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[RP] Eglise St Jacques de Montauban

Arbalett
Arbalett suivit le moine jusqu'à la base du clocher où pendait la corde de chanvre.

Et lorsque celui-ci l'agrippa d'une ferme poigne, et tira de toutes ses forces, Arbalett n'en crut pas ses oreilles et son coeur se mit à bondir!

Des mois déjà qu'il n'avait pas entendu le carillonnement des cloches.

A ce moment là, son souhait le plus cher fut qu'il résonna en le coeur de tous ceux qui désiraient voir revivre St Jacques et qu'ils se rendent à la Messe.

Arbalett partit s'installer sur un banc, devant l'autel et attendit frénétiquement le déroulement de l'Office...
Xanthi
Elle se retourna avant de sortir et vit les deux hommes continuer leur conversation.
Elle reconnut dans la pénombre le frère Lohengrin lever les bras au ciel pour attraper la corde et tirer dessus.

Elle s’arrêta voulant voir si le toit de l'église aller s'effondrer ou non. C'est que la jeune femme voyait bien l'état de délabrement de l'édifice.


)))))))))ding)))))))))))))))))
dong))))))))))))))))))))))))))))))


Le moine volait, rebondissait, laissant voir deux jambes fatiguées et blafardes.
Un sourire lui vint aux lèvres, ce devait être une drôle de sensation que cette balance là.
Se rappelant la vétusté de l'église, elle se glissa vite au dehors avant l'arrivée des pèlerins et de quelque possible catastrophe.


Jetant un regard vers la ciel, elle demanda au Très Haut :
Protège-les s'il Te plait, que leur église ne leur tombe pas sur le crâne.
Pourquoi je ne reste pas ? ben .. je ne suis pas courageuse ni téméraire.


Et elle partit d'un bon pas, quittant la vieille église à nouveau fréquentée ...........

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La Loy de l'Eglise Aristotélicienne ne régit ni la Guyenne, ni le Royaume.
Arwene
Alors qu'Arwene mettait un peu d'ordre dans la taverne, elle entendit soudain les cloches de l'église sonner à tue tête.

Comme le lui avait dit son aimé, une messe allait être célébrée à St Jacques et elle n'aurait, pour rien au monde, manqué cet office dominical.

Elle rattacha rapidement ses cheveux, attrapa le bouquet de fleurs sauvages fraichement cueilli qui tronait sur le comptoir, traversa la ruelle et entra dans l'édifice aprés avoir offert au mendiant une miche de pain.

L'écho de la cloche raisonnait encore comme un bourdonnement entre les murs et le pauvre moine, toujours accroché à la corde, se laissait emporter en mouvements sacadés, sa robe de bure remontée à mi cuisses.

La situation était cocasse et Arwene ne put s'empecher d'esquisser un sourire....

Elle s'avança vers l'autel, se signa et déposa, au pied de la croix de bois, le bouquet de fleurs.

Se retournant, elle aperçut Arbalett auprés de qui elle alla s'asseoir et lui murmura à l'oreille :

Tu crois qu'il va être en mesure de célébrer l'office aprés tous ces efforts ?

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Cyrinea
Avant que de s'en aller à la Clairière, Cyrinea pointa son nez à l'église. Un frisson la parcourut. Elle en avait oublié l'odeur, la froideur, l'humidité...Comme si pour se rapprocher de Deos, il fallait oublier le corps ou plutôt le faire souffrir...Elle voulait remercier Lohengrin d'avoir répondu à son appel de célébration, tolérance, fraternité.

Deux confessions, un seul Dieu.

Elle salua les fidèles déjà présents et se dirigea droit vers le Frère:


Bien le bonjour Frère Lohengrin. Merci d'être venu de Cahors célébrer cette messe. Je crois que les temps sont à la prière et que si nous nous rapprochons de Dieu, nous nous rapprocherons peut-être les uns des autres.

Elle avait un rêve...espérait que ce jour serait la première pierre apportée à l'édifice. Néanmoins, elle allait pas traîner, elle avait entendu dire que l'église risquait de leur tomber sur la tête. Tant que c'était pas le ciel....
Lohengrin
Le moine souhaita la bienvenue à tous puis traversa la nef tournant le dos aux fideles il posa les mains à plat sur l’autel, s’inclina ses lèvres effleurant la froide douceur de la pierre il chuchota à l'autel …. Ça va faire mal …. Puis il fit volte-face dans un élan, sa lourde robe de bure planant autour de lui. Il regarda les fideles venu … puis dans un large sourire il déclama …

C’est pour moi une joie immense, un ravissement de l’âme, une félicité absolue d’être parmi vous aujourd’hui …..
Déjà parce que j’aime cette ville de Montauban, Montauban la rebelle indomptable, qui danse autour des flammes sans jamais se bruler … Et puis je sais aussi votre ardeur, votre attente à venir écouter la sage parole divine …. C’est un honneur d’être parmi vous, je suis votre dévoué serviteur, j’espère être digne de votre confiance, digne de vos attente … Pour la grandeur de l’église, pour l’amour du prochain, pour la sacrosainte miséricorde …..


Le moine tendait ses mains devant lui … comme pour tous les embrasser … tien c’est une idée ça ….

Mais avant de rentrer dans la ronde des biens heureux, nous devons laisser nos oripeaux de pécheur sur le seuil de la maison divine ….

Le moine joignit le coté de ses mains formant une coupe qu’il porti au dessus de sa tête en signe de contrition soumise à l’être suprême, afin de querir le pardon Divin



Il ferma les yeux, tout piti dans le cœur de l’église à demander l’pardon du divin pour toutes les boulettes, erreurs, coup foireux fait depuis une semaine …. Il laissa le silence envahir le saint édifice … mais pas trop… puis il redressa la tête illuminé par sa mission, par le besoin de transmettre sa joie, transporté par l’allégresse que lui inspirait sa foi ….

Maintenant mes amis prions le très haut, prions pour lui montrer l’union, la volonté d’être tout les jours meilleurs ….

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Arbalett
Quelle douce joie Arbalett ressentit lorsque son aimée vint s'asseoir à son coté!

Le teint éclatant, les cheveux coiffés, d'une jolie robe vêtue, il la trouva plus belle que jamais!

Lorsqu'elle lui chuchota ces mots:


Tu crois qu'il va être en mesure de célébrer l'office aprés tous ces efforts ?

, Arbalett lui répondit d'un sourire.

Ne le sous-estime pas je pense qu'il est capable de bien plus encore!

Alors que le meunier tenait conversation à la boulangère, Dame Cyrinéa traversa la nef, salua les fidèles au passage et se dirigea vers le Frère, au grand étonnement d'Arbalett.

De sa place, Il entendit ses dires et en fut à la fois stupéfait et ravi.

Serait-il venu le temps de la tolérance?, se dit-il en regardant la flamme qui dansait au bout du cierge Pascal.
Flamme fragile, tantôt vacillante, tantôt reprenant des forces, mais qui jamais ne s'éteignait, animée par le souffle du Très-Haut.

Temps était enfin venu à la messe, dont Arbalett but chacune des paroles de Frère Lohengrin, le coeur empli de joie et de sérénité et entonner à l'unisson le crédo d'une voix solennelle.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen.
Lohengrin
Le moine souriait, il exultait … d’la balle cette prière ….

Il se déplaça devant l’autel… s’appuya contre, et parla

vous savez … la vie est finalement magnifiquement surprenante , l’on m’avait dit tant de mal de la ville, sur ses habitants, sur l’atmosphère délétère et pourtant je me sent bien ici, et combien même, l’on me bouscule certaine fois, j’ai le sentiment que c’est là, plus volonté de controverser, tel ou tel propos, que le plaisir de la violence, et point d’hypocrisie … c’est saint … l'eglise doit etre plus présente pour vous et je m'en excuse, cela ne doit pas etre tous les jours facile d'avancer en se sentant si seul ... je m'en excuse...
Montauban pourrait vraiment être un symbole de la concorde Aristotélicienne ...

Il se retourna pour prendre le saint ouvrage, il le feuilleta rapidement et lu un texte que la cité lui inspirait :


Citation:
Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

Sargas : "Comment, maître ? Mais j’ai encore beaucoup à apprendre."

Aristote : "De moi, non, mon cher ami."

Et le maître, toujours aussi grave, laissa Sargas décontenancé, pour s’intéresser aux préparatifs de son voyage en orient…


Le moine releva la tete
La cité idéale ….
Souvent l’on me dit que Dieu est partout … c’est une hérésie, Dieu est créateur de toute chose, un absolu mais en aucun cas il est toute les choses… c’est un phare, un model vers qui tendre, il en est de même de la cité idéale, c’est une direction à prendre, un idéal vers lequel tendre… Et chaque jours que Dieu fait, à chaque instant, il faut garder cet idéal en but, la sagesse de ce récit n’est pas dans son résultat, mais dans sa quête.
Le songe n’est pas le mode d’emploie pour réaliser une cité idéal, mais juste de bien faire comprendre que c’est possible, que nous tous pouvons rendre se rêve possible… mais avant toute chose il faut y croire, il faut faire vivre se rêve.
Montauban pourrait être ce rêve, c’est à vous de le rendre possible, de partager cette vision de partager votre foi en Dieu , votre foi en l’homme.
Et Pour rendre se rêve commun il faut que vous preniez tous conscience de cette unité qui nous lie … nous somme tous les compagnon d’une même universalité, et rien de mieux que le partage du pain pour lui donner toute sa symbolique …




Il prit le pain et le rompit plaça les morceaux dans une coupelle et partagea le pain, il aimait cet instant ou le mot compagnon prenait toute sa puissance…

Vous allez ensuite repartir sur les chemins de la vie… côtoyer vos amis, vos ennemis peut être … mais n’oubliez pas qui vous êtes, vous êtes des fideles de l’église Aristotélicienne, vous êtes les enfants du tout puissant, et à ce titre vous vous devez d’afficher la concorde en exergue la patience face aux autres, le pardon … la compassion…
Allez en paix …

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--Justeampassan
JusteAmpassan le secrétaire de Son Eminence Verty placarda la porte de l’église.

Citation:
Nomination de Bender.b.rodriguez à la charge de curé.

Nous,
Monseigneur Verty de Montfort-Toxandrie, Baronez Breal-Monforzh, Cardinal, Archevêque métropolitain de Bourges,

représentant l'autorité du pape et de l'Eglise Aristotélicienne de Rome,

Annonce ce jour la nomination
de Bender.b.rodriguez à la charge de curé de la paroisse de Montauban.

A juste fin de reconnaissance officielle de la présente, y appose mon sceau et signe de ma main.

Que cela soit dit ! Que cela soit su ! Que ceci soit adopté et respecté à partir de ce jour !

Fait à Montauban le 22 octobre 1459.

Son Eminence, Verty de Montfort –Toxandrie
Cardinal Archevêque Métropolitain de Bourges.


Ahnn


Comme à son accoutumée, Ahnn avait décidé de se rendre à l'Église. Elle aimait pouvoir prendre quelques esquisses de chacune des Maisons visitées.

Arrivant sur le parvis elle remarqua l'affiche fraichement posée et sourit à la pensée qu'un nouveau village disposait à présent d'un curé.

Elle espérait sincèrement que le curé en question serait patient car, il faut bien l'avouer, d'après ces quelques rencontres de journée, elle s'était aperçue que les membres cléricaux n'étaient pas forcément les bienvenus.

On l'avait même suspectée d'être les oreilles de son oncle, le Cardinal Clodeweck.

Ahnn hésitait encore à rejoindre les ordres ou bien fonder une famille, mais elle savait que l'une comme l'autre des solutions ne serait pas simple.

La jeune femme entra, dessina quelques traits sur son carnet puis quitta les lieux sans avoir auparavant prié un instant.

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Sherynne
Sherynne le regard vide et les épaules tombantes pousse la porte de l'édifice. ses iris balaient les bancs, les sièges de prière et l'autel devant lequel elle s'avance puis s'agenouille. Elle a besoin de voir le padré .. Ces images qui la hantent..
Ce sentiment qui l'envahit, ses journées qui ressemblent à des nuits blanches.. Elle ne sait combien de temps elle les supportera, elle a besoin de se soulager de ses crimes, de se livrer à un proche d' Aristote et d'accepter..
La jeune fille se relève péniblement et attend que le Gross Hospittler fasse son entrée.
--Justeampassan
Alors que le bedeau était encore suspendu à l’épaisse corde, sonnant les cloches, pour l'office dominical, les premiers villageois franchirent la porte de l’église, ils traversèrent la nef, s’assirent sur les bancs.

Verty
La nef s'était remplie, beaucoup de fidèles étaient venus, Son Eminence Verty, accompagnant le nouveau curé de Montauban père Bender.b.rodriguez

Le prélat avait quitté sa place pour se rendre dans la sacristie.
Quelques détails à régler, mais rien de bien crucial, rien de bien long non plus, car quelques instants après, la cardinal archevêque de Bourges et les chanoines se trouvaient dans le narthex, saluant les derniers fidèles prenant place.

Son Eminence de Montfort-Toxandrie avait sa crosse, de bois joliment sculpté, tandis qu'un chanoine tenait sous son bras le Livre des Vertus, reliure de cuir et signets de soie, un tiers tenant la croix processionnelle, d'or incrustée de bijoux, et quelques autres maints cierges allumés.

Pendant un moment, seul le bruit du bois que l'on accroche, sur lequel on s'assoit, le bruit des chausses que l'on frotte sur les dalles de pierre et quelques forts et audibles chuchotements emplissaient la cathédrale, lorsque soudain...

Premier chant, que le chœur les moines de différents ordres religieux, dans le jubé, entonnent avec vigueur.


Rendons grâce au Très-Haut

en Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre.
Car le moteur du monde écartant le néant
de la Sainte Parole, nous faisant légataire
nous a prédestinés a être ses enfants

Le peuple d’Oanylone céda à la folie,
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes,
Impies jusqu'à mourir à force d’acédie
Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème
Alors
Sa colère est venue et Il leur a offert
Par la voie du Pardon de trouver le salut
Epargnant les Vertueux dans un destin solaire
Jetant les corrompus dans la lune, reclus

mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens
au travers du prophète, par la bouche des saints

Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone
renversant les imbus de leurs superbes trônes
En déployant la force de son bras divin
il élève les humbles, comble les crève-la-faim,
renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
à la face des peuples chante pour qu’on bénisse
Aristote le Sage, qui fût notre Prophète
Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite
et, qu'au nom de Christos tous les genoux fléchissent.


Les clercs du chapitre diocésain ajoutèrent leurs voix à ceux des moines.
Ceux-ci ont entre-temps former un cortège présidé par l'archevêque : c'était la procession d'entrée.

Le saint livre était porté un des enfants de cœur bien haut tandis que le petit groupe remontait la nef. Tous firent honneur à l'autel pour ensuite aller prendre place.

La baronne de Montfort-Toxandrie prit quant à elle place derrière l'autel pour prononcer les usuelles paroles de bienvenue.

Elle, fit une pause, s'assurant qu'elle était entendue...


Le principe de notre église est l’unité, car de l’unité naît la perfection. C’est à l’image de la roche qu’il nous faut penser notre céleste institution. Sa substance est manifestation du divin, du fait de l’indissoluble lien qui existe entre ses éléments, et si le minéral présente quelques aspérités, elles sont autant de socles qui assurent la stabilité du corps, lorsqu’on le place sur une surface plane. Ces imperfections de forme sont perfections de nature. Elles sont l’œuvre du temps, qui façonne la roche pour l’adapter aux contraintes de l’espace dans laquelle elle se meut.

Ainsi donc, à l’image de la roche, notre église n’est pas uniforme, mais unitaire, et à nous d’employer au mieux la diversité qui existe en son sein, pour parfaire sa destinée, à savoir contempler, un jour, les effets de la Paix Aristotélicienne, dont elle aura contribué à imposer la nécessité aux yeux du monde.
Notre église est un tout, car sans le tout l’individu n’est rien. Notre église est une amitié, non un agrégat hétérogène de volontés qui se contrarient.

En la matière, l’objectif est simple : faire régner, au sein de l’église, un esprit de corps, une cohésion inaltérable. Utilitas publica praeferenda est privatorum contractibus. Chacun doit avoir ceci à l’esprit. L’intérêt du tout est supérieur à celui des parties.

Mais cela est également cause valable envers la communauté des croyants. Notre objectif, tel qu'il est, a été, et sera jusqu'à ce que Dieu le permette, est d'assurer le salut des âmes du monde connu, et de diffuser la vénérable parole d'Aristote et de Christos. A l’image de l’église, les royaumes doivent ainsi, à l’avenir, former une unité, et placer la direction de leurs affaires spirituelles sous l’égide du très Saint Père, vénérable dans son ministère.



Son Eminence Verty laissa la parole au père Bender.b.rodriguez.

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Clodeweck
Le père Clodeweck avait fait le voyage jusqu'à Montauban, il était, bien entendu, présent pour partager le pain.
Il était dans les stalles, et écoutait.
Il attendit que le père Bender revint.

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Ahnn


Il y aurait messe aujourd'hui, cela ne pouvait être différent des autres dimanches.

Depuis qu'elle avait rejoint son oncle pour ce voyage, Ahnn découvrait la Foy d'une toute autre façon. Elevée au couvent, chaque jour, chaque heure était rythmée par la prière.

Aujourd'hui, malgré le fait qu'elle appréciait participer aux offices, elle se sentait moins étouffée et c'est avec un réel plaisir qu'elle participait aux messes du dimanche, écoutant à chaque fois, avec attention les sermons prononcés.

Ahnn pénétra dans l'édifice, s'inclinant en se signant avant d'avancer dans l'allée et de rejoindre après s'être agenouillée un bref instant, sur l'un des bancs à disposition.

Bientôt elle entra en prière comme à chaque fois.

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Clodeweck
Constatant l'absence des habitants de Montauban le père se demanda s'il s'agissait de peur, de lâcheté ou d'incapacité à comprendre les choses.
Puis il opta pour un peu des trois
De peur de s'apercevoir que l'on se trompe
De lâcheté tant il est plus facile de faire comme tout le monde, se cachant derrière les autres.
D'incapacité à être des hommes et des femmes de leur temps.
Il soupira, ici comme ailleurs les montalbanais n'étaient ni pires ni meilleurs, ils étaient juste...Comme les autres !

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