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[RP] Eglise St Jacques de Montauban

Cromwell
L'homme avait senti une présence. Il ouvrit les yeux et se releva. Une femme se tenait devant lui. Le regard était autoritaire, le port altier. Une noble dame sans doute. Il la laissa parler.

Dame, je doute que vous soyez la propriétaire du lieu. C'est ici la Maison de Deos. Et même le plus infâme des scélérats peut y trouver la paix et la sécurité. Vous me demandez de sortir ? Je n'en ferai rien. Vous dérangez ma prière et ma réflexion. Et je pense que cette nef est assez grande pour deux. Mon cheval y tient et je pense qu'il vous tolèrera.
Je me nomme Cromwell, mais on me surnomme aussi Sanctus. Vous êtes ?
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Père fondateur du Lion et ami des rousses.
melior
Melior fit un mince sourire :

Je ne vous demande point de sortir. Ici, tout homme, toute femme peut prier.
N'interprétez pas mes paroles, j'ai dit :

Citation:
Sieur, qui que vous soyez, veuillez faire sortir votre monture et respecter ce lieu.


Je vous ai demandé de faire sortir votre monture, mais ...peut-être estimez-vous ne faire qu'un avec elle.

Je vous demande de respecter ce lieu. Je n'en suis point la propriétaire, et ne le prétendrai point. Ne préjugez point de mon arrogance.
Je réitère, faites sortir cette bête, par respect pour ma foi.
Je suis venue chercher ici la paix. Vous aussi, selon vos dires.

Inclinant à demi la tête, en guise de salut :

Quant à moi, je suis Melior.
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Bardieu
Le locataire légitime de l'église de Montauban montra le bout de son nez depuis la sacristie, dont il referma la porte derrière lui.

Il y vit un bien étrange manège, un homme à cheval, dont il reconnut évidemment l'identité, vu que son visage était affiché sur tous les murs des services de la sainte inquisition à Rome.


Laissez, dame Mélior, nous ne sommes plus à une provocation prêt. Cette homme est en dehors de toute loi divine et de toute foi ou morale.

Docteur Sanctus, je suppose ?

Je vous prierai de bien vouloir, en guise de pardon, descendre de votre cheval, le faire sortir et ensuite prendre votre mouchoir pour essuyer les dégâts de votre salive.

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Cromwell
Il commençait à y avoir du monde en ce lieu.

La dame, vous êtes charmante et pour vous je vais faire sortir mon cheval. Il est une créature du très Haut, tout comme moi, et il a sa place en ce lieu. Il m'a plus d'une fois sauvé la vie dans la bataille.
L'homme, je ne vous connais pas, mais à votre tenue, je vois qui vous êtes ; un de ses envoyés de Rome venu ici pour corrompre les âmes.
Mais qui êtes-vous donc pour juger de ma foi ?

Tout en devisant, il raccompagna sa monture hors de l'église, puis retourna vers les deux personnes.

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Père fondateur du Lion et ami des rousses.
Sancte
Attiré par un cheval que le Primus Inter Pares du Lion de Juda menait hors de ... l'église (?!), Sancte Iohannes le bienheureux interrompit son repas pour voir de quoi il en retournait. Il pressentait que le retour du Sicaire dans l'édifice que l'on supposait sacré allait nécessiter une réconciliation voir quelques reconstructions. Le tout étant, après coup, que personne n'y reste enfermé à tout jamais. Dans la crypte. Par exemple.

Une fois dans la nef et tenant une casserole bien remplie en main, il en tira des jarrets de porc dans lesquels il mordit de bon cœur, en attendant d'y voir plus clair dans la confrontation qui allait inévitablement se jouer ici. Quelle que soit la forme qu'elle serait susceptible de prendre sous la gravité de son regard implacable.

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Precye_
Elle était arrivée depuis la veille. Peu pressée de remonter sur Genève, elle y allait même en traînant les pieds. Ce qui l'attendait la-bas était digne des tourments de l'enfer. Et la vice-chancelière qui ne le serait plus dès son arrivée en terre genevoise remontait tout simplement chercher ses biens.
Trois mois qu'elle était partie de Genève afin de rendre hommage à son frère Erel, tombé lors de la prise du château de Pau. Plus de six mois qu'elle n'avait pas mis les pieds dans une église, depuis son mariage d'ailleurs.

Mariage ou véritable farce ? Elle ne comprenait plus du tout son époux, resté sur Genève sous de fallacieux prétextes, et celui-ci lui reprochait la mort de son frère, lui reprochait d'être parti alors qu'il était blessé...Mouai...depuis leur mariage, il passait la plupart du temps à l'ignorer pour cuver son vin dans sa porcherie ou provoquer tout le monde en lice...L'ancien lieutenant de police et procureur de Genève n'était devenu plus que l'ombre de lui-même....Et dans son amertume, reprochait nombre de choses à sa femme...Mais ces trois mois dans le béarn, sur Tarbes avaient en un certain sens ouvert les yeux à la jeune femme....Plus jamais, plus jamais elle ne se sentirait prisonnière d'une ville. Quant à rentrer et faire semblant comme lui demandait son époux d'être un couple modèle à la face des genevois, elle n'en avait ni l'envie, ni la force...Sur Genève, elle était jugée et pendue pour avoir abandonné soi-disant un époux blessé, avoir abandonné sa ville...Elle n'avait pas le droit d'aller pleurer son frère non, il était mort on ne pouvait plus rien pour lui elle n'aurait jamais du partir...Il l'avait traité de mère indigne suite à l'incendie dans la maison de Mahéfik..Elle lui avait raconté le choc de Maël mais lui avait caché tout le reste. Elle ne lui avait pas dit que des imbéciles sous prétexte qu'elle était genevoise avait fait flamber la maison de Mahé, et lui avait tu ses blessures. Il lui reprochait de ne pas vouloir rentrer sur Genève...Encore aurait-il fallu qu'elle le puisse...Son dos la faisait encore souffrir d'ailleurs elle avait tu ses blessures à tout le monde. Seul le médicastre savait et jour après jour, discrètement lui avait apporté tous les soins nécessaires. Elle avait du mal à se tenir toute une journée à cheval et le chemin était encore long.
Elle avait perdu son escorteur, celui qui prenait soin d'elle depuis quelques temps, celui qui lui avait apporté tout ce dont elle avait besoin ces derniers mois. Elle le savait arrivé et elle l'espérait, devant reprendre la route malheureusement le soir même...Mais elle aimait bien ce village, Montauban. Elle avait eu la surprise de voir sa nièce en taverne et au final, elle en avait éprouvé plus de joie que d'amertume et pourtant, elles se connaissaient peu toutes les deux. Mais celle-ci comprenait ses tourments, elle connaissait bien son parrain, l'époux de Precye et ne comprenait plus rien à son attitude semblait-il.

La jeune femme perdait la foi de jour en jour...Pas d'église sur Tarbes...La solitude l'étreignait de jour en jour un peu plus...

De légers éclats de voix attirèrent son attention. Elle reconnut au moins l'une des personnes, mais n'intervint pas, elle se préoccupait de savoir si son escorte allait la rejoindre pour le départ où si elle allait s'engager seule avec ses enfants sur les chemins...
Erz_nerak
Massy allant promener son porc yohann comme a son habitude passait par devant l'Eglise quand elle reconnu le cheval de Crom.. Pendant que yohann le groin à terre reniflait, elle vit Sancte entrer avec une casserole, la cuillère à la main, et tati Precye qui suivait.. Un sourire aux lêvres Massy se tourna vers yohann.

Ahh mon yoyo réunion familiale dans la maison du Très haut.. Allez viens ..

Et le tirant de par la corde Massy entra à son tour dans l'Eglise.. Crom taillait bavette avec une robe noire .. Sans doute le blasphémateur du coin .. Sancte bouffait dans un coin et tata Precye priait.. Un grand sourire aux lêvres pour pas déranger .. Massy fit le tour de la nef pour s'agenouiller devant le très haut accompagnée de yohann qui grognait bruyemment.. Massy le regarda d'un air doux et se penchant vers lui, lui dit..

Tu vois mon yoyo ici c'est la maison du créateur, celui qui ta créer avant l'homme , donc tu vois té ici chez toi. Mais attation faut pas défequer hein pas prop' ça.. Elle lui flatta le haut de la tête et se mit aussi à prier comme tati..

Merci Deos de m'avoir conduite ici , Merci de m'avoir gardée en vie , Merci de m'avoir fait connaître l'amour d'un homme, Merci de nous avoir gardés près de toi et de nous avoir protégés moi et mes frêres..
Precye_
Décidément, elle avait perdu de sa concentration depuis tout ce temps qu'elle n'avait pas mis les pieds dans une église...où bien était-ce nerveux ? Toujours est-il qu'elle vit entrer Sancte, que finalement mais jamais oh grand jamais elle ne l'avouerait...quoique...donc, reprenons, que finalement elle appréciait ...l'air de rien, elle s'était baladé dans le béarn, et l'était pas aveugle non plus la savoyo-genevoise, parfois elle avait bien ri sous cape mais bien entendu, elle ne pouvait se permettre de montrer ses état d'âme à qui que ce soit. Bon l'énergumène entrait avec une casserole à la main. Elle manqua d'éclater de rire en le voyant manger dans un coin mais s'empressa de baisser la tête avant qu'il ne remarque qu'elle l'avait vu.

Mais c'était sans compter le bruit de la porte qui grinça de nouveau et là....Precye quoi qu'elle tentat ne put s'empêcher de pouffer de rire. Quel blasphème d'oser rire ainsi....Elle avait sa nièce sous ses yeux qui arrivait avec ..un porc en laisse....Non là ça y est cette fois le béarn avait eu raison d'elle , et voila que la jeune femme manquait de s'étouffer de rire. Elle prétexta une quinte de toux pour étouffer ses rires, baissant la tête mais ne pouvant s'empêcher de regarder ce porc....qui lui rappellait son époux en plus et d'être secouée par une nouvelle quinte de rir......de toux!!!!Nerveux, c'était on ne peut plus nerveux...Rien d'autre à y voir...
Bardieu
Le clerc de la ville vit beaucoup de monde dans son église. Cela devait être la première fois qu'il voyait autant de monde dans l'édifice sans qu'il y ai une cérémonie.

Cromwell, avait emmené sa monture, animal non doué de parole, dehors de l'église. Il revint à l'intérieur. Au propos de l'hérétique, le père Bardieu sourit, comme il le faisait d'habitude.


Je suis en effet le guide spirituel de cette belle cité, enfin, un peu moins maintenant que vous la défigurez. Vous devez être l'envoyé de l'ancienne Genève ? Je suis enchanté de faire votre connaissance, votre réputation vous précède. Sachez néanmoins que Genève doit être aussi loin d'ici que Rome.

En effet, vous et vos chattons êtes bien connu puisque vous avez réussit à convaincre une partie des paroissiens de cette ville que l'on peux s'interpréter "religion" à partir de trois bout de ficelles et de quelques idées. Je salue votre imagination sur ce sujet, elle dépasse mes maigres connaissances.

Je vais, par contre, revenir sur le crachat, là.


Bardieu indiqua au sol les traces dégoulinantes de couleur translucide.

Comme vous le savez, vous êtes ici dans la maison du Tout Puissant. Quelque soit votre erreur en religion, même un esprit si étriqué que vous sais que c'est une insulte envers le ciel que de faire cela. J'attends donc de vous un peu de discipline et de foi.



Le père s'inclina respectueusement à l'approche des autres fidèles venues dans l'église. Néanmoins, le terme fidèle était peut être un peu exagéré.
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Cromwell
Dites donc curé, vous faites grand cas d'un crachat. Est-ce que je vous demande d'essuyer vos postillons ?
Et comme tous les gens de votre espèce, vous vous comportez comme les maîtres du lieu, seuls détenteurs du savoir.
Vous semblez me connaître. Mais que savez-vous donc de la foi réformée ? Avez-vous lu des textes pou mieux vous informer ou bien vous basez-vous sur les rumeurs colportées deci delà ?
Et cessez de parler de chaton. Savez-vous que c'est ainsi que me nomment mes maîtresses ? Cela me fait drôle de vous voir employer ce terme.
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Père fondateur du Lion et ami des rousses.
Asophie
Sophie se dirigeait d’un pas tranquille vers la petite église, loin des pressions du Conseil, de l’animation bruyante des tavernes et des grondements de tonnerre qui roulaient de Béarn à Genève… Un peu de calme et de solitude ne lui feraient pas de mal. Peut-être y retrouverait-elle Melior. Il y a quelques mois de cela, les deux femmes s’étaient retrouvées là par hasard. Et puis d’autres fois s’étaient succédées à la première. Après ses prières, Sophie s’installait souvent sur le petit banc ensoleillé en attendant que la vicomtesse ait achevé les siennes, profitant du calme et de la sérénité environnantes pour réfléchir. Puis Melior sortait et toutes deux repartaient vers la ville, silencieuses ou échangeant quelques confidences… La petite paysanne et la noble vicomtesse, deux femmes au milieu de la terre… Elle espérait vivement qu’elle serait là. Ainsi pourrait-elle lui parler de celui qui occupait ses pensées, de cet émoi nouveau qu’elle ressentait… L’amour, elle en avait rêvé mais se trouvait aujourd’hui désemparée face à ce sentiment si envahissant, si bouleversant…Et si Melior n’était pas là, peut-être que Bardieu s’y trouverait… Car il faudrait bien qu’elle se confesse !

Plissant le front, la jeune femme pressa le pas vers la chapelle et fut sortie de ses méditations par des éclats de voix. Au temps pour la tranquillité… Elle hésitait à faire demi-tour lorsqu’elle vit avec étonnement un homme sortir du lieu saint avec son cheval ! Écarquillant les yeux, elle se rapprocha tandis que l’inconnu y retournait. Habituée à se faire oublier, elle se glissa discrètement dans son ombre. Le spectacle qu’elle avait sous les yeux la sidérait. Melior se tenait droite, les mâchoires crispées entre l’évêque et l’inconnu… A l’écart, Sancte grignotait tranquillement tandis que « la Marquise » parlait à son fameux cochon devant l’autel… A peine remarqua-t-elle la jeune femme blonde qui semblait prier au milieu de cette scène hallucinante. Elle entendit alors les paroles de Bardieu qui la frappèrent en plein cœur :

« Je vais, par contre, revenir sur le crachat, là. »

Elle suivit des yeux le geste du prêtre qui désignait l’odieux sacrilège, le crachat de la discorde jeté au milieu des âmes de Montauban, et blêmit. A peine écouta-t-elle les réponses de cet Eris masculin. La colère et le chagrin montèrent en elle comme une vague sourde. Elle parvint néanmoins à se contenir et à ne pas y céder. Fouillant dans son corsage, elle y récupéra un mouchoir. Personne ne la regardait. Une ancienne servante a appris à se faire oublier. Silencieuse et rapide comme l’air, elle se faufila derrière Melior et se retrouva au pieds des deux hommes. D’un preste mouvement, elle essuya le crachat tout en sachant qu’elle ne pourrait effacer l’offense puis se redressa, cherchant à capter, par défi ou par fierté, le regard de l’homme. Puis, d’un pas vif, les mâchoires serrées, elle se dirigea vers la sortie, sans se retourner, murmurant comme pour elle-même : « Pardonnez-leur… Ils ne savent pas ce qu’il font… ».



* * * * * * * * * * * *


Le soleil l’éblouit. La colère et le chagrin lui faisaient tourner la tête. Presque courant, elle contourna le mur pour échapper au plus vite aux regards. Le petit banc lui offrait asile. Elle s’y effondra, laissant enfin libre cours à sa peine et à sa rage…

Ainsi donc, nous y voilà… Déjà… Elle l’avait prédit, pauvre cassandre. Elle savait qu’on en arriverait là… Mais si tôt ?
« Pourquoi ?! Pourquoi Seigneur, qu’on t’appelle Deos ou le Très-Haut, pourquoi laisses-tu les hommes se déchirer en ton nom ?… Pourquoi faut-il toujours que tes enfants fassent couler le sang alors qu’ils devraient chérir la vie, ton plus merveilleux présent? Est-ce bien toi qui nous a donné ce « libre-arbitre » qui nous fait œuvrer ainsi pour le plaisir et la réjouissance du Malin ? Pardonnes-moi en cet instant de douter… Pardonnes-moi d’avoir peur… Pardonnes-moi d’avoir mal… »

Elle secoua la tête, serrant toujours en son poing le mouchoir où s’était incrusté le symbole de la haine. Les larmes roulaient sur ses joues mais elle ne songeait pas à les essuyer. Secouée de sanglots, elle protesta encore :

« Je ne veux pas choisir ! Je ne veux pas avoir à choisir entre les gens que j’aime quand il s’affronteront demain ! Voilà mon choix à moi ! ». Elle renifla, si petite et si insignifiante : « Mais qu’importe mon choix, n’est-ce pas ?… »
Bardieu
Au moment où le père s'apprêtait à répondre, il vit une jeune demoiselle venir et essuyer le crachat.

Le moine raisonna, à la manière qu'avait enseigné Aristote pour comprendre les raisons de son geste, mais le vieux prélat conclu que c'était forcément pour essayer de préserver la paix dans les lieux saints. Il sourit alors fraternellement à la jeune femme avant de répondre à l'injurieux homme.


Bien, apparemment, votre culture et votre désintéressement aux gens chez qui vous habitez ne semble être une étrange forme de mépris. Je ne suis point curé, je suis l'évêque de la ville et en effet, je me comporte comme le maître du lieu, puisque je représente effectivement le propriétaire de la maison dans laquelle vous vous trouvez. Enfin, je trouve que je suis un maître très peu digne, car, si vous étiez entré chez n'importe qui à cheval et en crachant, cela fait longtemps que vous auriez pris une flèche d'arbalète dans le torse et que l'on parlerai de vous au passé.

Néanmoins, en temps que clerc, je comprends votre détresse et votre profond envie de vous réfugier dans la spiritualité, mais il y a de meilleurs méthodes que d'inventer de toute pièce une religion. Voyez vous, j'ai étudié les deux autres formes de dogmes que le roy de France tolère et j'y est trouvé un début de cohérence, même si cela semblait embryonnaire et trop faible pour être considéré comme une foi, mais la votre bat des records.
Vous devez être la seule église que je n'ai jamais entendu parler à n'avoir ni croyance, ni dogme, ni règle, ni... spiritualité, ce qui est le propre d'une religion. Bref, à côté de vous, il n'est pas difficile de prétendre connaître la vérité divine, tout ce qui est supérieur au néant est... infiniment plus vraie d'après les mathématiques grecques.

A vrai dire, la seule croyance de votre culte est que votre groupuscule, tel une portée de chatons, se croit sous l'aura d'un dénominé Déos, que je ne connais point et que vos crimes sur la Terre sont justifié par la volonté d'une quelconque église.

Vous vociférez beaucoup de choses, en particulier sur le clergé, je ne sais pas pourquoi est ce que vous vociférez plus contre le clergé que contre les autres. Quoi que j'ai noté que maintenant, vous mettiez les ducs, les pairs de France dans le même panier.

A vrai dire, vous représentez un courant philosophique qui n'a rien, hormis votre auto-proclamation. C'est un choix, mais il faudra en subir les conséquences.
Je pense que votre Déos est aussi inexistant que vos manières, et que s'il existait, il semblerait qu'il s'amuse bien à vous mener en bourrique, après votre départ forcé du Béarn et votre mise au ban de Genève.
Pour un si puissant esprit que ce déos, il semblerait qu'il vous a laissé tomber comme une carpette... pour chat.


Esquissant un sourire à son propre humour, Bardieu continua.

Bien, je vais faire une démonstration : je vais aller prier pour votre départ et la mise au ban de la société de vos chatons. Si mon Dieu est plus fort que le votre, vous finirez par partir et cela signifiera une fois de plus que vous êtes dans l'erreur.

Si je souhaite faire cette démonstration avec vous, c'est uniquement parce que notre église est trop bonne. La notion de pardon est une notion qui fait la force de la foi. Vous avez encore une chance de vous repentir, faites le, ce sera toujours aller pour une fois dans le bon chemin, celui prôné par la logique.

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Erz_nerak
Massy qui s'etait approchée de Crom et du curé de l'Eglise ne put qu'ouvrir de grands yeux quand aux déclamations de la robe noir.

"Squisez moi... Mais... Pour un homme qui se dit le prophète du très haut.. Vous dites que mon frêre salie le très haut en crachant à terre, hors si quelqu'un doit le juger ce n'est que l'unique lui même non.. ? Ensuite vous dites que si votre dieu est le plus fort... Squisez moi.. Vous pensez qu'il y a plusieurs dieu dans notre divin ciel au point de lui attribuer un double ..? C'est étrange ... Pourtant lors de ma pastorale il ne me souvient pas avoir entendue parler de double dieu.. De plus je vous entend dans cette maison, celle des croyants, insulter mon frêre sous pretexte qu'il fut entrer dans la maison du très haut avec son cheval.. Mais...
Quel est le livre ou le texte qui interdit à une création du très haut d'entrer en ce lieu...? Allez vous tuer le premier pigeon égaré en ces lieux ou la moindre fourmi de la même manière que vous congédiez cette pauvre bête..? Car je vous le rappelle les animaux ont été créer par le très haut. Vous refusez donc ce qui a été créer par l'unique dans "votre" maison.. Quoi que ici je ne vois que la maison du très haut pour ma part, et non la vôtre. En plus, vous osez en tant que "parolier" du très haut dire que la force de la foi se tient dans le pardon alors que depuis son entré ici vous menacez mon frêre et sa famille... Où est donc votre pardon dont vous prônez le nom..? Je ne vois ici qu'usurpations et mensonges à sortir de votre bouche et franchement.. Moi et mon yohann on a honte pour vous. Seul le très haut jugera de ce que l'homme fait ou dit , il n'a besoin d'homme prophète car il ne passe par leur bouche pour dire ou faire les choses.. Tout est ... Mais vous vous faites en sorte que .. Tout doit être comme Vous seul l'entendez.. Vous dites ne jamais avoir entendu parler de Deos .. Mais ne cherchez a savoir .. Vous vous murez dans votre non connaissance et vous cachez derrière pour jouer au plus fort...?
Je vous plains et prierai pour le salut de votre âme qui aparement aura bien des choses à dire lors de son jugement dernier.. "


Massy le regardait droit dans les yeux ne comprenant pas pourquoi cet homme cherchait querelle et guerre alors qu'il ne devait le faire , la bouche , les mots de cet homme étaient emplis de haine ..
Et soudain elle se demanda si il n'était pas le sans nom en personne, et prenant peur se cacha derrière Crom pour se protéger de l'éventuel fureur de ce diable déguisé en prophète.
Bardieu
Bardieu se retourna vers la jeune femme, mais se contenta de lui répondre avant de refixer son regard sur le malade imaginaire.

Chaque chose en son temps, ma fille, je vous expliquerai tout en détail. Il faudra un peu de temps pour comprendre, mais vous essayez, même avec des erreurs, de raisonner. C'est le bon chemin de la foi.

A partir du moment où vous utilisez la logique et le raisonnement pour expliquer les choses, vous partez sur des bonnes bases. Néanmoins, il vous manque la seconde partie du message. Vous avez la méthode, mais pas encore les bases de départ.

Mais, comme vous le voyez, j'étais en pleine conversation avec messire Cromwell, et il est plutôt malpoli de couper une conversation déjà entamée. Je vous prierai d'attendre votre tour, comme il se doit de la faire.

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Erz_nerak
Toujours derrière Crom massy sortait furtivement la tête pour écouter le chose... tout s'embrouillait.. Elle le trouvait de plus en plus étrange...
Elle entendait... J'vous expliquerai tout en détail... humm proposition étrange.. Peu de temps pour comprendre... La prenait pour une nouille.. Pis causait de logique.. Raisonnements.. Bonnes bases... Manque seconde partie message... Méthode... pas les bases de départ...

Elle l'écoutait et se demandait si il causait pas de....

La soule... Lui causait de la soule...

Malpoli.. couper... Attendre mon tour... C'est bien ça.. La soule...
Tout en regardant autour d'elle se demandant où il allait faire jouer la bande du curé...
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