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[RP] Bordel'Hydre!!!

--Le_plantigrade

L'ours sortit d'un fourré en trottant pesamment ...
Il s'engagea sur le petit chemin et fit quelques pas avant de couper à travers champs. Les chemins n'étaient pas le fort du gros plantigrade, sauf lorsqu'il s'agissait de suivre une piste de chevreuil ou celle au parfum d'ammoniac d'un douanier rendu incontinent après l'avoir croisé de manière impromptue.
Il renifla l'herbe haute et ses yeux jaunes distinguèrent le fuyard qui bondissait vers la ville, les fesses à l'air et son vêtement déchiré dans le dos .
Il grogna de déception, sentant que l'encas du jour avait réussi à lui échapper.

De dépit, il alla se rouler dans une charogne qui jonchait le bord du champ.
--Sergent_la_fouine
La Fouine était en nage. la roulotte de la cambuse itinérante était horrible à conduire et faisait un boucan infernal avec ses casseroles et ses ustensiles qui s'entrechoquaient à chaque sursaut de la mauvaise route sur laquelle il cheminait.

Il aperçut l'ours qui se déshonorait lamentablement aux abords de la clairière et jugea que l'endroit situé à quelques pas de l'entrée de la ville conviendrait très bien pour établir le campement.

La perspective de ce voyage en Italie le mettait à la torture. Il avait entendu certains parler de bateau et il avait horreur de ça... Son mal de mer était si intense que d'y penser suffisait à lui donner envie de vomir.

Il pesta après ses tortionnaires et s'avança dans le champ avant de stopper l'attelage. Il sauta à terre en gémissant et alla détacher un gros rondin de bois sculpté fixé sous les roues, puis le traina de quelques mètres avant de le lâcher sur le sol où il émit un son mat.


Puis il s'affaira quelques minutes à déployer la cambuse quand soudain il identifia une odeur reconnaissable entre mille...
Un parfum de saucisse grillée avec une épice qu'il connaissait parfaitement...


- Bigre, Il est déjà arrivé!!!

La fouine prit une profonde inspiration et se hâta de faire ses préparatifs culinaires. Il avait du pain sur la planche pour sa prochaine rencontre avec le Marchand
--Ganesh
Le septième sceau, l'enfermement dans le plus petit anneau de l'Acheron, entre carriole en folie et ours hagard, sur fond de sarabande et de ciel gris, voilà bataille.

L'ours était rare et solitaire, les bisounours nombreux et grégaires.

Rude combat, pensait l'oie, roulant un enflé postérieur sur le chemin inégal.

Pourtant on pouvait penser bleu, bleu comme la mer, bleu comme l'amer ou les étocs, bleu comme la maire, bleu comme une orange ou un ours bleu.

Aux bisounours bleus il fallait peu pour s'enorgueillir d'actes passés et à venir, des braies et un bonnet d'argent, un mot changé.

Les dialogues imaginaires suivent et coulent :

  • Oh, Grand Brigand, quand irons nous Brigander de la salsepareille ?
  • Brigandette, tu sais bien que ce n'est pas la saison
  • Oui, mais le Brigand inventeur pourrait Brigander une saison ?
  • Le Brigand inventeur Brigande des fiches, ce qui le Brigande beaucoup...
  • Il faut Brigander le Brigand farceur, en ce cas, cela le Brigandera !
  • * Le Grand Brigand soupire
  • Le Brigand farceur Brigande des fiches aussi. Ecoute, Brigandette, Brigande donc chez toi, et Brigande-toi, de, de, de...

GARGAMEL !!!!
Gwennie
Au matin…



De sale poil…Alors que c’est un ange…Elle donnait des coups à droite, à gauche, lançant son pied dans tout ce qui trainait au milieu du campement. Les roulottes ne ressemblaient plus à rien, le ravitaillement etait géré en dépit du bon sens et pour combler le tout elle avait foiré sa mission. Manquait un des Willys…Et elle avait faim. Et elle manquait de sommeil. Et elle avait perdu Aldyr .Et elle n’ avait pas encore retrouvé son chat… Bref…Rien n’allait…Sauf la présence de la mer , mais elle avait trop les nerfs en pelote pour l’apprécier ….c’est dire…

Du coup la Kermaëdic ainée etait au bord d’une explosion bretonne, équivalent à une tempête force quinze…

Elle mit ses mains sur ses hanches, l’air furibard et le regard sombre et fit une rapide évaluation du bordel ambiant.

BON DIEU DE BON DIEU DE FLUTE A CHAMPAGNE CASSSEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!LA PROCHAINE FOIS JE TE LIGOTE A MOI, CONTENT OU PAS !!!!!!!


Elle sauta d’un bond, tentant de reprendre sa respiration. Puis elle se renifla avec une grimace dégoutée.

Sœur indigne, amie lacheuse,escort girl d’une incompétence crasse, joueuse de soule pathétique…Et en plus je pue le canasson…Norf…Bon un bain, pis une bière…Pis une visite touristique du bousin…Pis…


Gueulante poussée elle se calmait doucement, mais toujours inquiète…Pas de willy numero 1 au campement…et Aldyr laissé lâchement dans un couvent. Elle détestait les plans avec tout plein d’accrocs… Une bière pour commencer…


Le soir…



Bien plus tard , beaucoup plus détendue, assise en tailleur sur le toit d’une roulotte, elle picorait des fruits et du fromage en admirant le spectacle improvisé pour fêter les retrouvailles de la troupe dispersée. Elle applaudit au cracheur de feu alors que l’alcool de cailloux rendait les regards brillants et les gens plus heureux encore. Rit aux éclats en regardant Sisley s’entrainer à la danse du ventre. Trinquant encore une fois et vidant son verre cul sec, elle soupira d’aise en s’étirant, échangeant de temps à autre des paroles décousues avec son voisin, qui mangeait dans le même plat qu’elle. Les mains se heurtèrent alors qu’un sourire s’esquissait et que son nez se frisait .


Tsss…C’est mon assiette je te ferai dire…


La nuit s’écoula au fil des numéros alors qu’elle jetait de temps à autre un regard inquiet vers le chemin qui menait à la ronde des roulottes, éclairée par un grand feu de joie alimenté de temps à autre par une bouteille de gnole. L’alcool aidant, certains s’étaient vautrés sur des marche pieds, d’autres riaient comme des filles en goguette, certaines enfin tentaient d’apprendre le polonais à un italien. Elle regardait tout cela de haut avec un sourire qui s’élargit de plus en plus, apercevant Garance qui tapotait furieusement le torse du pauvre Fred de son index aristocratique…Elle se sentit secouée d’un grand fou rire qui fit valser l’assiette, soudain complètement sure d’être à sa place. L’alcool ingurgité à la bretonne la fera regarder l’homme assit à côté d’elle avec un sourire des plus charmants.

Tu sais quoi ? j’ai jamais fait ça dans un château !!!


Puis elle se tut, assomée par l'incongruité de ses propos.
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Garance
[Enfin arrivée]

Retrouver les siens pour partir en croisière, Garance n'en demandait pas tant. Quitter la Bourgogne et ses lanceurs de cailloux pour assister aux numéros des nouveaux.

Seul souvenir de cette pénible étape bourguignonne, deux nouvelles dents achetées à un prix obscène et le passage chez un charlatan barbier et dentiste à ses heures. Il les avait rattachées aux autres par un fil d'or avec un sourire sadique.

Le cheval n'en pouvait plus tant elle l'avait cravaché et la roulotte bringuebalait sur les chemins. Bruits de casseroles mal attachées, ils n'étaient pas discrets mais elle s'en fichait.

Elle avait raté le match de soule à Lectoure et la mairie repeinte , et là.. une petite halte avant de prendre la mer.

Pas difficile de se repérer, le mât pointait vers le ciel et les roulottes formaient un cercle un peu à l'écart.

Bondissant de la roulotte, elle s'avança à grands pas et d'un coup d'oeil évalua la situation.

Aaaaaaah! Vous voilà!

Et d'un ton autoritaire joué à la perfection cette fois-ci

Eh bien! Où sont les latrines et que fait LaFouine?.. Je ne sens aucun fumet de lapin chatouiller mes narines!

Quelques explications et embrassades plus tard, la nuit fila à la vitesse de l'éclair. Avec une moue qui en disait long sur ses rêves de trône, elle s'était approchée de Fred.

Dis donc Fred..Si tu dormais encore un peu.. ne t'inquiètes pas, je te réveillerai quand il faudra.

Elle lui versait verre sur verre pour l'assommer d'une cuite monumentale. Le matin se leva et s'étirant:

On fait quoi aujourd'hui? Ya t'il une autre fête de prévue? On donne une représentation quelque part?

Défroissant sa robe.;

Il faut me le dire que je change de tenue. Hun!
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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
Brigante59
Il passa la nuit sur le quai du port à regarder la mer et il pensait que sa terre d'origine n'était pas lointaine. Il était Janvier quand il laissa Siena et l'Italie pour atteindre un groupe célèbre de saltimbanques nomades. Brigante faisait le cracheur de feu et il avait toujours rêvé de devenir un artiste du Cirque, vivre dans une communauté de gens apparentés, partager la joie du spectacle, la fatigue des entraînements, les imprévus des déplacements d'une ville à l'autre.
Il aimait les regards pleins de stupeur des enfants quand ils regardaient les numéros des artistes, il aimait porter un peu de joie et sérénité aux familles des villages et il haïssait les bien-pensant qui montraient lui et ses camarades comme brigands, voleurs d'or et kidnappeurs d'enfants.
Mais maintenant il était là sur le quai, il voyait les navires accostés et il rêvait de s'engager pour une croisière vers l'Italie.
Puis il entendit des cris venir de la ville à ses épaules.
"À l'assaut! À l'assaut!” hurlaient voix confuses aux lueurs de feu.
Il arrêta de rêver et courses vers le Château.
Sisley
Sisley revenait au campement en rêvassant. A croire que le soleil et l'air marin la rendaient de bonne humeur. Plus que de coutume...
La nuit dernière elle avait fait un drôle de rêve dans lequel elle se voyait, elle ainsi que ses compagnons de route, faisant la fête dans un chateau. Drôle de rêve... Mais faire la fête dans un chateau après tout pourquoi pas ? L'endroit était idéal pour y faire des représentations. C'était l'occasion de montrer de quoi ils étaient capables.
Suivant le cours de ses pensées, elle ne remarqua pas l'immense trou qui gisait devant elle et faillit tomber dedans, elle se recula et poussa un juron :

Bon dieu de .... Arghh ! Mais ça suffit les trous, y'en a trop là ! On s'croirait en terrain miné !
VAMPIRINEEEEEEEE !


Un peu plus loin, elle croisa Labaiteuh, rouge comme une écrevisse. Elle ne put s'empêcher de rire quand elle arriva à sa hauteur, voulu faire une blague mais se ravisa bien vite à la vue du regard qu'il lui jetait.
En arrivant sur le campement, elle ne put s'empêcher de sourire face à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Elle n'avait rien de spécial, c'était une scène de la vie quotidienne, seulement le fait de les voir tous réunis ici en cette superbe fin de journée la rendait heureuse. L'air marin sans doute, oui oui, l'air marin.
Brigante crachait du feu, Val jonglait avec des cruches ... et Gwen buvait sur la marche de sa roulotte. Elle s'approcha d'elle un sourire aux lèvres :

Dis tu m'en donne un peu ? Tu bois quoi ? Fais soif hein, il fait trop chaud ici ... Z'ont tous choppé une insolation !

Son ventre se manifesta alors, criant qu'il était l'heure de le nourrir. Elle grogna avant de laisser un sourire narquois se dessiner sur son visage

Hum, j'me ferait bien un ptit caviar d'aubergiste, moi ...
Sieurfernand
Dans le campement de l'Hydre sous la tente montée pour l'occasion, la discussion battait son plein entre ceux qui mettaient en cause le sérieux de leurs alliés de circonstance et ceux, indifféremment soucieux d'en découdre, tant la vue d'un soldat ou d'un décret de pleutres les faisait voir rouge.

Fernand qui avait regardé l'évolution des choses, secoua la tête et parla sur un ton teinté d'impatience.


- Non, mais j'ai rien contre le fait de soutenir les bonnes initiatives, mais il est clair que même nombreux, il possible de faire n'importe quoi. La preuve! Il faut travailler avec des professionnels et éviter de recruter des intérimaires ou des professions décalés. Il y a quand même un minimum de métier à avoir, bon sang!
Et je ne parle même pas des difficultés logistiques avec ce genre de recrues!

Alors, bon, je veux bien qu'on aide, mais bordel! on est en vacances, là!
Soutenir une cause, c'est vraiment une mauvaise façon de d'avancer, si vous voulez mon avis...
Je veux dire, ça rime à quoi, ils veulent manifester pour plus de justice?
Ils sont qui déjà ???? rappelez-moi???? C'est une plaisanterie ou quoi?
Dans la vie il faut assumer la noirceur de son âme, c'est tout ce qui nous sépare de ces serpents vicieux qui boivent du génépi avec un petit doigt en l'air et un bâton dans le fion. On est quand même sensés avoir plus d'honneur que ces grenouilles de bénitiers!

Des bals et des courbettes, devant, et des poignards dans le dos. Les leurs qu'ils réservent pour leurs cousins entre deux léchouilles fleuries et ceux que leurs meilleurs amis leur plantent amicalement entre les omoplates!

Voyons, qui parmi les familles du cirque n' a pas un bon copain dans un conseil qui lui demande en douce d'aller brûler la terre de son voisin préféré, parce qu'il a une sale tronche et qu'il ne peut pas l'encadrer?

Il le ferait bien lui même, mais il peut pas, rapport à la situation diplomatique...
Une chose est sure! il y a une belle différence entre la carte officielle des alliances et celle que nous nous pourrions établir entre nous!

Fernand toucha le pouce avec l'index, mima un air précieux et singea d'une voix fluette....

- Mais attention, hein? tu ne viens pas faire le cirque chez moi, hein? tu me le promets dis? j'ai un poste de Conseiller au commerce en vue... et même que tes amis peuvent venir discrètement pour se mettre au vert, si ils se tiennent tranquilles...

- Pourquoi à chaque fois qu'on demande à un collègue de venir partager le verre de l'amitié, deux fois sur trois, il vous répond qu'il peut pas parce que sa grand-mère est malade et si vous insistez un peu, il finit par vous lâcher qu'il couche avec la femme du comte, ou le cheval du prévôt et qu'il a promis de se tenir?

Le pire c'est qu'ils s'étonnent deux mois plus tard quand il se font serrer par les douanes... ces cons!


- mais euh, j'avais un accord avec le palfrenier ducal!!!

Fernand cracha par terre.


- Le recel! parlons du recel! Qui achète les produits de nos activités???!!!
Des ducs, des comtesses, des maires, des prévôts, des chanceliers!
Alors pourquoi aller se plaindre ensuite qu'ils sont tous pourris?


- Quand ils en auront assez de se faire prendre pour des pigeons ou pour de la chair à canon bon marché, ils comprendront peut-être que la seule loyauté qui vaille, c'est celle qu'on se doit à soi-même.
Et une fois qu'ils auront compris ça, il leur restera encore à apprendre comment on devient libre.

Ils collent nos petits noms sur des listes? Et alors???? C'est pas gentil tous ces gens qui pensent à vous?
Ils utilisent des médiums et des artefacts magiques pour nous mener la vie dure? Y a pas trente-six solutions. Il faut cesser de trembler à chaque fois qu'on nous promet la mort ou la prison! Un douanier vous empêche de circuler? Brûlez son village!
Un prévôt vous inscrit sur une liste? Inscrivez le sien sur la nôtre!


Fernand cessa de marcher en long et en large et souleva un pan de la tenture pour regarder au dehors.
La roue sur le mât de l'Hydre frémissait dans le vent matinal. Le campement débordait d'activité. Tous ceux qui étaient là étaient des gens sur qui il pouvait compter. Il porta son regard plus loin et scruta les citadins et les voyageurs de passage, se demandant combien parmi ceux-ci avaient une étincelle Hydrique.
Dehors, un cavalier était de corvée à la criée et braillait dans un cornet à tue-tête....


- Artistes, acrobates, jongleurs, cracheurs de feu, pétomanes, balletomanes, cleptomanes, ottomanes, lanceurs de couteaux, venez rejoindre le cirque de l'Hydre! Oubliez vos scrupules, votre or et vos petits pots de miel! Lâchez les pis de vos vaches et brûlez vos sabots de bois! Venez manger de l'herbe, ça vous fera les pieds!
Arpenteurs des chemins! faites travailler votre argent! Cessez de dormir dessus comme des dragons constipés et faites-en quelque chose de vraiment inutile! Investissez dans les arts!


Le cirque de l'Hyyyydre!!!!
Aujourd'hui dans votre ville, demain dans votre cellier!!!!
Pour les petiiiiiiiits et les graaaaaaaands!!!!!!!!!!!
Des animaux merveilleux!!!!

Fouines, taupes, rongeurs et carnassiers en tous genre, quittez vos trous et sortez de l'ombre. Le soleil est à tout le monde! La Lune aussi!!!
Venez voir les spectacles de l'Hydre!
Les plus beaux rats du monde connu!!!!
Séance avec participation du public!!!
Une femme à baaaarbe!!!!!
Un dresseur d'écureuil!!!!!!!!
Un ours bleuuuuuu!!!!!!!!!
Des numéros sans trucaaaaaaaage!!!!!!!!!

Et jusqu'au 1er juin, Profitez de notre offre Hydrique "Vengeance premium"!

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droit devant!
Gwennie
Elle se promène en robe de bure dans les rues de Montpellier, chantonnant un air qui fait peur mais qui lui donne le sourire. Elle sent le soleil qui tape sur son crâne de piaf alors qu’il fait nuit noire.

Elle s’arrête pensive confrontée à ce paradoxe. Mais réfléchir lui fait soudain mal au crâne aussi continue t elle d’avancer. Elle ouvre la porte d’une taverne et se retrouve sous une pluie d’alcool de prunes qui la fait grimacer sous le poids des souvenirs avant qu’elle n’ouvre la bouche en grand le regard levé au ciel, comme une enfant tentant de gober des flocons de neige. Puis elle rit en apercevant un messire qui fume une toute petite petite pipe…S’approche de lui et entame une discussion passionnante sur les différents types de salades vertes . Elle lisse sa robe de bure se demandant soudain ce qu’elle fiche attifée comme un moine en goguette…Y a quelque chose de pas net…Outch…Ne pas penser…ça fait mal au crâne…Outch…

Tavernier !!!!!!!!!!!!!Une bière !!!!!!!!!!!!!!!KEUHOUAAAAAAA ????? UN ECU la pisse d’âne ?????????????Mais c’est thonteux !!!!!!!

Et la voilà qui s’envole dans la nuit pour porter plainte à la mairie. La porte est gardée par une rouquine…Hmpf…Gwen la regarde d’un peu plus près , méfiante envers les rouquines, persuadées depuis un moment qu’Aristote les a mises sur son chemin pour éprouver son sens de la diplomatie, qui est légendaire.

Elle cause, cause, cause… Gwen n’a qu’une envie c’est de la faire taire…Quelque chose de pas net…Chef…t’es où ???? Dans la mairie elle en est sure…Ben vi avec des prix pareil pour la bibine, il doit pas être heureux…

Elle frappe frappe frappe à la porte sans succès. Mais c’est un monde !! Décidemment rien ne tourne rond au Languedoc, elle regarde la mer qui a pris place derrière elle et se sent prise au piège. Voilà qui est inattendu…Le mal de crâne seigneur…et qu’elle a soif… Elle cherche de quoi boire et ne trouve que du lambig à brouter.

Un Prince se met à brailler à une silhouette connue

Lààààààààààà !!!!!!!! Un moine !!!!!!!!!!!! Il est à toi celui là!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle prend peur et court dans les rues de Montpellier comme une dératée , sa robe de bure s’arrachant d’elle-même alors qu’elle commence à paniquer…Le campement enfin et soudain, elle trébuche et tombe au ralenti sur le sable. Et se cogne au bois d’une roulotte.

Elle se dresse d’un coup et est aveuglée par le soleil.

La voix de Fernand pas content…Elle grimace …Chef…Mal au crâne…La journée repart, elle prend un coussin et le met sur sa tête. Demain elle arrête l’alcool, aussi sure que 1 et 1 ça fait 3.
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Laurine.
La toute fraichement fieffée coqu.. ahem vicomtesse de Beaumont du Roure en avait fini avec sa cueillette d'herbe de Provence et avait entrepris la visite de ses terres. Certains paysans avaient l'air déconfit, style "ah non pas elle comme maitresse" d'autres n'y croyaient toujours pas.
Libre comme le vent ou comme l'air, la Garçonne était désormais liée. De ces liens cependant librement consentis que certains adeptes de pratiques osées affectionnent. Elle chevauchait son fidèle destrier, en somme elle dormait dans la carriole tirée par sa mule, lorsqu'un messager aux couleurs de son suzerain vint interrompre sa rêverie.

Retraite qu'ils avaient dit. La Garçonne avait, à ce mots, sourit dans la moustache qu'elle aurait pu avoir. Et de fait ca ne faisait pas une lune qu'elle était de retour que déjà elle "devait" tout planter là. Rien d'imposé toutefois, elle ne serait pas sur son banc levé. Y avait bien mieux à faire sur un banc...

En substance, il lui était demandé de radiner sa fraise, et son hachoir au plus vite à la capitale.


Et j'ai même pas encore nommé de métayer ou je ne sais même pas comment ça s'appelle...

Elle détourna sans vergogne le messager comtal pour qu'il aille prévenir à Beaumont que la maitresse était retardée ou attardée selon le point de vue.

Allez cocotte : demi tour, dit-elle à Philo

Ce fut avec une certaine émotion, sans doute teinté d'un brin de nostalgie qu'elle vit battre la fière bannière languedocienne sur le plus haut point du Castel Comtal. Il y a avait encore une petite trotte avant d'être au pied des remparts ce qui lui laissa le temps de se refaire une supposée beauté ou en tout cas un semblant de port altier et noble.

Elle croisa un campement de saltimbanques et fronça les sourcils. Ils étaient bougrement nombreux et elle ne vit pas ca d'un très bon œil. L'habitude dans la région était que c'était des troupes de petites taille qui installaient leur tréteaux. Si elle se rappelait bien les archives qu'elle avait eu plaisir à consulter durant son mandat, la dernière troupe bateleuse d'importance avait réussi à mettre à feu et à sang une cité languedocienne. La Main verte... ou Noire...


Hum j'aime pas ca...

La mine renfrognée elle franchit sans encombre les portes de la cité. Les gardes savaient que quand la mère Sauvage avait cette tronche, vallait mieux pas discutailler, la patte blanche requise se serait retrouvé munies de griffes acérées et accompagnée jets de fiel ou autres...

Selon une expression toute laurinienne, ça allait déféquer dans la cleps...hydre...

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Lengadòc per totjorn !
(par soucis uchronique de cohérence, cette signature sera mise en conformité avec les édits héraldiques à la fin du rp de l'anoblissement de Laurine)
Nkhan
[Un soir..sur les remparts de Montpellier]

Barbe qui gratte, et attente nocturne sur les murs de pierres de la Capitale Languedocienne...à peine entré d'une longue campagne, encore engoncé dans son armure, telle une deuxième peau, portant encore dessus avec parcimonie, le sang de la félonie, le voilà de nouveau en service...

Nez qui pique, suivi d'un éternuement...nuage de poussières à sa suite...va falloir penser à prendre un bain..4 mois de campagne ça vous cradosse son homme...et les rares moments de calme sont plutôt consacrés aux hommes et au repos, qu'aux ablutions...

Tourne la tête à droite, puis à gauche..regarde les volontaires et soldats amassés sur le chemin de ronde...que de bras prêt à défendre leurs terres, cela lui arracha un sourire..barbe qui se soulève en conséquence.

Puis coup d'oeil sur les campagnes environnantes...la poix nocturne gêne la visibilité, et cela n'arrange rien. Mais vu le nombre de défenseurs, il faudrait un troupe plus que conséquente pour forcer les murs...

Pense aux "ennemis"..un soupir...les herpailles semblaient pulluler dans le Royaume...réel désœuvrement, ou simple appât du gain?..l'enfer est pavé de bonnes intentions comme dirait l'autre..et à ce rythme là, les locaux du Sans-Nom seraient plus vite remplis que ceux du Très Haut..
Foutredieu!...en ce moment c'était un véritable travail de fermier...il fallait séparer le grain de l'ivraie...nombre d'herpailles se pavanaient dans des habits légalistes, pour réclamer des pseudos changements...mais le Baron le savait..ils n'étaient là que pour piller, prendre ce qui appartenait aux autres. Rien de plus, rien de moins...

Tapotant le pommeau de son épée, il pensa malgré lui, que la seule manière actuellement pour lutter contre les vicissitudes de ce temps que cet "hydre" incarnait peut-être malgré elle, c'était de mettre des grands coups dans la tronche...une bonne épée, de solides convictions, le sens de l'honneur et de la parole donnée...et ça suffirait pour faire son boulot.

Des cris et bruits de combat sortirent le Baron barbu de ses pensées...à l'ouest de sa position, un combat s'était engagé...les soldats et volontaires se regardèrent, incrédules..soupirant, le Baron, partit à l'oreille, en direction de la scène...

Quelques baffes plus tard, il revint à son poste...tard..il était tard..et la ville semblait sauve pour cette nuit.

Reprenant sa ronde, il mira les campagnes alentours...de faibles lueurs, semblant indiquer l'emplacement de quelques feux, brillaient au loin...il ne pu distinguer s'ils agissaient d'amis ou d'ennemis..en même temps il distinguait difficilement les lueurs elles-mêmes...grognant comme à son habitude, il se dit qu'il avait encore du travail, lui l'homme de guerre, pour pacifier un peu le Sud...et peut-être qu'il en aurait encore d'avantage pour le Nord...

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GAN, Un parti qui en a!...des idées!
Adriendesage
[Montpellier, Faubourg de Piles Saint Jacques]

Un bruit de pas cadencé suivait, dans les rues du faubourg de Piles Saint-Jacques, le cliquetit des sabots qu'un lourd destrier faisait sonner sur les pavés. La nuit tombait doucement sur la capitale du Languedoc et avec elle, un silence lourd enveloppait l'imposante cité de toute son aura. Le général Desage était entré à Montpellier au matin. Après la Provence, il avait silloné les routes languedociennes sans relâche. Cela faisait quatre mois bientôt qu'il avait le cul planté dans la selle de son cheval, avec un interlude assez long durant lequel il était resté pâmé sur une paillasse en Provence, au bord de la Mort. Cette guerre avait enflammé l'Occitanie et partout au Sud du Royaume de France, soufflait un vent de révolte contre l'Ordre établit. Plus que jamais, Adrien Desage, baron de Crussol et douairier de La Voulte, "l'hibou du Vivarais", était sûr de sa mission. Protéger le monde des hommes contre la folie des hommes eux-mêmes, et partout faire respecter les commandements d'Aristote. Pour les faibles, offrir son corps au combat et pour l'Honneur, tenir l'épée et frapper toujours avec bravoure.

Derrière lui, une dizaine de lanciers équipés de protections de cuir épais et de mailles de fer, suivaient au pas de course la cadence imposée par leur général. Lui, était tout en armure, bouclier pendant à son dos et l'épée au côté. Les remparts étaient bien garnis et protégeraient le chateau, mais il fallait veiller sur les petites gens. Les faubourgs, en dehors des murs d'enceinte, comprenaient nombre d'échopes riches et bien achalandées. Autant de trésors à piller pour la scélérate engeance qui pullulait à quelques lieues dans la campagne.
Les soldats qui suivaient le général éteignaient les torches aux murs, qui éclairaient les ruelles. Derrière eux, dans la pénombre, des archers s'embusquaient dans les recoins et ruelles.

On aurait tout aussi bien pu commander un assaut frontal, faire sortir toutes les troupes de Montpellier et donner de l'épée avec franchise. Malheureusement, les bandes de pillards et de mercenaires étaient organisées à la manière des familles de rats: la fuite devant la menace et le "chacun pour soit" comme seul cri de guerre. Pour autant, cela ne faisait point de ces gens de bas honneur, des combattants faibles et ignorants. Il fallait bien souvent être plus vaillant à braver une troupe de soudards qu'à combattre d'honorables chevaliers. Du reste, le résultat était souvent plus sanglant lorsque confrontation il y avait... Aussi le général Desage était-il assez anxieux et ordonna le placement de ses hommes avec sévérité.

Bientôt les premières échauffourées éclatèrent. De multiples endroits, des cris retentirent, quelques bruits d'armes et coups de fer contre fer. Il y eût un instant d'émotion grande, mais bientôt le calme revînt. Devant les défenses en place, c'était la même réaction prévisible: la fuite. Et à cet art, ils étaient toujours redoutables.
Le général, qui avait entre-temps gagné la muraille et retrouvé la franche amitié nouée avec le baron Nkhan de Saint-Saën, écoutait à présent les rapports des gardes. L'on avait pu faire que quelques prisonniers, car dans la nuit les maraudeurs avaient été habiles et s'étaient vite soustraits. Mais Montpellier était sauve et les bonnes gens ne souffriraient point le lendemain.

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Garance
Après son petit tour dans la salle de doléances, Garance revint vers le campement. Pas compliqué de semer les gardes, ça grouillait de partout dans les rues de Montpellier..et les conversations allaient bon train.

Ils ont voulu prendre le château
La mairie, j'te dis
Non, c'est le château.. Y avait des gardes partout.
Et à la mairie, ils ont aussi voulu défoncer la porte.


faut dire que depuis deux nuits ensemble avec les autres groupes, ils n'avaient pas ménagé leurs effeorts.. En vain.. Mais, il faisait beau.. Une croisière s'annonçait et après tout, les nouveaux pourraient répéter leurs numéros.

Elle se savait à l'abri de tout au campement. Bouba batifolait aux alentours.. Gwenn avait l'air plutôt mal en point. Fernand, taciturne dans un coin.. Et..


Sisley, Labaronne, nous allons avoir droit à une visite du château.
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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
Sisley
Cet après midi là, le soleil était très haut, il frappait la peau dorée de Sisley avec vigueur, tellement qu'elle commençait à rougir. S'épongeant le front de temps à autre avec un linge mouillé, elle s'affairait à construire une roulotte. Une roulotte rien qu'à elle, cette fois-ci.
Au campement, chacun s'occupait. Elle entendait des bruits ici et là, mais n'y prêtait pas grande attention.


Au bout de quelques heures, la roulotte avait pris forme. Enfin du moins, ça commençait à ressembler à quelque chose. Elle se recula de quelques pas et sourit, fière de son ouvrage. Elle réfléchissait à une façon de l'aménager lorsqu'elle entendit la voix de Garance résonner derrière elle :

- Sisley, Labaronne, nous allons avoir droit à une visite du château.

Elle se retourna pour lui faire face, fermant un oeil à cause du soleil qui lui arrivait dans les yeux

- Une visite au chateau ? Ah oui ? Génial ça !

Elle avait envie de sauter de joie. Elle avait toujours rêvé de visiter un chateau. La salle des coffres tout ça ... Quel beau programme ! Depuis qu'ils étaient arrivés à Montpellier, elle en rêvait chaque soir, et chaque matin en se réveillant elle se disait qu'un jour elle y pénètrerait. Sortant de sa rêverie, elle mis ses mains sur ses hanches et fronça les sourcils:

- Mais dis moi Garance, on aura droit à une visite complète j'espère ? Non parce que j'les connais moi les guides... Une minute d'inattention et HOP ! on finit en geôle ! C'est une méthode pour rentrer dans leurs quotas...

Lâchant un petit rire sournois

- Enfin quoique, tu m'diras, je serais pas contre un petit tour en geôle moi... Il paraît qu'on s'y amuse bien.
Qu'est-ce que t'en dis ?
Valkyrie
Au campement de l'Hydre, aux abords de Montpellier


Le matin:

Le jour venait de se lever et Montpellier tenait toujours face à leurs attaques. Cette nuit, c'étais la mairie qu'ils avait visé.
De retour au campement, il alla rangé son épée et son bouclier sous sa tente qu'il avait aménagé et alla voir comment se porter ses camarades. Apparemment, ils allait bien et ce fut d'un pas un peu épuisé qu'il alla reprendre des forces sous sa tente.


L'après-midi:

Il rouvrit les yeux et sortit sa tête de sa tente. Le soleil tapé au plus fort et ce fut de bonne humeur qu'il sortit. Au loin, il vit Sisley qui était en trains de monter sa roulotte. Il s'approcha et se fut d'un ton admiratif qu'il dit.

Tu te débrouille bien, Sisley. A croire que tu à fait ça toute ta vie

Il vit ensuite Garance arrivé et parlé de leur "visites" au château.

Ah ben moi aussi, je vais y avoir droit Qui c'est qui améne les cartes pour notre éventuel séjour en géoles ?
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