Bardieu
Ah, du monde ! Bardieu était aux anges en voyant la foule affluer dans l'église. Il commença la messe par la bénédiction d'usage.
Au nom, du Tout Puissant, d'Aristote et de Christos, ses deux prophètes, au nom de la pierre taillée, de l'encens, de la flasque d'eau et du petit brasier, et au nom de l'Ether qui nous lie tous dans cet édifice de Dieu, soyez tous béni en cette fête de la saint Noël !
Pris soudain d'une grande envie spirituelle, le frère Bardieu fit un petit signe à deux enfants de chur de commencer un chant qui lui plaisait énormément, mais à chaque fois qu'il chantait, cela lui rappelait les atrocités de Pau commises en parti par des Guyennois. Les enfants et le père Bardieu entamèrent le veni sancte spiritus .
Mes biens chers enfants, pour la lecture, je vais tout simplement lire la légende du père Noël, ou plutôt de manière plus juste canoniquement, la légende de Monseigneur Noël, Nicolas Noël de son prénom, qui fut un saint homme.
Soyonnnnnnns tousssssss attentifffffffff !
Au nom, du Tout Puissant, d'Aristote et de Christos, ses deux prophètes, au nom de la pierre taillée, de l'encens, de la flasque d'eau et du petit brasier, et au nom de l'Ether qui nous lie tous dans cet édifice de Dieu, soyez tous béni en cette fête de la saint Noël !
Pris soudain d'une grande envie spirituelle, le frère Bardieu fit un petit signe à deux enfants de chur de commencer un chant qui lui plaisait énormément, mais à chaque fois qu'il chantait, cela lui rappelait les atrocités de Pau commises en parti par des Guyennois. Les enfants et le père Bardieu entamèrent le veni sancte spiritus .
Mes biens chers enfants, pour la lecture, je vais tout simplement lire la légende du père Noël, ou plutôt de manière plus juste canoniquement, la légende de Monseigneur Noël, Nicolas Noël de son prénom, qui fut un saint homme.
Soyonnnnnnns tousssssss attentifffffffff !
Citation:
Le Père Noël, comme avait continué de lappeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. Lun remplis de bûches, et lautre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, lune à midi en lhonneur dAristote et une à minuit en lhonneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.
La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et cest seulement au petit matin quépuisés, ils rentrèrent chez eux.
Cest là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.
Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout quen décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote laccompagnent directement...
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. Lun remplis de bûches, et lautre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, lune à midi en lhonneur dAristote et une à minuit en lhonneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.
La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et cest seulement au petit matin quépuisés, ils rentrèrent chez eux.
Cest là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.
Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout quen décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote laccompagnent directement...
Je vais donc consacrer cette messe du soir à Christos et demain, à midi, je ferrai la messe en l'honneur d'Aristote. Mais rassurez vous, je ne disparaitrait pas comme le père Noël après la messe.
Je vais lire désormais un passage de notre bien aimé prophète Aristote. Mais avant, chantons !
Les enfants et le clerc entamèrent le kyrie eleison .
Bardieu prit le texte de la révélation à Aristote du message divin et commença à le lire à la foule.
Citation:
Un jour le jeune Aristote, agé seulement de cinq ans, voulu s'asseoir près du temple du faux dieu Apollon dans sa ville de Stagire. Le temple était sur une petite colline à l'extrémité est de la ville. L'enfant aimait regarder les hautes colonnes de pierre blanche se découpant dans l'azur du ciel.
Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeller sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commencait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout".
Bouleversé l'enfant tomba inanimé sur le sol. Lorsque ses yeux se rouvrirent il était dans la maison de son père, et sa mère était tendrement penchée sur lui: " Mon fils, que t'est'il arrivé? Nous t'avons trouvé près du temple écroulé, le visage tourné vers le ciel. Est-ce le dieu qui t'es apparut? Qui a détruit le temple? "
Mais l'enfant ne répondit rien. Il restait en silence et regardait sa mère avec les yeux de quelqu'un qui voit pour la première fois.
Enfin il pris la parole: " Mère chérie, je vous en prie, dites moi: qu'est ce que la Vérité? "
La pauvre femme était bonne, mais hélas son âme était encore pleine des erreurs paiennes, et elle ne sut répondre à cette question. Elle se pencha sur le front de son fils, l'embrassa et lui ferma les yeux avec douceur.
"Je t'aime mon fils, n'est ce pas la seule chose importante? Dors maintenant; demain ton père revient de guerre et il faut que tu sois reposé pour le recevoir dignement."
Et se levant elle quitta la pièce, l'esprit rempli d'angoisse.
Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeller sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commencait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout".
Bouleversé l'enfant tomba inanimé sur le sol. Lorsque ses yeux se rouvrirent il était dans la maison de son père, et sa mère était tendrement penchée sur lui: " Mon fils, que t'est'il arrivé? Nous t'avons trouvé près du temple écroulé, le visage tourné vers le ciel. Est-ce le dieu qui t'es apparut? Qui a détruit le temple? "
Mais l'enfant ne répondit rien. Il restait en silence et regardait sa mère avec les yeux de quelqu'un qui voit pour la première fois.
Enfin il pris la parole: " Mère chérie, je vous en prie, dites moi: qu'est ce que la Vérité? "
La pauvre femme était bonne, mais hélas son âme était encore pleine des erreurs paiennes, et elle ne sut répondre à cette question. Elle se pencha sur le front de son fils, l'embrassa et lui ferma les yeux avec douceur.
"Je t'aime mon fils, n'est ce pas la seule chose importante? Dors maintenant; demain ton père revient de guerre et il faut que tu sois reposé pour le recevoir dignement."
Et se levant elle quitta la pièce, l'esprit rempli d'angoisse.