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[RP] Eglise St Jacques de Montauban

Cromwell
Sieur Bardieu, je vous ai froissé par mon attitude, veuillez accepter vos excuses. Et je pense que vous êtes prêt à une petite conversation, entre hommes.
Jette un coup d'oeil à Massy.
Le sieur a dit plus tard... Massy, plus tard. Tourne donc ta langue dans ta jolie bouche 36 fois.

Se retournant vers Bardieu.
Vous dites que vous êtes évêque ? Sincèrement, il ne vous manque que la hallebarde pour que l'on croit que vous êtes un homme d'arme. Vos paroles sont agressives, martiales et il y a même des menaces de mort. Ne vous a-t-on pas appris l'Amitié ?
A vous entendre, je vois que vous ne connaissez rien de rien à la foi réformée. Je vais donc vous inviter à venir chez nous pour étudier nos livres. Vous pouvez venir escorté si vous le souhaitez, mais vous n'aurez rien à craindre, parole de Sanctus. Et là vous comprendrez.
On vous a trompé sur le Lion. Nous avons le même Dieu. La différence tient dans le fait que nous n'avons pas perverti le message divin. Nous luttons en effet pour la disparition du clergé de Rome qui oppresse les âmes et les enferme dans des superstitions d'un autre âge pour mieux les contrôler.
Nul n'a besoin d'intermédiaire pour prier ! Vous usurpez le message de Dieu ! Et cette maison n'est pas la vôtre mais celle du Très Haut ! Quel orgueil que se dire le maître des lieux ! Ce langage vous trahit, mon père !
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Père fondateur du Lion et ami des rousses.
Erz_nerak
Massy fit oui de la tête a Crom et prenant son yohann par le bout de la ficelle pris place sur un banc pour finir sa prière et tourner sa langue.... 36 fois..?
Pourquoi pas 52 ..? Et ne cherchant à comprendre tournant sa langue 52 fois tout en se fixant sur les dire du très haut.. L'avait dit plus tard... Savait pas quand mais fallait prendre patience et attendre le plus tard..
Aurelie13
Elle pénetre dans l'église , fait son signe de croix ,allume un cierge

et sort de l'église
melior
Melior avait remercié d'une légère inclinaison de la tête le geste du dénommé Cromwell, qui avait fait sortir sa monture.
Les provocations se poursuivirent.
Sophie, visiblement troublée, pénétra dans l'édifice avant de sortir les larmes aux yeux.
L'échange entre les deux hommes montait d'un ton. La jeune femme se permit d'intervenir une dernière fois, posément :


Sieur Cromwell, Monseigneur Bardieu, je me permets de vous interrompre.
L'église étant lieu de prières, je suggère que nous laissions ce lieu à la paix et à la prière, sa raison d'être.
Je vous propose que les membres des deux religions se réunissent avec les membres du conseil ducal dans un endroit neutre, pour poser à plat la situation.
Là, nous nous engageons dans une fracture, qui va se répercuter sur la Guyenne, en son entier.
Je vois déjà les amis d'hier se tourner le dos. Je vois se profiler la haine et l'exclusion se profiler...

Les regardant tous deux tour à tour :

De part et d'autre.
Les provocations amènent la colère.

Je sais, je n'ai aucune autorité pour demander cela, mais la situation me préoccupe, je crains pour l'avenir de ce Duché, alors je m'autorise à parler ainsi.

Ces paroles prononcées, Melior poussa un léger soupir, et prit congé. Elle rejoignit Sophie à l'extérieur de la bâtisse, laquelle était secouée de gros sanglots. La brune se contenta de la prendre dans ses bras :

Sophie...
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Sancte
Le mercenaire acheva la dégustation de son travers de porc graisseux, avant de se pourlécher les doigts et de s'essuyer la gueule du revers de la manche. Séchant ses paluches sur ses braies, il posa sa casserole sur un des sièges, avant de faire un pas vers l'attroupement qui semblait se déchirer verbalement.

Vos paroles, Melior, sont plus sages que mille proverbes mis bout à bout. Seulement si je suis parfaitement disposé à discuter auprès de nos représentants Romains, il s'agit de leur demander s'ils sont prêts à accéder au sacrifice que nécessite l'établissement d'un dialogue.

Jusque là, je dois admettre que telle n'a jamais été mon impression. Aussi, si les représentants de l'Eglise Romaine y consentent, nous nous rendrons à cette réunion œcuménique en conformité avec les préceptes d'amitié et de tolérance Aristotéliciens. Trop d'incompréhensions existent entre nos confessions, et si je crains que nos points de rupture soient irrémédiables, il est de notre responsabilité de faire en sorte qu'elles ne débouchent pas sur une lutte fratricide qui serait préjudiciable non seulement à nos ouailles mais également, j'en suis convaincu, à nos convictions spirituelles respectives et réciproques.

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Bardieu
Bardieu, qui avait gardé le silence quelques instants vit Sancte arrivé dans ce lieu sacré.

Surpris, voyant ses mains pleine de gras de Sancte, le prélat se demanda quel cochonnailles il avait mangé avant. Au parole de Dame Mélior, Bardieu voulu répondre plusieurs foi, hésitant entre un sentiment de dégout et un sentiment d'amitié.


Ma fille, pour ma part, je ne suis pas fermé à une discussion, mais cela a plusieurs inconvénients pour ma part et je n'y voit que des avantages pour ce groupement de mercenaire.

Je ne sais pas exactement ce que vous comptez obtenir, ma fille de cette rencontre. Nous arriverons au constat que leur départ est inévitable pour assurer la stabilité de la ville et du duché. Voyez déjà ce qui s'est passé. Mais soit, si vous pensez arrivez à trouver des arguments convaincants pour que chacun puisse trouver une solution acceptable, au regard de la loi divine, on ne pourra pas dire qu'un serviteur de Dieu refuse encore une fois la politique de la main tendue pour sauver les âmes des fidèles.

Soit, j'accepte votre proposition, cette discussion n'a pas sa place au sein même de notre saint édifice, dédié uniquement à la prière.

Où désirez vous que cela ait lieu ?

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Bardieu
Ayant répondu aux protagonistes, Bardieu regarda l'heure et se dit qu'il était temps de mettre fin à la discussion, car le lendemain, la messe sera dite, quoi qu'en dise les empêcheurs de dire la messe en rond.

Bon, mes enfants, enfin, quelque soit votre nom, je vais vous demander de sortir. J'ai une messe à préparer pour demain, jour du seigneur.

Aujourd'hui, une journée s'achève, demain, le jour du seigneur nous montrera la voix de la semaine prochaine.

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Fantik37
Tôt ce matin là, revenant de sa garde, Fantik passa devant l'église St Jacques.
Tout avait l'air calme à cette heure, elle entra dans l'église où brillaient quelques cierges déposés par les fidèles.

Plus tard dans la journée, le Frère Bardieu viendrait célébrer la messe, mais pour l'heure l'église déserte prédisposait à la méditation.
Elle s'assit tout près de la Statue de Maria et offrit au Très haut le souvenir des visages, des rencontres qu'elle avait fait en lui demandant de veiller sur eux.
Elle le remercia pour tout l'Amour qu'elle recevait, car il était inspiré par Lui, et promit de le faire rayonner autours d'elle.

Elle termina par lui confier ses projets pour elle et celui qui allait partager sa vie totalement bientôt, mettant leur amour sous son regard bienveillant.
C'est emplie de sérénité que Fantik se signa, déposa un cierge dont la flamme montant vers le ciel serait signe de sa prière montant vers le Très-haut.

Elle sortit de l'église et se dirigeai vers les portes de la ville pour accueillir les visiteurs qui se présenteraient ce jour.

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Clealan
Il avait fait le tour de la ville, et entra dans l'église, lh'eure de l'office approchait et il tenait à y assister comme tous les dimanches où il était dans un village, il se signa et s'installa sur un banc, pensant à ses enfants qui en cet instant devaient eux aussi commencer leur prière.
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Bardieu
Les cloches de l'église sonnèrent pour appeler les paroissiens à la messe dominicale. Le jour du seigneur, comme chaque semaine, était le jour de repos de tous les paroissiens qui se dirigèrent vers l'église.



Habillé d'une simple soutane, le père Bardieu accueillit les paroissiens un par un à l'entrée de l'église et les bénit, d'un geste fraternelle de la main. Une fois de plus, la célébration de l'amitié aristotélicienne avait lieu, comme chaque semaine. Il fut ravi de voir que certains l'avaient déjà devancé et était présent assez tôt le matin pour mieux profité du silence de l'église. Il les bénit d'un geste de la main avec un large sourire.



Une foi tout le monde entré dans l'église, Bardieu se dirigea vers l'autel pour débuter la célébration. Le Veni Sancte Spiritus se fit entendre dans l'église, reprit en chœur par de pieux fidèles.


Pour obtenir des images images religieuses aristotéliciennes pour égayer vos post, une seule adresse : la bibliothèque.

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Clealan
Il salua le père Bardieu, qu'il avait eut plaisir à rencontrer, et écouta le Veni Sancte Spiritus, l'église était une fois de plus un peu désertée, comment les Aristétoliciens pouvaient ils ainsi déroger à l'office dominical.
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Bardieu
Bardieu commença la messe.

Mes biens chers enfants, nous sommes ici pour célébrer l'amitié et l'amour du Tout Puissant qui nous lie tous comme des frères.

Amen.

Aujourd'hui, je vous est préparé une lecture très spéciale, il s'agissait d'un texte qui avait été dit aux fidèles, à une époque, c'est à dire quelques semaines où un groupe menaçait le Béarn.




Citation:
Exclus d’Aornos, Aristote et moi-même rejoignîmes Alexandre, qui attendait avec son armée à quelques centaines de coudées des remparts de la cité. Le roi ne manqua pas de nous interroger sur les défenses de l’ennemi, chose à laquelle, je dois l’avouer, je n’avais pas prêté la moindre attention. Ce n’était manifestement pas le cas d’Aristote, qui fit en détail une description du dispositif militaire Assacène. Il ajouta qu’Aornos n’était qu’une cité corrompue, qui méconnaissait les principes de base devant fonder toute communauté, et qui n’était pas digne du nom de république. Il en concluait qu’il fallait la détruire, et fonder à sa place une cité vertueuse, et qu’il fallait, selon ses propres termes, « extirper l’erreur des esprits faibles, pour y substituer la conviction en la vertu ».

J’eus soudainement un de ces éclairs qui vous font espérer une petite gloire intellectuelle, et je crus pouvoir prendre le philosophe en défaut. Je relevais en effet qu’il avait tantôt affirmé au manitou que la violence était chose vicieuse car relevait de la colère, et que pourtant il encourageait Alexandre dans son entreprise expansionniste. Aristote me répondit plutôt sèchement : « Notre communauté est glorieuse, parce que vertueuse. Ce constat n’a rien de subjectif, c’est une réalité parfaitement tangible, et qui fonde notre droit à établir, sur toute la surface du monde connu, notre république, pour le bonheur des peuples. Nos principes sont la vérité parce que sont tirés de l’ordre naturel des choses. Nous sommes la république universelle de l’esprit ». Je décidais de mesurer, à l’avenir, mes paroles, pour éviter d’être ainsi tourné en bourrique par le philosophe.


Bref, mes enfants, Aristote a dit que la communauté d'Alexandre était glorieuse parce que vertueuse.
Aujourd'hui, relevons la tête, soyons glorieux ! Soyons Vertueux ! C'est ce constat qui définit le droit de notre communauté d'être présent à Montauban comme dans les autre villes des royaumes. Nous souhaitons aller vers la république universelle des esprits ! Mais en attendant, si certains devaient nous empêcher d'être vertueux, il faudrait envisager d'avoir recours à tous les moyens pour extraire la perversion.

Aristote a décidé de raser la cité, pour construire une nouvelle cité vertueuse, parce que complètement corrompue. Ce n'est pas le cas de Montauban, il est inutile d'en arriver à de tel extrémité.
Mais si la perversion s'étendait, apporter par des étrangers, dans la ville, il nous faudrait réagir ensemble.

Mes biens chers enfants, telle est la parole d'Aristote, que le Tout Puissant vous bénisse.
Récitons maintenant ensemble le crédo.




Les fidèles commencèrent à réciter le crédo, dans un esprit fraternel.
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Clealan
Il écouta le prêche, puis récita le crédo,



Il pensa très fort à ses enfants restés en Berry, espérant que Bertille leur ferait réciter le crédo comme il le lui avait demandé.
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Fantik37
Les cloches avaient appelé les fidèles, Fantik et Lachainep s'étaient pressés pour rejoindre l'église.

C'était toujours une joie que de se rassembler pour écouter les textes sacrés et s'en nourrir.
L'absence de Monseigneur avait été trop longue au goût de Fantik mais d'autres avaient eu besoin de son aide.

Ils écoutèrent attentivement le texte lu par Frère Bardieu puis son commentaire.

A sa suite elle récita le crédo, se souvenant de sa difficulté à l'apprendre lors de sa pastorale.
Elle inversait parfois certaines phrases au début.



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Bardieu
Le crédo étant cité, Bardieu termina la messe en proposant du pain et du vin, le rite du partage aux paroissiens.

Prenez, mes enfants, prenez, ceci est le symbole de l'amitié qui nous lie tous comme des frères.



Bardieu salua ensuite les fidèles et leur souhaita une bonne journée.


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