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[RP] Eglise St Jacques de Montauban

melior
Jour du Trés Haut, Melior ne rompit pas avec ses habitudes, elle se rendit à l'église pour prier.
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Titca
[ Messe Dimanche 14 Mars]

En ce dimanche la messe sera encore une fois assurée par Typhanie, c'est donc de bonne humeur et après avoir remplit ses autres tâches quotidiennes qu'elle poussa les portes de l'église, comme toujours elle longea la même allée et se signa de la même façon avant d'allée sonner les mêmes cloches, une routine que l'Archidiaconesse commençais à connaître par coeur.



Une fois de retour dans le choeur elle commença la messe dominicale.

Mes frères, mes soeurs, voyageur de passage ou fidèle ! Bienvenue dans la maison du Très-Haut,

Aujourd'hui nous allons lire la troisième médiations, il me semble intéressant de les découvrir toute dans leur intégralité afin de comprendre comment Saint-Barnabé notre prêcheur-pèlerin
des malheureux.


Quelques secondes de silence, pendant lesquels Tit tourna les pages de son dogme.

Dans la première médiation il nous apprend que la valeur de l'homme ne change pas malgré les rumeurs méprisante. Dans la deuxième médiation nous apprenons à ne pas écouter ceux qui sont pessimiste ! Et voici la lecture de la troisième médiation.

Citation:


Troisième Méditation

Lors d’un de ses voyage, Barnabé s’arreta dans un petit village champenois, tout près d’Argonne. Il n’y avait pas d’église, juste une petite chapelle dans la rue principale. Barnabé s’agenouilla devant et pria plusieurs heures. Les habitants curieux s’approchèrent et l’invitèrent à boire un verre à la taverne du village. Barnabé accepta, et les conversations allèrent bon train jusqu’en début de soirée quand il décida de s’adresser aux villageois juste avant de les quitter.
S’adressant à eux, il posa un bocal à large ouverture sur la table devant lui.
Ensuite il sortit une douzaine de pierres grosses comme le poing et les plaça soigneusement, une par une, dans le bocal.
Quand celui-ci fut rempli jusqu’au bord, il demanda :

« Ce bocal est il plein ? »
Tout le groupe répondit :
« Oui ! »
« Vraiment ? »
Il sortit de sous la table un seau de gravier qu’il versa dans le bocal.
Il secoua ce dernier, et les graviers tombèrent dans les interstices entre les pierres. Souriant, il demanda au groupe :
« Et maintenant, ce bocal est il plein ? »
« Probablement pas » dit quelqu’un.
Il sortit alors un seau de sable et le versa dans les espaces laissés par les pierres et le gravier.
Et de nouveau, il demanda :
« Ce bocal est il plein ? »
« Non, dit en coeur le groupe de villageois. »
« Bien ! » dit il à nouveau en sortant une carafe d’eau.
Quand il eut versé de l’eau jusqu’au bord, il regarda le groupe et demanda :
« A quoi sert cette démonstration ? »
L’aubergiste leva le doigt et dit d’une voix forte et rugeuse :
« Cela signifie qu’aussi bien rempli soit notre journée, si on travaille dur, on peut toujours en faire un peu plus »
« Non, la vérité qu’illustre cette histoire c’est que si vous ne mettez pas les grosses pierres d’abord, vous ne pourrez pas les mettre du tout. Si le sable est mis en premier, il n’y aura de place pour rien d’autre. Quelles sont les grosses pierres de votre vie ? Le projet que vous voulez réaliser ? Du temps passé avec ceux que vous aimez ? Votre travail ? Vos écus ? Une cause ? Accompagner d’autres gens ?
Demandez vous quelles sont les grosses pierres de votre vie de paysan et de famille puis remplissez le bocal. Rappelez vous que si vous ne mettez pas ces grosses pierres en premier, elles ne tiendront pas du tout.

Barnabé salua alors les villageois et repartit sur les routes du royaume vers de nouveaux villages.


Reposant le livre elle sourit, le message était clair et pourtant pas vraiment.

Alors ? Que nous apprends ce texte ? ! Bien entendu certain pense déjà à faire passer les grosses pierres avant le sable ou l'eau, mais certain malheureusement non... Nous devrions tous prendre quelques secondes et réfléchir à ce bocal notre bocal à nous, que mettez vous en premier dedans ? Et cela vous convient-il ?

Regardant l'assemblée elle sourit doucement et joignit ses mains, à défaut de faire récité le Crédo, elle choisit cette fois de prier Dieu pour qu'il pardonne leur péché.



Bien il ne me reste plus qu'à vous inviter tous à la communion et au partage du pain, de vous souhaiter un très bon Dimanche et que Dieu vous protège ! Soyez bénis...


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Bender.b.rodriguez
Bender s'était levé aux aurores en ce frais matin de Mars. Il avait d'ailleurs remarqué comme l'hiver cette année, trainait ses guêtres plus que de raison, histoire de rappeler à tous qu'il fallait se couvrir jusqu'en avril. Ainsi, il pris le temps de revêtir sa bure de laine avant de se rendre à l'église, mais, en attendant l'appel de l'office, il pensait passer par le marché du village pour y voir un peu les étals et laisser libre court à son habituelle envie de produits frais.

A peine avait-il mit les pieds dehors qu'il éternua aussi fort qu'un régiment. Il regarda autour de lui afin de voir s'il n'avait pas éclaboussé un passant. Heureusement, au vu de l'heure, il n'y avait pas grand monde dans les ruelles. Il avança jusqu'au marché mais à peine entra-t-il dans une allée que le glas de l'édifice religieux se mit à retentir pour son plus grand plaisir. Il se hâta jusqu'au portes de la sainte maisonnée et y entra rapidement. Là, il s'installa au devant, observant cette diaconesse qu'il ne connaissait pas. Il écouta avec attention les sages paroles de cette femme à la gouaille si sûre et au gout pour les textes si intéressants.

Lorsque vint le moment de la prière de pardon, Bender récita celle-ci avec ferveur :





A l'appel de Typhanie, Bender se leva pour aller partager le pain et le vin, en toute amitié.

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Hagden
Hagden n'aurait raté pour rien au monde la messe du dimanche. Il y entra, vêtu de la Cape Teutonique et de sa plus belle tunique blanche et noire...

Il n'y vit pas grand monde... Et reconnut l'un de ses Frères, le Gross Hospittler.

Pax Vobiscum mon Frère... lança t-il à demi voix...

Puis il écouta la messe... Cette fois il était déterminé à voir l'Officiante. Il attendit patiemment et avec ferveur la fin de l'office.

Que dirais tu Frère Bender, si nous allions féliciter celle qui a célébré cette cérémonie avec simplicité, sobriété, mais beauté ? J'ai reçu une nouvelle inquiétante. L'un de nos Frères a disparu... Il nous faut demander à toute personne de nous aider. Notre Frère a disparu ici... en Guyenne, terre qui est arpenté en ce moment par de drôles de "bêtes à crocs"... Peut-être sait elle quelque chose à ce sujet... Qu'en penses-tu ? Nous allons avoir besoin d'un soutien local dans cette affaire épineuse...
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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Titca
Typhanie à la fin de la cérémonie rangea le pain et le vin tout en attendant la maire de Montauban qui voulait une confession, pendant ce temps elle retira les miettes pour les données aux oiseaux qui devaient souffrir du froid de ce long hivers, regardant parfois à gauche ou à droite si tout était en ordre et propre quand deux hommes attira son regard. L'un lui avait déjà dit '' au revoir'' de la main le jeudi et l'autre semblait son ami. Remarquant bien qu'ils étaient tout deux frères Teutoniques et donc que sa vie n'était pas en danger, elle posa son dogme et alla les rejoindre un grand sourire aux lèvres.

Quel honneur ! Deux frères Teutoniques pour moi toute seule ? C'est Aristote qui vous envoie ?

Dans un clin d'oeil amusée elle s'inclina devant les deux hommes parfaitement inconnus, il faut dire que des Teutoniques elle en avait vu passer un certain nombre en élève à Noirlac a force elle prenait chaque membre de cet ordre pour des amis voir mieux encore des frères.

Oups pardon... j'en oublie toute forme de politesse ! Bienvenue dans l'église de Montauban, je suis la soeur Typhanie, mais tout le monde me surnomme Titca... Euh... A voui je suis l'Archidiaconesse de Cahors, mais ce n'est qu'un rang parmi... plein....Oui heum... et vous ?

Elle avait le don de s'embourber toute seule à trop vouloir bavarder elle en arrivait à un point ou elle bredouillait toute seule, les joues rouges elle sourit cependant et attendit bien sagement..
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Kindjal
Remontant son col devant son visage agressé par le froid, Kindjal laissa encore quelques fidèles quitter l'église avant de s'y aventurer enfin. Avec un froid pareil, elle ne pouvait de toute façon pas rester plantée là. Elle ressassait les événements depuis sa dernière confession, cherchant à se remémorer tout ce qu'elle avait à se faire pardonner. Il s'agissait de ne rien oublier !
Alors qu'elle remontait la nef à la rencontre de l'archidiaconesse, elle remarqua que celle-ci semblait en conversation avec plusieurs hommes. Un peu réticente à l'idée de les interrompre, Kindjal changea brusquement de direction pour rejoindre les bougies qui illuminaient de leurs flammes vacillantes un alcôve proche. S'agenouillant, elle ferma les yeux pour se recueillir silencieusement, songeant qu'il aurait sans doute été mal venu de tendre l'oreille pour obtenir quelque information sur la discussion qui se tenait dans la nef alors même qu'elle venait pour se confesser.
Bender.b.rodriguez
Bender avait salué son frère Hagden, répondant ainsi à l'amitié que ce dernier n'avait eu de cesse de lui témoigner depuis déjà un long moment.

Et cum spiritus tuo Hagden. Rétorqua-t-il à voix basse.

A la fin de l'office, Bender fut interpellé par son frère et, après l'avoir écouté, il lui répondit :

Je suis d'accord, allons saluer notre officiante et remercions là pour son travail.

A entendre Hagen parler de la disparition de l'un des membres de l'Ordre, ne fut-il pas encore pleinement intégré, Bender fut peiné. Lui aussi avait lu cette missive demandant rançon en échange de la liberté du reiter Flex. Il répondit ainsi :

Oui, toute aide sera la bienvenue mon frère. Il est tragique que Flex se soit mit dans de tels ennuis. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé...

Tous deux se rendirent près de l'autel central pour y rencontrer la diaconesse qui avait tenu la cérémonie du jour. Celle-ci entama la conversation par un trait d'humour que Bender apprécia :

Bonjour ma sœur ! Oui, vous avez droit à deux teutoniques, actuellement, nous faisons une opération spéciale : deux pour le prix d'un !

Dame Titca se présenta, se rappelant à la politesse, mais Bender ne fut pas choqué, après tout, lui non plus ne s'était pas présenté plus tôt.

Enchanté soeur Typhanie, je suis monseigneur Bender Rodriguez, grand prieur de l'Ordre teutonique, prêtre de notre sainte Eglise et théologue au Saint Office Romain. Nous n'avons pas l'honneur de nous connaitre, je viens de Bourgogne ou je fus curé à Dijon...enfin, heu, personne ne m'a curé quoi que ce soit, hein ? Je fus aussi évêque du diocèse d'Autun. Aujourd'hui, je parcours les royaumes avec mes frères soldats de l'ordre afin de rétablir la paix et l'amitié, et aussi, de lutter contre ceux qui distillent l'insidieux venin de la créature sans nom.
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--Le_moche


Le Moche qui était resté en retrait dans la Sachristie vit un papier glisser sous la Porte. Se demandant ce qui arrivait, il se dit "je le prend, je le prend pas ? Je le déchire comme les autres torchons ?" Celui-ci de "torchon" semblait différent. Il avait une couleur et surtout une odeur différente de ces "torchons hérétisants" dont parlait le Deux-Pattes Hagden...

Le Moche avait fait une entrée discrète dans l'Eglise, le "torchon "différent entre les crocs, et s'était approché du Deux-Pattes Hagden et Bender, tout deux occupés... visiblement avec une Deux-Pattes... à discuter...

L'avaient ils vu ? Il ne se sentait pas trop à sa Place dans cet Edifice... Il lui tardait d'en sortir... un peu. Puis il remarqua que la lumière du jour était belle, passant à travers ces vitres colorées, là-haut. C'était la première fois que ces yeux de chiens voyaient cela. Finalement le lieu était moins austère qu'il n'y paraissait. Mais il se demandait si c'était l'une des raison pour lesquelles les Deux-Pattes en venaient à se réunir le Dimanche dans un lieu pareil, à y contempler ces couleurs belles... Il se dit que la Vieille bique qui avait essayé de l'enlever ne devait pas fréquenter ce genre de lieu qui finalement inspirait Paix et respirait la quiétude... Qu'elle devrait peut-être y venir... un jour, pour que cette Paix la rende moins méchante.
Hagden
Hagden vit entrer le Moche, drôle de bête en ce lieu. Il s'éclipsa en s'excusant, un peu en retrait de la conversation pour aller le voir et il vit le parchemin entre les crocs de la bête. Le déplia, et fronça les sourcils... Il s'approcha de Bender et lui glissa un mot à l'oreille. Le papier leur été destiné, envoyé ici, car l'expéditeur ne savait pas où ils créchaient exactement à Montauban. C'était l'un de leur Frère Teutoniques qui annonçait la nouvelle de l'attaque de l'une de leur Soeur, Lily-jane... et par qui... Qui qui était là, quelque part habitant de Montauban, en plus.

Le Ritter était quelque peu abattu par cette nouvelle tragique... Et il se dit en lui-même que ceux qui avaient commis un tel crime gratuit ne seraient pas impunis...

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Titca
Tant de choses arriva en si peu de temps, d'abord la maire de Montauban arriva et l'archdiaconesse la salua de la tête poliment, puis l'un des frères se présenta et elle sourit évitant de rire bien qu'il était très drôle. Soudainement ce fût une bête qui arriva et Tit fronça les sourcils pendant que le deuxième homme alla à sa rencontre, puis murmura à l'oreille de l'autre homme et c'est tout ! Typh resta sagement planter devant eux cherchant à comprendre sans y arriver.

Heum... ravie de vous rencontrer Monseigneur Bender Rodriguez ! C'est un honneur de voir un homme tel que vous à Montauban. D'ailleurs c'est toujours un plaisir de rencontrer des frères Teutoniques ! Mais auriez-vous un souci ? Vous semblez bien soucieux.

Elle sourit, heureusement pour elle qu'elle ne savait pas que Flex avait disparu, son élève doué et appliquer était un ami et le savoir en danger n'aurait surement pas rassuré Typhanie. Regardant donc les deux hommes bien loin de se douter de cette disparition elle sourit un peu bêtement. Lançant un coup d'oeil à dame Kindjal elle lui fit comprendre qu'elle en avait encore pour quelques minutes et s'excusa dans une petite moue amusée.
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Bender.b.rodriguez
La toute récente nouvelle de l'attaque de Lily-Jane avait terminé de mettre les nerfs au religieux qui, s'il n'avait pas une sérénité habituelle, aurait sans doute craqué nerveusement sans autre forme de procès. Alors qu'il se présentait à typhanie, celle-ci nota l'air inquiet du Grand Prieur qui ne pu s'empêcher de partager ses soucis, mais après tout, être frère et sœur d'une même communauté servait aussi à ça. Ainsi, il rétorqua d'une triste voix :

Oui ma soeur, nous sommes très inquièts et ce, pour deux raisons, l'un de nos membres, le Reiter Flex a été enlevé par des inconnus se revendiquant d'un groupuscule du nom des "Chacals et Associés", nous sommes sans nouvelles de lui depuis plusieurs jours et une rançon est exigée pour sa libération.

Puis, les yeux humides, il ajouta :

Et nous venons à l'instant, par missive, d'apprendre qu'un autre de nos membre, la Reiterin Lily-Jane a été victime d'une attaque dans la nuit de dimanche à Lundi et qu'elle est gravement blessée. D'après elle, il s'agirait d'un homme bien connu de la région...qui a même pignon sur rue comme on dit...je suis atterré, l'homme se revendique ouvertement de la secte des Lions de Juda...
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Titca
Le choque, Tit agrippa l'un des bancs et dû s'asseoir pour ne pas tomber les fesses au sol, silence le temps de comprendre que deux connaissances dont un ami venait de s'approcher de la mort, ses doigts s'agrippèrent au banc pour ne pas hurler de colère ou peut-être même pire. Une fois l'envie de faire un meurtre passé elle regarda le Grand Prieur et eu bien du mal à lui cacher sa soif de vengeance. Approuvant doucement elle se releva et regarda les deux frères.

Mmmmh, je connais Flex c'est l'un de mes élèves à l'abbaye de Noirlac et Lily-Jane est une charmante comtesse que j'ai accueille dans cette même Abbaye, que pensez-vous faire pour eux ? J'espère pouvoir vous aider, même s'il compliquer pour moi de quitter la ville en ce moment... êtes-vous allez faire un tour de Gargote ? Sur ses grandes places parfois il est possible d'entendre bien des rumeurs et ainsi avoir quelques indices.

L'inquiétude était facilement repérable dans sa voix, passant d'un homme à l'autre elle mordilla ses lèvres soucieuses de la sécurité de ses deux là, décidément tout semblait dangereux et rien n'était rassurant si même des Reiter tombaient dans de mauvaises pattes.

Un membre du lion dites-vous ? Qui donc ? ! Ou donc ? ! Ce n'est pas vrais, ils commencent sérieusement à me chauffer les oreilles ceux là ! ! Déjà qu'ils déforment l'histoire selon leur envie, maintenant il attaque des frères et soeurs demain ils bruleront l'église à ce rythme !

Serrant les poings, cherchant l'aide de Saint-Gabriel pour ne pas laisser la colère envahir son coeur, elle respira le plus calment possible attendant de savoir ce que pensaient faire les deux frères teutonique.
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Hagden
Hagden répondit à Typhaine...

Oui Dame l'heure est grave en Guyenne... et les Guyennois ne semblent pas trop s'en inquiéter, certains préférant noyer le poisson d'Ichtus dans des débats, je ne dis pas moins importants, mais "secondaires"... A croire que L' "Horizon" a du mal à se dégager au dessus de la Place Guyennoise... La Guyenne va devoir prendre le sujet à bras le corps, car en Toulouse et en Périgord, la colère gronde, et pas seulement... Elle ne pourra être apaiser que si le Conseil de Guyenne se prononce haut et fort contre cette hérésie qui enlève, ment, et se faufile en terrain voisin sans accord, car justement, ils sont hérétiques, dangereux... et qui saigne presque à blanc une aristotélicienne fidèle, ancienne Comtesse de surcroit, la laissant pour morte. ce qui dénote bien combien ils ajoutent, par ces différents méfaits, à leurs réputation de sanguinaires... sans lois, ni coeur.

Mon Gross Hospittler et moi-même pouvons témoigner de leur ignominie récente en Béarn. Sous une bonne couche de paroles mielleuses, ils sont bien autres, les mains souillées de sang, de mensonges, enlevant innocents pour faire pression, etc...

En ce qui concerne Flex, nous sommes très inquiets, une rançon est demandée, oui, mais nous n'avons nulle preuve que notre Frère soit encore en Vie, ni si c'est le fait d'hérétiques vengeurs, ou pas. Car les hérétiques ont été quelque peu défaits en Béarn, et nous ne sommes pas très bien vu d'eux depuis, même si c'est aussi depuis toujours. Nous menons les uns contre les autres une lutte sans fin, sur tous les fronts. Nous n'aurons de cesse, nous Teutoniques, de nous battre contre leur mensonges...


Hagden se tut...

Avez-vous des nouvelles de Monseigneur Bardieu... ? On m'a dit qu'il serait bientôt de retour, j'espère qu'il va bien... Nous cherchons à lui parler... mais il semble être bien occupé, ce qui ne m'étonne guère, vu ce qui se passe dans le coin. On m'a dit qu'à trop travailler, il aurait été souffrant.
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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Titca
Comme toujours, enfin souvent elle écouta en silence, notant les informations dans un coin de sa mémoire afin de mieux les examinées par la suite au calme et au chaud. L'heure est grave ? Cela elle le savait, mais comme personne ne l'écoutait ni au conseil, ni à Rome elle avait fini par prendre les décisions toutes  seule comme une grande fille ! Au pire elle recevra une tape sur les doigts, au mieux elle s'en sortira... Suite au prochain épisode ! Oh... arf, bon elle raconterait cela à qui de droit, peut-être que le Duc n'est pas au courant ?! Bien elle allait devoir écrire au Chancelier... Juste au cas ou.
La vision du frère Teutonique n'était pas si différente de la sienne au fond, le problème ce n'était pas l'hérésie, c'était la façon de papillonner avec leur voix de miel pour mentir un peu mieux à tout le monde et cela sans même se soucier des conséquences que cela aurait pour les autres ceux qui croyaient en eux. Hélas c'était ainsi et pourtant chaque religieux disait la même chose à chaque fidèles : '' Méfier vous de la créature sans nom !'' certain leur rirait au nez et voilà le résulta.. Lamentable.


Je sais mon frère... Mais je ne suis qu'une ambassadrice Apostolique mon pouvoir est faible face à tout cela ! J'ai beau hurler au loup... Enfin au lion, si personne ne m'écoute ... Je ne peux que regarder le désastre et priez pour recevoir de l'aide. Dieu ne laissera pas tombé ses enfants, il nous aidera je n'en doute pas.

La foy, c'était la dernière arme possible quoi que peut-être la voix aussi, en hurlant assez fort il y aura bien une personne pour l'écouter et hurler avec elle ! Espérons du moins, la discutions dévia sur Flex et elle pâlie, pauvre de lui et dire qu'il allait se marier.

J'espère qu'il est encore vivant... C'est une situation très inconfortable ! Mais je suis certaine que notre frère est vivant ... Il s'en sortira têtu comme il était !

Têtu, c'était un bien petit mot, à faire peur ! Oui Flex lui avait fait peur au début et avec le temps elle avait appris à le connaitre. Il s'en sortira surement ou quelqu'un devra payer le prix de cette mort.

Monseigneur Bardieu est ... fort occupé ! Mais il répond au pigeon du moins il répond à mes pigeons. Peut-être puis-je lui passer votre message ? Ou vous répondre à sa place ?

Regardant le frère et le Grand Prieur, elle sourit doucement ne sachant pas vraiment si son aide leur seraient utiles, elle fait de son mieux pour que tout ce calme enfin, mais elle n'était pas évêque et avait donc du mal à savoir si ses efforts étaient bon ou mauvais. Titca avait encore beaucoup à apprendre de ses supérieurs elle le savait.
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Hagden
Hagden avait écouté Typhaine. Il voyait que ses paroles trouvaient un écho sincère.

Oui Dame, prions... Prions pour que tout le monde revienne peu à peu à la Raison. la complaisance, ou le laisser faire, on sait ce que ça donne. Voyez Genève. Voyez en Franche Comté. Certes, nous devons condamner, prier... Parfois, ce n'est pas suffisant, faut dire les choses telles qu'elles sont, au risque de faire frissonner les plus frileux, les plus ou moins complaisants... avec le Mal... Car c'est bien de cela qu'il s'agit. La lutte du Bien contre le Mal... Je ne dis pas que nous sommes infaillibles. L'imperfection est Homme. J'espère juste que chacun retrouve le chemin Lumineux de la Foi Universelle... ici, comme ailleurs, comme en Provence. Et laisse de côté les armes, laisse la voix de la Sans Nom résonner dans le vide.

Hagden marqua une pause et soupira. Il n'était pas bien à l'aise à converser de la chose hérétique avec quelqu'un qui connaissait mieux ces terres que lui même. Mais il se souvenait de cette Guyenne, qu'il avait quitté par obligation, il y a longtemps. Il l'avait quittée fière, ayant Foi et du Coeur. Il retrouvait Montauban aux mains de quelques faux doucereux, tapis dans leur taverne miteuse... complotant dans le dos de tous.

Vous êtes croyante comme moi, comme une majorité de Guyennois, je pense, ainsi donc, nous espérons que l'hérésie qui crèche non loin d'eux, parmi eux, sera enfin condamnée, comme elle l'est en Comtés voisins... comme dans la plupart des Provinces d'ailleurs... Ce serait un moindre mal, pour un grand bien. Le sujet semble tabou, ici... occulté, mariné... minimiser... pour ainsi dire. Alors que le problème, au vu de ce que nous venons d'exposer, il s'accroit et mets en péril la stabilité et l'image même de la Guyenne vis à vis de ses voisins directs, mais pas seulement. Il parait que même bien au-delà, on en parle, dans les hautes sphères temporelles. Je crains que quelque armée Royale ne reviennent par le Sud Ouest, pour finir le travail... qui sait ?

Si nous sommes ici, mon Frère et moi, c'est pour aider Monseigneur... Et interpeler un peu les autorités comme tout Guyennois de la menace hérétique qui grandit ici. Nous voulons éviter qu'un conflit s'ouvre, quel qu'il soit. Nous savons la Princesse assez à cheval sur la question de l'hérésie... Nous souhaitons préserver la Paix. Ce que nous voyons depuis quelques jours, c'est que cette Paix est menacée par l'action de quelques fous, hérétiques, ou non... et cela nous chagrine. Nous souhaitons apporter assistance spirituelle au fidèles de Guyenne. Et veiller à ce que ces engeances de la Sans Nom restent à leur place, dans les Ombres... Et ne provoquent quelque autre plus grand malheur, qu'elles n'en cause déjà.

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
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