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[RP] Le lac de Sarlat

Pattricia
Sentir le petit être bouger dans le ventre de la Grande la troublait, ressentant un vrai bonheur pour Bryn et une torture pour elle-même. Il y avait quelques mois, elle était dans le même état, la même joie, presque la même peine et le drame était arrivé... Pat laisse le clapotis du lac sur les piliers du ponton bercer son âme toujours torturée, elle n'est pas inquiète, la douleur va glisser pour ne laisser place qu'à cet instant, primaire certes, mais si doux, rassurant... vital.

Le silence... Pourquoi auraient-elles parlé ? Pourquoi devraient-elles se raconter leur vie alors qu'elles se connaissaient déjà si bien ? Si on avait dit à la môme au loup que ce réveil au bord du lac de l'hiver 56 allait changer toute sa vie, allait la mener à cet instant précis, sans doute aurait-elle pris son interlocuteur pour un fou. Mais l'instant était précieux et serait sans doute éphémère, ils voudraient tous sans doute parler avec leur régnante, pour certains l'invectiver, et sûr que Bryn n'en serait pas chamboulée pour autant...

Le lac...
J'aurais dû me baigner en fait, je me laisse polluer par des pensées nauséabondes tss... D'habitude elle mettait moins de temps à laisser glisser les mauvaises ondes, quelque chose la préoccupait mais quoi ? Pourquoi n'arrivait-elle pas à se détendre ? Quelque chose clochait... P'tain y'a quelqu'un j'en suis sure !
L'instinct, l'entrainement, son métier reprend le dessus immédiatement et la jeune femme laisse glisser sa main l'air de rien du ventre vers la main de Bryn et y fait pression. Elle est nue, sans défense fasse à un arc, évidemment tout est sur la berge et Pat n'a que ses dagues, n'ayant pas pensé un seul instant que qui que ce soit pourrait être sur cette ile. Elle se tourne sur le ventre et plante ses prunelles dans celles de son amie et murmure

Tu roules et tu te remets dans la flotte, nous ne sommes pas seules et si c'est un archer... Allez ! Mets toi à l'abri !

Pat met un genou au sol, essayant de faire de son corps un rempart pour protéger la Grande et fixe le sentier sortant du sous-bois en face d'elles. Ses mains se sont glissées dans ses bottes, posées sur les pommeaux des dagues, maudissant sa négligence d'avoir laissé son arc posé au fond de la barque.


Qui est là ? Cette ile est une propriété privée ! Identifiez vous !

Puis plus bas

Punaise Bryn tu vas plonger oui !!!
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Aalicia
Qui est là ? Cette ile est une propriété privée ! Identifiez vous !


Le ton est sec et nerveux..lui qui est calme et qui ne souhaite qu'une chose c'est de savoir si ces deux femmes sont un signe pour lui ...un signe de vie ou de mort mais un signe ...c'est tout ce qu'il attend

Il avance toujours vers elles ...il distingue la grande brune qui n'a pas encore bougée peut être qu'elle n'ose pas ...alors que la rousse elle est sur le qui vive ....ses mains sont plongées dans ses bottes ...elles doit y avoir des armes ...des dagues surement car ce n'est pas le bon moment pour se gratter d'éventuelles verrues plantaires


Il continue d'avancer vers elles ...il parle clairement



Je suis désolé je ne savais pas que cette île était privée ...je ...je n'ai pas vu de pancarte ....


Il avance encore ...


Il regarde avec instance la grande brune ...et ce gros ventre ...mais regarde aussi les yeux vert de la rousse ...il est comme subjugué par ce qu'il voit...cette femme nue ...l'autre faisant de son être un barrage pour protéger la première...la situation est étrange


Etes vous des messagères ?? Vous êtes venues pour moi ?
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Brygh_ailean
Des mois qu'elle est sur le qui-vive. Depuis qu'elle a quitté Sarlat en fait pour retrouver Una. Elle est rentrée malgré elle en Périgord, pour satisfaire ce besoin insensé d'être fidèle en amitié au détriment de ses propres besoins.
Elle a été plongée dans de la politique d'orgueilleux qu'elle ne souhaitait pas, à réussi à s'en défaire, a repris deux projets qui lui tenaient à coeur — se rapprocher de Ben, vivre avec lui ce qu'elle avait toujours espéré ; monter son propre projet politique, faire partager au Comté une vision. Mais ce n'est pas pour ça qu'elle a dû baisser la garde, parce qu'elle n'a jamais su baisser la garde... Sauf ici, sur son île, au milieu de nulle part, avec Pattricia.

Alors quand cette dernière la prévient d'un possible danger, elle qui est toujours sur le qui-vive, ne réagit pas vraiment.


Punaise Bryn tu vas plonger oui !!!

Non, elle ne plonge pas. Elle reste là sur le ponton, le visage et le corps inondés de soleil, les yeux fermés. Le soleil où son Prince Charmant l'attend... Si c'est la moment que le Très Haut a choisi, il faudra s'y plier. Sinon, bah, elle n'a pas envie de bouger : elle se sent trop bien comme ça.

Je suis désolé je ne savais pas que cette île était privée ...je ...je n'ai pas vu de pancarte ....
Mon gars, pourquoi écrire des choses quand personne ou presque ne sait lire ?
Etes vous des messagères ?? Vous êtes venues pour moi ?
Non, mon gars, moi c'est Bryn, Comtesse du Périgord Angoumois... même si dans cette tenue ça ne se voit pas... et là c'est Pat, premier lieutenant du Comté... elle, déjà, ça fait plus crédible.


Elle ouvre les yeux et se relève sur les avant-bras.

Ramène-moi donc mes atours dans la barque là-bas et on pourra discuter autour d'un bon repas. J'ai faim...
Achile
Achile allait partir, il était si triste et ne pensait qu'à elle, elle qu'il aimait tant...
Il pris donc sa besace, y rangea soigneusement le dernier courrier de sa douce rouquine et pris la route...
Arrivé près du Lac, marchant sans réelle direction, choutant de temps en temps dans un caillou, s'interrogeant sur ce qu'il avait pu loupé, la tête baissée les yeux rivés au sol, Achile fût arrêté brusquement pas un gros arbre...sa tête heurtat le chêne centenaire qui le fît reculer brusquement et étourdis, il en tomba sur les fesses, portant ses mains à son front, c'est un oeuf de poule qu'il y découvrit, une bosse et une belle...
Bon sang mais ...... il regarda l'arbre et se dis qu'effectivement vu la taille il ne pouvait pas le louper...

Achile resta un moment la ou l'arbre l'avait pousser à s'assoire....puis il décida de rester un peu sous son feuillage histoire de récupérer ses esprits ce qui ne l'empêchait pas de penser à Caly...

Après quelques dizaines de minutes, Achile se leva la gorge sérrée et dans un soupir repris son chemin regardant de temps en temps derrière lui voyant disparaitre Sarlat et par le fait sa douce qu'il avait déçu probablement.....
Aalicia
[ Sur l'ile ]


Non, mon gars, moi c'est Bryn, Comtesse du Périgord Angoumois... même si dans cette tenue ça ne se voit pas... et là c'est Pat, premier lieutenant du Comté... elle, déjà, ça fait plus crédible.


Mon gars ...quelle drôle de façon de parler aux gens ...pour sur elle n'était pas une messagère toute Comtesse qu'elle était ...


Ramène-moi donc mes atours dans la barque là-bas et on pourra discuter autour d'un bon repas. J'ai faim...


Il ne savait pas à qui elle s'adressait, était ce à lui ou à la femme rousse ...mais en tous cas ...la personne qui devait lui rapporter ses atours ...était à coup sur son larbin ...

Il plaignit en pensée la femme aux yeux verts qui avait l'air sèche mais gentille au fond d'elle même ...



Bien, je vais vous laisser entre vous ...je n'ai déjà pas grande motivation à rester en vie mais je crois que si je reste plus longtemps sur cette ile ...ça sera pire


Il leur fit un grand sourire, un clin d'oeil discrêt à la jeune femme habillée...il lui glissa au passage tout doucement


Prenez soin de vous...


Et il plongea dans le Lac ...
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Brygh_ailean
Quel crétin !

Si la grande n'avait pas du tout l'intention de bouger, fatiguée comme elle était, elle ne pouvait pas laisser un minaud plonger la tête la première dans le lac comme un dément.

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle avait déjà rejoint l'eau, plongeant, descendant et remontant.


Pat ! Rejoins-moi... Je ne le trouve pas...
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Pattricia
Y'avait des jours comme ça... Mais si vous savez bien rhooo ! Vous vous levez, plutôt excité par un truc qui doit avoir lieu et qui vous fait plaisir à l'avance, vous vous précipitez vers cet évènement à venir et là... Ça part en quenouille...

Qu'est-ce qu'elle avait loupé ? Trop sur le qui vive ? Trop à cran ? Trop plein de trucs en fait...


- Je suis désolé je ne savais pas que cette île était privée ...je ...je n'ai pas vu de pancarte ....
Etes vous des messagères ?? Vous êtes venues pour moi ?

- Heu...
- Non, mon gars, moi c'est Bryn, Comtesse du Périgord Angoumois... même si dans cette tenue ça ne se voit pas... et là c'est Pat, premier lieutenant du Comté... elle, déjà, ça fait plus crédible.
Ramène-moi donc mes atours dans la barque là-bas et on pourra discuter autour d'un bon repas. J'ai faim...

- Bien, je vais vous laisser entre vous ...je n'ai déjà pas grande motivation à rester en vie mais je crois que si je reste plus longtemps sur cette ile ...ça sera pire
- Hein ? Punaise Bryn t'aurais dû me laisser faire v'là le résultat c'est malin !
- Prenez soin de vous...
- Nan mais attendez !
Bon... Là... Pfffff !!!
- Quel crétin !


La suite n'avait pas été plus claire, la Grande avait plongé, elle était remontée, avait re-plongé, était remontée, etc...

- Pat ! Rejoins-moi... Je ne le trouve pas...
- Nan j'ai une meilleure idée.


Pat, un peu moins dans l'intense d'un coup, mais montant dans les degrés de la colère, avait quitté le ponton pour rejoindre la barque et était montée dedans. Si y'avait un truc qu'elle supportait pas, c'est qu'on la plante au milieu d'une situation, d'un coup et qu'on disparaisse. Alors la voilà qui rame, du côté du ponton certes, mais un peu plus loin.

- Alors maintenant ça suffit ! Le prochain qui me plante là, je lui colle mon poing dans la figure c'est bien compris ! Ras le bol de ces hommes qui disparaissent, l'air mystérieux, et qui vous abandonne, quelle que soit la situation, vos aspirations ou ce que vous avez encore à dire.
Où que vous soyez, sortez de l'eau immédiatement !!!


Complètement échevelée, les yeux brillant de colère, haletant d'avoir hurler assise sur une barque, en plein milieu du lac, la môme au loup se tourne vers K2 et d'une petite voix.

- Pourquoi je leurs fais peur, pourquoi dis-moi ?
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Zabou83


[Sur la rive au bord du lac]

Profitant de s'etre reveillée aux aurores, Zabou laissa le campement aux hommes et prit la direction du lac....Depuis son arrivée elle n'avait point eu le temps de s'y rendre...pas de temps ou pas le courage allez savoir...

Arrivée au lac, elle prit instinctivement le sentier sur la gauche, laissant ses pas la mener, elle en apprecia la tranquilité....Peu de barques à cette heure matinale sur le lac...
Elle retrouva le rocher sur lequel elle avait pris l'habitude, il y a bien longtemps de venir s'asseoir....Elle prit donc place.
Le mumure du vent dans les feuilles etait doux, tout comme le chant des oiseaux. Observant le lever du soleil, elle laissa ses pensées s'envoler. Souriante, elle se rememora son premier voyage ici, dans cette ville, ses joies, ses peines, ses amis dont une partie avaient soient rejoints Aristote, soient quittés la ville. Quelques uns étaient toujours là, fidéles au poste.

Les premiers rayons de soleil lui chatouillèrent le visage, il était temps de retourner au campement. Elle se leva, s'étira et à petits pas repris le sentier en sens inverse, jettant un oeil aux premiers pecheurs présents. Ils n'etaient pas encore là, ils s'affairaient surement au campement, Zabou accelera son pas afin d'aller les retrouver, le retrouver....

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Aalicia
Il avait nagé sous l'eau à s'en faire rompre les tympans ...il savait qu'elles ne pouvaient s'imaginer qu'on puisse nager aussi longtemps sans respirer ...pourtant lui il le pouvait ...cela lui avait permis plusieurs fois de se tirer de situation ô combien périlleuses ...voir mortelles


Son enfance passé au bord de la mer à pêcher des oursins était " responsable " de ceci ...il fallait manger pour vivre et parfois le corps était soumis à bien des tortures pour substenter l'âme ...et le désir de rentrer en " héros " dans la maisonnée


Il n'avait pas du tout apprécié cette rencontre, pourtant ...les yeux verts de la rouquine avaient quelque chose de particuliers ...ce regard était profond, il se doutait qu'il y avait de la souffrance en elle, tout comme il en avait en lui ...


Il la retrouverait surement dans quelques jours au détour d'un chemin ou assise dans une taverne ...peut être arriverait il à lui parler ...peut être ...mais il n'en était pas certain...il reprit une nouvelle et courte respiration pour atteindre les roseaux ...là bas il pourrait sortir de l'eau sans se faire repérer et il pourrait aller se sécher

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Pattricia
La journée avait continuée comme tant d'autre et la Grande avait fini par repartir. Tout s'était précipité, sans doute avait-elle loupé quelque chose, peut-être pas, la vie avait tendance à lui jouer de drôles de tours ces derniers temps.
La barque était retournée au port, le soleil avait décliné et elle s'était calmée. Les réactions somme toute bizarres des hommes avaient cessé de la tourmentée, tout au plus pouvait-elle être parfois intriguée, mais cela ne durait guère longtemps, la nature humaine étant ce qu'elle est...

C'est avec un peu de soulagement qu'elle le retrouve au détour d'un chemin, il est là à l'attendre, comme à chaque fois qu'elle traine de ce côté du lac, et elle se laisse presque choir pour plonger son visage dans son cou, sa fourrure, sa chaleur. Il est doux, halète en raison de la chaleur plutôt soutenue ces derniers temps, les oreilles dressées sur le qui vive, toujours en alerte comme à chaque fois qu'il veut la protéger. Pat reste là, blottie tout contre lui, sa place où le doute ne l'étreint jamais, près de son âme sœur, son animal totem comme on dira plus tard dans de lointaines contrées et elle l'agrippe son loup, comme si il allait l'empêcher de chavirer.


Il faut que tu rentres près de tiens mon beau, la nuit va être violente, le ciel va nous montrer encore sa colère, mets les à l'abri, moi je vais faire de même. Les petits dormiront avec moi, l'orage passera et leur mère les protègera.

Le sourire s'esquisse à peine à ces mots et la jeune femme quitte son loup pour rejoindre les Mures et ses frimousses qui font sa vie.
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Valmer

A peine les premières lueurs de l'aube apparues, Valmer vint poser ses fesses au bord du lac et commença à grattouiller sa mandoline. Il avait des choses à dire aux poissons et aux oiseaux.


Citation:
Durant ses longs efforts, violenté par Neptune,
Mon esquif fatigué se confiait à la lune :
"Un jour, j'ai fait relâche dans des bras de fortune,
J'ai ancré mes désirs entre deux vastes dunes,
J'ai humé les parfums de la garrigue brune,
Lové dans son regard, j'ai retrouvé chacune
De mes ardeurs passées. J'ai comblé mes lacunes !"

Hélas, il a fallu que je repousse mon corps
Sur la grande eau salée. Me retournant encore,
Bien campé sur la hune, j'admirais son beau port,
Altier, comme ces reines aux fiers visages d'or.
Rival33
A peine arrivée à Sarlat que Val partit au lac, elle s'assit au bord et tout en scrutant l'horizon elle pensait...........

Tout se bousculer dans sa tête, ses envies, ses espoirs, ses désirs..........

Elle qui était toujours heureuse de se retrouver au lac là elle n'avait même pas envie de se baigner juste rester là pour réfléchir et trouver des réponses à ses questions.................
Rival33
Val était revenue au lac là elle se sentait bien mais surtout elle pensait à chez elle, sa chaumière près du lac la cascade où elle aimait se baigner et se disait que bientôt elle allait retrouver tout ça..........

Elle partit en direction de la ville pour y faire un dernier tour avant de reprendre la route........

Route qui la ramène chez elle................
Evaelle
Le dos d'une main apposé sur son front, Eva laissa s'échapper au sortir de ses lèvres un profond soupir avant de laisser filer tout aussi promptement quelques mots :

" Diable qu'il fait chaud !"

D'un revers de main, elle épongea les quelques gouttes de sueur qui commençaient alors à perler d'avoir trop marché sous une chaleur estivale. Fort aise d'avoir trouvé là un "somptueux", arbre dont les branchages feuillus lui firent profiter d'un peu de leur ombrage, Evaelle sorti de dedans sa besace sa vieille outre de cuir dans laquelle elle avait songé faire mettre un peu d'eau fraîche remontée des bas fonds d'un vieux puits d'approvisionnement. Rapidement, elle en ôta le bouchon pour la porter à ses lèvres et s'abreuver d'un peu de son contenu avant d'en deverser un peu dans le creux de sa main gauche et de la passer sur son visage, laissant cette dernière glisser jusque sur sa nuque, sa peau s'imbibant de la fraîcheur de l'eau.

Elle aimait alors, après tel geste effectué, sentir la brise légère qui de son plus infime souffle, lâché là comme un murmure presque inaudible, venait caresser son grain de peau aussi subtilement que saurait le faire une plume d'oiseau.

A cela, elle se mit à songer à SON " Zoizeau", celui-là même qu'elle avait dû laisser derrière elle le temps de rejoindre Blaye et les caresses allouées du bout de son si doux plumage... Un nouveau soupir vint alors fendre l'air en même temps qu'elle refermait de manière ferme son outre vidée de moitié.

Son esprit échaudé, elle songea rejoindre le lac de Sarlat. L'idée la fit sourire... elle avait ouït dire que l'on pouvait y rencontrer de beaux spécimens surtout la nuit... mais pour l'heure, elle allait s'y rendre dans l'unique but de se raffraîchir et de peut-être y retrouver Kiki partie y trouver repos.

Après quelques minutes d'une marche où elle s'évertuait à marcher à l'abri de la moindre marque laissée par un lieux ombragé pour se préserver des feux d'un soleil ardent, elle rejoignit rapidement les bords de l'eau. L'endroit était ampli d'une quiétude certaine... elle scruta l'horizon tentant de déceler de son regard perçant la moindre chevelure rousse... mais en vain. Elle se décida donc de rester là, à l'endroit choisi... ôta ses chausses et posa pieds sur l'épais duvet d'herbe qui couvrait la rive avant de s'avancer et de timidement aller y plonger ses orteils et de profiter, soupirant d'aise, de la douceur des eaux reposées.
Amarante.
[Quels jours après leur arrivée ...]


Un énorme panier garni pendait à un de ses bras et un autre plus petit était tenu entre ses doigts fins. Elle avançait tranquillement en se dandinant sur le chemin de terre qui longeait les berges du lac de Sarlat ... Son Altesse, la princesse Enora de Brocéliande la suivait de près avec une épuisette qu'elles étaient allées emprunter au garde pêche ...

Leyah était parti avec sa troupe de joyeux luron pour déménager ses affaires et Meiline était arrivé avec les retardataires pour repartir aussitôt une botte de radis avalé ... Finalement, elle n'était pas mécontente d'être resté ici avec Enora et le Vicomte. Un peu de repos et de tranquillité allait lui faire du bien, surtout avec la chaleur accablante de ses derniers jours ... Elle avait presque oublié le temps qu'il pouvait faire en cette saison dans cette partie du Royaume et elle regretterait presque le climat Breton, alors qu'en hiver, c'était lui qu'elle voulait fuir ...

Surveillant la princesse du coin de l'oeil, elle avança vers un coin de verdure ombragé par de grands arbres feuillu ... le lac était tout proche et c'était parfait. Elle pourrait surveiller la petite quand elle irait voir si elle trouvait des grenouilles ...


Regardez votre Altesse, ce coin me parait parfait. De l'herbe, de l'ombre et l'eau tout proche pour chasser vos grenouilles ... J'ai même pensé à vous prendre un petit panier fermé pour y mettre vos prises ...

Elle venait de s'arrêter sur l'herbe dru où elle avait décidé de s'installer et lui montra le petit panier qu'elle tenait dans sa main ... Elle posa enfin le lourd panier qui avait laissé une marque sur son bras et y prit un grand plaid écossais qu'elle posa sur le sol. Elle prit ensuite les outres, accrocha une petite cordelette a chaque goulot et partit les plonger dans l'eau fraiche du lac. Cela permettrait de les garder fraiche puis elle revint vers le plaid regardant la fillette ...

J'ai invité Mon Seigneur Louis, à venir nous rejoindre, ainsi que Lorelei et Henry, mais je ne sais pas s'ils vont avoir le temps de venir ... Nous verrons bien ...

...

Humm ! Si vous voulez aller patauger dans le lac, il vous faudra enlever vos chausses et vos bas. Autant protéger ce qui peut l'être et relever un peu le bas de vos jupes ... Si cela sert un tantinet a quelque chose ...


Elle se doutait bien que la fillette, aurait de l'eau jusqu'au menton d'ici peu ...
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