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[RP] Le lac de Sarlat

Calynette
Caly avait eut du mal à comprendre le geste de l'homme. Tellement qu'elle avait resté pétrifié devant l'action démesurée de ce dernier.

Ce n'est qu'au cri du AU SECOURS qu'elle parvint à réagir et se jeter elle aussi à l'eau pour venir l'aider. A elle deux elle le hissèrent dans la barque.



ROooooooo mais quel crétin! ne put-elle s'empecher de dire une fois rassuré.

Le regard de Fav à ses paroles la fit taire... Les explications viendront bien assez tot.


Tu peux ramer jusqu'à la rive ? lui demande-t-elle.
Lafavorite
Il était temps que Calynette plonge....parce que Fav commençait à couler avec son noyé qui ne faisait aucun effort.....

Une fois hissée sur la barque avec Calynette, Fav prit ses rames....

Oui oui, Caly.....
Je vais ramer......


Fav reprend sa respiration et rame vers le rivage en regardant l'homme qui a du mal à revenir à lui....

Tu crois qu'il est mort Caly?
Aalicia
Il revient à lui ...tousse et crache dans la barque la moitié du Lac ...enfin tout ce qu'il a bu ...il ouvre les yeux


vous auriez du me laisser mourrir, de toutes les façons, personne ne m'aime et personne ne s'intéresse à moi, alors à quoi bon vivre, à quoi bon exister
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Calynette
Caly dans l'eau se tenant à la barque qui menaçait de tourner entendit le jeune enfin cracher et parler. La retenant ainsi de répondre. Une fois près de la rive, elle en sortie pour venir aider au besoin si l'homme avait besoin d'aide.

En tous cas, le sang sur leurs vetements était disparu. Les rendant plus que propre, quoique bien trempés comme de chats après une douche indésirable.

Bon, vous venez.... heu.... Sir....dit-elle réalisant qu'elle ne savait pas son nom. Évitant de son coté de répliquer à sa reparti démoralisante. Ce qui en soi, lui ressemblait beaucoup quand ça allait mal. Pourtant elle le trouvait bien plaignard.
Aalicia
Euh je m'appelle Perceval ..mais mon surnom c'est ....Bidou ...oui je sais c'est assez bizarre comme surnom ...mais c'est ainsi...


Il recracha encore un peu d'eau du Lac ...mais pas de poisson ...dommage il aurait pu le manger ou le revendre sur le marché


Vous n'auriez pas du me sauver ...je n'en vaux pas la peine, ma vie est une ruine, je n'ai jamais pu garder un ami plus de 10 jours et ne parlons pas des amies de la gente féminine, on dirait que je les fais fuir...


Toussote un peu et regarde la belle aux cheveux de feu


Tenez vous, vous alliez vous aussi me laisser là sur le bord du Lac comme on laisse un champignon vénéneux sur le bord du chemin à l'automne..mais je ne vous en veux pas, je suis habitué, mais j'en ai juste assez
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Lafavorite
Fav avait sauvé le jeune homme au péril de sa vie, car elle savait que si Caly ne s'était pas décidée à venir l'aider, elle aurait bien coulé.

Et ensuite, alors qu'elle avait peine à reprendre sa respiration, elle avait ramé pour ramener son noyé au bord du lac, tout en le regardant du coin de l'oeil....
Mort, vivant?

Enfin, arrivée au bord de la berge, il se redressa....et sans un regard pour elle, il sauta sur la berge pour parler à Caly, ruisselante elle aussi.....

Fav reprit alors ses rames et tout en frissonnant maintenant alors que le vent se levait, elle rama jusque là où elle avait l'habitude de laisser sa barque.

Trempée et sans aucune belle prise ce jour là qui ne lui glisse entre les doigts, elle rentra chez elle. Elle mit enfin des vêtements secs et ranima le feu de sa cheminée
Calynette
Caly en revenait pas de l'attitude du jeune homme. Sans un merci envers Fav qui l'avait acceuilli dans sa barque alors que sans elle il serait bel et mort, le jeune homme vint à elle pour venir.... se nommer et ensuite parler de lui comme si de rien n'était, de sa malchance avec les dames.

S'il agissait comme il le faisait maintenant c'était compréhensible. Car du coin de l'oeil elle vit Fav ranger ses rames et filer.


ATTENDS FAV, Ne pars pas comme ça!... Trop tard la jeune femme avait déjà disparue de sa vue et là, à semi furieuse et grelottante elle le fustigea du regard et dit,

NON MAIS, vous ne pourriez pas dire Merci aux gens qui vous sauvent la vie ? On risque la notre pour vous sauver et tout ce que vous faites c'est ignorer la personne qui vous embarque dans sa barque et vous ramène jusqu'au rivage.

D'un peu elle le giflerait mais se retenant elle abandonnant volontairement le jeune homme à ses récréminations et elle tenta de se mettre à la poursuite de Fav, mais sans succès.

Dommage Fav j'aurais aimer de remercier... se dit-elle en rentrant dans sa bicoque tout en retirant ses propres vetements pour se sècher devant le feu qu'elle ranima.
Aalicia
Il n'avait rien répondu ...voilà .....elles n'avaient rien écouté du tout comme à l'accoutumée ....et évidemment tout se retournait contre lui ...bien sur que si il avait parlé aux deux femmes ...et non à une seule ...mais quand on dit " vous " ....ben ça se voit pas ....

mais bon c'était comme tout ce qu'il faisait ...ça tombait à l'eau c'était le cas de le dire ...il était seul ...il regardait de nouveau le Lac ...sauter ne pas sauter ...

Il se recroquevilla sur lui même pour prendre le moins de place possible et gêner le moins de personne ...sa vie était ainsi ...un échec perpétuel ...il resta là à attendre je ne sais quoi ...qui un miracle ...qui une Fée ...qui une âme compréhensive...voire la grande faucheuse ...au point ou il en était ...ça n'aurait dérangé personne

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Pattricia
Elle était de retour et ne savait pas trop... Quoi faire... Foncer en tave, sauter au cou, rire, laisser couler les attaques et se concentrer sur le reste... Aucune réponse ne la satisfaisait, tout ce qu'elle voulait c'était se rouler en boule et attendre l'année prochaine. Pfff ! N'importe quoi et pourquoi pas le déluge pendant que tu y es ! Tirant ses cheveux en arrière dans une coiffure sévère, la jeune femme admire la vue plongeante sur le lac... son lac... Un léger sourire effleure son visage aux traits tirés... Combien sommes-nous à penser la même chose de toi... Tu es bien le plus infidèle des lacs que je connaisse, toujours à charmer le voyageur, à baigner la voyageuse, à cacher ce à quoi les autres ne sauraient assister...

Pat aperçoit plusieurs silhouettes en train de s'ébattre en bas, il lui semble bien en reconnaitre deux. Le sourire s'élargit. Tu revis au travers de tes visiteurs, je suis heureuse... Une fois ses cheveux rentrés dans le rang, sauf sa mèche rebelle, la jeune femme met un peu de pression sur les flans de sa jument et entreprend la descente dans la direction opposée aux visiteurs chahuteurs... Il ne lui faut que peu de temps pour arriver à la crique aux saules et y attacher sa monture. Truffe après un dernier regard repart en direction de la forêt, la meute doit l'avoir senti et sa femelle l'attendre impatiemment.

La môme au loup reste là... appuyée au noisetier complice de bien des frasques passées. La jeune femme n'a pas envie de se baigner, juste de se laisser glisser le long du tronc et d'étendre ses jambes. Comme à chaque fois qu'elle rentre, elle est submergée par les nombreux souvenirs qui avaient trouvé leur théâtre à cet endroit magnifique. Haussant les épaules face à la vague nostalgique qui la submerge, elle ferme doucement les yeux et se laisse aller dans une douce somnolence...

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Aalicia
Il avait passé la nuit dans un fourré ...entre l'envie de ressauter dans le Lac ou de rester là à mourrir de faim ...il ne savait pas quelle décision prendre ...bon attendre là pour mourrir de faim allait être long ...sauter dans le Lac et se noyer serait beaucoup plus rapide lui qui nageait moins bien qu'une pierre...mais quand il sautait dans le lac... on le repêchait et on lui faisait des reproches ...le dilemne était de taille ou alors il fallait trouver une autre solution ...
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Calynette
Depuis l'aube qu'elle était éveillée, ne parvenant pas à dormir tant qu'elle était fébrile de le revoir. Jamais elle avait été aussi bien depuis qu'elle était à Sarlat. Meme à Bergerac cet état de grâce n'était pas aussi magnifique.

Là, tout était limpide. Aucune cachette. Aucune peur. Juste une attente qui la rendait nerveuse.

Caly avait décidé par ce manque de sommeil, de venir au lac. Prendre le temps tranquille, d'imaginer un peu son avenir avec son tendre Achile. Comme c'était bon de pouvoir parler de l'être aimé, D'y penser sans se dire que c'était mal. Qu'elle ne devrait pas.

Là, son coeur battait à tout rompre. Bientot il serait là. Bientot ils s'aimeraient sans honte, sans penser qu'ils agissaient hypocritement.

Prenant une place près d'un arbre, le dos de la tete au tronc, elle ferma les yeux et se laissa porter par les bruits environnant, et surtout, par toutes les pensées aussi douces et chaudes qui lui traversaient l'Esprit
.
Pattricia
Elle avait filé à l'angloyse, elle avait mis sa tenue d'archère, en souvenir d'une certaine chasse illégale, sur les terres d'un seigneur local. Elle avait pris des fromages, du jambon, de bonnes miches de pain encore tièdes, une bouteille de Bergerac, mais surtout la poire. La veille, elle avait ramassé les premières cerises et les avait réservées précautionneusement.

Quand tout est dans le panier, Pat se drape dans sa cape couleur de nuit et sort discrètement des Mures. Elle ne sait pas si elle y pensera, peut-être ne voudra t-elle pas venir, peut-être que les vilains souvenirs... mais elle ne se voit pas l'accueillir aux remparts, pas ici, pas après tout ce qui s'était passé. Plus tard, peut-être le maire organiserait-il une réception, peut-être pas, Sarlat était un peu comme dans une sorte de torpeur, de cocon qui la faisait s'éloigner du monde réel, allez savoir...

La marche jusqu'au port se fait comme dans un rêve, elle monte dans la barque, y pose avec précaution son bardât et se prépare au départ. Le cœur légèrement en émoi, la môme au loup se dirige vers le seul endroit où elle avait envie de la retrouver, leur endroit... La traversée prend un certain temps, elle frissonne par moment lorsque la brise matinale l'enveloppe de sa fraicheur, puis l’exercice, le mouvement d'avant en arrière en appuyant sur les rames de toute sa force et de toute sa vigueur, ont vite fait de la réchauffer.

Le ponton se rapproche, l'ile est déjà débarrassée de sa brume, elle lève les rames et laisse la barque s'approcher à son rythme, encore dans son élan. Le choc sourd, les rames rentrées à l'intérieur, les bouteilles qui s'entrechoquent quand elle prend son panier et sa besace, tout participe à lui rappeler cet instant passé et si intense... Une fois installée, les jambes se balançant au-dessus de l'eau du lac, les prunelles vertes ne quittent plus l'horizon des yeux, l'espérant...


Ne m'en veux pas, je ne me voyais pas te retrouver ailleurs...
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Brygh_ailean
Elle avait réussi à se débarrasser de son escorte. Non seulement de Ricco, qui avait bien d'autres chats à fouetter, mais surtout de la Gageon et de Cerbère, qui ne la lâchaient pas d'une semelle depuis qu'ils avaient appris ou compris son état. Elle n'avait pas pris le chemin habituel, veillant minutieusement à ne pas passer devant la Citadelle, mais s'était abîmée dans les ajoncs, défaisant à la hâte ses vêtements, les roulant doucement dans une barque qu'elle avait toujours vu amarrée. Neuf mois déjà qu'elles les avaient quittés. Son lac, son île, son histoire, son passé.

A peine dévétue, elle avait déjà plongé, nageant à en perdre à l'haleine, martyrisant ses muscles à n'en plus sentir que la chaleur d'une eau trop froide. Pour soulager ses reins, elle se mit à faire la planche sur le dos, s'exposant à la lumière du soleil. Elle pensa vivement à celui qui, elle l'espérait, pouvait la voir de la-haut, dans le lac, son lac, leur lac. C'est pour lui en grande partie qu'il n'avait pas pu se résoudre à quitter Sarlat pour la rejoindre. Elle sourit. Jalouse elle l'avait été, mais pas du lac, car cet amour là, elle l'avait trop longtemps partagé pour lui en vouloir.

« Mon amour ! Tu me manques tant, si seulement tu savais... ». Laissant voguer son corps au rythme des flots un instant, elle réalisa soudain que ses membres s'engourdissaient. L'eau du lac au mois de mai était plutôt tiède par rapport au mois de décembre. Nouveau sourire, avant de se remettre à battre jambes et bras, à plonger et à remonter, à sentir la vie autour d'elle autant qu'en elle. La Dame du Lac était là, comme toujours au fond de cette eau pas toujours limpide. Mais désormais elle y sentait aussi une autre présence, qui l'enveloppait d'une tendresse infinie, d'une aura protectrice, lui arrachant le sourire et la joie dans son coeur et son esprit.

Puis elle la vit.

Seule les yeux rivés vers l'infini, attendant ce qui devait être... sa présence ici. En quelques mouvements la grande se rapprocha du bord, et dégoulinante sortit de l'eau. Nue comme un ver, elle s'affala sur la berge, allongée sur le dos. Ses seins trop louds s'éparpillèrent en désordre, la peau tendue de son ventre arrondi montrant d'impressionnants soubresauts.

Tendant la main vers Pat pour lui faire partager cette émotion, sans même la regarder, les yeux fermés, le souffle court d'avoir trop nagé, alanguie parmi les alanguies.


Touche ! Il rue dans les brancards ! Mon dieu, qu'il lui ressemble déjà !

Pas de « bonjour comme ça va ? ». Elles étaient loin, elles étaient près mais jamais vraiment elles ne se quittaient, préférant partager des émotions sans leur donner de noms, que d'utiliser des mots sans être émues par eux.
Pattricia
Son regard braqué vers le port avait été attiré sur sa gauche, comme par une anomalie, quelque chose d'incongru à une telle heure. La guetteuse qu'elle est, se dissocie de son attente fébrile, et s'intéresse à cet élément étranger au décor matinal auquel elle est habituée. Les prunelles vertes s'écarquillent, les lèvres pleines s'étirent en un large sourire, elle était venue, à sa manière, pourquoi s'en étonner...

Elle rit doucement pendant que la Grande la rejoint dans une nage énergique et fluide. La môme au loup s'appuie en arrière, la regardant s'approcher entre ses yeux mi-clos, se laissant tiédir en douceur le visage par le soleil, loin encore d'être à son zénith. Puis la naïade sort de l'eau, s'allonge sans plus de façon en tenue d’Ève et lui tend la main...


Touche ! Il rue dans les brancards ! Mon dieu, qu'il lui ressemble déjà !

La gorge se serre en entendant ces mots, la main se tend et se laisse guider sur le ventre de Bryn. Pat se tourne et s'allonge sur le dos, laissant sa main sur le ventre, posant la tête sur sa cuisse et fermant les yeux. Elle n'a pas envie de parler, elle pince juste un peu les lèvres pour contrôler leur tremblement. C'est un moment précieux, tourne la page... Ne pense pas au passé... N'étant pas sure de sa voix, la jeune femme continue de se taire et tente de sourire malgré tout, Bryn avait eu si peu de moments de bonheur ces derniers mois...
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Aalicia
Celà faisait deux jours qu'il était là sur cette île recroquevillé sur lui même...à attendre la mort ou à attendre le passage d'un être quelconque, homme, loup, femme, blaireau ...enfin il ne savait pas si un quelconque être daignerait arriver jusqu'à cette île ...il avait froid, il avait faim ...il attendait un signe d'en haut ou d'en bas ..un déclic ...un signe du destin ...de Dieu ?

Ce matin là, ses yeux étaient ouverts ...son ventre le faisait trop souffrir pour dormir ...soudain il entendit du bruit ...un clapotit inhabituel ...il regarda plus attentivement et vit une belle jeune femme rousse arriver en barque ...et débarquer sur l'île ...il ne bougea pas d'un centimêtre ...il l'observa ...celle ci déchargea des victuailles et se mit elle aussi à attendre à scruter l'horizon...qui pouvait elle bien attendre ...un amoureux, un amant ?

Il attendit avec elle ...soudain la jeune femme fixa plus précisément son regard dans une direction ...à n'en pas douter quelqu'un arrivait ...mais quand il vit une grande bringue sortir de l'eau " glaciale " du lac ...ses rondeurs ne laissant aucun doute ...elle était pleine comme un oeuf ...le spectacle lui sembla sur-réaliste


Cette dernière s'affala sur la berge, elles se parlèrent, puis la jeune femme rousse toucha le ventre de la grande brune et s'allonga prêt d'elle ...sa tête sur la cuisse ...

Il en avait vu des choses étranges ....mais là ....celà dépassait ce à quoi il pouvait s'attendre ...il en oublait cette faim ...il en oubliait presque tout ...il attendit encore quelques minutes ...puis se leva péniblement et se dirigea vers elles

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