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[RP] Le lac de Sarlat

Kamui.fuma
Les jours passaient il travaillait chaque jour. Chaque jour son cœur allé mieux il arrivé a passé sur cette belle histoire qui c’était arrêté plus vite qu’il aurait voulut. Ce matin la il ne devait pas travailler mais allé étudier. Il n’était pas pressé de ce levé habituellement il se levé avec les raillons du soleil mais aujourd’hui il ouvrit les yeux puis les refermât laissant une flemmardise l’envahir. Il prolongea sa nuit une heure ou deux de plus et finit par se levé n’arrivant plus a resté couché. Il partit a la cuisine, raviva le poil et y mit une buchette. Il posa une bouilloire remplis d’eau dessus. Il se prépara un petit déjeuné avec une des miches de Léa un peut de lait de la confiture qu’il tartina sur deux belle tranche de pain.

La bouilloire se mit a sifflé légèrement. Le meunier la sortis du feu et versa l’eau chaude dans un grand bol ou il avait jeté quelque feuille de tilleul. La mixture infusa quelque minute avant que kamui retire les feuilles de ce bon fumant. Il y versa un nuage de lait à l’angloise pour refroidir le tout. Une fois à bonne température il trempât ses tartines les dévorant à plaine dents, il but sa boisson chaude réfléchissant à ce qu’il allait faire avant son cour de la journée. Il n’était jamais allé voir le lac il devait y allé avec Aleen mais cela ne c’était pas fait. Il se dit qu’il était temps d’allé y faire un tour.

Il prépara un gros morceau de pain et un morceau de viande séché. Il prit un de ses bouquins lié au court de ce soir qu’il fourra dans un sac emballé dans un linge avec la nourriture. Il s’habillât et quitta le moulin pour aller sur les rives du lac.

Il traversa la ville en sifflotant. Son humeur revenait au beau fixe. Il ne prêta pas attention a la populace qui s’affairé dans les rues. L’air était frais mais la douceur était de retour depuis quelque jour. Le printemps annonçait son arrivé. Il descendit les rue de la ville pense que le retour serai moins une promenade de santé. Il finit par sortir de la ville coté lac. Le dégel du lac avais commencé une fine pellicule d’eau se formé sur la glace réduisant son épaisseur jour après jours. Certain se risqué a marché dessus elle semblait encore bien épaisse par endroit mais très fine par d’autre voir même inexistante pas endroits. Kamui ne s’y risqua pas. Il resta sur le bord et marcha tranquillement faisant tranquillement le tour de l’étendu d’eau. Il finit par arrive près d’un arbre solitaire. La base de son tronc était ensoleillée les feuilles n’étant même pas encore de simple bourgeon pour que cela soit ombragé.

Kamui décida de s’installé la son estomac commencé a crié famine. Il s’assit contre le tronc sortie ses victuaille posé le livre sur ses genoux et comment ca sa lecture en dégustant son repas. Les heures passèrent petit a petit et la nature ne faisait plus attention a lui des moineaux se posaient tout proche avant de s’envolé a tire d’aile quand il tournait les pages de son ouvrage.

Un petit gris de rongeur le sortis de sa lecture. Ses yeux se dirigèrent vers la provenance du son et il découvrit une queue panaché rousse comme ca chevelure. Le meunier sifflota et le rongeur se dressa sur ses pattes arrière pour jugé du danger. Kamui sourit et plongea sa main dans son sac pour en sortir un morceau de pain. Il ressiflat attirant le regard de l’écureuil qui balancé sa tête de droite à gauche. Kamui tendit doucement sa main vers lui en l’invitant a s’approché

Viens petit viens.


L’écureuil qui devait être sortie de sa stupeur récemment probablement a cause du redoux avait sans doute l’estomac dans les talons et ne ce fit prié que quelque minute avant d’approché pas petit bon, devant une tel aubaine de nourriture sans avoir besoin de cherché. Il finit par arriver à quelque centimètre des doigts du jeune homme restant méfiant jetant des regards à la main puis au visage puis de nouveau a la main. Kamui souris de nouveau amusait par cette instant. Le rongeur lui chipa le pain de main avant de remettre un bon mettre de distance entre lui est l’humain, pour dévoré sont bout de pain

Tu vois il n’y avait pas de quoi avoir peur.

Kamui se remit a sa lecture en jetant un cou d’œil a l’écureuil qui se promené sur le sol non loin de lui…
Lynngheid
Ayé, ils étaient à destination... Un Duc, une emmerdeuse, une allumée psychopathe, un Bernardo et un projeteur de Crucifix dans les n'oeils... Ze gratin of ze gratinum on avait là...
Le deuxième arrivage de Berrichons était là, pour le plus grand plaisir de tous, et au grand damne de certains.
C't'à dire qu'ils n'avaient pas oublié d'emmener leurs idées, et Sarlat avait en ses terres une sacrée partie de la noblesse Berrichonne à ce moment précis.

La brune Déolesque avait décidé de visiter un peu, pas qu'elle aimait arpenter les rues, mais elle aimait encore moins passer des heures à glander. Au saut du lit, un tendre baiser sur le front de son méchant avant de plonger dans le baquet encore fumant... Hummm la détente du bain, quelle joie ! Pas le temps de trainer, la brune se sèche et enfile sa tenue prête-à-partir, et oui, fallait rejoindre l'armée à une journée d'ici.
Pas faute de s'être jurée X fois de plus jamais foutre un pied dans ce qui touchait aux armes hein... mais c'était plus fort qu'elle. Pis sa belle Dodoche la motivait à ne pas trop arrêter involontairement...

Avant d'arriver au lac, elle s'était surprise à rire, des gens tout seul dans des tavernes différentes. Y s'faisaient la gueule ? Boarf...pas son affaire t'façons, nan la sienne, c'était acheter une épée à son méchant pour en faire cadeau à son frangin afin de partir armés jusqu'aux dents.

Profiter du calme d'un lac... La Déols connaissait pas, en Berry, le forêt, encore la forêt, toujours la forêt, à perte de vue. Bientôt, l'heure du bilan viendrait. Retenir les conséquences de ses erreurs pour ne plus les reproduire? Sauf qu'une brune triste, c'est capable d'en faire de ces conneries !
Etait-ce une période de transition cette nouvelle vie ? Tout, elle avait tout pour être heureuse. Un méchant qui l'aimait, un frangin enfin retrouvé, une allumée psychopathe pour amie et confidente, un Emrik, adorable au fond, un mariage, un Satanas, une vie au château, une carrière, et elle était retraitée de tout ça, de la politique, de l'armée, elle s'était affranchie des façons de faire des Goupils... Alors quoi ? Qu'est-ce qui lui manquait au point de ne fonctionner qu'au demi-sourire ?

PLOFF... Et un caillou voué à la noyade... Adieu monde cruel...

C'était super chanceux un caillou, ça s'faisait jamais engueuler, et personne ne se demandait jamais ce que ça renfermait. Qui s'en souciait ? Y'avait un caillou, son apparence, pis au fond est c'que c'était heureux ? ou triste ? Peu importait le genre humain, c'était un caillou, on le prenait comme on le voyait.
La Déols, c'était un peu ça au fond, elle souriait comme ça, personne l'emmerdait, c'était parfait comme ça.

Long soupir de lassitude injustifiée finalement, avant de lever ses prunelles azurées vers le ciel. Fallait aller préparer le paquetage, encore. Y'aurait ptêt' moyen d's'amuser sur place. Elle espérait qu'il y ait des combats, honteuse pensée de l'ancienne Capitaine des armées berrichonnes. Oui, mais elle le pensait.
De la lassitude ou d'elle, une seule vaincrait. Si elle ne tuait pas l'ennui, à défaut de Bretons, c'est l'ennui qui la tuerait, c'était écrit comme ça...

C'est avec de si joyeuses pensées qu'elle prit le chemin de nulle part qui la mènerait on n'sait où...
Eloa
Schnell bourricot!!!

Et une brune Achichesque qui s'époumone sur Hans. Quand madame veut quelque chose elle en devient odieuse, son visage se déforme à mesure qu'elle donne de la voix, ses yeux sortent des orbites...psychopathe? vous avez dit psychopathe?
Tout ceci pour dire que ce matin là, Eloa s'était levée avec l'idée dévorante de se faire du poisson, cela tombait plutôt bien étant donné que Sarlat était doté d'un lac et que dans tout ce fatras de malles chargées sur les charrettes du convoi se trouvait une barque, ou plutôt les malles à l'intérieur de la barque sur la charrette...enfin l'histoire nous le dit pas, vous savez ce que c'est le chargement pour partir en voyages, ce sont les hommes qui s'en occupent et notre Eloa malgré ses activités peu conventionnelles pour une dame reste une digne représentante à mamelle, une femme douce, innocente...bon, ne nous égarons pas.
Le pauvre Hans, corde bien calée sur l'épaule, s'échinait à trainer la barque sur la berge quand Claire remontait le chemin en affichant une mine réjouie.


Hola la Déols! Où vas tu de si bon pas? Cria t-elle en agitant les bras

Ces dernières semaines avaient été très intenses, portant leur lot de joie avec le mariage et de déceptions avec l'affront goupilesque. Eloa tentait de ne plus y penser pourtant chaque instant qui passait elle se voyait escortait à l'extérieur de la caserne alors qu'elle annonçait sa démission et surtout la vérité dérangeante que l'homme désormais à la tête de la compagnie brillait plus par son incompétence que par charisme. Comble de l'absurde, le Maitre Renard -nous ne dirons pas grand car se superlatif ne lui sied guère- avait démis de ses fonction la capitaine Eloa alors qu'elle venait de démissionner. Pour combler ses moments d'abattement, la brune avait élaboré un plan pour assouvir sa vengeance, disons qu'elle avait expiée ses pêchés à un clerc Lorrain un peu trop fort et des oreilles indiscrètes saisirent la teneur de ses propos comme elle l'avait prévu.
Un pli reçu le matin même lui confirma que ses manigances prenaient la tournure attendue, et que le Très Haut lui pardonnerait certainement ses actes, alors vierge de tous pêchés elle s'empressa de trouver de Josh pour lui annoncer, il serait certainement ravi de l'apprendre.
C'est donc sur Claire qu'elle tomba, quelque chose se tramait vu l'expression de la brune Déolesque et allez savoir pourquoi, l'Achichesque savait que cela allait lui plaire.

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Pattricia
Combien de temps... Depuis combien de temps n'avait-elle pas emprunté le sentier... Presque enfuie de la taverne, la môme au loup avait besoin de reprendre ses esprits et pour ce faire, une seule solution, retrouver le rituel... A peine franchi les remparts, la jeune femme se dirige vers le port, oblique sur la droite et s'arrête net !

Il est là, son âme sœur, son pilier entre tous, il est assis, immense, ses yeux jaunes plantés dans ses prunelles vertes. La nuit est claire, les sons étouffés des ténèbres font comme un léger bruissement. Elle s'approche et s'agenouille devant lui, faisant fi de sa tenue, de ce qui l'entoure, et plonge son visage dans son cou, enfouissant son émoi dans sa fourrure encore si dense en ce début de printemps.

Ses mains s'agrippent, comme à une bouée de sauvetage, au corps du grand mâle. Elle avait senti le danger, elle avait reconnu les signes, une seule chose à faire, la fuite... Ressentir de telles sensations, c'était si loin pour elle, mais elle n'avait pas le droit, toujours liée, toujours fidèle, toujours seule...


Emmène-moi...

Cela avait été juste un murmure, mais point n'était besoin de plus entre ces deux là. Il la sentait fragilisée, elle le sentait solide. Tout ira bien... Je dois reprendre mes esprits... Sa main tremblante posée sur la tête de Truffe, elle se laisse guider, perdue dans ses pensées confuses. Ils traversent la zone des roseaux sans même qu'elle s'en rende compte, c'est une fois qu'il s'arrête qu'elle frissonne enfin et reprend pied dans la réalité.

La crique aux saules...
En face l'ile...
A droite la pierre plate...
Et tout près... le noisetier...
Le rituel est simple, elle se déshabille, il attend, elle pose ses vêtements sur la branche du noisetier, il s'ébroue, elle avance en direction de la pierre plate et il la dépasse à toute vitesse et saute dans l'eau, la saisissant en l’aspergeant d'eau et elle le maudissant dans un grand éclat de rire. Elle fini son trajet et plonge de la pierre.

C'est bien plus tard qu'elle se retrouve enveloppée dans sa cape, grelotante, le loup couché contre elle, finissant de détremper le faible rempart contre le froid, elle n'est pas guérie, mais ça viendra... Il le faut !

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Josselyn


Atmosphère pesante de ce lac qui règne sous la brume. Une ambiance curieuse semble s'être emparée des lieux qui transpirent d'un insaisissable et bien étrange mystère. Le voyageur s'arrête pour contempler l'endroit, et pour découvrir de ses yeux dévorant le trouble de la nuit.

Son regard est captivant. Personne ne sait s'il doit se noyer dans sa profondeur ou au contraire y résister pour ne pas se sentir violer de l'intérieur. Regard moqueur et pourtant plein de délice, qui paraît-il est capable d'éveiller le malaise, le trouble de chacun. Gouffre de vie et de mort où les stigmates de l'ambition et de sombres desseins se sont encrés.

Mais son costume de jeune galant est tombé, et il ne porte plus sur ses épaules que de l'incertitude et des tourments. Une obsession s'est encrée et se déchaine dans son âme. Celle d'un sourire aperçu en taverne, celle d'un regard rieur et captivant. Un sentiment féroce le ronge, le dévore et vient arracher toute sa quiétude et sa sérénité. Son instinct combat violemment sa raison, faisant de son coeur un véritable champ de bataille. Il s'efforce d'étouffer cette sensation interdite, et d'oublier celle qui ce soir le fait douter...

Un éclat de rire vient crever le silence du lac et distraire ses pensées. Josselyn sait qu'il n'est pas seul. Il devine une présence, se laissant emporter par le souvenir d'une soirée grisante, regrettant de ne pas avoir su la retenir. Ses rêveries s'égarent, se dispersent.

Mais sa main se referme, sa machoire se resserre. Il quitte l'endroit, d'un pas assuré, relevant les yeux vers un avenir qui s'annonce pourtant incertain...
Pattricia
Perdue dans ses pensées, la môme au loup sursaute. Elle vient d'entendre un cheval hennir et partir au galop. Son cœur se serre Et si c'était lui... La lune resplendit et se miroite à la surface du lac. Les ombres sinistres de l'ile se dessinent comme pour lui rappeler tout ce qu'elle a déjà perdu. Sarlat se désagrégeait, les nuisibles pullulaient et distribuaient leur fiel comme on distribue l’aumône à la sortie de l'église. Son pauvre village se vidait en raison de la méchanceté des gens, de leurs jalousies et leur étroitesse d'esprit. Ils voulaient des responsables alors que les responsables c'étaient eux, mais ça... Cela demandait une honnêteté intellectuelle dont ils étaient incapables.

La Vindicative n'était pas dupe, elle savait pertinemment ce qui se passait, cela leurs volait bien au-dessus du cerveau, mais qu'importe, ils trouveraient des excuses aux véritables responsables et continueraient de cracher à la figure de ceux qui se mouillaient vraiment, et ne brassaient pas seulement du vent à faire le beau ou la belle.

Et maintenant ce départ...

Fermant les yeux, elle revoit les visages, elle entend les rires, elle re-goute les larmes... Comme elle les aime les fidèles, celles qui ne font pas parler d'elles et travaillent dans l'ombre, sans relâche. Comme elle les aime ces femmes honnêtes qui ne sont ni mensonge, ni mesquinerie, et comme elles lui manquaient à cet instant.

Après s'être habillée, la jeune femme quitte son loup et retourne vers les Mures.
Encore quelques jours et je les laisse à leur caniveau, c'est Mari qui a raison... Comme libérée par ses nouveaux projets, la jeune femme accélère le pas en s'amusant d'avance à la pourriture qu'il en ressortirait encore et encore...
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Calynette
Souvent elle se promenait dans Sarlat en tentant de comparer cette ville à Bergerac. Ses pas lentement l'amenaient au gré de ses fantaisies aléatoires.

Caly ne laissait pas trop montrer se qu'elle ressentait. À vrai dire à force de faire attention pour ne pas froisser personne, elle était parvenue à avoir l'habitude de faire comme si tout allait.

Au moins, pouvait-elle se dire, le printemps était là. Le froid, la neige, étaient du passé, et, les beaux jours amorçaient leur dévoilement d'une manière pudique. Peu à peu, intimidé encore par le froid des nuits. Brulant de plus en plus le jour, mais non pas comme les canicules d'été qui laissait sur le popotin tant la chaleur désèchait les corps.

Ainsi ses pas la menaient-elle vers un lac. Un lieu d'eau qui la ravissa et la bouleversa. Un endroit de solitude qui l'interpellait comme toujours. Un endroit où venir exprimer ses plus tristes sentiments sans que personne viennent la déranger. Vienne lui poser des questions indiscrètes et être froissée advenant qu'elle ne puisse répondre.

Elle prit place devant l'eau sur la rive assez loin pour ne pas se faire mouiller mais assez près pour suivre parfaitement du regard le va et vient des vagues qui s'en retournaient comme elles étaient venues.

Caly décida ainsi de rester quelques minutes pour se perdre dans ce décor qui éblouissait son intérieur profond. Illuminant son coeur d'amour, de paix et de douleur. Cette fois, elle ne fuira pas. Elle s'abandonne malgré qu'elle a peur de l'avenir.

Bientot elle sera une Sarlardaise, se demandant meme si c'était ainsi que l'on disait. Elle se retrouvera seule ici...

Non Caly! N'y penses pas. Ne te laisses pas prendre par ça. Toi meme tu as décidé de dire oui. Sachant que dans ta condition c'était la meilleure chose à faire. Meme si.... Oui Caly, meme si...
Calynette
Elle était bien, mais elle avait à partir. Donc, fallait se lever, reprendre le chemin inverse et s'éloignait de la plénitude.

Doucement elle retourna à l'auberge, elle avait à faire. Le temps filait et elle n'avait pas tout fait pour ses préparatifs... Alors plus de temps à perdre. Les flaneries seront pour un autre jour.

Il faudra qu'elle renoue avec les plaisirs simples de la vie si elle ne voulait pas sombrer plus profond encore... Oui mais.... rien n'était jamais aussi simple que de dire les mots.
Frah
Le lac…lieux de calme…
Encore une fois c’est lui qu’elle venait voir…
Lui qui était toujours a l’écouter…
Lui qui pouvait la comprendre…

Elle avança vers la rive…prenant place au bord de l’eau…
Elle était fatiguée…oui fatiguée…
Un vide c’était installé…
Un gouffre….
Une ombre noir …

Elle laissa ses larmes couler sur ses joues…
A quoi bon vouloir rester en vie….
A quoi bon vouloir encore sourire…
A quoi bon rester tout simplement…

On lui avait tout repris…
Ses enfants….
Sa joie…Sa foi…
Son époux qu’elle ne voyait plus…
Ses amis…

Elle devait prendre une décision…
Mais sans rien dire….
Elle s’envolerait en fumée…
Comme certain le voulais…
Une vie…un jour….

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*La confiance est une chose rare....*
Pattricia
Une ombre passe et en aperçoit une autre. Les ombres se parlent-elles encore ?...
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Valmer
Valmer vint poser son auguste séant sur les rives ourlées du lac de Sarlat.
Il dégaina sa mandoline - qu'il grattouilla - et rimailla
ex abrupto ... pour les poissons.

Ode à la farine ...

Quand je sens ta poudre si fine
Qui par magie s'agglomère
Créant ces boules nourricières
Je crie : "Gloire à toi farine !!!"



Epuisé mais heureux, il se retira sous un châtaignier pour s'étendre en admirant les étoiles.
Louise
[Voyage, voyage]

Pieds nus sur les galets, une houppelande légère, la blonde contemple l'horizon. Tout est calme, point de troubles.
L'eau va et vient légèrement, une bise soulève sa chevelure et le soleil du matin brille de mille reflets sur le lac de Sarlat.

Il est agréable de voyager, découvrir de nouveaux visages et d'autres coutumes. Mais loin de chez elle, il manque toujours quelque chose... Le cliquetis des casserole du Banasité, la douceur de sa couche, l'accent occitan ou les bêtises de Duflan.

La mélancolie prend, il est temps de rentrer. Fâchée contre Toulouse, elle se croyait assez forte pour s'enfuir.
Mais Louise est faible, sitôt un bol d'air repris et déjà le gout du cassoulet manque et vous ramène à la maison. Dur dur d'être guidé par son estomac.

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melior
Melior était arrivée tôt ce matin-là, elle fila directement vers le lac. Le destrier put enfin se reposer, après le galop de la nuit.
Toujours cet air qui lui revenait, les maigres affaires qu'elles avaient emportées, eu égard à la précipitation de son départ, jonchaient au sol, à côté d'elle.
La brune au regard sombre s'approcha de l'eau, et tant bien que mal s'assit, déposant sa canne. Sa main effleura l'onde, l'esprit songeur.
Ces derniers temps, il lui fallait venir et revenir encore en Périgord...Sarlat, cette fois, là où Yvain était né. Ah son fils, un homme maintenant, qui avait la sagesse de se tenir loin de la politique, préférant la marine...un homme qui avait rejeté le collège royal où elle l'avait placé, reprenant sa liberté.
Elle se pencha et l'eau se troubla. Elle aspergea son visage, goûtant la fraîcheur de l'onde, toilette sommaire.
Il lui faudrait quitter cette berge, lorsque les gens s'éveilleraient, en attendant, elle restait là, s'offrant un peu de temps.

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Valmer
Après avoir moulu ses dix sacs de blé, Valmer glissa, porté par le vent du sud, dans les ruelles du village, veillant à ne point emprunter la grand rue. Il vint affaler ses voiles près de la rive ensoleillée de son lac adoré. S'éloigner des regrets et remords, ici seulement ça lui était possible.

Il s'assit et tira un vieux parchemin tout fripé du havresac renfermant son antique mandoline et quelques biens, seulement précieux pour lui. Il sourit puis finit par lire doucement d'anciens vers fanés, sous un soleil implacable :


Tirant le lien de cuir de mon ancienne fronde,
Je vise cent étoiles et je lance ma pierre !
Hélas, elle retombe, perdue, au cœur de l'onde.
Je m'en souviens, je la revois, c'était hier ...

Quelle course idéale si j'avais su tirer !
J'aurais croisé Pégase et la belle Vénus,
Ricoché sur Sirius, glissé sur Cassiopée,
Et tranché à jamais la tête de Méduse!


Il se leva, il fallait bien repartir.
melior
Melior revint une dernière fois au lac, il lui faudrait repartir le soir, certaines affaires réclamaient sa présence ailleurs.
La brune aux yeux d'onyx se tenait là, face à l'onde paisible, là où elle avait jadis vécu...des années, des siècles lui semblait-il, auparavant, une autre vie, une vie où seules importaient les soirées au coin du feu écoutant les mélodies d'un instrument ancien.
Elle avait dit adieu la veille à un ami, en la cathédrale de Périgueux, mais elle n'en avait pas fini avec Sarlat, une dernière chose à faire.
A sa main une rose blanche, de laquelle s'échappait un léger parfum.
Elle regarda un instant le ciel, où un écheveau blanc se dévidait paresseusement, puis elle lança la rose, qui se trouva bercée par les flots.


Toi, qui fus mon époux, il y a si longtemps que je ne t'ai parlé...je t'ai haï, tu le sais...si grande était ma colère...je suis venue te dire que je ne te hais plus. Repose en paix.

Les bruits confus de la ville lui parvinrent...plus tard...plus tard...
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