ne savaient pas qu'ils luttaient contre leur propre salut en protégeant ainsi un Comté dictatorial. Mais comment leur reprocher, ils ne savaient pas. Dieu pardonne leur. dit-il en les voyant.

La porte principale du château s'ouvrit et une déferlante d'homme en arme en sortit. Ce serait donc encore un échec de cette attaque face à une troupe bien trop nombreuse et si bien préparée. Deux gardes avec des mains comme des battoirs et des bras aussi gros que les poutres de la charpente de la cathédrale de Narbonne sautèrent sur le râble de Konrad. A coups de pieds, de poings et peut-être de tout ce qui pouvait leur passer entre les mains, les deux colosses mirent un terme à sa détermination. Le visage en sang et tuméfié il regarda avec tristesse ses compagnons qui pour certains étaient dans la même situation que lui. Il avait pris là une sacrée branlé. Trainé par les bras il fut balancé en pleine nuit dans les goeles de la capitale.

Inerte mais vivant. Ce n'est qu'au petit matin qu'il en fut sorti pour être aussitôt présenté à cette même juridiction qui par mensonge le poursuivait pour une révolte à laquelle il n'avait pas participé. Balancé comme un moins que rien devant le juge, celui-ci pris la parole.



Nous Mimi44 , Juge du Languedoc par la volonté de Sa Grandeur Klan d'Acier , allons rendre notre verdict au sujet de l'affaire concernant Konrad_slayerstone pour Haute Trahison.

Nous rappelons qu'il s'agit d'une mise en arrêt dans le cadre de la Loi Martiale.

Nous avons aussi retenu que l'accusé à été reconnu par les gardes dignes de foi.

Nous avons donc décidé et nous concluons que l'accusé est coupable.

Nous le condamnons à une peine de prison de 3 jours .

Vous pouvez faire appel de ce jugement en cour d'appel.

Que le Très haut veille sur vous !

Mimi44, Juge du Languedoc.


Il était donc condamné à trois jours de prison pour rien, sans preuve et surtout pour des faits qu'il n'avait pas commis. Il se souvint de l'acte d'accusation qui lui avait été lu quelques jours plutôt:



En ce jour du 22 Mai 1458, nous Cebyss, procureur du Languedoc, mettons aux arrêts le dénommé Mestre Konrad_slayerstone, considérant qu il représente une menace pour la sécurité du Comté du Languedoc, dans le cadre de la loi martiale décrétée en ce 21 Mai dernier par Sa Grandeur Klan l Acier. Etant bien précisé ici, qu il s agit d une mise aux arrêts et aucunement d un procès.

En effet dans la nuit du 21 au 22 Mai 1458, l intéressé a été reconnu tentant de prendre d assaut le château de Montpellier, Comté du Languedoc.


Il avait demandé à ce que le témoin se présente qu'il confirme bien l'avoir vu à Montpellier le jour des faits. Mais sa demande avait été refusé, bien entendu. Ce serait trop simple si un prévenu pouvait se défendre. On l'avait soit disant vu prendre d'assaut une mairie et on l'accusait d'avoir attaqué le même jour le château.

C'est ainsi qu'on lui avait présenté le témoignage:



22-05-1458 04:07 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Konrad_slayerstone parmi les assaillants.


Mais lui se trouvait à Narbonne lors de ces évènements. Quel doué ce Konrad, un vrai magicien doté vraisemblablement de pouvoirs surnaturels le permettant de se trouver en deux endroits séparés de plusieurs dizaines de lieues en même temps. Mais la loi martiale en vigueur après son entrée sur le Comté permettait de toute évidence ce genre de tour de passe-passe. Enfin, il était condamné pour ça, il ne le serait peut-être pas pour les faits qu'il vient de commettre cette nuit là, puisque cette fois c'est bien au château qu'il s'était rendu. On ne peut pas être condamné deux fois pour la même chose.
Il ferma les yeux, laissant puces et cafards courir sur un visage douloureux. Espérant trouver le sommeil, pensant à toute cette humiliation. Enfin, trois jours ce n'est pas grand chose. Le temps de ruminer et penser aux quelques os qu'il briserait en sortant de là si un inconscient tente d'approcher ses mains de trop près de la belle brunette en son absence forcée.

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Delhie
Apres les bonnes paroles c’est la baston. Une baston qu’ils savaient perdue d’avance.
Avec la rousse, plutôt dans la journée, elles avaient compté la foule regroupée sur les remparts.

- On aurait peut être pu les avoir si on avait pas déjà en cellule, qu’elle avait dit la rouquine.
Mais tant pis, il y vont tous quand même, juste pour le prestige, montrer qu’ils sont là, qu’ils en ont dans les braies.
La dévote aussi est là, et armée en plus. Elle a pu pêcher la vieille. Du poisson vieux d’un jour, c’est pas terrible. Quand il s’agit pour donner des coups, elle préfère le moins frais. Celui qui fait splash et repend ses trippes sur les joues de la pauvre victime.

Tandis que certain grimpent la muraille et que d’autres, plus cons ou a l'esprit pratique, au choix, tentent de creuser un tonnelle dessous armée d‘une cuillère en bois. La gasconne elle, balance ses mutations.
Moulinet du bras et v’là un milicien qui splash, se prend une carpe dans la tronche. Un autre, le pauvre, à le droit un brochet, et pour la minette qui hurle « A Mort ! » c’est un triton dans le décolleté.

Mais la bataille tourne court, et petit a petit les gens battent en retraite. La dévote fait partie des premières. Jamais été une guerrière dans l’âme. Alors si en plus elle n'a pas une bonne motivation pour montrer les caninee, et faire sa gasconne en fonçant comme une furie, droit dans le tas, elle va certainement pas s’attarder dans le coin.

On rase les mure, on retient se respiration dés qu’on croise quelqu’un, et on file. Pas besoin de s’attarder en ville ce soir après s’être heurter aux murailles. Faut pas tenter le Sans Nom quand même. Non direction les remparts et elle filera ni vu ni connu dans l’obscurité, droit dans une barque pour pioncer avec l’dévoué.
Mais le plan de retraite parfait tombe a l’eau, perturbé par douze grands gaillards en chemin pour la ville. La brunette saute sur le bas coté du chmin, se tapis dans un faussé. Dieu que c’est bizarre de se coucher dans une faussé quand est sobre. En temps normal, donc pleine comme une vache pleine, ça parait rudement plus confortable.
Les douze passent non loin, sans remarquer la brunette qui se couvre de fougères. Au passage, quelque bribes de conversations lui arrivent aux oreilles. Au milieu d’éclats de rires elle distingue un "bien joué les gars" et le mot "rousse" … ou "rouste" … peut être bien les deux.
Des armoires à glace qui se marrent en parlant de rouste, voila qui conforte la gasconne, elle a bien fait de se planquer à la guyennaise.
Mais rousse, pourquoi parlerait ils de rousses. T’façon il y a pas des masses de rousses dans le coin, juste une, pas des moindre. Une rousse a qui tout les habitants fileraient volontiers une rouste. Alors qu’elle poursuit son chemin, sont cerveau rendu plus lent par manque de bibine _ sont huile a elle _ fait tilt.
La rouquine ! D’où qu’elle est la rouquine ?

Sa route, c’est en courant qu’elle la poursuit, surtout quand des cris viennent alimenter ses craintes.


ICI!!!!!

D’où?

UN BLESSE!!!!!!VITE!!!!
A L' AIDE!!!!!!C'EST SOOOOOOOOOO!!!


OUUUU ÇA?

ICIIIIIIIIIII!!!!!!!!!!

Ils en on de bonnes des fois les gens.
Que cela ne tienne, elle se guide à la voix et plus vite qu’il n’en faut pour dire « grouille tes fesses » débarque sur le lieu du carnage.

Sur place elle trouve une femme presque pas inconnue agenouillé prés d’une silouette inerte aux cheveux de feu.


Par tout le saints, Sofio ! Qu’est-ce qui s’est passée?

Question con qui n’attend pas de réponse, lancé a mamzelle S…. chez qui elle essaye de trouver un peu de réconfort, aussi paniquée qu’elle. C’est qu’elle ne sait pas soigner la brune. Ses connaissances en médecine ce limite à : Si quelque chose fait mal, autant l’couper.

Sofio nous fait pas ça, reste là. Prêcher je veux bien le faire, mais les extrêmes onctions j’ai jamais fait, je sais pas faire, je veux pas faire. Alors Bordel de Dieu, me fait pas ça hein Altesse !

Où est-ce qu’il est son Azouzou quand on a besoin de lui? Va falloir aller le chercher.
Se tournant vers mamzelle S …


Faut qu’on la ramène prés des autres, trouver de l’aide, qu’on la porte quoi. T’crois qu’on peut la déplacer à deux dans c‘te état?
Si je prend les pieds et qu’t’prends la tête ….
Adriendesage
[La journée du 25]

Dans l'une des hautes tours du chateau de Montpellier, celle que l'on nommait la Tour du Mont Saint Guiral, le général Desage épluchait avec le reste de l'Etat-Major languedocien, les rapports de rondes du jour. Les nombreux groupes de gardes qui quadrillaient la ville à toute heure depuis quelques jours, prenaient soin de rendre compte de tout mouvement suspect observé dans ou hors des murs d'enceinte de la ville. Les faubourgs étaient infestés par de nombreux coquins de la pire espèce. Ceux qui disent vouloir le bien du peuple en allant le meurtrir sans vergogne. Des putains du Sans-Nom et autres calamités que le déshonneur et le vice pouvaient engendrer.

Et ceux qui n'empestaient point les tavernes des faubourgs étaient dans un campement miteux, à quelques lieues de Montpellier. Le général Desage, d'humeur prompt avait d'abord voulu faire tout bonnement brûler leurs carrioles et leurs tentes, puis faire jetter aux geôles tous ces mécréants. Malheureusement, de la même façon dont ils accusaient le pouvoir élu par le peuple, reconnu par le bon Roy Lévan le Troisième et béni par le Très Haut, ils usaient forcément de sorcellerie pour ne point se faire attraper. Car tous ceux qui avaient tenté depuis plusieurs jours de prendre d'assaut les murailles de Montpellier - sans équipement préalable semblait-il, à croire que l'on vivait là un remake d'un conte légendaire disant les aventures de guerriers qui escaladaient les murs les plus abrupts sans corde, ni échelles - avaient été repoussés aisément mais aucun n'avait pu être prit, tous disparaissaient dès lors que le surnombre était avéré...

Dans la fin de la matinée, un garde vînt annoncer au général qu'une bannière s'était mise à flotter depuis le campement des faquins. C'était donc une déclaration officielle de guerre. Le baron serra le poing en signe de victoire. Enfin ces rustres sans honneurs ni courage acceptaient le combat sans se défiler! Il descendit ainsi la Tour du Mont Saint Guiral pour s'en aller faire sonner le rassemblement. L'on décida d'armer une troupe, point trop nombreuse car les herpailles à saigner n'étaient certainement que maigrement équipés et peu formés aux arts du combat. Aussi, l'honneur devait dicter de combattre avec une certaine équité. Le Très Haut était du côté languedocien, à n'en point douter, alors que redouter?
Le jour tombait et l'on ne se pressait point trop dans la forteresse montpelliéraine, car la victoire était assurée tant la foy était grande dans les coeurs. Le général Desage était enfin armée, de pied en cap. Armure de plates, heaume, haubert, épée et écu arborant ses couleurs, c'était le grand jeu. Après avoir guerroyé pendant trois mois en Provence avec un équipement pourri, il s'enflammait enfin à profiter du neuf. Avec quelques soldats de l'Ost du Languedoc à cheval, quelques bourgeois bien armés, le seigneur de Chateau-Galand et la vicomtesse de Beaumont du Roure, il sortit de la ville au grand galop. Ils traversèrent les faubourgs en trombe et rejoignirent le commodore Finubar dont la garde faisait claquer au vent la bannière du Languedoc.

Ils firent mouvement jusqu'à l'endroit où le vent faisait flotter l'étendard d'Or de Sofio du Mercurol. Lorsqu'ils furent au sommet d'une petite colline, qui leur donnait vue sur le dit campement, le général Desage enragea et souleva le heaume. Aucun mouvement parmis ces tentes factices! Ah, l'on voyait bien Sofio, mais la maligne était seule avec sa bannière! Ces vils marauds avaient encore usé de fourberies et dédaignaient une nouvelle fois toute tentative de paraître honnorables...
"L'hibou du Vivarais" affichait une grimace de colère et, les mâchoires serrées, lâcha avec mépris:


"Qu'elle soit un exemple pour tous les félons et malandrins de ce Royaume..."

Le vent frais de la nuit fouettait le visage d'Adrien Desage quand, planté sur la selle de son destrier, il regarda d'un air sévère la Mort frapper avec vigueur celle qui avait osé défier sans remords le Languedoc, le Roy et le Très Haut.
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--Boucletteblonde
bon ben vla!!! elle en avait marre de chez marre de la mine, il lui fallait du grand air, le bon air frais de la nuit. et puis surtout un ti peu d action, les mineurs c'est bien mais c'est pas gaie.

alors elle decida d'aller voir dehors ce qui s'y passait. en voyant le troupeau elle siffla

mazette, ben en vla de l'action, bon bouclette fonce pas tete baissée, tu sais que ca te reussi pas la derniere fois t'a pris 45jours. reflechi, reflechi.
bon si je rentre par la tit porte vont pas me voir hein?

elle avance tout doucement, juste a temps pour voir le troupeau passer sur la rouquine.

arf merdouille ils se font la zouille, ben c'est pourtant pas noel, pourquoi ils veulent la bouffer?

la blonde regarde en froncant les sourcils,

pff si ca continu elle va pourvoir ce faire un collier avec ses dents.

s'approche de sofio, regarde son amie inerte, et sens une bouffée l'envahir.
leve les yeux au ciel et crie

NOTRE PEUPLE VAINCRA
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