Alzin
[Quand vient le temps de "combattre le mal par le mal."]
L'ennui.
Quand l'étonnement ne fonctionne plus. Et le divertissement prend congé. Il ne reste plus que le fléau tyrannique de la morosité. Même la populace n'use plus ses chausses pour entamer la démarche de l'heur, à croire qu'il n'en est plus l'heure. Et les heurts s'abrutissent et s'évanouissent dans la mièvrerie la plus absconse. Un miroir pour un même reflet. Telle est la définition de ce marasme qui contrairement à l'argent brille non par sa valeur mais son insanité. Balourdise enfante toujours des mets orphelins de sauce au miel mais au goût particulier du fiel.
Les prunelles azurées scrutent la scène comme on se fait spectateur au théâtre. Et voici, le premier acte. Celui du bovin faisant preuve de toute la finesse, qu'on lui concède. Celle de mettre la confusion dans la raison. Et ceci dans tous les ordres, mais surtout les désordres, avec une création d'ires, peu de rires et quelques esquisses de désirs. Pauvre richesse. En clair, partout où notre homme sévit, la nature a du mal à repousser. Du moins, la modestie exige de modérer la prétention. Dirons-nous qu'il a la faculté d'avilir l'agneau venant de naître. Si nous devions prendre une allégorie, cela serait celle-ci. En plus, quoi de mieux qu'un symbole au sein d'une église. Surtout quand il fait référence aux moutons, le berger et tout son cheptel.
Pour revenir à notre comédien, lors du premier temps de la "valse" quand les amants s'approchent, se jaugent et s'observent. Cette légère latence prémisse d'un contact à la comparaison ardue. Il se pose en vrai artiste. Le belle est charmée, comme peut l'être en quelque sorte son public. Puis, on passe à la danse en elle-même, la maladresse créait quelques tensions entre nos tourtereaux du fugace, et alors c'est le moment tant attendu des remontrances. Parmi la foule, y a quelques individus qui en cultivent l'essence et s'en font une véritable science avec une inégalée aisance. Quand vient la séance du juron qui endosse le rôle de bienséance. Voici, le deuxième acte. Notre homme se montre généreux et sort son plus beau jeu afin de plaire à ses dames et les fins connaisseurs. Et vient alors la transition du tragique saupoudrée des sempiternelles larmes pour se faire drame. Les mécènes ne croient plus en lui et se détournent pour comploter dans leur haute tour. Les enfants s'inquiètent sous les réprimandes de leurs parents qui montrent du doigt, l'ignoble, le fou, le c...
Et là, las, faisons place au troisième acte. Celui où le dramaturge exprime ses derniers talents dans une tirade à des myriades de répliques, assertions acérées, le fil de la lame. La fin. Une loge pour un long repos, seul avec ses tourments, sa mélancolie. Et puis, un zeste d'acrimonie remontant en son gosier comme la bile. La langue du malin est habile, il jubile. Quand il observe son élève au bord du gouffre, pour ne pas dire dedans. Il se délecte de la suite. Il lui tarde que vienne au monde, la véritable violence. Celle qui coule dans les veines de ce mauvais acteur. Qu'il n'ait enfin plus aucune compassion et offre une place de choix à la destruction la plus absolue...
Pour lui, la messe est dite.
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[Avatar provisoire pour le RP "la folie des grandeurs"...]
L'ennui.
Quand l'étonnement ne fonctionne plus. Et le divertissement prend congé. Il ne reste plus que le fléau tyrannique de la morosité. Même la populace n'use plus ses chausses pour entamer la démarche de l'heur, à croire qu'il n'en est plus l'heure. Et les heurts s'abrutissent et s'évanouissent dans la mièvrerie la plus absconse. Un miroir pour un même reflet. Telle est la définition de ce marasme qui contrairement à l'argent brille non par sa valeur mais son insanité. Balourdise enfante toujours des mets orphelins de sauce au miel mais au goût particulier du fiel.
Les prunelles azurées scrutent la scène comme on se fait spectateur au théâtre. Et voici, le premier acte. Celui du bovin faisant preuve de toute la finesse, qu'on lui concède. Celle de mettre la confusion dans la raison. Et ceci dans tous les ordres, mais surtout les désordres, avec une création d'ires, peu de rires et quelques esquisses de désirs. Pauvre richesse. En clair, partout où notre homme sévit, la nature a du mal à repousser. Du moins, la modestie exige de modérer la prétention. Dirons-nous qu'il a la faculté d'avilir l'agneau venant de naître. Si nous devions prendre une allégorie, cela serait celle-ci. En plus, quoi de mieux qu'un symbole au sein d'une église. Surtout quand il fait référence aux moutons, le berger et tout son cheptel.
Pour revenir à notre comédien, lors du premier temps de la "valse" quand les amants s'approchent, se jaugent et s'observent. Cette légère latence prémisse d'un contact à la comparaison ardue. Il se pose en vrai artiste. Le belle est charmée, comme peut l'être en quelque sorte son public. Puis, on passe à la danse en elle-même, la maladresse créait quelques tensions entre nos tourtereaux du fugace, et alors c'est le moment tant attendu des remontrances. Parmi la foule, y a quelques individus qui en cultivent l'essence et s'en font une véritable science avec une inégalée aisance. Quand vient la séance du juron qui endosse le rôle de bienséance. Voici, le deuxième acte. Notre homme se montre généreux et sort son plus beau jeu afin de plaire à ses dames et les fins connaisseurs. Et vient alors la transition du tragique saupoudrée des sempiternelles larmes pour se faire drame. Les mécènes ne croient plus en lui et se détournent pour comploter dans leur haute tour. Les enfants s'inquiètent sous les réprimandes de leurs parents qui montrent du doigt, l'ignoble, le fou, le c...
Et là, las, faisons place au troisième acte. Celui où le dramaturge exprime ses derniers talents dans une tirade à des myriades de répliques, assertions acérées, le fil de la lame. La fin. Une loge pour un long repos, seul avec ses tourments, sa mélancolie. Et puis, un zeste d'acrimonie remontant en son gosier comme la bile. La langue du malin est habile, il jubile. Quand il observe son élève au bord du gouffre, pour ne pas dire dedans. Il se délecte de la suite. Il lui tarde que vienne au monde, la véritable violence. Celle qui coule dans les veines de ce mauvais acteur. Qu'il n'ait enfin plus aucune compassion et offre une place de choix à la destruction la plus absolue...
Pour lui, la messe est dite.
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