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[RP] Le lac de Sarlat

Syuzanna.
Un large sourire se dessine sur les lèvres pleines de la rousse. Elle serre brièvement la jeune fille contre elle, déposant un baiser sur sa chevelure.

- Merci, murmure-t-elle à voix douce.

Puis, d'un bond, elle plonge dans l'eau. La froideur du luc ne l'empêche pas d'y patauger allègrement. En trois pas, la voilà totalement immergée. Nageant tel l'un des nombreux poissons qu'elle croise, elle effleure des doigts les galets enfouis à moitié dans la vase.
Il lui faut cependant reprendre une goulée d'air, puis de nouveau s'enfoncer dans les profondeurs. Sondant le sol, un éclat particluièrement blanc attire son attention.
Puisant dans ses drnières réserves d'oxygène, la rousse parcourt les quelques pieds la séparant du galet, puis, d'un puissant cup de pied dans la vase, remonte en flèche vers la surface, qu'elle crève en une gerbe de goutellettes.
Inspirant à grandes goulées, elle esquisse un sourire, avant de regagner la berge, son poing fermement serré sur son butin.

Une fois sur la terre ferme, elle avise la chemise d'Enigma, vide de sa propriétaire. Elle sourit, avant de s'agenouiller dans la glaise, près de sa modeste construction de bois. Les mains jointes et ouvertes, elle contemple le galet. Aussi blanc que le plumade d'un cygne, et piqueté de mille reflets dorés. C'est exactement ce qu'il lui fallait !
Elle le dépose près de ses affaires. Elle le déposera en temps voulu, à un endroit qu'elle avait repéré avant de se mettre à ériger son triangle de bois.
Elle se plante ensuite devant le lac, guettant le retour d'Enigma.
Jessienigma
*Après un bon moment sous l'eau, elle remonta à la surface pour reprendre son souffle avec un rocher fleuri de façon étonnante qu'elle attira jusqu'à la plage. Elle resta planquée dans l'eau jusqu'au dernier moment et sortit pour attraper très vite sa chemise et l'enfiler sur son dos, cachant ainsi sa plus grande honte et l'horreur de son passé.

Ramassant son rocher fleuri, elle se dirigea droit vers Syu avec un petit sourire, portant sa trouvaille fièrement.*




Ca change des bouquets habituels... mais je vais t'en faire quelques uns plus traditionnels aussi. J'ai trouvé de jolis coquelicots et plein d'autres fleurs colorées ... mais je connais pas leur nom !

*S’accroupissant sur le sol, elle se mit à rassembler ses fleurs et à les tresser ensemble dans des compositions florales inédites. Elle avait compris que c'était important pour Syu et y mettait donc tout son coeur.

Une fois son œuvre terminée, elle regarda avec un petit sourire et posa les bouquets supplémentaires autour de la construction en bois que son amie avait établi au bord de la crique.

Une fois cela fait, elle se glissa auprès de la jeune femme et glissa sa main dans la sienne pour lui donner du courage.*


Je suis avez toi mon amie.
Flax
Bordel !

Ah oui, un angoumoisin qui se met à la pêche... ça peut choquer.

Viens là toi ! Ah nanananananaanan... !!

Mais qu'est-ce que ce grotesque coquin, là, debout, non loin de la rive, maniant la canne à pêche avec toute la dextérité d'un rhinocéros tétraplégique ? Mais oui ! C'est bien l'ex-lieutenant Daaaan, venu s'essayer à la pêche.
Hum, ça promet...
Et à voir les gesticulations et autres jurons, le bilan était mitigé. Pas qu'il n'avait jamais tenu une canne, hein, c'est juste qu'il est tellement doué qu'il s'est attrapé un gros morceau... ouais c'est ça. L'astuce.


Han tu vois ! Enfin ! Le poiscaille sort de l'eau et il le ramène à la berge, tout frétillant qu'il est. Le poisson hein, pas Flax, il frétille pas beaucoup lui. Quoique ! Et c'est avec un pointe en plus de plaisir qu'il n'en faudrait réellement qu'il décroche son hameçon et...

BAAAAAAAAAAM... Ça t'apprendra espèce de petite *biiiiiiiiiiiiip*

Ahem... en tout respect pour l'animal bien sûr.

Han, on va bien manger ce soir, un bonne carpe ! Ou une truite. Ou un maquereau j'sais pas en fait... Oui bon, il est pas trop dans le milieu. Mais ça se mange !

Rangeant ses affaires, l'impression d'être victorieux, toujours bien de commencer la journée sur les chapeaux de roues !
Arthanagor
{…Fluctuat nect mergitur(*)? ben si justement,…dur…dur…}

Une légère brume couvrait la surface du lac ce matin là.
Arth avait remisé pour la nuit sa barque sous un des arbres qui bordait les rives de l’endroit et il s’activa a la remettre a l’eau afin d’aller lever les filets qu’il avait posé la veille. Dans l’eau jusqu'à mi-mollets il finit de charger l’embarcation du nécessaire pour l’opération et d’un bond, monta à bord
.
Les avirons plongèrent dans l’onde plusieurs fois et la barque s’éloignât du bord au rythme réguliers des coups de rames. Une rangée de sphères de verre gainées d’osier flottait mollement et l’Ecossais avait mis cap sur elles : C’est là qu’il avait la veille disposé ses filets. La surface du lac était calme, pas un souffle de vent ne venait agité les eaux sombres en ce matin d’Avril. Il donna encore quelques coups de rames, et, passant a la proue de l’embarcation afin de récupérer les filets, il laissa faire l’inertie pour finir l’approche.
Erreur…Une des rames traina encore dans l’eau ce qui joua le rôle de gouvernail et fit dévier légèrement la course de l’embarcation
.

Debout, un pied sur le rebord du bastingage, il laissait l’embarcation finir lentement sa course se disant qu’a cet instant précis, il était le roy du monde, quand soudain, il se sentit soulevé et manqua de passer par dessus bord. Il venait de toucher quelque chose :
- Taigh-siùrsachd !!! (**) lâchât-il, qu’est ce que c’est que…
Ses yeux s’agrandir de surprise en voyant que son embarcation prenait l’eau. Un des coté avait été ouvert par un rocher sorti d’on ne sait où comme une figue trop mure. Le Niveau montait irrésistiblement, et l’Ecossais avait beau écoper tant qu’il pouvait, l’issue devenait de plus en plus inéluctable. Aussi se hâtât-il de lever ses filets, tant qu’a couler, autant ramener le produit de sa pêche …Un brochet…les filets n’avaient retenu en tout et pour tout qu’un malheureux brochet suicidaire sans doutes.
- Uile sin a-chum sin… (***) dit-il alors que la barque s’enfonçait doucement.
Il assomma le poisson sur le rebord encore visible de la barque, et le cala sous sa chemise. Il se laissa glissé dans l’eau, et pestant contre cette journée qui commençait mal, nagea jusqu'à la rive.

En sortant de l’eau, le chant moqueur d’un geai lui fit lever la tête. Il haussa les épaules et s’en alla…il lui faudrait racheter une barque…


Toute ressemblance avec un célebre naufrage est voulue, bien sur...

Traductions:
(*) Battu par les flots, mais ne coule pas..
(**) Bordel !! (Gaélique Ecossais)
(***) Tout ça pour ça (Gaélique Ecossais)

_________________
Syuzanna.
Syu lui adresse un sourire des plus charmants. Ell ne sait pas trop comment lui dire que ce qu'elle vient de faire la touche énormément, aussi, les gestes dépassant parfois les mots, elle se contente de la serrer contre elle et de déposer un baiser sur son front.

La tradition veut que l'on mette le feu à la construction, mais soudain, la rousse change d'avis. Les fleurs sont magnifiques, les coraux splendides, et de toute façon, il n'y a pas de corps à brûler. Alors pourquoi ne pas laisser le temps faire les choses ? C'est aussi bien ainsi.
Elle pose au centre de l'enchevêtrement de branchages, le galet blanc et brillant, et pose tout à côté, celui trouvé par Enigma.

Saisissant dans la sienne, la main de sa jeune amie, elle contemple un instant ce qui se tient devant elle. Oui, Enelia aurait apprécié... Puis, elle secoue la tête, consciente que le moment n'a rien de réjouissant pour Enigma.


- Que dirais-tu... D'aller nager, toi et moi ?

Un oeil vers le ciel lui indiqua qu'il ne traderait pas à pleuvoir. Elle s'empresse de mettre leurs affaires bien à l'abris, sous un buisson proche.

- J'ai cru comprendre que tu aimes nager ? Il se touve que j'adore ça, moi aussi ! Cela te dit-il ?
Jessienigma
*Elle se sentait triste alors qu'elle ignorait tout de la personne que Syu voulait ainsi honorer. Même le ciel semblait avoir des envies de déverser toutes les larmes qu'il pouvait. La jeune fille resta silencieuse pendant un moment, accusant le coup de ce moment douloureux pour son amie.*

Oh oui, j'adore nager évidemment ! C'est magique, tu peux voyager en bas, en haut, à gauche, à droite. C'est un peu comme de pouvoir voler et c'est très agréable.

*Elle ôta sa chemise en se maitrisa pour ne pas s'enfuir et plonger directement, fermant les yeux pour tenter de s'accepter doucement. Elle passa doucement ses mains sur son ventre en grimaçant et rouvrit les yeux pour regarder Syu*

Je déteste ces marques... D'habitude je fais tout pour les cacher mais... on va rester ensemble longtemps je pense. Je me vois mal me cacher continuellement...

*Elle lui sourit doucement et courut jusqu'au lac pour y plonger entièrement.*
Syuzanna.
Elle sourit doucement à Enigma, et tapote son propre ventre. Sous sa courte tunique de lin, elle porte également les stygmates de coups reçus, reçue lors de batailles ou d'accidents. En moindre nombre que celle de la jeune fille, mas, tout comme pour elle, gravées à jamais dans sa chair.

Son triste sourire cède la place à l'un, bien plus joyeux. Voir la petite Enigma bondir dans l'eau lui donne immédiatement envie de l'y rejoindre. Et c'est exactement ce qu'elle fait. En trois bonds, la voilà dans le lac. D'un nage rapide, elle s'éloigne de la berge. Allongée sur le dos, ses cheveux flottants autour de son visage comme des flammes, elle contemple le ciel devenu noir. Les nuages, chargés de pluie, ne tarderont pas à crever. L'air d'ailleurs se rafraichit sensiblement.

Elle se laisse couler quelque peu, cherchant, les yeux grands ouverts, l'endroit où se tient sa jeune amie. Elle croit l'aperçevoir, un peu plus loin, et remonte à la surface rapidement. Lorsqu'elle sort la tête de l'eau, une pluie drue tombe toute droite sur la surface de l'étendue d'eau. Par les Dieux, si tôt ?
Enigma est encore un peu trop loin, et avec le boucan que fait la pluie, pas sûr qu'elle puisse l'entendre. Aussi porte-t-elle deux doigts à ses lèvres, et pousse un sifflement strident.


- Rentrons !, hurle-t-elle se rapprochant. Il ne faudrait pas tomber malade maintenant !

Syu regagne la rive, suivie de près par Enigma. En deux temps, trois mouvements, elle lui lance sa chemise, puis enfile ses propres affaires.

- Viens vite, s'écrie-t-elle, ses bottes dans une main, et fourrant celle de libre dans celle de la jeune fille. Dépêchons-nous de rentrer chez Patt !

Elle se mit à courir souillant ses jambes de boue, même si de toute façon, elles ne pourraient pas être plus trempées qu'elles n'y étaient déjà.
Lili_diavaeziad
[la nuit, tous les chats sont gris]



Lili en riait encore en sortant de taverne. Montrer ses fesses ? Et puis quoi encore ? Il ne manque pas de culot le muet. Parce que comme "baratineur" elle avait déjà vu plus convainquant... Une chaise aurait fait mieux peut-être ?

Elle cheminait tranquillement, respirant l'air du soir empli d'odeurs de printemps naissant, un ballet de chauves-souris dans le ciel.

Depuis son bain forcé, ses vêtements avaient enfin séché et elle longeait à nouveau le lac avant de regagner l'auberge pour la nuit.
Les reflets de la lune dansaient sur les vaguelettes soulevées par le vent, les barques retournées sur la rive s'alignaient comme les carpes qu'elle espérait pêcher le lendemain.
Grimpant lestement sur le dos de la plus dodue la petite s'arrêta quelques instants à savourer ce moment, loin de sa modeste vie de paysanne de Bergerac... son premier voyage, pas bien loin...

Les frissons eurent raison de sa rêverie et elle songea soudain au lit qui l'attendait.

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Kildara
A peine arrivée à Sarlat que Kil s'arrêtait au bord du lac. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Elle avait hâte de tester ses talents de pêcheuse, espérant qu'elle n'avait pas tout oublié.

Mais cela devrait attendre quelques jours, elle avait d'abord rendez-vous avec l'université mais aussi et surtout avec sa famille.

Pour essayer de chasser son impatience et pour, il faut bien le dire, reculer l'échéance de voir la grande, elle profita de la fraîcheur de la matinée pour se promener au bord de l'eau, caressant de temps à autre la surface de l'eau.

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Brygh_ailean
L'aurore. Je ne connais moment plus propice à la méditation lorsque les dieux embrasent un instant la terre à l'horizon avant de nous prendre dans leurs bras puissants pour nous insuffler la force de tenir une journée encore.

L'aurore. Ou bien le crépuscule. C'était notre moment. Autrefois. Il y a si longtemps. A peine éveillée, je m'approche du ponton, entourée de mon plaid, dans la douce chaleur de la nuit qui vient pour moi de s'achever. Le héron est là. Vieille chose, lui aussi. Un jour, il finira par bouger. Un jour il finira par me parler, même. J'en suis persuadée.

Soigneusement je plie mon plaid en deux et le dépose bien à plat sur la jetée. Négligemment je vire la camisole et la jette sur le côté.

Et je plonge. Je suis à toi, ma beauté. Mon lac, mon éternel amant, mon renouvellement, ma perpetuité. Immédiatement, le froid me saisit et pourtant rien ne me paralyse. Au contraire, ma jambe lourde est soudain délivrée. L'euphorie me gagne, je sens la dame qui s'infiltre doucement sous ma peau, dans mes veines et me galvanise. Je ne regrette qu'une chose : qu'elle ne soit pas là pour partager ce moment comme nous l'avons tant fait par le passé. Je pourrais nager jusqu'à sa rive, mais deux choses me reviennent instamment à la mémoire : d'une, elle est partie hier et je ne saurais la trouver ; deux, elle héberge mon fils, et bien qu'il me m'effraie pas qu'il voit sa mère nue comme au jour de sa naissance, c'est bien d'avantage lui que cela pourrait choquer. J'en souris à l'idée.

Et je replonge, plus profond, plus loin. Il fait plus froid encore. Une légère morsure, un picotement sur la peau, la preuve que je ressens encore certaines choses. Mon esprit se vide de tout ce qui peut l'encombrer.

Je remonte alors sur la jetée. Mes phalanges sont bleuies. Mes lèvres doivent être dans le même état. Je souris encore. Je serais un enfant, que je me serais moi-même grondée. Je m'affale sur mon plaid et me laisse sécher par le souffle froid d'Eole et de Borée.

L'aurore. Un instant magique où les dieux vous écoutent et vous parlent. Il faut juste savoir en profiter.

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Syuzanna.
L'énorme chien noir la précède de quelques pas. Ses foulées, comme celles de Syu, sont longues et vigoureuses. Les pattes dans l'eau, l'animal déambule gentiment, sans se soucier de ce qui l'entoure. Il n'a pas semblé plus perturbé que ça par son changemnt de maîtresse. Tant mieux, songe la rousse en lui lançant un bâton. Comment faire comprendre à un chien que son ancienne propriétaire est morte ?

Touffu - car tel est son nom - se met à courir à toute vitesse, attrapant le bout de bois au vol. Avec célérité, le Terre-Neuve lui raporte son jouet improvisé, mais ne contrôlant pas totalement son allure, renverse l'Ecossaise au passage, l'envoyant bouler dans la boue bordant le lac. Son cri de surprise se mue en éclat de rire, alors que ses cheveux baignent dans la glaise. Empoignant Touffu par le cou, elle fourre son nez dans les poils soyeux et épais de l'animal. Le contact est étonnement agréable, constate-t-elle en déposant un baiser sur la truffe humide de son nouveau compagnon.

Se redressant souplement, elle examine le lac, songeuse. Un léger vent agite la surface de l'eau. L'envie d'aller faire trempette est quasiment irrésistible, mais d'un autre côté, la joie n'est pas au rendez-vous cette après-midi là. La mort de son amie l'a tout de même affecté. Mais autre chose la tracasse, sans qu'elle arrive précisement à mettre le doigt dessus. Rien d'important sans doute.

Elle porte deux doigts à ses lèvres et pousse un sifflement strident, ce qui a pour effet de faire revenir Touffu auprès d'elle. D'un geste de la main, elle lui intime l'ordre de s'assoir, puis, fouillant dans sa gibecière, elle en extirpe un morceau de viande emballé dans un tissu. Le tendant au chien, elle attend qu'il achève son festin, avant de se diriger vers le village. Non, décidemment, pas de baignade aujourd'hui.
Kildara
Il faisait déjà nuit noire quand Kil ressentit le besoin de prendre l'air, l'air du lac bien sûr!
Des éclaircissements avaient été dit et elle se sentait mieux. Le cœur un peu lourd mais avec le temps ça irait mieux. Ils pouvaient compter l'un sur l'autre et finalement c'était ce qui importait le plus.

Elle fut soudain prise d'une terrible envie de se jeter à l'eau pour ne plus entendre ses propres pensées, mais cela ne servirait à rien, si ce n'est qu'à prendre froid. Car malgré tout, la soirée était encore fraîche.

Elle prit un galet dans ses mains et tenta de faire des ricochets comme un ancien amant lui avait appris. Ce ne fut pas très fructueux. Et il n'était plus là pour lui prodiguer ses conseils. Soupir nostalgique.

Aussi, à défaut de se jeter nue dans le lac, elle s'y trempa les pieds. Elle ne pensa plus à rien pendant quelques instants. Libérée de tout souvenir passé ou trop récent. Juste à profiter du moment. Ah ça oui, il lui avait manqué ce lac...

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Pattricia
La jument à peine à la poterne, la vindicative l'avait laissé sur un léger baiser, pressée qu'elle était de rentrer vraiment chez elle. Elle se savait un peu distante parfois, mais c'était sa manière à elle de se protéger, de les protéger... Peu savaient, beaucoup parlaient comme toujours, elle n'en n'a cure lorsqu'elle galope, entre chien et loup, en direction de "sa" crique et de "son" lac. La buse les dépasse, et remonte plus haut pour planer un peu, pour finir par redescendre dans un élégant piqué. Le grand mâle lui fonce en zigzag, humant les différentes présences et les triant d'après sa mémoire olfactive. La môme au loup a tout simplement lâché les rênes, se laissant emportée par sa jument et sa course folle.

Juste après le chemin dans les roseaux, Patt saute à terre, trop impatiente, et prend la tête de sa monture pour s'y coller, laissant les secondes faire leur œuvre, ces dernières les calmant mutuellement. Quand l'excitation retombe un peu, la jeune femme retire la selle et pose une couverture sur sa jument, attache les rênes pour qu'elle ne s'y empêtre pas et retire ses bottes. Pieds nus, la Sarladaise prend la direction de la crique et s'arrête près du noisetier. Un à un elle ôte ses vêtements et les y accroche.

Avant que l'aube se lève, que le village se réveille, une rousse naïade retourne aux sources et se donne sans concession à l'onde glaciale. Le loup jette un dernier regard en direction de celle qu'il a choisi il y a fort longtemps et file vers la forêt rejoindre les siens. La buse reste plantée sur une branche de saule, observant au loin un héron, comme figé dans la pierre...

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Lili_diavaeziad
[De l'âme... en gothique parisien impeccable]



Une dernière fois... revoir le lac, s'asseoir sur la berge, perdre son regard dans le mouvement de l'eau... Lili retournait à Bergerac à la faveur de la nuit et une mélancolie sourde la gagnait.

Pourtant, il lui fallait repartir, elle y avait beaucoup réfléchi la veille avant de prendre la décision. Au sortir de la taverne, trempée, la brune avait regagné son auberge, le petit livre coincé au sec dans le dos.
Là-haut, dans la chambre, ses mains avaient caressé de nouveau les pages couvertes de caractères pour le moment encore incompréhensibles.
Plus tard, alors que ses yeux papillonnaient de sommeil, la jeunette avait enveloppé d'une étoffe douce son bien le plus précieux avant de le cacher dans sa besace de voyage.

Dans le reflet de l'eau apparaissaient une à une les étoiles. Lili se rappela le but qu'elle s'était fixée et le plan pour y parvenir : le chemin serait long.

Sa main effleura l'eau, il était temps... Dufresne et sa mouette l'attendaient aux portes de la ville.

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Phyladelphia


Ayant passé la nuit a Sarlat
Phyla ne pouvait ne pas passer au Lac et saluer en pensée tout ceux comme elle dont l'endroit rapelait une merveilleuses époque de douce follie
Frah, Lubna, Opale, Ranin... elle est tant d'autre...

Elle grimpa a nouveau sur l'arbre a Ranin et lui parla comme chaque fois qu'elle passait ici...

Un homme était arrivé dans sa vie...
Mais avec lui tout était différent comme avec Ranin...
Elle ne souhaitait pas le remplacer, l'oublier, jamais elle ne le pourait
Mais Squale est espiègle comme il l'était...
Et sa lui allait bien, ces grains de follie lui manquait et Squale les faisait revivre...

Elle resta longtemps dans son arbre a revoir Ranin sur une autre branche
Ou dans une barque au large entrain de faire le fou
Ou simplement lui assis au bord de l'eau a discuter simplement
A regarder de loin leur taverne "A la Lisière du Lac"

Phyla sourit a ses mots...

Tout pour elle étaut doux souvenir
Plus jamais une larme ne coulera sur sa joue pour ces moments de vie
Car ils sont a jamais en elle et elle peux y acceder a chaque instant

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