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[RP] Eglise St Jacques de Montauban

Arbalett
En regardant à la fenêtre de la taverne, Arbalett vit passer de petits groupes de fidèles se dirigeant vers l'Eglise. Puis les cloches sonnèrent, les invitant à l'Office du Dimanche.
Arbalett stoppa ses occupations et se prépara à partir.
Il entra dans l'Eglise et se signa. Il s'assit dans le fond pour ne pas déranger la Cérémonie qui venait de commencer.
Il fut très touché par le prêche de Monseigneur Bardieu et récita ensuite le credo à l'unisson.
Puis vint le moment du partage. Arbalett s'avança vers l'autel et vint en aide à Bardieu pour la distribution du pain et du vin.
Philipusaficus
Comme tous les dimanches , Philipusaficus allla a la messe. Mazette une eveque disait la messe ici! Cela le changeait de lodeve ou c'etait un diacre qui officiait . Quant a Nimes ,pendant de longs mois personne pour dire la messe.
Devant ce desert religieux , pas etonnant que certains en profitent: la "nature" a horreur du vide, mais il faut dire que la grande majorité du clergé était fort occupée a faire de la paperasse au lieu de s'occuper des ames, tenant un inventaire des personnes et des biens au lieu de precher

Il était entré tête baissée dans ce lieu profané par l'arrogance d'un homme se prenant pour le nouvel Aristote et qui en guise de sermon etait entré a cheval et en guise de prière avait craché .Il ecouta le preche de Monseigneur Bardieu, esssayant de retrouver un peu de serenité et de paix dans l'âme
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Ciceron :"CEDANT ARMA TOGÆ"
Que les armes le cèdent à la toge

On voit que l'auteur de cette phrase n'a jamais vécu dans les Royaumes Renaissants
Kindjal
Kindjal s'était présentée bien en avance ce matin-là. Non point qu'elle songea à passer tout ce temps en compagnie de l'Évêque, mais puisque l'occasion lui était donnée de passer en l'église de Montauban, elle y avait une autre conversation à tenir. Elle mouilla ses doigts dans le baptistère, se signa et aller allumer un cierge avant de s'agenouiller, conversant en son esprit comme elle en avait l'habitude depuis son retour de Bath, en langue angloise. Elle se demanda comme elle commençait si cela était correct, et si la religion d'Angleterre n'était pas considérée en Guyenne comme un culte illégal. Il faudrait qu'elle en pose la question à l'Évêque, si elle en avait le temps...
Lord,
I know I have not come for quite some time now... and I apologize. But You, who know all, cannot doubt my faith, as I cannot doubt Your presence by my side everyday.


Elle marqua un temps avant de continuer :
I have heard the news Lord. And they frighten me greatly at first. I wonder if I had anything to do with it... and My Lord, I am ashamed to say... I was relieved to know it was poison for one of them... that I was not guilty of...

Elle déglutit, bien incapable de continuer, puis termina :
I do not wish to abuse Your time My Lord. Soon I will be speaking with Your representative... so there's no need for You to hear it all twice, is it ?

Elle se redressa, et s'avança dans l'église à la recherche de l'Évêque.

Petite traduction
Seigneur,
je sais que je ne suis pas venue depuis quelques temps déjà... et je m'en excuse. Mais Vous qui savez tout, ne pouvez douter de ma foi, comme je ne peux douter de Votre présence à mes côtés chaque jour.
J'ai entendu les nouvelles Seigneur. Et je fus d'abord très effrayée. Je me suis demandée si j'y étais pour quelque chose... et Mon Seigneur, j'ai honte de l'admettre... j'ai été rassurée d'apprendre que l'un d'eux avait été empoisonné... que je n'étais en rien coupable de...
Je ne veux pas abuser de Votre temps Seigneur. Je vais bientôt parler avec Votre représentant... alors il n'est pas nécessaire que Vous m'écoutiez deux fois, si ?
Bardieu
[Dans l'église]

L'évêque, qui avait convoqué la mairesse, était présent. Il n'avait pas temps de temps que cela, vu que la messe devait commencer dans peu de temps.

Il entendit une drôle de langue. Apparemment une langue étrangère que le frère Bardieu connaissait plutôt bien puisqu'il s'agissait de la langue angloise. Il interloqua la pieuse.


Ma fille, je m'attendait à toutes les langues, sauf à de l'anglois. Heureusement que je la maîtrise parfaitement depuis mon passage à l'abbaye de Mauchline, en Ecosse, même si le dialecte est très différent là bas par rapport à Londinium. Néanmoins, votre prière est étrange, peu coordonné, comme inachevé.

Mais je vous en prie, entrons directement dans le confessionnal, nous y serons plus à l'abri des oreilles indiscrètes.

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Bardieu
[Dans le confessionnal]

L'évêque essaya de caler son lourd ventre dans le petit confessionnal. Après avoir laissa dame Kindjal entrait dans sa partie, le curé ouvrit la petite trappe séparant les deux parties de l'étrange boite en bois décoré qu'il avait fait spécialement venir de Sancerre.




Les bruit de craquement du bois qui travaillent se firent entendre, lorsque l'évêque commença.

Bien, ma fille, vous savez que vous m'avez mis dans un esprit peu réceptif hier, lors de votre allocution. Nous allons donc commencer cette confession par cette affaire, afin de la régler le plus tôt possible, ensuite, nous passerons à d'autres sujets et nous parlerons de ce que vous avez fait jusque là sur le plan spirituel pour vous même et les autres.

Pour commencer, donc, j'attends vos explications et votre raisonnement pour m'expliquer comment une bonne aristotélicienne, enfin, de ce que crois avoir vu à l'instant, peux vouloir placer à un poste de responsabilité un hérétique reconnut, en contradiction avec vos devoirs aristotéliciens.


Silencieusement, le père Bardieu écouta la réponse de Dame Kindjal, tantôt avec un sourire, tantôt avec un léger rectus horrifié.
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Kindjal
Kindjal fut surprise que l'Évêque ait pu entendre ce qu'elle avait pensé. Sans doute avait-elle dû marmonner sans s'en rendre compte. Elle répondit simplement :
Je l'avoue, je ne pense pas que cela soit très courant... Mais j'ai toujours pensé que quelle que soit la langue, le Très Haut ne pouvait que comprendre mes mots et surtout les intentions qui se cachent derrière. J'aimerais être plus savante en Latin, je sais que c'est là l'une des langues que privilégie l'Église dans le rapport au Très Haut, mais j'admets n'y être pas très douée.

A son invitation, elle s'installa dans le confessionnal qu'elle n'avait eu que trop peu l'occasion d'investir. Elle cherchait déjà dans son esprit la formule adéquate lorsqu'elle entendit que l'Évêque était décidé à lui poser des questions. Elle trouva particulièrement étonnant cet interrogatoire qui lui sembla, pour le coup, très hors de propos. Cependant, n'ayant rien à cacher à l'Évêque ni au Très Haut, elle répondit avec franchise comme à son habitude :
Monseigneur,
je suis probablement bien moins instruite des choses spirituelles que vous, et ne nie pas la possibilité d'égarements passagers... Mais je sais que le Très Haut, dans Son infinie Sagesse, m'a dotée d'un esprit pour exercer la Raison, et d'un coeur pour éprouver la Compassion. C'est pourquoi je m'efforce chaque jour d'honorer Ses bienfaits en faisant un bon usage de ces deux choses.
La Raison, Monseigneur, après avoir lu le courrier que Messire Sancte adresse aux nouveaux venus, me dicte que cet homme, indépendamment de sa foi, fait un excellent travail, et n'abuse en rien de son privilège pour répandre son culte ou son influence. Les candidatures au poste de Tribun ne sont pas légion, vous savez comme moi la difficulté à recruter de dynamiques travailleurs... aussi ma Raison me dicte, que cet homme compétent et volontaire, intègre dans son emploi, puisse continuer à l'exercer.
La Compassion, ensuite, me dicte de ne pas juger un homme uniquement sur ses erreurs. Un hérétique, Monseigneur, n'en est-il pas moins un homme ? La rédemption est-elle jamais hors de portée pour leurs âmes ? Je ne crois pas, pour ma part, que c'est en stigmatisant ces gens, en les poursuivant d'insultes et d'humiliations, que nous les aideront à rentrer dans le droit chemin. Je ne nie pas être d'une grande naïveté, Monseigneur, mais si le Très Haut a ramené Ioannes Sancte à Montauban, dans ce Duché où il est né, a été baptisé et s'est même marié selon les rites de notre Sainte Église, ne pourrait-il pas avoir en l'idée de lui donner une nouvelle chance ? Et si le Très Haut lui-même, dans Sa grande Mansuétude, acceptait de donner à Messire Sancte une seconde chance, ne serions-nous pas bien mal avisés de la lui refuser ?
La Raison me vient encore, Monseigneur, pour songer que de tout ce tumulte, Messire Sancte passe plus aisément pour un martyr de sa cause que pour un agresseur, et qu'il gagne par là en popularité. Il est sans doute bien présomptueux de ma part de dire cela mais... Monseigneur... n'avez-vous jamais songé que l'attention constante que vous vouez à sa personne, plus encore qu'à son ordre religieux, contribue en partie à certains de ses succès ?


Il lui sembla voir un rictus horrifié de l'autre côté de la grille, et elle enchaîna rapidement :
Quant au poste de Tribun, il a rarement été celui d'un conseiller religieux. D'autant que je me souvienne, peu de prêcheurs occupèrent ce poste à Montauban. Un hérétique qui souhaiterait détourner les jeunes âmes serait tout aussi dangereux par sa présence en taverne et en halle, chose qu'aucun de nous ne peut prévenir...

Elle se tut, espérant que le sujet était clos, et commençant déjà à rassembler en un amalgame informe de pensées l'ensemble des pêchés qu'elle avait pu commettre depuis sa dernière confession.
Odoacre
[Dans l'église]

Entrant dans l'Eglise de Montauban, le vieux Grec la trouva vide... ou presque... des voix murmuraient dans le confessionnal, étouffées...

Tenté d'aller y plaquer son oreille, ce qu'il n'aurait pas hésité à faire dans son propre diocèse, il haussa les épaules et commença à faire le tour de l'église... belles pierres.... et il passa en revue les objets liturgiques, imaginant leur poids, évaluant leur valeur....

Puis il trouva le chemin du clocher.... les cloches, voilà quelque chose qui vous en apprenait beaucoup sur la personnalité d'un lieu saint.

Il décida donc de sonner le glas, son de cloche pour éloigner les démons, et qui signifiait un décès...

Il se pendit donc à la corde, s'accroupit en tirant et se laissa porter par le retour en se hissant jusqu'à la pointe des pieds.... aucun son encore.... et on retire..... et on s'envole vers le ciel....

Et le glas résonna dans l'église et dans la ville tel un appel sinistre pour l'office des morts....



Dong Dong Dong Dong....


Et l'évêque de Périgueux volait avec la corde dans les airs avec un air de contentement non dissimuler.... bruit et chaos, quel plaisir !!!
Bardieu
Bardieu écouta longuement Dame Kindjal. Ces arguments raisonnaient juste, à quelques exceptions prêt.

Donc, si je comprends bien, ma fille, vous soutenez que l'efficacité et les compétences d'un homme peuvent être utiliser quelque soit la moralité de celui-ci ?

Si l'on accepte ce postulat, votre raisonnement est logique. Néanmoins, comme vous vous y attendez, je ne peux cautionner ce postulat, qui est faux.

Je vais avant tout vous indiquer ce qu'est un hérétique. Un hérétique, c'est avant tout quelqu'un qui a refusé de vivre dans la communauté. Aristote a lui même indiqué que la vie vertueuse ne pouvait se faire qu'entre égaux, au cœur d'une cité. Quelqu'un a l'écart de la communauté ne peux donc être vertueux. De plus, vous parlez de mansuétude et de seconde chance. Elle lui a déjà été donné, même une troisième pour être précis.
L'église a une grande mansuétude, mais n'aime pas être prise pour une imbécile. Même si cela doit renforcer son influence, mais je pense réellement que remettre Sancte en temps que tribun va revaloriser son statut et lui permettre d'avoir la légitimité de propager ses mensonges.
En acceptant et en demandant une reprise des activités de Sancte comme tribun, vous désobéissez à plusieurs règles.
La première est l'interdiction de vous approcher des hérétiques,
La seconde est le jugement des compétences de Sancte. Je vais vous indiquer ce qui semble me faire douter de ces compétences. Un jour, je rentre dans une taverne, pour me rafraichir le gosier. J'y rencontre un jeune vagabond, très jeune et fraichement arrivé depuis quelques jours. A peine suis je rentré que déjà, j'ai eu droit au discours anti religieux basique.

Cela arrive parfois, mais il s'agissait là des enseignements de votre tribun. Au deuxième en un temps court, j'ai comprit qu'il y avait quelque chose qui clochait. Il est compétent, mais pas que pour les intérêts municipaux. Bref, en mettant Sancte comme tribun, il bénéficie auprès des nouveaux arrivants d'un avantage morale en temps que personne de référence. Cela ne peux que l'encourager dans sa politique religieuse hérétique.
La troisième est d'ordre morale. Comme pouvez vous nommer un pillard ? Comment avoir confiance en le travail d'un brigand de grand chemin qui a pillé le château de Pau ? Moralement, il est inacceptable d'avoir, parmi les gens respectable de la ville, des pillards parmi les plus recherchés du royaume. Par cette action, vous montreriez la complicité de la Guyenne face à l'hérésie et aux brigandages et vous entraineriez le duché dans une guerre qu'il n'a aucune chance de gagner.

Cela fait trois raisons, ma fille, qui sont uniquement spirituelle mais qui conditionnent les actions temporelles.
Maintenant que ce sujet est clos, nous allons pouvoir passer au reste.



Soudain le bruit des cloches se fit entendre. Surpris en plein milieu de la confession, Bardieu pensa qu'un paroissien avait décidé de tirer la cloche suite à un évènement urgent et gravissime. Il dit à dame Kindjal

Le glas ! Vite, ma fille, ne restons pas là, regagnons et voyons quelle est l'urgence.
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Kindjal
Kindjal s'humecta les lèvres avant de répondre.
Monseigneur, à vrai dire, j'aurais été tentée d'être d'accord avec vous. J'ai moi-même été plutôt mécontente de voir que Dame Simone_de_Beauvoir avait été nommée Tribun de notre belle ville, alors que son implication dans un pillage en Guyenne même était plus que suspecté. J'avais, moi-même, relevé un délit qu'elle avait commis à Bordeaux, bien que la machine judiciaire ait refusé de se mettre en place. Je trouvais donc tout à fait anormal qu'une telle personne soit nommée Tribun. Et pourtant... l'expérience a montré que Dame Simone_de_Beauvoir a été un excellent tribun elle-même. Elle n'a, à Montauban, commis aucun délit.

C'est cette expérience, notamment, qui m'a incité à laisser sa chance à Messire Sancte, et effectivement, il n'a pas démérité dans son poste de Tribun. Comme je vous le disais, les candidatures ne sont pas nombreuses, je tire donc le meilleur parti de ce qui m'est proposé...
Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi l'Eglise se montre si indignée par cette nomination quand celle de Dame Simone_de_Beauvoir, pourtant assez proche au final, n'avait occasionné aucun commentaire. Cette Dame était, d'autant que je me souvienne, non baptisée et plutôt réfractaire à la religion Aristotélicienne...

Ensuite, pour ce qui est de l'interdiction de m'approcher des hérétiques, je n'entretiens aucune relation d'aucune sorte avec un hérétique. Simplement je réponds aux villageois montalbanais quand ils me posent des questions, je soigne les personnes qui viennent en mon dispensaire sans leur demander un certificat de baptême avant d'appliquer des soins. Je ne discute jamais de leur foi, ni n'écoute leurs prêches. Je passe bien moins de temps en taverne qu'une partie de mes administrés, dont certains baptisés. Seront-ils tous excommuniés ?
Les "enseignements" que Messire Sancte dispense dans son temps privé ne sont pas du ressort de la mairie, mais bien de la maréchaussée, comme cela a été prouvé par le procès qui vient de s'ouvrir contre lui pour non-respect du Concordat.


Elle fut bien soulagée que l'interrogatoire soit terminé, se demandant si ses propos, tenus dans le confessionnal où elle avait été invitée à se confier sous le sceau de la confession, n'allaient pas servir à alimenter quelque punition à son encontre. Mais sûrement était-ce là un procédé bien indigne d'un Évêque, et elle repoussa bien vite ses pensées impies de son esprit.
Bénissez-moi Monseigneur car j’ai péché. Je me confesse à Dieu tout puissant et à vous Monseigneur.

Commencer par le plus évident...
J'ai manqué la messe le dimanche... Je sais qu'il n'y a pas de mot pour excuser...

Les cloches retentirent, le glas pour être exacte, et Kindjal frissonna. Il fallait sortir du confessionnal pour voir l'urgence. Elle réprima un juron. Jamais donc elle ne pourrait recevoir l'absolution ?
Bardieu
Bardieu était à moitié concentré sur la cloche qui sonnait le glas et sur les paroles de dame Kindjal.

Après quelques phrases, elle demanda l'absolution. L'évêque n'était que très moyennement satisfait de ces paroles. Tout d'abord parce qu'elle ne reconnaissait pas en ses actes des fautes, alors qu'il venait de lui expliquer juste avant et qu'ensuite, l'absolution porte sur tous les actes de la vie jusqu'à la précédente absolution.

Évidemment, l'évêque supposait qu'il y aurait d'autres sujets de discussions. Bardieu se dirigea vers le clocher et vit Mgr Odoacre en train de sonner le glas.

Enfin, monseigneur, que signifie cela ? Quelle est donc la nouvelle qui justifie ce tintement des cloches ?
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Hagden
C'est à ce moment qu'entra Hagden, se demandant ce que l'on pouvait bien sonner ainsi...

Il s'avança dans l'allée centrale. Sa tunique Teutonique flottant derrière lui. Il salua Monseigneur Bardieu. Et alla s'asseoir non loin, au premier rang. On lui avait dit que Montauban sombrait peu à peu, mais n'était elle pas devenue depuis assez longtemps, l'antre d'hérétiques sans lois, prétextant d'avoir une foi sans nulle autre pareille, faite simplement pour berner les plus idiots, les fous et surtout les ignorants ?

Et puis, il y avait toujours Croisade, non levée, sur ces hérétiques... que l'on nommait Lions, gros minous, ou quelque chose du genre pas net, avec des griffes, des crocs... bien cachés sous une couche couleur de miel dans les bonnes paroles qui sortaientt de leur bouches, mais qui à bien entendre et constater n'avait qu'un amer, très amer et vomitif 'arrière-goût de fiel...

Certes ils pouvaient être de fins parleurs embobineurs, de pseudo bons politiciens... mais à y regarder de prêt, ils n'étaient rien en somme, que des hommes et des femmes imbus d'eux mêmes et de leur pseudo doctrine, du maigre ascendant psychologique qu'ils pouvaient avoir sur le petit monde qui les entourait et qui était prêt à les entendre, quitte leur laisser leur âme.

Car il ne fallait pas oublier que certains d'entre eux revenaient de Béarn, où ils avaient pillés, et tentés d'asseoir leur République de dupe par la force, par la menace... Car il en était ainsi des hérétiques, voilés en Guyenne, se faisant passer pour des Saints... alors qu'ils ne sont que damnés avant l'heure. Ils n'ont point d'attache ni de coeur, comme il le disent que le leur, qu'ils souillent de leur âmes corrompus... en faisant croire l'inverse.

Hagden attendit la suite de la cérémonie qui se déroulait là, ne sachant ce qu'elle était au fond, mais il aimait à entendre Bardieu. Il avait été son élève au Séminaire de Noirlac. Il en gardait un vif et bon souvenir...

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Bender.b.rodriguez
Bender était arrivé depuis peu à Montauban, il avait à peine eut le temps d'aller poser son baluchon à l'auberge du coin, s'était rapidement humecté le gosier avec une bibine locale somme toute de bonne facture, qu'il entendis sonner les cloches de l'édifice Divin de la ville. Avec bonheur il entendait des cloches sonner, cela lui manquait, il décida de s'y rendre sans attendre, vérifia que sa tunique était présentable et traversa le village pour rejoindre la place centrale. là, il tomba inexorablement sur l'église du village, clocher élancé vers le soleil et architecture toujours aussi splendide. Appuyé sur sa canne, mais quasiment capable de marcher sans, il s'avança et poussa les grandes portes pour traverser le narthex et s'enfiler dans la nef via l'allée centrale. Là, il reconnu la teutonique tunique de son frère Hagden et s'en alla prendre place à ses côtés. Il lui glissa discrètement :

Mon frère, ça va ? Tu me sembles bien pensif ?

Avec un sourire, il poursuivi :


j'ai entendu le son des cloches alors, je n'ai pas résisté à l'appel...je suis par ailleurs passé par la place centrale et j'y ai croisé cette diablesse de Marquise des anges et Sancte le matelot...visiblement peu enclin au débat, ils ont filé s'alcooliser en taverne pour oublier dans quels méandres nauséeux ils surnagent...

Puis, regardant en direction de l'autel central, il ajouta :

Mais où est-il l'officiant ? Je ne vois personne...
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Hagden
Hagden salua le Grand Prieur de son Ordre... Le Ritter l'écouta. Et il voulut faire un peu d'humour...

Je crois que nous avons été berné nous aussi par l'EA, je crois que les cloches ont sonné pour rien. On nous a dupé. Les Lions ont raison, Rome sombre... nous devrions épouser la Réforme, c'est sûr, c'est l'affront de trop...

Hagden gloussa...

Pour le reste oui, j'ai aussi vu que le pseudo amiral qui se regarde trop dans le miroir aux alouettes, le matin, prend des responsabilités qui sont bien en dessous de ces capacités intellectuelles surhumaines, pour ne pas dire astronomiques... Je le plains quand même, de ne devoir n'être que Tribun. Mais je plains par dessus tout ceux qui le croit au dessus de tout soupçon, au dessus de tout... et de tout le monde. Je me demande s'il ne va pas commander une paire d'échasses, pour être bien au dessus du lot de ces Guyennois qu'il traite d' "esclaves" avec ses Pairs, tout aussi arrogants que lui, j'imagine qu'il doit faire ça quelque part dans un coin, à déblatérer sur le Monde décadant, avec leurs simagrées d'intellectualistes, ils doivent bien étendre entre leur oreilles bouffies et purulentes d'Orgueil LEUR vision du monde... Je les entend d'ici parler de ces puissants qui asservissent les faibles... comme si les Guyennois, comme si les peuples du monde, étaient tous des faibles et des abrutis, et eux ayant la science infuse, LA science de la Vraie Vérité, une et indivisible... Ils aiment bien décider de ce qui est bien pour les autres, tu trouves pas ? Sans jamais leur demander trop l'avis de ces "faibles" et "esclaves", si tu remarques. Tu te souviens du Béarn ? "Ceux qui n'embrasseront pas la Réforme seront exécutés"... Belle preuve de leur sens de l'humanisme dont ils aiment s'habiller, mais qui dans les faits est tout autre, voire assez sanguinaire.
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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Odoacre
Toujours pendu à la cloche, le vieux Grec criait pour se faire entendre



Ah Bardieu vous êtes là ! Vous voyez bien, je vous sonne les cloches !



Et Odoacre de partir d'un grand rire joyeux.... oui ça lui faisait du bien de voyager et de sortir de son diocèse !



Il finit par descendre pour s'approcher de l'évêque de Cahors




Vraiment, ce glas est de fort bonne facture, je suis certain qu'on en tirerait de très épouvantables bouches à feu !!!
Hagden
Hagden reprit son sérieux. Ce n'était pas trop le lieu ni le moment de se laisser aller... Quoique ce qu'il venait de dire, il le pensait. Il en revint à quelque chose de plus terre à terre et de répondre au Gross Hospittler qui se demandait ce qui se passait là.

Pour ce qui est de l'officiant, je ne sais où il est, il me semble avoir salué Monseigneur Bardieu tout à l'heure, sortant du confessionnal, mais j'en suis pas sûr, il courait vers le clocher, si je me souviens bien, j'ai été un temps à Montauban... Il ne m'a pas vu, je pense...

Le Ritter se demandait s'il y avait quelqu'un dans le Confessionnal... ou bien si Bardieu y était pour astiquer les boiseries...
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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
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