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[RP] Le lac de Sarlat

Ouzzy
Ouzzy passer une des plus belle journée en famille pret d un beau lac
il regarde Marie rayonnante de bonheur et Robin qui s amuse comme un fou
un bonheur d etre avec eux et partager un si beau moment
je suis heureux ,je vous aime tres fort vous deux
Kachina
Les eaux dormantes , elle n'avait jamais vraiment apprécié ça. Il lui fallait l'eau vive des torrents, comme celle qui coulait dans ses montagnes d'Armagnac. L'eau folle d'une cascade, rugissante et féroce. Mais l'eau d'un lac, trop calme, la lassait vite.

Pourtant elle était là, longeant la rive, regardant le vol des colverts tournoyer au dessus d'elle. Dans les brumes matinales, l'endroit respirait la douceur de vivre.
La brune se baissa pour ramasser une pierre et d'un geste vif l'envoya sur l'eau, tentant un ricochet qu'elle rata comme d'habitude. Elle n'avait jamais été douée pour ça, et le caillou laissa juste un rond dans l'eau, dérangeant les carpes du coin.

Ses doigts fins relevèrent sa tignasse brune, et un lien de cuir vint l'emprisonner en une longue queue de cheval qui retomba dans son dos.
Elle allait reprendre la route après cette pause, puisqu'ici ils étaient indésirables.

Coupables par avance...
Montrés du doigt...

Un rire frais s'échappa de sa gorge, alors qu'elle refermait ........ frissonnante, les pans de sa cape de peau retournée.


Morbleu, on les avait déjà tous assignés en procès, sans même leur laisser le temps de partir.
A croire qu'on les voulait au frais, dans uns sombre geôle étroite et humide.
A croire que la liberté dérange quand on aime à s'emprisonner de règles et de frontières.
Ils arrivaient nombreux, poursuivis par des rumeurs plus folles les unes que les autres, et la méfiance s'installait.

Dommage.................


Il faut parfois ouvrir ses portes pour laisser entrer l'inconnu et partager le bleu de la vie......
Derrière les volets fermés,
la lumière ne peut passer....

Un cerf déboula soudain, devant elle et déjà, elle sortait son arc, bandait la flêche............
Mais non, pas aujourd'hui....Celui là, aurait la vie sauve.....La louve était d'humeur tendre en ce matin de mars de l'an de grâce 1460.

Elle continua encore un peu et rejoignit bientôt l'arbre où elle avait laissée sa jument attachée. Elle sauta en selle, et contournant une profonde ornière que la pluie de la nuit avait formée sur le sentier, la brune s'éloigna , avec sur les lèvres, le chant des Lycans...

_________________
Emardeche
Il faisait beau , ça sentait l arrivée du printemps, Ema venait flaner au bord du lac, ça faisait un petit moment qu elle n avait pas pu sortir de son bureau.
Elle voyait au travers de sa grande fenetre le changement des saisons.

La nature reprennait forme, les premières fleurs montraient leur bout de leur nez, il y avait de joli couleurs jaunes, elle se rapprocha et vit de belles jonquilles , des primevères et quelques violettes.
Le bourgeonnement et la floraison des plantes, le réveil des animaux hibernants et le retour de certains animaux migrateurs.
Lhiver s éloigne, les fontes des neiges laissant apparaitre l herbe fraiche.
Cela lui fit naitre un sourire, elle s approcha au bord de l'eau et s assit sur un rocher, regardant le miroitement de l'eau.

Elle se mit a respirer l air a pleins poumons, sentant ses tensions dispraitre. Du bout des doigt elle prit un caillou le plus plat possible, le lança et essaya de le faire des ricochets sur l eau
.
Pattricia
Deux pattes, pis quatre autres pis deux ailes, les trois ombres quittaient le chemin de traverse et s'enfonçaient dans la forêt. Il y avait eu du grabuge, encore les mêmes qui tapaient sur des nouveaux venus, le Périgord noir se renfermait petit à petit sur lui même. La môme au loup contournait les camps des armées, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle les évitait comme la peste depuis bientôt un an, voulant en rien se trouver mêlée à cette boucherie inutile. S'éloigner des fumées nauséabondes, des chants victorieux qui donnaient la nausée, ne pas se souiller du sang des innocents.

Cette terre d'accueil qu'elle aimait tant avait bien évidemment accueilli les ennemis de la veille, mais ces derniers se chargeaient d'isoler un peu plus chaque jour cette région de mystère et de beauté toute dédiée à l'origine aux êtres libres qui avant la traversaient sans danger et animaient les soirées de veille avec tant de joie... Ceux qui n'avaient fait qu'un comme elle avec cette terre, ressentaient la douleur de celle-ci à devoir boire le sang de ses enfants mois après mois, massacres après massacres...
La vindicative peut enfin rejoindre le lac, loin du remue-ménage de la rive d'en face, sur la route de Péri. Elle se déchausse et enlève ses bas. Après avoir remonté ses braies au-dessus des genoux, la jeune femme s'avance dans l'eau et se rafraichit le visage.

La meute avait hurler cette nuit et elle avait écouté le métal qui s'entrechoque, les cris, les râles, les hourra de victoire et un gout de bile avait envahi sa bouche. Elle les savait assez malins pour s'être éloignés de la zone de combat, mais Patt ne pouvait jamais s'empêcher de s'inquiéter pour ses familiers.
Et puis la porte de sa chambre s'était entrouverte, la course étouffée par les tapis des petites jambes des triplés s'était faite entendre et ils s'étaient tous trois blottis contre elle, fixant la lune, essayant de distinguer la tournure que prenait le combat. Quand tout était revenu au calme, elle avait filé seule dans la nuit, leur promettant de revenir vite et avait foncé en direction du cœur de la forêt. Elle était comme avant, à peine couverte d'une longue chemise, les jambes et les pieds nus, l'arc et le carquois en travers de son dos, courant à perdre haleine vers la grotte où se terrait la meute.

Ses pieds n'étaient plus habitués à un tel traitement, mais la jeune femme n'était jamais aussi silencieuse que lorsqu'elle refaisait un avec son environnement. Sous la lune bien pleine, ses émeraudes n'en n'étaient que plus efficaces et la rousse n'en avançait que plus vite. Son instinct la fit s'arrêter et mettre un genoux à terre, la main tendue, elle murmura, à peine audible


C'est moi, calme...

La vieille louve aux yeux jaunes avait avancé lentement et humé à distance prudente son odeur, remuant soudain la queue, un peu hésitante et avait fait demi-tour pour repartir en courant en direction de la caverne. Patt s'était relevée, une jambe en arrière pour se caler en vue du choc qui allait suivre et évidemment ça n'avait pas loupé... Le grand mâle lui est arrivé dessus comme un boulet de canon et s'était dressé pour lui poser les pattes sur les épaules. Elle accusa le coup, le repoussant en riant, désespérant d'arriver un jour à éviter ses grands coups de langue.

Bon sang ! T'es chef de meute, tu peux pas te comporter comme un louveteau dès que tu me retrouves tss...

Elle était rentrée un fois rassurée sur le sort de la meute et avait retrouvé les trois terreurs endormies dans son lit. Après avoir laver et soigné ses pieds malmenés, la môme au loup s'était glissée au milieu de ses amours, s'endormant baignée par la douce chaleur de leurs petits corps collés à elle.

La vindicative continue de scruter l'autre rive, les souvenirs de la nuit dernière éclairent légèrement son visage d'un doux sourire. Mais les sourcils se froncent vite sous l'inquiétude de ce qui avait bien pu se passer, elle se demande si les blessés ont reçu des soins, la jeune femme n'avait pas d'ennemis ou d'amis lorsqu'il s'agissait de réparer les maux du corps, à défaut de ceux de l'âme... Elle revient sur la rive et s'essuie les jambes et les pieds, se mordant la lèvre sous la réflexion sur la conduite à tenir, puis elle fouille dans sa besace et s'installe dans le noisetier. Laborieusement, comme quelqu'un qui a toujours quelques difficultés à écrire, elle rédige une missive qu'elle s'empresse de donner à sa buse. Les deux ailes se déplient, les yeux se révulsent légèrement et un cri strident fuse dans l'aube naissante.


Apporte ça au Louvre ma belle, c'est urgent, tu sais qui !

Et le rapace de s'envoler suivit par les émeraudes, mais également par les pépites. Distraitement, Patt gratte la tête du loup, continuant de se mordiller la lèvre, fébrile...
_________________
Lalie
    La petite silhouette se faufile à travers les branches basses des arbres dont les bourgeons semblent n'attendre que l'annonce du printemps pour s'ouvrir. La blondinette se demande si elle ne s'est pas trompée de chemin. Evidement si elle avait suivi le sentier... Tss.. Elle sourit au bruit des feuilles sous ses bottes. Toujours est-il qu'elle finit par déboucher sur un semblant de plage déserte comme elle le souhaitait.

    Non pas qu'elle songeait à la baignade, il fait encore bien trop froid pour elle, non.. juste un coin pour lancer une ligne et paresser allonger sur l'herbe, chapeau la protégeant des premiers rayons de printemps. Elle lança donc sa ligne et la tenant fermement, s'allongea sur le dos, main derrière la tête.

    il n'y avait plus qu'à faire un petit somme et attendre d'en sortir éveillée par les soubresauts de la ligne. Souriant, elle ferma les yeux et s'endormit.
Mickael741
Il se dirigea vers le lac en ronchonnant, la tête malgré tout haute à la recherche de quelque chose de bien précis.

Pfff elle aurait pu trouver mieux comme défi quand même, si ça se trouve je vais même pas la trouver.

Il marchait le long du lac, son regard tourné vers les bords de celui-ci jusqu'à tomber sur Melyane. La découverte de la jeune femme endormie le fit sourire, c'est qu'il commençait à en avoir marre de marcher sans trouver.
il s'approcha doucement, sans un bruit, pour ne pas la sortir de son sommeil et il prit délicatement la canne à pêche des mains de la jeune femme.
Cela fait, il s'occupa de remonter la ligne avant de faire demi-tour la canne à pêche à la main en souriant de son succès.

Le sourire fut de courte durée, il avait réussi mais ça n'avait été ni drole ni compliqué. Soudain il cacha la canne à pêche dans un buisson, mémorisa l'emplacement et retourna là où la jeune femme s'était endormie, une idée bien plus amusante venait de lui traverser l'esprit.

Quand il arriva, la jeune femme était toujours là, elle n'avait pas bougé d'un poil. Il se coucha à côté d'elle s'en la réveiller en se blottissant tout contre elle avec la plus grande discrétion et il s'endormit déjà amusé de la future réaction de la dame.
Lalie
    Mmmmh...

    Elle ouvre un oeil paresseux, puis un second puis hausse un sourcil en sentant une présence étrangère à ses côtés. Elle tatonne à l'arrière de sa tête.. point de ligne.. A mince.. Le poisson a filé tss.. N'osant trop bouger de peur de réveiller la bête - si c'est un loup.. ou pire.. ours, suis morte, pense t-elle - elle tourne légèrement le visage s'attendant au pire. léger mouvement de recul devant une coulée de bave qui menace sa chemise. Melyane entrouvre la bouche pour invectiver l'intrus puis se ravise.

    Elle s'écarte lentement de lui, langue coincée entre ses dents et balaye l'herbe à la recherche de sa ligne.. Grommelant une petite injure, elle se redresse et... P't'être qu'on me l'a chapardé.. Regard bleu qui se pose sur l'intrus.. froncement de sourcil.. Une bonne paire de claque.. ? Trop dur comme réveil.. Puis le visage de la jeune fille s'éclaire d'un grand sourire en détaillant le jeune homme et.. ses braies.. autant rire un peu.. les mains fines de Melyane dénoue sans le réveiller le lien du pantalon, trop grand pour son voleur et se recule. Surpris, il se lévera d'un bond et hop ! braies sur les chevilles !

    La blondinette attrape un brin d'herbe, s'allonge sur le ventre, visage a un mètre du petit voleur, tend le bras et enfourne le brin d'herbe dans la narine du baveux. Souriante, elle recommence, chatouillant les poils dépassant de son nez..
Mickael741
Une sensation désagréable le fit grimacer dans son sommeil, la sensation était tellement désagréable que bientôt il ouvrit les yeux.
Il regarda interloqué le brin d'herbe qui s'agitait sous son nez en louchant. Après quelques secondes à analyser la situation, venant de se réveiller, il attrapa le bras responsable du désagrément.
Une petite moue apparut sur son visage:


Et bien je m'attendais à une autre façon d'être réveillé.. Mais bon faut pas rêver non plus.


Il ne prit pas la peine de regarder la personne responsable de son réveil, pensant que ça ne pouvait de toute façon qu'être la jeune femme.
Il s'étira doucement, toujours en tenant le bras de la blonde qu'il observait et ajouta:


Vous avez abusé de moi dans mon sommeil ou vous avez voulu me faire une bonne blague en vous disant que ma première réaction serait de me lever?.... Au fait, mickael d'Arles enchanté.

Puis son regard se porta vers le ciel en attendant une réponse de la jeune inconnue.
Lalie
    - Pinaise ! Même pas drôle... pfff...

    Toujours sur le ventre, Melyane ronchonne puis se mord la lèvre en haussant un sourcil.


    Vous avez abusé de moi dans mon sommeil ou vous avez voulu me faire une bonne blague en vous disant que ma première réaction serait de me lever?.... Au fait, mickael d'Arles enchanté.

    Et la réponse fuse. La blondinette agite le bras pour se défaire de son emprise.

    - N'importe quoi ! Rendez moi mon bras et.. ma ligne !

    Puis elle se calme, soupirant profondément.

    - Melyane .. désenchantée et sans ravissement aucun ..
    Vous me rendez mes biens maintenant ?


    Les yeux bleus scrutent les alentours..
Mickael741
N'importe quoi ! Rendez moi mon bras et.. ma ligne !

La réponse de la Melyane lui fit tout de suite comprendre qu'elle n'était pas d'humeur à rigoler et il fut très vite possible de décerner de la déception dans le visage du blond face à la réponse froide de la jeune femme.

Melyane .. désenchantée et sans ravissement aucun ..

Ba voyons encore une qui adore être désagreable et froide avec les inconnus, il en avait vu et entendu assez pour avoir envie de se tirer en vitesse.
Il vérifia que ses braies étaient bien attachés pour éviter qu'ils ne tombent comme la blonde le voulait et se leva avant de retorquer à la jeune femme:


Et bien... Je vois que vous êtes aussi accueillante et gentille avec les étrangers que l'est votre comté, vous avez raison d'être ainsi c'est tellement plus intelligent. Pourquoi être agréable et souriant quand on peut être froid et chiant?
Sur ce je vous souhaite... Ah et puis nan, pourquoi je me donnerai cette peine... Etre avec les gens comme ils sont avec vous.


Et sur ces mots il tourna le dos à Melyane et décida de partir en la laissant là.
Lalie
    La blondinette lève les yeux au ciel. Saleté de caractère celui là ! Il s'incruste, me vole ma ligne et c'est moi qui suis méchante... Sa ligne ! Melyane se lève d'un bond et lui court après. Se plaçant devant lui, elle s'arrête et pose les mains sur ses hanches.

    - Comment aurais je dû vous accueillir ? J'avoue j'ai songé à une gifle pour avoir eu l'audace de vous.. coller à moi pendant mon sommeil.. Peut-être d'autres idées vous avaient effleuré l'esprit..?

    Plante ses billes bleues dans les yeux du jeune homme et soupire. Reprenant son calme, elle a une moue désolée.

    - Auriez-vous l'obligeance et la gentillesse de me rendre ma ligne, s'il vous plait ? C'est la seule chose que j'ai..
Mickael741
- Comment aurais je dû vous accueillir ? J'avoue j'ai songé à une gifle pour avoir eu l'audace de vous.. coller à moi pendant mon sommeil.. Peut-être d'autres idées vous avaient effleuré l'esprit..?

Un sourire apparut sur le visage du jeune homme avant qu'il ne réponde sur un ton amusé:

Oui, peut être bien... Et vous auriez pu m'accueillir avec un charmant sourire et une douce voix me demandant qui je suis... On peut toujours rêver,nan?

Auriez-vous l'obligeance et la gentillesse de me rendre ma ligne, s'il vous plait ? C'est la seule chose que j'ai..

Il était prêt à ne pas lui rendre quand il vit l'importance qu'avec cette canne à pêche pour elle. Il la regarda un moment puis il céda.

Oui,oui c'est bon elle est là bas.

Il montra le buisson où il avait caché la canne à pêche en le pointant du doigt et n'attendu pas la réaction de la jeune femme pour continuer sa route, il savait de toute façon qu'elle ne le portait pas dans son coeur et qu'il n'avait plus rien à faire ici.
Lalie
    Les saphirs suivent la silhouette du jeune homme qui disparait derrière les arbres, elle soupire haussant les épaules tristement. Melyane récupère sa ligne qui évidement est emmêlée mais pour une fois elle ne ronchonne pas et prend le temps de la sortir de l'amas de feuilles.

    La pêche n'aura rien donnée aujourd'hui, pense t-elle. Mais pas envie de rentrer chez elle.. Enfin chez elle.. Une vieille bicoque délabrée à la sortie de la ville dans laquelle elle a élu domicile en débarquant des Flandres. Alors, elle s'approche de l'eau, dépose la ligne à ses côtés, et s'assied au bord du lac, genoux repliés sous le menton. Elle attendrait la fin du jour pour rentrer.
Syuzanna.
[J'arrive au bord du lac... *]

A peine les portes de Sarlat franchies, elle avait planté Soren là où il était. Elle avait repéré, de loin, le miroitement de l'eau d'un lac. Et hormis une forêt, ce genre d'endroit avait le chic pour attirer la rousse.

Elle avait donc galopé jusqu'ici, puis sauté au bas de sa monture. Laissant son alezan libre de ses mouvements, elle se tient désormais devant l'étendue d'eau brillante.Les bottes valsent vite fait près d'un rocher. Ni une, ni deux, la chemise et les braies suivent le même trajet. Elle se retrouve en tunique courte, dans l'air frais de cette journée d'Avril. Mais qu'attend-t-elle ? Elle bondit tel un cabri, dans le lac, s'immergeant bientôt totalement.

D'où lui vient cette attirance pour la baignade ? Aucune idée, songe-t-elle en nageant quelques instant sous l'eau. Mais cela lui toujours été agréable. Sortant la tête du lac, elle s'allonge sur le dos, nageant doucement, regardant le ciel. Quelques souvenirs lui reviennent en mémoire. Sa première baignade, la fois où elle était tombée dans le lac gelé, celle où on l'avait balancé dans un tonneau de whisky... Elle se met à rire, avalant de l'eau et contrainte de crachoter, hilare.

Elle plonge de nouveau, aperçoit quelques poissons, revient vers la berge doucement, essaye de nager le plus près du fond, s'amuse à emplir ses mains de vase et à la regarder filer entre ses doigts. Un coup de pied au sol, et la voilà qui refait surface. Elle regarde aux alentours, vérifie que sa monture et ses affaires sont toujours là, puis, rassurée, continue de barboter en chantonnant.


*Le Lac, Indochine
Soren
Dites-moi Patt, comment avez-vous su que j'étais arrivé à Sarlat? Comment avez-vous su que j'étais le fils présumé de votre amie?

Les idées se bousculent dans ma tête. Dois-je montrer mon jeu? En partie? Dois-je appâter pour pêcher le poisson que je désire? Allez, je me jette à l'eau! On verra bien ce que cela donne. Je fixe la route droit devant. Je ne la regarde surtout pas.

Je vous demande cela car depuis quelques mois, il se passe d'étranges choses dans ma vie. Tout d'abord à Compiègne, Syu, Loh... Loh, c'est la fille de la comtesse du Maine. On l'a escorté jusqu'à Laval pour retrouver sa famille. Je disais... Syu, Loh et moi, nous nous sommes fait attaqué par une bande de malfrats sans talent. Sans talent, mais visiblement avec un commanditaire qui lui semblait bien plus dangereux, et qui surtout n'avait aucun scrupule. Dans une taverne mainoise, je me fais poignarder... Cette blessure qui vous inquiète tant. Pourquoi? Je n'en sais rien! Aucune revendication, aucune demande, rien! Juste un coup de poignard. Et quel coup de poignard! Et maintenant vous! Vous qui me tombez dessus comme ça, sans aucune explication. Vous qui semblez en connaître long sur un simple inconnu...

J'arrête ma monture et scrute cette rousse sur laquelle je me pose beaucoup de questions.

Y'a t-il quelque chose que je devrais savoir Patt?

Je marque un instant d'arrêt, puis je reprends la route. A quoi bon poser la question de toutes façons? C'était naïf d'espérer une réponse. Au moins, je n'ai pas interrompu le flot de la discussion. C'est déjà ça.

Vous vous trompez Patt! Elle ne m'intimide pas. Personne ne m'intimide. Elle me rend juste... perplexe! Toute cette histoire est si invraisemblable... et pourtant, elle connait des détails... troublants! Elle a réussi à semer le doute dans mon esprit. Sans cela je ne serais jamais venu ici.

Hum...Les membres du clan? Intéressant...Dites-moi qui sont-ils? Ai-je une chance de les rencontrer avant de la voir elle?


Je ne sais pourquoi mais je commence à avoir confiance en cette petite rousse. C'est... instinctif? De toutes façons, je n'ai pas le choix. Oui, je sais, je l'ai déjà dit! Mais c'est sans doute une façon de me convaincre un petit peu plus à chaque fois. J'ai l'impression aussi que cette confiance qui s'installe est réciproque. Elle me donne des renseignements qui pourraient, à ce qu'elle dit, la mettre dans l'embarras. De toutes façons, je n'ai pas le choix. OUI! JE SAIS!

Chemin faisant, les berges du lac se dévoilent enfin devant nous. Le calme de l'eau semble simplement perturbé par une autre rousse qui se délecte visiblement de l’élément liquide. Les sabots de mon cheval s'empêtrent dans un kilt et un chemisier vert qui lui aussi, aurait besoin d'un peu d'amour et de rafistolage! J'arrête ma monture et me penche sur son encolure.


Patt! Vous voyez là-bas? Je vous présente Syuzanna NicDougall! Une autre écossaise! Une autre rousse! Et une autre femme au tempérament trempé dans le fer! Et euh ça...

Je montre les vêtements éparses ça et là...

Ce sont ses vêtements!

Une lueur d'inquiétude passe sur mon visage. Eh oui, je peux parfois être sérieux. Parfois!

D'elle... Pas un mot à Bryn avant qu'elle ne la rencontre! Vous me voyez calme en ce moment Patt...Mais il y a plusieurs Seurn en moi. Celui que vous voyez actuellement... Il y a aussi Soren le noir... un être qui ne contrôle pas sa violence. Un être dangereux pour ses ennemis autant que pour ses amis... Un être qui a envie de tout casser... Un être qui ferait bien comme ses ancêtres: boire de la bière dans le crane de ses victimes... Un être aussi répugnant que peut l'être Erik Larsen, mon père... ou celui que je croyais être mon père... et aussi fou que Hakon Eriksen!

Ma poitrine se soulève. J'expire lourdement. C'est dur pour moi de parler de ces choses-là, mais il vaut mieux qu'elle le sache dès à présent.

... Et quand je n'arrive pas à calmer Soren le noir, alors Soren le rouge apparait. Inutile de vous faire un dessin, n'est-ce pas Patt? Vous comprenez ce que Soren le rouge implique?

Je tourne mon regard vers Syu, vers le lac. Je prends une pause, puis ajoute...

Syu m'aide à contrôler mes humeurs dévastatrices. Enfin... elle essaie.

Cette conversation prenait un tour bien trop lourd, trop solennel. Il fallait que je détende l'atmosphère... et vite!

Dites-moi Patt, Bryn est-elle une aristotélicienne convaincue?

Ouais! Quand on sait ce que la réponse à cette question pourrait impliquer comme... complications! Je ne suis pas sur que cela s'appelle encore détendre l'atmosphère!
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