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[RP] Eglise St Jacques de Montauban

Arbalett
Arbalett arriva de bonne heure au village et se rendit directement en l'Eglise. Les ruelles étaient désertes, pas un chat en ce Dimanche matin.
Il poussa la porte, traversa la nef, se signa et à genoux devant l'autel et remercia Aristote de l'avoir protégé durant tout son voyage.
Puis il pria pour tous les habitants de Montauban, ses amis, ses ennemis s'il en avait et pour tous ceux qui malheureusement ne faisaient plus partie de ce monde.
Il récita ensuite le Crédo en allumant un cierge, pour que toutes ses prières s'envolent vers le Ciel...

Il remonta en selle et se dirigea ensuite vers le moulin.
melior
Jour du Très Haut, la mine lasse, Melior se rendit à l'église prier un peu.
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Bender.b.rodriguez
[Dimanche 9 mai 1458 - Eglise St Jacques]

En ce matin gris et frais de mai 1458, le curé de Montauban était encore en retard. cette fois-ci, il n'avait nulle excuse puisqu'il ne s'était tout simplement pas réveillé. Ainsi, il enfila sa soutane à la va-vite, colla son écharpe cérémonielle autour de son cou, coiffa rapidement ses cheveux avec ses doigts puis se rendit au clocher sonner l'appel.



C'est avec un air ahuri qu'il se présenta dans la nef centrale, y entrant par le couloir de droite situé dans le bars de transept de l'édifice, il traversa à la hâte l'allée centrale, saluant la fidèle déjà présent d'un "
Bonjour la chère amie, je reviens" puis fonça en direction des grandes portes.

Là, il ouvrit en grand les majestueuses portes de bois massif taillés dans un bois local dont il ne connaissait pas l'essence, poussant quelques râles dus à l'effort. Puis, rectifia sa mèche de cheveux qui pendait devant ses yeux d'un revers de main élégant.

Il fit demi-tour et traversa à nouveau l'allée, vérifiant au passage l'état de propreté des bancs d'un geste de doigt, regardant si celui-ci était ou non recouvert de poussière. Il s'avança ainsi jusqu'à l'autel central dont il fit le tour pour se poster face aux fidèles. Là, il attendit un peu que le tout venant veuille bien se donner la peine d'arriver.

Une fois passé un gros quart d'heure, il décida d'entamer l'office par ces mots :




Bienvenue à vous mes chers amis, entrez et prenez place dans la demeure du Très Haut ! J'espère que vous allez bien et que vous n'aurez pas trop froid en ce frais matin...au pire vous n'aurez qu'à vous serrer les uns contre les autres.

Le religieux décida d'entrer dans le vif du sujet sans attendre et proposa à tous de se lever. Il fit un signe de la main puis déclara :

Comme chaque dimanche et comme chaque messe, je vous propose qu'ensemble, nous demandions pardon au Très Haut pour avoir péché. Je vous propose de vous lever et de m'accompagner dans la récitation de cette prière!



Les yeux fermés et l'air convaincu, le religieux récita la prière, il joignait ses mains puis les écartait en les pointant vers la charpente de l'édifice, signifiant ainsi qu'il s'adressait au Tout Puissant. Enfin, une fois qu'il eût terminé, Bender rouvrit les yeux.

Là, il regarda les fidèles et les croyants pour ajouter :


Bon, je voudrais pas faire mon pénible hein ? Surtout croyez pas que je sois le chieur du coin mais j'avoue que je ne vois pas beaucoup de monde au confessionnal. Il est vrai que le montalbannais est un être exceptionnel, toujours vertueux et sympathique, jamais arrogant et encore moins prompt à pécher. Mais bon, au cas où, je vous le dis une fois encore, il est tout à fait possible de venir racheter sa conduite auprès du Très haut et d'obtenir l'absolution, seul moyen d'accéder au paradis solaire...moi je dis ça, hein, mais si l'un d'entre vous claque dans la semaine, avouez que ça serait dommage.

Le clerc laissa ainsi les fidèles réfléchir à ses mots, pensant qu'il parviendrait peut-être à en convaincre un ou deux avant sa mort. Puis, il indiqua à tous de se lever à nouveau et proposa :

Je vous propose que nous récitions notre crédo maintenant. Ainsi, je vous demande de vous lever encore et, avec moi, de réciter cette prière, symbole de notre foi et de notre attachement aux valeurs de la Sainte Eglise.


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Topheez
Topheez se rendit à l'église pour suivre l'office. Il s'arrêta un instant devant la convocation de l'inquisition adressée à Messire Eymerich.

Hmm... voilà bien un événement qui ne va pas apaiser la Guyenne.

Il n'aimait guère le principe de l'église de prendre des mesures "à titre conservatoire", salissant par là même le nom de personne avant même leur comparution devant l'inquisition et ne put s'empêcher d'exprimer une petite grimace en pensant à la sentence prononcée sur Kindjal, toujours pas invalidée à ce jour.

Il passa outre cette émotion pour se rendre à l'Eglise. Il chercha des yeux son épouse qu'il devait rejoindre après avoir fait son tour quotidien dans la mairie Montalbanaise. Qui sait, peut être croiserait il deux ou trois bucherons qui n'avaient pas encore rapporté leurs stères à la mairie. Il s'inquiéta de ne pas voir Mimi83720 et s'installa au centre de la nef et entama le credo tout en surveillant la porte d'entrée.
Hobb


Comme chaque Dimanche, Hobb se rendait à l'église. Et c'est d'un pas rapide qu'il monta les marches du parvis pour entendre son Frère de l'Ordre le Gross Hospittler Bender B Rodriguez. Il remarqua la présence du maire de Montauban, qui devait se sentir bien seul sans son tribun qui s'était éloigné de la ville. Hobb se demandait comment d'ailleurs il avait fait avec la raclée reçu lors du duel dans le quel Sancte l'avait entraîné... .
Il le salua en passant et s'installa aux premiers rangs.
Hobb récita la prière du pardon avec conviction. Il se tenait debout, comme demandé par l'officiant, mains jointes et tête baissée.




Toujours debout et avec ferveur, il récita le Credo


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Asophie
Comme chaque dimanche, Sophie se rendit à l'église pour y assister à l'office. Elle s'installa près de Melior, heureuse de la retrouver sur pieds, bien qu'un peu pâle et assista à la messe, réprimant à peine un sourire lorsque le Père Bender rappela les bienfaits de la confession. Pour le coup, voilà au moins un point sur lequel elle était presque tranquille...
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Chronique et Galerie "L'Escarboucle" / Atelier Rose Noire
Mimi83720
Il est bien connu que les mauvaises nouvelles arrivent plus vite que les bonnes...
Après avoir appris l'agression de sa filleule puis envoyés quelques pigeons concernant d'autres sujets tout aussi préoccupants, voir d'avantage puisque Rub s'en remettrait à n'en pas douter, Mimi se hâta de se rendre à l'Eglise pour la messe dominicale.
L'office avait débuté depuis peu lorsqu'elle arriva enfin. La brune se glissa contrite et discrète à l'intérieur, salua de la tête l'officiant, la duchesse un homme inconnu puis Sophie avant de prendre place aux côtés de son époux, échangeant avec lui un bref regard chargé de son affection mais également de quelques soucis qu'elle avait hâte de partager avec lui.
Avec humilité la jeune femme récita le crédo, retrouvant peu à peu la paix intérieure qui lui avait fait défaut plus matinalement.
El_barto
Arrivée à Montauban de bonne heure. Après une halte de quelques heures dans une petite ferme en bord de route, c'est au frais matin que la très modeste lance passa les portes de la cité. Avec, aux lèvres du noble, un petit sourire.

Montauban. Passage dans les rues du centre et finalement halte dans une taverne. De quoi se restaurer et réchauffer les membres lourds de l'humidité des chemins et de la nuit passée. Première remarque : point de fondue au menu. "C'est Izaac qui a dû être déçu". Le repas fut bon et peu cher. En début d'après-midi, laissant plusieurs écus sur la table, le vicomte se leva de table, remis haut le col de son mantel, et s'engouffra dans la rue pavée. Au-dessus des maisons avoisinantes, le clocher de l'église dominait.

Au hasard des rues, De Cessac se dirigea alors d'un pas tranquille vers le majestueux édifice. Les ruelles étaient calmes, les Montalbanais échangeaient volontiers un signe de tête, mais s'affairaient tous à des étals ou dans des échoppes. Point de foule haranguée, point d'estrade au poisson, point d'appel à l'immolation d'une soutane.

El Barto arriva finalement, pris par ses pensées, sur le parvis de l'église. "C'est donc ici que ça s'est passé". Gravit les quelques marches, et entra. L'intérieur était frais mais sec, grand et haut, sombre mais apaisant. Nulle trace de violence ou de détérioration. A se demander comment un cheval aurait pu entrer. Après quelques minutes, l'ex couronné se signa avec respect, et sortit. Un instant droit et stoïc sur la plus haute marche des escaliers ramenant à la rue, "Bon sang mais c'est pour ça qu'on n'a cessé de me susurrer des inepties ? L'on m'a fait royalement perdre mon temps, oui. Envoyer des armées saintes pour reprendre Montauban, lancer toute une flopée de procès pour des gens jugés gêneurs. Tsss "

Descendit les marches, et plongeant ses mains dans les poches de son long mantel, il se dirigea vers les remparts, à l'écart de la Grand'Place. "Montauban semble très charmante, mais de là à dire qu'elle est un coeur de réforme, il faut avoir abusé du Bordeaux. Tout au plus un petit-avant centre pour trinquer à la santé d'Averroès, rien d'autre."

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melior
Melior revint dans l'église, elle avait besoin de paix. Elle s'approcha du Père, et lui dit simplement :

Bonjour mon Père, vous parliez de confession, je viens vous faire demande pour me confesser.
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Bardieu
L'évêque entra dans l'église comme il en avait l'habitude et y vit plusieurs personnes qu'il salua et bénit.

Il n'était pas venu spécialement pour parler à quelqu'un, mais pour prier, comme il le fait ordinairement et quotidiennement. Il s'agenouilla près d'une petite icône proche de l'autel et éloigné des autres personnes et commença à réciter sa prière.


Grand Aristote, aide moi à trouver les mots justes et doux pour propager tes enseignements face aux manipulations de la créature sans nom ;

Sage Christos, aide moi à rester au quotidien simple, à l'image de mes paroissiens, pour que nous puissions amener les paroissiens vers le paradis solaire.

Saint Arnvald, aide nous, membre du clergé, à démontrer une fois de plus que notre seul objectif est de guider les âmes vers Dieu.

Saint Bynaar, aide nous à lutter contre les fausses accusations, à montrer la réalité des choses, c'est à dire un clergé qui se bat pour les guyennois et qui les guident, mais ne les dirigent point.

Saint Benoit, aide nous à éviter les maladies, la peste, le choléra et toutes ces petites horreurs qui font pleurer les familles.

Saint Lazare, aide notre équipe de soule à gagner la prochaine coupe interducale, qui fera la fierté de notre duché.


Après avoir fait le tour de sa prière, Bardieu se leva et se dirigea vers les paroissiens, au cas où quelqu'un souhaiterai lui parler.
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Eleonoreh
Discrêtement, Eleonoreh entra dans l'église de Montauban. Ses pas l'avaient machinalement menés ici, la pastorale qu'elle venait d'entreprendre n'y était sans doute pas étrangère. Elle ressenti encore une fois cette impression de paix qui la traversait à chaque fois qu'elle pénétrait un lieu saint sans en comprendre tout à fait l'origine.

Elle n'avait pas une grande foi, venait à la messe trop peu souvent et pourtant l'austérité tranquille de ces grands édifices savait calmer ses angoisses. C'était sans doute la raison pour laquelle ils avaient confié leurs chers trésors à l'Évêque Bardieu, pour qu'ils soient éduqués à l'abbaye de Noirlac.

Eleonoreh comptait bien s'y rendre le lendemain, et y rester le plus longtemps possible afin de passer du temps avec ses petits.

Les voyages étant ce qu'ils sont, c'était le meilleur compromis qu'ils avaient trouvé pour leur sécurité.

Elle s'assied dans la nef, observant autour d'elle avant de s'agenouiller et de prier un peu pour touts ceux qu'elle aimait. Des mots simples vinrent à son esprit , des mots qui résumaient son état d'esprit.


- Toi qui est plus grand que moi et qui nous regarde, Protège tous ceux que j'aime dans ton infinie bonté.

Puis, elle se leva et aperçu Bardieu. Aussitôt elle voulu le trouver afin de prendre des nouvelles de Fanny et Diogène. Elle espérait qu'il aurait un peu de temps pour lui parler. Ses tâches devaient tellement l'accabler!!
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Bender.b.rodriguez
[Dimanche 9 mai 1458 - Eglise St Jacques - Messe, suite et fin]

Le curé avait fermé les yeux pendant la récitation, se laissant imprégné par la ferveur ambiante et tentant de servir de transmetteur entre le Très Haut et Ses enfants. Ainsi, les bras ouverts, en croix, mais légèrement orientés vers l'avant, il lâcha un bref mais symbolique : "
Amen !"

Puis, il rouvrit ses mirettes et regarda les fidèles. Il fit le tour de l'autel et se dirigea vers le bras de transept qui menait à la chair. Il grimpa les marches prudemment, soulevant légèrement sa soutane d'un geste élégant et racé puis se posta devant le pupitre. Là, il agrippa le livre des vertus et tourna les pages d'un air bien décidé. Soudain, il laissa échapper
Voilà... puis posa à nouveau son regard sur l'assemblée des fidèles réunis pour l'office. D'un toussotement distingué, Bender s'éclaircit la voix puis, après une profonde inspiration qui s'entendit au loin, il poursuivit :



Je vais vous lire un passage du Livre des Vertus. Je vous la fait courte aujourd'hui, d'ailleurs, vous n'aurez pas besoin de faire trop travailler vos méninges pour comprendre ce que je vais vous dire.

Le religieux baissa son visage pour se plonger dans la lecture du livre sacré puis, d'une forte voix qui porta à travers tout l'édifice, il prononça le sermon qui suit :


Vita de Christos, chapitre VIII a écrit:
" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez-les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.

La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l’amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera.
"


Le curé referma le livre délicatement, puis, lentement, relava son visage pour regarder chacun, l'un après l'autre, avant de poursuivre tout en pointant son doigt accusateur vers les fidèles :


Ce message, comme je vous l'ai dit, est on ne peut plus clair. Et aujourd'hui, ces paroles prononcées par Christos, je vous les adresse !

Le religieux baissa son doigt puis posa ses deux mains sur le pupitre en s'avançant légèrement, menaçant :

Oui, vous, mes amis, mes frères, mes sœurs ! Qu'on se le dise, nous vivons ensemble, dans une communauté ! Nous ne vivons pas les uns à côté des autres sans nous voir et sans interagir !


Bender fit un signe avec ses mains, entrelaçant ses doigts les uns dans les autres et tirant sur ses deux mains, il ajouta :

Voyez comme il m'est difficile de desserrer mes mains ? Et bien, pour notre communauté, c'est la même chose. Si nous nous rapprochons, que nous vivons avec solidarité, amitié et entraide, alors, nous serons plus fort dans l'adversité !

Le cureton afficha un léger sourire narquois, puis tendit sa main vers la porte de l'église :

Ho, je sais ce que vous allez penser. Je sais que dans la tête de certains, germera l'idée que par adversité j'entends hérésie. Ils n'auront pas tort, mais je parle aussi de beaucoup d'autre chose, comme la mort, la faim, et encore bien d'autres évènements qui nous attristent ou nous touchent.

Alors, mes amis, mes frères, mes sœurs, je vous le dit, cultivez l'amitié, cultiver les liens qui doivent exister dans toute communauté et consolidez ceux que vous avez déjà tissés. C'est ensemble que nous affrontons l'avenir, c'est ensemble que nous souffrons, c'est ensemble que nous vivons, et enfin, c'est ensemble que nous mourrons. Car oui, lorsque l'un d'entre nous quitte cette Terre, c'est toute sa communauté d'amis et de proches qui est dans la peine.

Si j'ai donc un conseil à vous donner, c'est bien celui de ne pas oublier que vivre ensemble, c'est avant tout la plus grande richesse que nous avons.


Le religieux se tût, puis se tourna vers l'escalier en colimaçon qui allait lui permettre de rejoindre, tout aussi prudemment qu'à l'aller, la nef centrale et la terre ferme. Il traversa le choeur de l'église à petits pas puis se plaça derrière l'autel. Là, il se baissa pour prendre une bouteille de vin poussiéreuse et une miche de pain qui semblait fraîche. Il posa la bouteille et déchira de ses mains expertes la miche en petits morceaux qu'il disposa sur l'autel en rangées pour que chacun puisse se servir en même temps. Ensuite, il saisit la bouteille et la déboucha à l'aide d'un tire bouchon en forme de cochon, sculpté dans le bois. Il emplit le calice argenté qui trônait sur l'autel puis le fit tournoyer quelques instants avant de le reposer. Là, il regarda l'assistance et proposa :


Chers amis, maintenant, je vous propose de tous me rejoindre pour qu'ensemble, nous puissions partager le vin et le pain, d'ans l'amitié. Allez, venez, je vous ai sorti un excellent vin blanc de Bourgogne, vous m'en direz des nouvelles !



Une fois le partage terminé, que chacun ait pu se rendre auprès du curé pour tester sa parole en matière de bon vin, le religieux avala les quelques gouttes qu'on avait bien voulu lui laisser puis mangea le petit morceau de pain qu'il s'était gardé. Il posa le calice sur l'autel et regarda à nouveau les fidèles pour dire :


Voilà encore un dimanche de passé mes amis, n'oubliez pas ce que je vous ai dit et, durant cette prochaine semaine, gardez bien à l'esprit les paroles de Christos. Passez une bonne semaine et à dimanche prochain, si vous le voulez bien !



Le religieux raccompagna ce petit monde à l'extérieur de l'édifice, histoire d'être sur qu'aucune personne n'allait venir lui piller son stock de vin. il en profita pour tous les remercier d'être venus assister à cet office, et salua chacun avec respect et amitié.

Lorsqu'il raccompagna Melior, celle-ci lui demanda d'être entendue en confession. Le curé lui rétorqua avec un air aimable :


Ma chère, bien entendu, si vous le souhaitez, je peux vous recevoir dans le confessionnal dès que vous avez le temps.

Bender indiqua de son doigt fin et délicat la direction du lieu en question, puis attendit sa réponse.
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Bender.b.rodriguez
Le curé afficha en bonne place le communiqué qu'avait fait paraitre son successeur au poste d'évêque d'Autun :

vincent.diftain a écrit:
Citation:


A l'infâme engeance de la créature sans nom, que vous nommez l'unique, et qui se fait appeler lion de juda !

Votre noirceur est bien connue de tous. Votre but affiché est de détruire la Sainte Eglise du Très Haut, en utilisant la calomnie et le mensonge. Mais les villageois ne sont pas dupes de vos réelles intentions qui sont le pillage, le meurtre et l'anarchie.

Par le passé, vous avez déjà attaqué la Sainte Bourgogne. Vous avez envahi sa capitale, avili sa Sainte Cathédrale.

A cette époque, j'étais là, à Dijon, au milieu des nombreux fidèles, pour défendre notre Sainte Eglise. Son Altesse Royale Armoria était là aussi, et nous avons entrainé la population pour vous chasser et vous avez fui, comme les chiens galeux que vous êtes.

Sachez que la Sainte Bourgogne ne se laissera jamais pervertir par d'aussi pitoyables mortels que vous.

Sachez que si vous venez en Sainte Bourgogne, l'ensemble du peuple se dressera contre vous et vous réduira en cendres.

Les Clercs de notre Sainte Eglise ne plieront jamais devant la créature sans nom et ses suppots !

Les Clercs de notre Sainte Eglise seront toujours sur votre route.

Je serais personnellement sur votre route !

Quittez les Terres Sacrées de l'Aristotélisme, quittez ce monde et, par le suicide, allez rejoindre vos prédecesseurs sur la lune, pour y vivre la vie que vous méritez !

Si vous ne le faites vous même, nous vous y enverrons nous même !

Que le Très Haut nous donne la force de vous détruire définitivement et qu'Il nous permette de vous éradiquer de la face de la Terre !

Fait à Rome le 20 mai de l'an de grâce 1458.

Son Eminence Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancellier du Saint Office Romain
Evêque d'Autun




Le dite missive faisant office de réponse aux menaces proférées sans aucune honte par les sicaires de la réforme et publiée en place d'Aristote.
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Bender.b.rodriguez
[Dimanche 23 Novembre - Messe dominicale]

C'était dimanche, jour de messe et Bender avait préparé l'église à recevoir les fidèles et les croyants pour l'office. Les bancs avaient été passés à la cire, les cierges préparés et les candélabres allumés. L'autel central était recouvert d'un napperon blanc finement brodé et sur celui-ci étaient installés bouteille de vin, miche de pain et calice.

Après avoir fignolé les détails de son sermon dans la sacristie, le religieux s'était rendu au clocher pour sonner l'appel et faire rappliquer ses ouailles.




Ensuite, il s'était rendu sur le parvis pour accueillir les fidèles qui, à n'en pas douter, viendraient une fois de plus en masse assister à ce spectacle inimitable qu'étaient les offices du curé...



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Zorgl
Une éternité que zorgl ne s'était pas rendue a la messe, n'ayant de ce fait rencontré le padre que tout récement sur le terrain de soule, et deux jours plus tot en taverne pour la premiére fois.

C'est donc par curiosité plus que par foi qu'elle pris ce matin là le chemin de l'Eglise , où elle s'installa sur un banc de coté afin d'assister a l'office.
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Zorgl d' Adventac Dame de Meauzac

Vezer lou cinhe , per Meauzac , dos aitans, Deu vos gard
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