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[RP] Eglise St Jacques de Montauban

Zorgl
Bien que la Vicomtesse paru heureuse de la voir , le bonjour n'effaca pas l'inquiétude qui se lisai sur le visage celle qui l'avait ammené à la politique , puis plus récemment , aux fonctions diplomatiques.

Pour la détendre , Zorgl tenta un trait d'esprit , non pas que cela fut caractéristique de l'ancienne bucheronne qu'elle était, mais elle se plaisait à croire, qu'à fréquenter quelques salons mondains , l'intelligence lui était venue , et à sa suite , ses cortèges de mots , jérémiades et autres fadaises .

Je me porte , votre Grasce , sur mes deux jambes , qui jusque la me sont restées fidèlement attachées ..... et j'ai bon espoir qu'il en soit encore ainsi pendant fort longtemps..... Par contre , ceux qui me supportent , à part mes pieds bien entendu , se font chaque jour un peu plus nombreux, pour leur plaisir ou leur déplaisir , selon ........ J'aime à penser que les mécontents font partie du moindre nombre ..... ou tout au moins qu'ils se font plus discrets .

Léger rire , pirouette délicate.

Je pense que le meilleur ami de l'insouciance et de la sérénité est le silence, tant qu'il ne vient à être brisé , et comme il ne semble pas vouloir l'être ce jour, je pense que je vais aller me recueillir après de la statue de la mêre de Christos .... Vous n'êtes pas venue avec votre petite , Dame Mélior ... Louise, n'est ce pas..... Cela fait fort longtemps que je ne l'ai vue , tout comme vous... étiez vous en voyage ?
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Zorgl d' Adventac Dame de Meauzac

Vezer lou cinhe , per Meauzac , dos aitans, Deu vos gard
melior
Melior sourit entendant les propos de Zorgl :

On me dit que vous ne vous ménagez pas dans votre tâche. Je suis heureuse d'apprendre que vous parvenez ainsi à rassembler.

Insouciance et sérénité...

La brune ne voulut pas poursuivre et préféra enchaîner sur le sujet de sa fille.

C'est gentil à vous de vous enquérir de ma fille. En vérité, elle se nomme Jeanne. Mais comme il est vrai que je la tiens éloignée du monde...
Elle toussait ce matin, j'ai préféré ne point lui faire affronter les froidures de l'hiver.
Oui, dame Zorgl, j'étais partie en voyage. J'avais répondu à la levée de ban et il m'a fallu me rendre à Bordeaux. J'y suis restée après un peu plus longtemps que prévu. Je compte m'y installer d'ailleurs.
Vous qui aimiez naviguer sur votre gabarde, une ville portuaire ne vous tente point ?

HRP : pour la prochaine intervention, il faut attendre un peu. Retraite pour Melior.
Bonnes fêtes

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Fantik37
Le temps s'était fait plus clément depuis quelques jours.
Habituée à de rares incursions sur le marché quand la nécessité l'y obligeait, Fantik était restée cloîtrée au domaine tant par la neige que par l'absence d'intérêt pour la vie qui suivait son cours.
Comment reprendre le cours de sa vie quand on s'était résigné devoir à la quitter...
En foulant les pavées des rues qu'elle connaissait si bien, tant de souvenirs heureux ou douloureux l'assaillaient.
Il restait si peu de la vie qu'elle avait connu ici...

Ses pas la menèrent sur le parvis de l'église dont elle regarda longuement la porte.
Montant les marches, elle posa sa main sur le bois ciré, laissant son esprit lui remémorer les moments partagés en ce lieu.
Des joies, des peines, beaucoup de sueur les jours d'étés où Van avait décidé que les bancs avaient besoin d'être encaustiqués...l'odeur des fleurs fraîches, de la cire des cierges...
D'une poussée Fantik ouvrit la porte, il faisait sombre et plus doux qu'à l'extérieur.
Des voix de femmes de firent entendre, Fantik hésita à entrer.
Il faudrait bien qu'elle affronte de nouveau le monde un jour, alors la maison du Très-Haut était un lieu comme un autre pour commencer.

Elle s'avança néanmoins le plus discrètement possible sur le bas côté ouest, guidée dans la pénombre par la lueur tremblotante des cierges de la chapelle de Maria.
Les femmes ne l'avaient pas aperçue, mais elle avait reconnu pour sa part
la duchesse de Castelmoron d'Albret et Dame Zorgl.
Baissant la tête, elle s'agenouilla près de la statue de la mère de Christos et se laissa imprégner des odeurs familières des lieux.
Elle n'avait pas prié depuis...mon dieu si longtemps ! Les mots allaient être difficiles à trouver.

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Gadej_de_osmosi
Gadej arriva après une nuit de chevauchée sur son fidèle étalon "Tonerre", son bel andalous qu'il avait acquis à Brest il y a quelques temps déjà ... Il se promenait dans les rues de la ville quand il aperçut l'église ...

Et pourquoi je n'y entrerais pas ... cela fait si longtemps ...

Il descendit de cheval et l'attacha à une attache prévue à cet effet puis monta les marches menant à la majestueuse porte de l'église ...

Il hésita un instant puis poussa la lourde porte du monument, tout en se découvrant et se retrouva dans un endroit faiblement éclairé et rempli de toutes les prières des gens ...

Il resta un instant écrasé par le silence de l'endroit et s'avança au milieu de l'allée principale pour s'arrêter à mi hauteur pour se placer sur un ban ...

Il mit un genou au sol et ferma les yeux en posant ses mains sur son genou ... et murmura :


Seigneur ... Je sais que je ne suis pas un de tes fervents serviteurs et tu peux m'en vouloir pour ça ...
Je n'ai pas toujours suivi les voies de la raison et de la sagesse en pratiquant des activités interdites par la religion et tu peux m'en vouloir pour ça également ... même si je te dis que j'ai arrêté ce type d'activité, tu peux toujours m'en vouloir ... et je le comprendrais ... J'ai fui la bête ... elle est hors de moi maintenant ...

Je viens cependant à toi pour te demander une faveur ... que tu es libre d'accepter ou de refuser ... je suis à la recherche de ma compagne ... ma demande sera simple ... aide-moi à la retrouver ...


Gad continua sa prière en demandant au seigneur d'accompagner dans la mort les personnes chères à son coeur ...

Il resta un moment à méditer sur lui-même, sur son passé et sur son avenir puis se releva ...

Il reprit le chemin de la sortie au milieu de l'allée centrale sans apercevoir les autres personnes présentes ...

Avant de sortir il se signa puis s'en alla le coeur un peu plus léger ...

Arrivé sur le parvis de l'église, il fut ébloui par le soleil et sourit à lui-même ...

Il descendit les marches, remonta sur sa monture et partit en direction des tavernes afin de glaner des informations ... et peut-être boire une bière ou deux ...

Il n'avait qu'une seule question en tête :
Où es-tu Ma Puce ?
Zeldjian
" Vas tu foutre le camp !!!! D'puis le coucheu de soleuil j t' guette, j'savais tu reviendrais, ma tu vas gouteu à ma fourche, t'va vouère ! Sale garce"
La fourche, déjà elle sent les dents sur sa cuisse, ni une ni deux, la môme attrape ses affaires qui ne se résument qu'à sa besace et une couverture trouée. Le vioque, pervers, l'avait guettée, attendu qu'un profond sommeil l'enlève pour la réveiller et la plonger dans le cauchemar.La fourche continue menaçante de se planter ça et là dans la paille qui jonche le sol de l'étable. Spectacle ridicule d'une gamine semblant esquisser des pas de danse, petite danse pour éviter les coups.
Inutile de crier à l'aide, peine perdue, personne ne viendrait secourir la mendiante en mal d'une couche confortable, y a que les princesses que les preux chevaliers viennent secourir. Non, se débrouiller seule, elle l'a toujours fait et devait continuer.

A perdre haleine, comme poursuivie par le diable, elle regagne le village, et s'engouffre dans la taverne municipale, le feu crépite encore, elle s'adosse à la porte un instant, reprend son souffle, nulle âme qui vive dans le lieu, caché par le bruit de son palpitant qui bat à tout rompre, elle ne prête guère attention au pas qui reviennent de la remise. La môme avise un recoin dans l'obscurité de la grande salle, non loin de la cheminèe, elle installera sa couche de fortune, juste une nuit...le temps de retrouver un abri... demain.

Une voix perce le silence, la môme sursautte, c'est le tavernier celui qui va à la mine avec les clodos une fois tous les quinze jours. A voir ses beaux habits, il craint pas le froid celui là, et doit dormir sur une couche reposante, elle mise sur sa charité...mais c'est sans doute mal le connaitre, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle se retrouve dehors, sa couverture en boule sous le bras.
Un frisson interminable lui parcourt l'échine, alors que l'air glacial s'engouffre dans ses vêtements, levant les yeux vers le ciel comme pour y trouver le réconfort, le clocher de l'église s'impose à elle. Tétanisée par le froid, pâle sourire sur ses lèvres... ou peut être rictus amer ? Ses pas la porte jusqu'à la lourde porte de l'église... dans la maison de Dieu qui oserait la déloger?

Elle ne prend pourtant aucun risque et se couche dans l'ombre d'un pilier, enroulée dans sa couverture. Respiration courte saccadée , elle s'efforce de ralentir le rythme, expirer calmement, mais malgré sa fatigue, ses paupières lourdes qui cachent maintenant son regard vif, le sommeil semble pourtant ne pas vouloir la gagner...
Minda
Minda arriva sur le parvis de l'église de Montauban et admira l'édifice. Après quelques minutes de contemplation, elle monta les marches et entra dans l'église en poussant sa lourde porte.
Elle y remarqua quelques fidèles et elle se mit à l'écart pour ne point les déranger durant leur prière. Elle s'avança, puis admira l'intérieur du lieu en gardant la tête en l'air et manqua de tomber en se buttant contre un des grands bancs. Le bruit du coup résonna faiblement. Après avoir été rassurée de n'avoir dérangé les personnes présentes, Minda alla vers le nef et alluma une petite bougie. Elle resta fixer sur sa flamme durant plusieurs minutes puis elle se mit sur une des chaises de prière. Elle marmonna des mots, sa tête posait sur ses mains entrecroisées, durant de nombreuses et longues minutes.
Enfin, elle releva la tête, admira l'autel durant un temps puis se leva de sa chaise, se tourna vers la porte d'entrée, qu'elle tira cette fois-ci, et quitta l'église, l'esprit tranquille.
Arbalett
De retour en son cher village, après avoir déposé Arwene, encore endormie, enroulée dans une chaude couverture, devant la cheminée au feu crépitant du moulin de Sapiac, Arbalett se rendit promptement en l'Eglise St Jacques pour remercier le Très-Haut d'avoir veillé sur eux pendant la route et retrouver ce lieu qui lui était cher et en lequel il avait été baptisé quelques années auparavant.

Il s'agenouilla devant l'autel et pria.

Il alluma ensuite un cierge qu'il déposa parmi les autres pour que ses voeux se mêlent à ceux des autres et s'exhaussent avec plus de force vers le Très-Haut...
Arwene
Dés qu'elle fut éveillée et qu'elle eut compris que la destination était atteinte, Arwene s'empressa d'endosser sa cape afin de découvrir les ruelles de Montauban.

Elle ouvrit la porte du moulin dans lequel Arbalett l'avait laissée, bien au chaud.

La luminosité laissait entrevoir l'arrivée iminente du printemps et quelques hirondelles s'affairaient sous les solives des maisons.

Elle leva les yeux et aperçut, non loin, le clocher de l'église vers lequel elle se dirigea d'un pas nonchalant.

Saluant d'un signe de tête courtois les habitants qu'elle croisait, elle s'arrêtait ça et là pour se familiariser avec les lieux.

Elle déboucha sur la place du marché où régnait un tumulte bon enfant.
Les étals regorgeaient de beaux légumes et de denrées de toutes sortes dont le parfum, mêlé à une boulangerie toute proche, lui mettait l'eau à la bouche.

Arrivée sur le parvis de l'église, elle en admira le porche savament ouvragé et poussa la lourde porte.
Elle remonta l'allée centrale jusqu'à l'autel devant lequel elle se signa avant de s'agenouiller.

Elle pria avec ferveur remerciant Le Trés Haut de les avoir protéger durant le voyage puis alluma un cierge et fit un voeux....

Arbalett
De retour en son cher village avec sa chère amie, Arbalett se rendit, comme d'accoutumée lorsqu'il rentrait de voyage, en l'église St-Jacques.

La porte grinça sur ses gonds à l'ouverture!
Ils entrèrent, se signèrent et s'avancèrent vers l'autel.

De la poussière sur les bancs, des vases crasseux remplis de fleurs fanées, témoignèrent d'une longue absence des visites des fidèles en le lieu Saint.

Dans un vase, Arbalett déposa un bouquet d'angéliques puis alluma des cierges.

Ils s'agenouillèrent sur un prie-Dieu dans le recueillement.

Ils prièrent et louèrent le Très-Haut de son humble miséricorde, le remerciant de les avoir protégé durant ce long périple jusqu'aux montagnes, de veiller sur Montauban et ses habitants.
Ils prièrent aussi pour les pauvres, les miséreux et leurs chers disparus.
Tipoison


À l'appel des cloches, les croyants s'étaient rassemblé à l'avant de l'Église, profitant des premiers rayons du soleil de l'été.

Le célébrant alla donc les rencontrer et les inviter à entrer dans l'Église.


Mes chers amis, veuillez entrer en la demeure du Très Haut pour partager avec lui notre Foi.

Sur ces paroles, les clôches se turent et le curé se dirigea vers l'autel.
Une fois que tous étaient en place, elle entamma la cérémonie:


Bonjour mes frères et mes soeurs, je suis heureuse de vous accueillir dans la maison de Dieu.
Dieu nous a permis d'avoir une belle journée qui n'ensoleille pas seulement notre ville, mais aussi nos coeurs.
Voilà donc une bonne raison pour le remercier.

Mais commencçons pas prier Dieu pour qu'il nous pardonne nos péchés
.




Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
.


Après s'être confessé à Dieu, Tipoison repris la parole:

Mes frères, Dieu nous a permis de vivre sur la terre. Il nous a donné de quoi nous nourrir, de quoi nous loger.
Il nous a donné le soleil pour nous réchauffer, l'eau pour nous abreuver, le feu pour nous réchauffer, le bois pour nous abriter.

S'il l'a fait, c'est par Amour pour nous. Et c'est à notre tour de L'aimer comme il se doit.

C'est pourquoi vous êtes ici aujourd'hui. Et c'est pourquoi il est important de vous rappeler qu'il faut prendre soin de ce qu'Il nous a donné. Souvenez vous que chaque chose sur cette Terre est un cadeau de Dieu lui-même. N'abusez-pas de son Amour.

Pour se souvenir de cela, récitons tous ensemble de Crédo aristotélicien
.




Je vais maintenant vous lire un passage du Livre des Vertus, extrait de la vie de Christos, le prophète.


Citation:
Alors, comme Jeshua continuait à marcher, sans regarder derrière, il vit soudain devant lui l'image d'une grande ville. Cette cité était magnifique, les tours et les murailles ne cachaient pas sa richesse et les maisons, ornées d'ors et de pierreries, semblaient briller de mille feux. Un dôme dépassait, qui devait être celui du palais du maire. La douce voix de la créature sans nom dit à Christos :

«Vois cette belle ville, et contemple sa richesse ! Si tu voulais, tu pourrais en devenir le maire, avec les talents que tu possèdes. Car en vérité, tu as été capable de jeûner durant toutes ces journées, ainsi que de résister à la fatigue et aux femmes ; ta force de caractère pourrait t'emmener très haut ! »

Alors Christos lui répondit, sans se mettre en colère : «Va-t-en, Esprit malin, qui veut me perdre dans l'orgueil, l'envie et l'avarice. Je résisterai aussi à ces péchés-là, car il est petit, celui qui cède à ses pulsions. »

Alors la créature sans nom dit : «Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les plus forts de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J'ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous, les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l'esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu'en sachant apprécier les plaisirs de Sa création ? »

Mais Christos lui rétorqua : «Va-t'en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n'es pas Sa préférée. Il t'a reléguée dans l'ombre, car tu t'es détournée de Sa lumière. Il ne t'a laissé la parole qu'afin d'éprouver la foi des humains. »

Et il ajouta : «Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t'a pas donné ce titre, vile créature, car tu n'as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c'est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l'a enseignée le prophète Aristote nous permet d'apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché. »

Il conclut enfin : «Car le péché est la négation de la perfection divine. L'abandon total aux mille plaisirs s'accompagne du détournement de l'amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l'amour de son créateur. Alors va-t-en! »

Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours
.


Prenant une petite pause, le célébrant regarda les personnes qui l'écoutaient attentivement et repris:

Rappelez vous le soleil dehors, la maison qui vous attend, le pain que vous mangerez ce soir.
Christos n'a-t-il pas dit il d'apprécier tout ce que Dieu nous a permis d'avoir avec nous ?
Certe, c'est un plaisir de manger un pain frais, mais il faut se rappeler que le plaisir n'est pas dans le fait de le manger, mais dans celui que c'est Dieu lui-même qui nous a permis de manger ce pain.

C'est pourquoi je vous invite maintenant à partager le pain et le vin, symbole d'amitié pure, une amitié Aristotélicienne
.


Après avoir donné le pain à tous les croyants, le célébrant retourna sur l'autel et fit face a eux.

Mes amis, souvenez vous du message de Dieu. Chaque chose sur cette Terre est là parce qu'Il nous aime. Il faut savoir le remetcier en tout temps. Lorsque vous irez chercher votre pain chez le boulanger, dites lui merci. C'est à Dieu que vous le direz. Et si vous buvez du lait de votre vache, remerciez-la aussi, car c'est Dieu qui lui a permis de vous en donner. Dieu est partout, Dieu est généreux, Dieu vous aime.

Je vous remercie d'être venu partager avec moi vos prières.

Et maintenant, allez en Paix.

Qu'Aristote demeure dans vos cœurs
.
Arbalett
Du moulin, Arbalett entendit les cloches sonner à la volée.

Laissant son ouvrage, il se précipita au village.

Les fidèles entraient par petits groupes. Le meunier les suivit, se signa et s'assit sur un banc face à l'autel.

Le nouveau Curé de Montauban, dont il aimerait bien faire connaissance, commença son prêche et c'est avec attention et recueillement que le meunier l'écouta.

Depuis le temps qu'il n'avait pas assisté à une vraie messe en son village!

Il pria pour Montauban et ses villageois, pour Arwene, la réalisation de leurs projets, ses amis, ainsi que tout ses chers disparus.

Arbalett
Tipoison donna la Bénédiction finale et les fidèles quittèrent l'église.

Arbalett s'avança vers l'autel derrière lequel le curé rangeait ses ustensiles.

Il se présenta en arborant un aimable sourire.


Bonjour, je suis Arbalett, meunier et cultivateur de mon état, montalbanais et fier de l'être.
Cela fait peu de temps que vous êtes arrivée et je venais vous souhaiter la bienvenue en notre village.
Et pour ce faire, nous vous invitons, Arwene et moi, au moulin de Sapiac, si votre emploi du temps vous le permet, afin que vous en bénissiez les murs et la meule.
Ce serait un honneur pour nous de vous y accueillir!


Le meunier lui sourit et attendit sa réponse.
Gnia
La bonne ville de Montauban s'était vue dotée d'un nouveau prélat en même temps que l'évêché de Cahors d'un nouvel évêque. L'administration romaine étant ce qu'elle était, un fossile cristallisé dans des lourdeurs administrative sans fin, il convenait de régler quelques détails dès à présent, pour espérer une réponse avant le début de l'an suivant.
Aussi, en ce dimanche, après avoir assisté à une messe déprimante par le peu de gens qui s'y rendait et le peu de conviction qu'y mettait son maître de cérémonie, la Saint Just demanda entretien à Monseigneur Tipoison.


Salutations, Monseigneur.

Agnès de Saint Just, Comtesse du Lavedan.
Je souhaiterai m'entretenir avec vous des modalités pour faire acter une extinction de mariage.
Je suis veuve depuis... plus d'un an et j'ai ouï dire qu'avant de pouvoir contracter à nouveau union, il me fallait faire acter la disparition du précédent mariage...


Elle évita d'ajouter là son sentiment quant à cette démarche purement administrative et attendit que le prélat lui fasse réponse.
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Tipoison
Tipoison qui avait rejoins les villageois, les regardaient discourir en riant et saluant chacun d'un signe de tete enjouée se tourna vers un homme à l' aspect bienveillant :

bonjour messire Arbalett,je suis ravie de faire votre connaissance ,
je serais enchantée de faire un petit tour dans votre moulin et de le benir ,je vous enverrais une missive, si vous me le permettez, pour convenir de la date qui nous arrangera tout deux ....


puis elle vit une jeune personne à l'air boudeur qui attendait pour lui parler ,

à bientot Messire Arbalett,

faisant quelques pas ,elle se présenta à elle ,se voulant proche de ses ouailles:

Bonjour Comtesse

elle écouta pensive et répondit chaleureusement:


en cas de veuvage depuis plus d'un an? oui ,en effet ,il faut faire acter mais cela ne prendra que peu de temps ,
je me chargerais moi meme du dossier ,mais il faut d' abord que vous me rejoignez dans l' archeveché ,
je vais vous envoyer l' adresse par pigeon ,
je dois vous poser quelques questions un peu personnelle ,nous serons mieux dans mon bureau et vous pourrez en sortir le jour meme avec le certificat d' extinction du sacrement marital,

cela vous convient il?
Gnia
Ah !? Tiens, une procédure de l'Ea qui ne prendrait pas de temps ?
Agnès aurait pu en avoir les yeux embués si elle avait été d'une nature à se pâmer d'un rien.
L'Evêque lui fit réponse qui pour l'heure la satisfaisait, aussi la Saint Just se fendit d'un salut et même d'une mine à peu près affable pour lui répondre.


Monseigneur, aussitôt que vous me faites parvenir l'itinéraire pour rejoindre l'archevêché, je me présenterai pour que vous puissiez réunir les éléments nécessaires à cet acte.
Cela me convient parfaitement.


Et de saluer à nouveau avant de quitter l'édifice.

Le Très Hauct vous garde, Monseigneur.
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