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[RP] Eglise St Jacques de Montauban

Gregor
Gregor n'entendait rien à la religion et n'était même pas baptisé. Mais ce dimanche, en entendant les cloches sonner, il se décida à franchir les porter d'une église. Du siège de Bordeaux jusqu'à la prise de Montauban, il avait combattu sans jamais avoir une seule égratignure.

Pourtant, il en avait vue des ennemis tomber, de sa main et de celle de ses compagnons, et pire, nombre de ceux qui ont combattus avec lui avaient été blessés. Alors il se disait que s’il était indemne c’est que peut être une force supérieur avait veillée sur lui. Ou qu’il avait eu beaucoup de chance…

Dans le doute, et de peur de se mettre Dieu à dos en allant pas le remercier, il entra dans l’église de Montauban et s’installa dans le fond, sans savoir ce qu’il devait faire. Son regard se porta sur les fidèles rassemblés et il essaya de les imiter.

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Gregor, humble mercenaire.
Arwene
Entendant les cloches annoncer le début de l'office dominical, Arwene se rendit rapidement à l'église.
Un nouveau curé avait été nommé et, enfin, une messe allait être célébrée.

Le parvis franchit, elle entra dans l'édifice aprés avoir déposer un écu dans la main du mendiant qui lui adressa un sourire édenté.

Elle se signa et remarqua rapidement que peu de fidéles montalbanais l'avait imitée.
A vrai dire, elle ne reconnaissait quasiment personne.

Elle s'avança discretement vers l'autel puis prit place là où elle et son aimé avaient l'habitude de le faire.

Elle jeta un oeil vers les portes de bois espérant voir Arbalett les passer puis se mit à prier avec ferveur attendant le prêche.

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Sherynne
Sherynne prend place quand les cloches tintent à travers Montauban. Prier.. voici une bonne chose..
Elle écoute le chant et sa gorge se noue. Combattre n'est point facile, comment obtenir le pardon de ses pechers.. comme vivre avec du sang sur les mains.. Comment vivre après ça..

La brunette soupire tristement, joint ses mains qu'elle pose devant elle sur le dossier du siège de prière, s'agenouille et pose son front.
Crakity
Crakity était das l'église, mais retiré dans les collatéraux, plus bas et moins lumineux que le reste de la nef.

Pour rien au monde il n'aurait manqué pour rien au monde la nomination du Padré à Montauban.

Il observa l'entrée en scène de Verty. Son Eminence était entourée de serviteurs et autres seconds, tous prêt à l'aider dans ses taches de cardinal.

Il put apercevoir plusieurs visages connues, mais estimait que l'église aurait pu être plus remplie 'avantage. Il écouta avec attention son discours sur la nécessité de la cohésion de l'église. La métaphore employée fit sourire le pénitent. La roche n'était pas infaillible ni imbrisable...
,
Après tout de ce qu'il savait, il existait de nombreux ordres aristotéliciens. Tous ne devaient pas marcher dans la même direction, pensait le jeune homme.

Néanmoins, il reconnaissait en son for intérieur que Verty avait une certaine prestence, du charisme pouvait on dire, son discours, après les évènements subvenus à Montauban, sonnait juste après tout.

Peut être parlait elle aussi des Réformés quand elle traitait de l'unité de l'église?

Crakity n'en savait rien. N'étant pas versé dans la religion, il n'appréhendait certainement pas toute les subtilités du discours du cardinal.

Il attendit, avec une certaine impatience, l'arrivée du Padré.

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Bender.b.rodriguez
Le padré s'était fait attendre. Il avait ménagé son effet et s'était planqué dans la sacristie. Enfin, c'était certainement ce que devaient penser les ouailles mais la réalité était toute autre. Bender ne retrouvait pas sa soutane et ne pouvait décemment aller officier en tenue de bouseux. Il avait donc passé un petit bout de temps à retourner la sacristie et ses placards afin de retrouver la vieille soutane qu'il y avait laissés il y a plusieurs mois de cela.

On ne pouvait pas dire que le curé était du genre bordélique, mais dire qu'il était rigoureux dans le rangement n'était pas non plus ce qui le qualifiait de mieux. Ainsi, lorsqu'enfin, il mit la main sur une soutane, un rictus de soulagement apparu sur son visage. L'homme enfila la tunique et se dirigea vers la nef centrale, attendant sagement que Verty ait terminé son discours.

Il ouvrit la petite porte qui le séparait de la grande nef et entra avec un air souriant, une sorte de retour aux sources, sauf que cette fois-ci, l'hérésie avait prit un sacré coup d'épée en travers des omoplates. Le religieux fit un large sourire à l'attention des Eminences Clodeweck et Verty puis fixa son regard sur la nef. Il y reconnu le visage de Crakity qui s'était installé. Il fit quelques pas, avec assurance, et alla se poster devant la table d'autel. là, il écarta les bras, comme pour donner à tout ce petit monde une joyeuse accolade. D'un voix qui porta jusqu'au fond de l'édifice, frappant le narthex dans un écho semblable à celui d'une falaise de bord de mer, il déclara :


-"Mes chers amis ! Chers Montalbannais. Voici plus d'un an que j'ai quitté cette cure et plusieurs mois que j'ai quitté la cité des Saules. C'est avec un immense plaisir que je reviens parmi vous."


Le curé fit un pas en avant et pointa un doigt vers le ciel tout en ajoutant :

-"Pour cette première messe, je ne vais pas tenter de vous endormir avec un sermon qui durera jusqu'à demain matin. Non. Je vais me contenter de vous dire quelques mots."

Bender regarda chacun, de ses yeux bleus perçant puis reprit :

-"Comme le dit le douxième Logion de Christos, la lumière du soleil dissipera alors nos craintes, nos doutes, nos angoisses, nos interrogations, nos haines et nos chagrins. Sa chaleur nous ôtera de l’inconfort et du froid."

Le visage du clerc s'illumina presque après qu'il eut prononcé ces quelques mots. Pour une première, il ne comptait pas faire un sermon long et moraliste aussi, il estima que cette courte phrase suffirait. Il ajouta cependant :

-"Aujourd'hui, tentons de reconstruire ce qui a été abîmé. Essayons, ensemble, de renouer les liens qui ont été déchirés. Acharnons-nous à refaire la maille de cette vie qui a été si durement frappée ces derniers temps. Pardonnez mes amis, n'oubliez pas qu'avant toute chose, l'Eglise est le pardon. Ne jugez point trop hâtivement et ne condamnez pas aveuglément.

Bender se tourna vers Clodeweck et Verty. Il fit un air leur proposant de passer à la suite.
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Kateyll
Kate entendit les cloches de l'église et comme à son habitude, elle était en retard. Elle se pressa et poussa la porte le plus doucement possible pour ne pas se faire remarquer. La cérémonie commençait à peine. Elle fit quelques pas pour s'installer au fond. Elle avait besoin de se recueillir, elle portait du sang sur les mains et elle n'était pas fière d'elle.
Elle écouta le Frére qui se trouvait devant l'autel et qui venait de prendre la parole. Elle ne chercha même pas à voir si elle connaissait du monde, elle avait juste besoin de s'isoler et de prier.

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L'amitié vit de silences, l'Amour en meurt (Jacques.Deval)
Verty
Après un court moment de silence, la cardinal, retourna vers le chœur dit une courte prière puis se rapprocha des fidèles, vint jusqu’à la lisse et entreprit de s’adresser aux ouailles.

Mes sœurs, mes frères,

J’ai rencontré, cette semaine en taverne une jeune gueuse qui m’a dit :
« Je ne suis pas croyante »
Imaginez ma surprise, pas croyante ! Elle justifiait ainsi sont absence à l’Eglise.

Alors qu’il n’y a aucun rapport, je ne sais pas en quoi elle croit ou ne croit pas, et je ne vois pas en quoi cela l’empêche de venir partager le pain avec nous.
Qu’est ce donc que cela veut dire, « je ne crois pas » en 1459 ?

Jamais depuis la création du monde nous n’avons eu autant de certitudes !

- Nous savons aujourd’hui comment Le Très haut a créé le monde.
- Nous savons ce qu’il nous demande.
- Nous savons qu’il nous attend et nous jugera.
- Nous ne savons ni le moment ni l’heure
- Nous devons juste nous tenir prêts !

Ce que nous ne savons pas, c’est simple, c’est que le très haut n’à point voulu que nous le sachions.

- Nous savons que nous saignons à chaque blessures nous ne savons pas Pourquoi ni comment.
- Nous savons que nous avons des viscères, comme les porcs ou les brebis, nous ne savons pas à quoi ils servent.
- Nous savons que la terre est plate et circulaire, nous ne savons pas comment elle tient sous le ciel.

Alors mes frères, mes sœurs, à vous de répandre la vérité.
Nous sommes en 1459 et ceux qui ne le comprennent pas n’ont certes rien à espérer.

Que les paysans cultivent, que les artisans cuisent leur pain, que les meuniers s’affairent à leur moulin, que les tailleurs nous vêtent, il en va ainsi de toute chose, que les élus fassent ce pour quoi ils ont brigué les suffrages, que les nobles veillent sûr leur terre et leur gens…que chacun s’acquitte de sa tache et le monde sera agréable à vivre.

Il n’est pas de grands hommes il n’est que des créatures du Très Haut qui méritent ou ne mérite pas le nom d’homme !


Nous allons à présent réciter notre credo :



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Ahnn


Le nouveau curé se prononçait enfin. Quelques mots résonnèrent dans sa tête

L'Eglise est le pardon, et Ahnn l'avait vu encore aujourd'hui.

Le moment du Credo était enfin venu.

Ahnn songea à sa confession et à ce que son Éminence lui avait demandé.

Malgré les émois naissants de la jeune jouvencelle face à un homme des plus "zélé", Ahnn avait trouvé la force en sa Foy pour ne pas succomber à la tentation. Qui plus est, le respect qu'elle avait pour son Oncle ne pouvait la faire céder à quoi que ce soit, ou qui que ce soit. Ahnn se voulait irréprochable et elle le serait, quitte à devoir essuyer moqueries et méchancetés. Elle demanda par sa prière, pardon au Très Haut de s'être laissée avoir et le remercia de lui avoir montré le chemin de la sagesse.

Quatre fois elle récita, quatre fois elle se donna corps et âme à sa prière et c'est à cet instant précis qu'elle décida que demain elle serait officiellement Aristotélicienne.



Elle regarda son Éminence Verty puis son Oncle, certaine de leur faire grande joie en leur annonçant la nouvelle.




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Archybald
Le Duc de Guyenne et son escorte firent leur entrée. Tardive. Tous chemisés de mailles, ceinturés de baudriers, cloutés de fers, bottés de cuirs, drapés d'écarlate et empestant la sueur, la crasse et le sang ; après trois nuits de batailles et de traque à travers les ruelles de Montauban. Sans mot dire, les tardifs s'avancèrent dans la nef, et les prétoriens imitèrent leur seigneur et maître qui s'agenouillait devant l'autel et par la-même devant son propre seigneur et maître : Dieu.
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Childesinthe
Assise au fond de l'église, Childesinthe observait l'office sans vraiment l'écouter. Tantôt le visage tourné vers le chœur, tantôt les yeux sur ses chaussures, elle méditait. Son expression était vide, voire fermée.

Voilà quelques jours déjà qu'une douleur inexpliquée s'emparait de son âme...
Et le dialogue avec le Très-Haut devenait difficile, car il n'apportait jamais de réponse. Elle leva les yeux au ciel, comme pour lui faire comprendre d'un seul regard son désespoir. Après tout, que pensait-il vraiment d'elle ? Pourquoi fallait attendre le jugement dernier pour le savoir ?

Elle soupira assez silencieusement. Chaque inspiration se faisait lourde et désagréable...

Elle se sentait seule, et ce sentiment n'allait qu'accroître, elle le savait...

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Verty
Mère Verty, resta un instant silencieuse puis retourna à l’autel…

La de Montfort-Toxandrie, commença à préparer l’autel pour le partage du pain,
Récita à voix basse et renouvella le rituel du partage


Elle reprit la parole :
Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie.
Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine s’abattent elles ne s’abattent pas sur l’un d’entre nous mais sur nous tous.
Symbole que nous partageons tout.


Vient le moment du partage en lui même

Mère Verty, prit la parole
Maintenant, sœurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.


La mère se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en bu.
Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi dans le partage, puis s'avancent vers l'autel, elle leur distribue les pains, elle invite l’assemblée pour distribuer quelques morceaux du pain rompu et faire boire un peu de vin pour manger et boire.


Suivent quelques instant de méditation

Je terminerai en remerciant le Duc Archybald qui montre le bon exemple à la population, ainsi qu’aux fidèles de la Paroisse qui ont assisté à cette messe.

Elle lut la dernière prière.
Et elle bénit l’assemblée.


Un dernier mot …
Pensez à vous faire baptiser afin de rejoindre la communauté Aristotélicienne...

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Clodeweck
Misa est !

Comme l'avait dit son éminence c'était fini pour aujourd'hui. Le prochain partage mercredi soir...
En attendant il irait dans la salle qu'il avait fait ouvrir, afin que les gens qui avaient demandé un entretien puissent avoir ce qu'ils souhaitaient. S'ils avaient le courage de venir. Mais ça...C'était une autre histoire

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Bender.b.rodriguez
Le curé du patelin écouta les sages paroles de Verty. Il était bien d'accord avec elle sur le fond, d'ailleurs qu'on l'appelle Deos ou Très Haut, en fin de compte, chacun croyait, le seul problème était à quoi on croyait. Ceux qui prétendaient ne pas croire n'étaient que de fieffés idiots aveuglés par leur propre imbécillité.

Lorsque l'archevêque entonna le crédo, le prêtre en fit de même, instantanément, d'une voix forte, avec assurance et une certaine élégance.


-"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen"


Ensuite, il profita du vin que Verty avait choisi, cachant avec talent qu'il n'aimait guère le vin local. Voilà un autre problème qu'il allait devoir résoudre et faire acheminer des fûts de vin d'un meilleur cru que ce qui était produit en local. Il mangea également un morceau de pain et profita de la dernière prière ainsi que de la bénédiction. Lorsqu'elle eut conclut, il fit signe pour reprendre la parole. Bender s'avança et regarda le Duc Archybald, il fit un regard emplit de curiosité à son égard, sachant pertinemment que l'homme avait un passé des plus flous. Il déclara :

-"Je tiens à remercier celles et ceux qui se sont battus pour défendre la Vraie Foy et qui ont délivré la cité des Saules. Je ne suis pas un foudre de guère, mais j'estime que ces batailles qui ont eu lieux ces derniers jours, seront ce qui vont rendre à Montauban son vrai visage. Vôtre Grâce Archybald, je tiens à remercier l'effort que vous avez produit, effort qui a trop longtemps été évincé par celles et ceux qui se sont succédés à la tête de la Guyenne. j'ose espérer que votre acte sera la renaissance de cette Guyenne que j'aime et qui n'aspire qu'à la paix."

Le prêtre s'avança encore un peu dans la direction du Duc de Guyenne. Il lui sourit plus franchement, et continua :

-"Par le passé, vous aussi avez connu votre lot de... trouble et de noirceur. L'Eglise vous a montré qu'elle savait pardonner. Aujourd'hui, vous le lui rendez. Vous avez su convaincre hommes et femmes de vous suivre dans un combat qui n'était pas uniquement votre. Ainsi, je vous en remercie et j'en remercie toutes celles et tous ceux qui ont risqué leur vie pour la grandeur du Très Haut."

Le curé proposa à Sa Grâce de le rejoindre pour une courte bénédiction. Il savait au fond de lui que l'homme avait une réputation plutôt trouble et que ses profondes motivations n'étaient peut-être pas religieuses, néanmoins, il fallait désormais tenter de réunir ce qui avait été déchiré.
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Gnia
Des cloches qui sonnent à Montauban. Un dimanche.
Un événement suffisament rare et insolite pour que même ceux qui se terrent vienne pousser la curiosité, à la faveur de la trêve dominicale jusqu'à l'Eglise délaissée de Montauban.
Et malgré la place que son rang lui autorise, c'est la prudence qui lui fait préférer un banc non loin de la sacristie, vers une issue qui ne soit pas la principale.
Et à entendre les prêches, prudence est mère de toutes les vertus.
D'autant que tant d'ignorance de la douleur d'une ville ne retient pas la Saint Just d'élever la voix alors que l'on annonce la fin de ma messe


Monseigneur Verty, Monseigneur Clodeweck, Mon Père...

Salut déférent à l'adresse des prélats qu'elle est si étonnée de voir à des lieues de la réalité brutale d'une ville aux entrailles ouvertes.
Elle ne se présenta pas, sachant que son minois abîmé ne s'oubliait que rarement, qui plus est après l'avoir rencontré si peu de temps auparavant.


Comment pouvez-vous vous féliciter de l'action de guerre sur Montauban quand il est connu depuis toujours que la ville n'abrite pas que des Réformés.

Que faites-vous de la communauté aristotélicienne qui s'y trouve et qui y vit et qui vient de souffrir d'un siège et d'un assaut comme tout Montalbanais.
Que faites-vous des croyants de Toulouse que l'on vient de piétiner non sans un plaisir qui met le coeur au bord des lèvres et la foi à rude épreuve ?

Que faites-vous de cette action que vous louez, et dont vous remerciez le relaps opportuniste, alors qu'elle n'a fait que rapprocher réformés et aristotéliciens romains sous une même bannière, celle de la défense de leur ville martyrisée au nom d'un combat qui n'a de religieux.
Il ne le devient que de par vos besoins d'aviver la haine de l'autre pour ameuter des gens incultes qui croient trouver le salut de Très Hauct en violant une ville qui n'a jamais été moins aristotélicienne qu'une autre de Guyenne.

Au lieu de prêcher l'union, vous acceptez que l'on sacrifie une poignée pour une propagande qui vous est bénéfique.
Pour sûr, les tièdes et les sceptiques qui vivent à Montauban ne sauraient adhérer avec joie et plaisir à de tels discours.
Je ne vous comprends pas.

Où est l'amitié aristotélicienne qui vous entendez prêcher à ceux que vous espérez accueillir dans le giron de Notre Très sainte Eglise lorsque l'on pille, incendie, tue et viole impunément dans cette cité ?

Gargarisez-vous donc de vos louables paroles qui sonnent si faux en cet instant, quand le Pêcheur souhaite entre la Vérité et non le Mensonge, alors que dehors l'incendie brûle, que le soldat en prière est dévoré par ses désirs de viol et de rapines que lui autorise ce maître que vous remerciez si chaudement.

Où est le bon exemple à la population ?
Où est le pardon alors que l'on exhorte à chasser comme une bête le moindre montalbanais, peu importe sa foi et ce jusque dans les annonces municipales ?
Où est la main tendue à une cité blessée que l'on souhaite voir revenir dans son giron ?

Vous êtes hommes et femmes d'Eglise, vous pouvez être abusés, mais le Très Hauct est juge de notre âme à l'heure de votre mort et
j'espère qu'il saura vous pardonner d'abandonner la population de Montauban à préférer la réforme à Une Eglise qui prône le massacre et le sang, même celui des siens.

Qu'il vous tienne en sa divine miséricorde pour le massacre de croyants que vous bénissez par vos paroles.

Amen.


Et de ne pas traîner dans le coin.
Toute trêve dominicale qui soit.
Toute noble et aristotélicienne romaine qu'elle soit.
Chacun trouve des arrangements avec sa Foi, et le Duc était des premiers à s'en arranger au gré des événements.
Autant ne pas attendre d'en tester une nouvelle volte face qui serait rachetée de deux credos et d'une croisade de fantoches pour payer la rémission de ses pêchés.

Et alors qu'il aurait été fort intéressant d'échanger avec les deux cardinaux qu'il lui avait été donné de rencontrer dans des circonstances peu propices, tout autant que de prendre la mesure du curé de Montauban, la Saint Just prit le parti de s'éclipser, bénéficiant à sa sortie du saint édifice de la foule, certes clairsemée, qui se pressait aux étals d'un marché déserté pour regagner le maquis.

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Clodeweck
S'adressant à Gnia... Qu'elle entende ou pas dans sa fuite n'ayant aucune importance

Ma fille garde tes propos pour les faibles.
Tes tournures de tribuns n'abusent pas les gens doués de réflexion.

Nul n'est besoin de vouloir nous accuser de ce que tu voudrais bien être TA vérité.
Ce ne sont que tournures anticléricales, encore une fois.

Ou donc as tu vu que nous félicitions l'action de Guerre contre Montauban ?

A moins que ce mensonge ne servent ce que tu voudrais démontrer ?

Alors je vais te répondre.

Nous n'avons jamais pris parti pour cette guerre.

Tu te noies dans tes crachats habituels, nous n'avons jamais eu les propos ou les pensées que tu nous prêtes.
Mais qui t'arrangerait que nous ayons eu, sans doute...

Tu demandes où est le pardon ?
C'est vraiment dire n'importe quoi ! En quoi avons quelqu'un à pardonner puisque personne ne nous a rien fait , ici ...
Qui veux tu que je pardonne ?

Nous sommes là par amour de l'humanité, uniquement et prêtres pour cela.
Mais sans doute que le désintérêt des clercs tu es incapable de le comprendre.

Le pardon il est que je t'ai pardonné alors que je te sais ennemie de l’Église
Et l'ingratitude est que tu n'es pas même capable de t'en souvenir.

Alors garde tes propos pour les simples d'esprits, tes mensonges ne nous touchent guère. Tu es presque pathétique dans tes clichés et tes poncifs.

Et, si tu n'a pas la foy ou ne respecte pas notre communauté aristotélicienne, sors d'ici.

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