Syuzanna.
Il y a probablement un temps pour tout. Un temps pour rire, un autre pour pleurer. Un temps pour enseigner, un autre pour apprendre. Un temps pour être plusieurs, un temps pour être seul.
Quel temps est donc venu, en ce jour ? Celui de la solitude, sans doute.
C'est du moins ce que pense Syu, tout en arpentant lentement, les berges du lac. Elle songe à ses cours d'herboriste, sa formation de maréchale, qui lui occupent agréablement la vie. A Eilidh, endormie devant la cheminée, sous la protection de Touffu. A Søren, se remettant de ses blessures. Au mariage, qui approche lentement, mais sûrement.
Le mariage... Cette fois, le fiancé ne finira pas pendu. Rien ne se passerait comme l'autre fois. Elle s'agenouilla dans l'herbe, extirpant de sa besace un croquis. Sauf pour cela. La robe. Elle l'avait dessiné, de mémoire. Les talents de la rousse en dessin, ne sont certes pas formidables, mais grâce à quelques modifications de son amie alençonnaise, il représente désormais très bien ce dont elle se souvient. Souriante, elle le range avec précaution dans sa gibecière.
Joyeusement, elle poursuit sa promenade, inspirant à grandes goulées l'air de cette fin d'après-midi. Son avenir s'annonce étrangement... radieux. Elle élève une fille qui n'est pas la sienne, mais qu'elle s'est surprise à aimer sans borne ; va épouser son Danois, sera bientôt une herboriste à part entière ; accueillera sous peu son barbu de cousin en sa demeure... Que demander de plus ?
Se laissant tomber dans les herbes hautes, elle ferme les yeux, sourire aux lèvres, mâchonnant une marguerite. Parfaite image de la quiétude.
Quel temps est donc venu, en ce jour ? Celui de la solitude, sans doute.
C'est du moins ce que pense Syu, tout en arpentant lentement, les berges du lac. Elle songe à ses cours d'herboriste, sa formation de maréchale, qui lui occupent agréablement la vie. A Eilidh, endormie devant la cheminée, sous la protection de Touffu. A Søren, se remettant de ses blessures. Au mariage, qui approche lentement, mais sûrement.
Le mariage... Cette fois, le fiancé ne finira pas pendu. Rien ne se passerait comme l'autre fois. Elle s'agenouilla dans l'herbe, extirpant de sa besace un croquis. Sauf pour cela. La robe. Elle l'avait dessiné, de mémoire. Les talents de la rousse en dessin, ne sont certes pas formidables, mais grâce à quelques modifications de son amie alençonnaise, il représente désormais très bien ce dont elle se souvient. Souriante, elle le range avec précaution dans sa gibecière.
Joyeusement, elle poursuit sa promenade, inspirant à grandes goulées l'air de cette fin d'après-midi. Son avenir s'annonce étrangement... radieux. Elle élève une fille qui n'est pas la sienne, mais qu'elle s'est surprise à aimer sans borne ; va épouser son Danois, sera bientôt une herboriste à part entière ; accueillera sous peu son barbu de cousin en sa demeure... Que demander de plus ?
Se laissant tomber dans les herbes hautes, elle ferme les yeux, sourire aux lèvres, mâchonnant une marguerite. Parfaite image de la quiétude.