Amaterasu
La matinée était douce, malgré la moiteur ambiante dégagée par la forêt. Le cur léger depuis quelques jours, elle avait limpression davoir retrouvé une jeunesse trop longtemps ignorée.
Pour elle bientôt une nouvelle vie allez pouvoir commencer. Une vie pour elle, une vie à elle, rien quà elle.
Mariée trop jeune à un homme quelle navait eu le temps de connaitre que pour quil lui donne une fille, veuve trop jeune, et laissée à labandon. Elle navait même pas pu sappuyer sur son frère Reynio qui voyant tout cela était parti pour la chine à bord dun bateau préférant sadonner à la religion quà léducation de ses enfants.
Quils soient les siens ou pas, elle les avait élevé, seule et sans ressource toujours du mieux quelle pouvait.
Ils devenaient grands maintenant et le futur mariage de sa fille en était la preuve vivante. Elle avait réussi avec ses maigres ressources à leur donner tout ce dont ils avaient besoin, et ils étaient sa fierté, son honneur.
Elle ne leur dira jamais comment elle avait réussi cette exploit alors que dautres pleuraient ou mendiaient leur bol de riz. Elle avait du vendre ses charmes et après, elle nen avait cure et personne ne le savait. Ses jours différaient de ses nuits, elle était belle et bien faite alors autant remercier Imari de cela. Lorsquon se nomme Amaterasu, le destin est tracé bien malgré soi.
Celle quon nommait communément la maitresse du fer eu égard à sa forge et à son maniement des armes, rayonnait comme un soleil partout où elle passait. Si les yeux des hommes ne pouvaient se détacher de ses courbes, si la blancheur de sa peau les éblouissaient, si enfin sa beauté froide les attiraient, et bien tant pis pour eux. Elle les fera payer pour elle et pour permettre aux siens dévoluer dignement sans ne jamais manquer de rien
Pourtant un simple événement, une rencontre, un regard et tout avait basculé. Attirée comme un aimant, sa raison semblait lavoir quittée bien au-delà de tout.
Etait-ce une rébellion tardive à son éducation stricte ? Elle ne pourrait le dire, mais les faits étaient présents.
Les longs cheveux noirs de jais, les yeux brillants presque féroces de cet homme, son coté rustre presque cruel que tout le monde pouvait voir, son langage brusque et ses manières incorrectes au possible, laurait normalement faite fuir. Et pourtant, elle ne pouvait se détacher de lui, comme hypnotisée par cet être sans pareil et sans éducation, son cur avait sauté dans sa poitrine et lorsquil était près delle plus rien dautre ne comptait.
Sa raison lui rappelait quelle courrait à sa perte en suivant ce pêcheur qui de lac navait surement jamais vu, et de filet jamais porté. Sa raison, elle venait de la mettre de coté, enfoui bien au fond delle. Son cur battait la chamade, elle lattendait.
Elle remit une fleur à son chignon et commença à sapprêter pour sa venue. Elle était belle pour tous, pour lui elle serait sublime.
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Pour elle bientôt une nouvelle vie allez pouvoir commencer. Une vie pour elle, une vie à elle, rien quà elle.
Mariée trop jeune à un homme quelle navait eu le temps de connaitre que pour quil lui donne une fille, veuve trop jeune, et laissée à labandon. Elle navait même pas pu sappuyer sur son frère Reynio qui voyant tout cela était parti pour la chine à bord dun bateau préférant sadonner à la religion quà léducation de ses enfants.
Quils soient les siens ou pas, elle les avait élevé, seule et sans ressource toujours du mieux quelle pouvait.
Ils devenaient grands maintenant et le futur mariage de sa fille en était la preuve vivante. Elle avait réussi avec ses maigres ressources à leur donner tout ce dont ils avaient besoin, et ils étaient sa fierté, son honneur.
Elle ne leur dira jamais comment elle avait réussi cette exploit alors que dautres pleuraient ou mendiaient leur bol de riz. Elle avait du vendre ses charmes et après, elle nen avait cure et personne ne le savait. Ses jours différaient de ses nuits, elle était belle et bien faite alors autant remercier Imari de cela. Lorsquon se nomme Amaterasu, le destin est tracé bien malgré soi.
Celle quon nommait communément la maitresse du fer eu égard à sa forge et à son maniement des armes, rayonnait comme un soleil partout où elle passait. Si les yeux des hommes ne pouvaient se détacher de ses courbes, si la blancheur de sa peau les éblouissaient, si enfin sa beauté froide les attiraient, et bien tant pis pour eux. Elle les fera payer pour elle et pour permettre aux siens dévoluer dignement sans ne jamais manquer de rien
Pourtant un simple événement, une rencontre, un regard et tout avait basculé. Attirée comme un aimant, sa raison semblait lavoir quittée bien au-delà de tout.
Etait-ce une rébellion tardive à son éducation stricte ? Elle ne pourrait le dire, mais les faits étaient présents.
Les longs cheveux noirs de jais, les yeux brillants presque féroces de cet homme, son coté rustre presque cruel que tout le monde pouvait voir, son langage brusque et ses manières incorrectes au possible, laurait normalement faite fuir. Et pourtant, elle ne pouvait se détacher de lui, comme hypnotisée par cet être sans pareil et sans éducation, son cur avait sauté dans sa poitrine et lorsquil était près delle plus rien dautre ne comptait.
Sa raison lui rappelait quelle courrait à sa perte en suivant ce pêcheur qui de lac navait surement jamais vu, et de filet jamais porté. Sa raison, elle venait de la mettre de coté, enfoui bien au fond delle. Son cur battait la chamade, elle lattendait.
Elle remit une fleur à son chignon et commença à sapprêter pour sa venue. Elle était belle pour tous, pour lui elle serait sublime.
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