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[RP] Le lac de Sarlat

Ascadellia...
Ascdallia se promena par ici et eu l'idée de venir au lac, c'était la première fois qu'elle le voyait elle en était bouche bée. Elle voulait juste passer au lac pour le voir... Elle enleva ses chausses et déposa ses pieds dans l'eau, au bout d'une demi-heure elle enleva ses pieds de l'eau et remit ses chausses et partit vers d'autres rues.
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Gluth_vongluth
[Le lendemain soir, au retour du brun à Sarlat]

La soirée commença à devenir fraiche, idéal pour sortir voir du monde et faire la bringue. Pourtant, le brun s'était rendu au lac... seul!!! La tête remplie de milles et une choses, il essaya tant bien que mal de trouvé un peu de tranquillité et de calme pour ne pensé à rien.
Il se baissa pour prendre un caillou, puis le soupesa.

-Si je rate je dort avec elle ce soir!

Il souffla sur le caillou, le lança de toutes ses forces, et le regarda rebondir sur l'eau plusieurs fois avant d'assommé un canard.

-Arf!

Puis il se rendit compte qu'il avait réussi malgré l'obscurité... et l'accident.

-Ca m'évite d'aller emmerdé la chieuse, déjà ça de moins! Pas un moulin non plus, vait pas y dormir à chaque fois!

Ce qui l'embêter surtout, c'est qu'elle ronflait comme pas possible... et qu'il ne l'avait même pas prévenu de son retour... autant évité les conflits. Bien qu'il se senti un peu à la porte de chez lui, il n'en maudissait pas moins le retour de la blonde.... elle lui avait bien passer les clés de sa maison, il était naturel de la laisser revenir chez elle.
Mais un nouveau problème fit son apparition dans son esprit!

C'est en regardant le corps du canard flotté sur l'eau qu'il se demanda où il pouvait bien crécher ce soir.
Quand ses yeux se détournèrent pour une truite qui sautait, il eut un déclic.


-Haaa mais oui c'est vrai!!!

Il fit le tour du lac et à l'aide d'un bâton, amena le cadavre du volatile sur la rive. Il parti ensuite en sifflotant, un problème de moins en tête et un cadeau dans les mains, en direction de chez Prunelle... qui devait certainement avoir un coin dans sa propriété pour un cochon de plus.
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Phyladelphia
A la lisière du Lac

Phyla regagna sa cabane sur l'arbre a Ranin...
Elle avait un peu l'esprit ailleurs, elle avait fait une drôle de rencontre, un certain Rodown qui lui avait parler de la "Lisière du Lac" c'était le nom de la taverne qu'elle avait ouverte avec Ranin... sa faisait blizzard de réentendre ses mots...
Enfin... le vie continue...
Elle avait envie de crêpe, elle prépara la pâte avec de la bière, une bonne idée d'un ours mal lécher qu'il parait...
Elle sourit a cette pensée
Elle était bien, avait parler de ses anciens amis
La vie ici l'enchantait
Puis attendant que la pâte ce repose, elle alla ce promener le long de la berge pied nu
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Phyladelphia
Phyla regarde sa cabane depuis le bord de l'eau



Elle était très belle et la quittez était un crève coeur
Mais elle avait envie de revoir un peu Perigueux et bûcheronner un peu avant son prochain voyage
Et puis elle était bien accompagnée
Elle ce promis de ne faire qu'une semaine loin de sa cabane
Et de plus Colum restait la...
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--Colum


Colum regarde partir Phyla et Rodown assis sur le rebord de la barrière
Il n'aimait pas qu'elle parte sans lui
Et pis ce Rodown... il est sur de le connaitre...
Son instinct de farfadet ne se trompais jamais...
Mais bon comme tout farfadet digne de ce nom... il devait mettre en ordre la maison...
Et il le ferait...
Il sauta sur ses jambes et entrepris le rangement de la cabane...
Phyladelphia
Phyla avait écourter son voyage
Perigueux était vide de monde et de stères
Elle aurait pu rester et bûcheronner
Mais Sarlat lui manquais déjà donc retour et en vitesse

Sa Cabane était bien arrangée, Colum avait bien travaillé, elle était ravie
Elle déposa ses affaires dans un coin et ce fit chauffer un peu d'eau pour le thé
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Neolonie
[Et c'est comment qu'on pêche??]

Quand on arrive quelque part, l'important, c'est de savoir quand on en repart.
Eh oui, les passants vivent les pauses comme un accident dans leur vie de marche, ne pas s'arrêter, ne pas se faire remarquer, continuer en snobant les sédentaires... Enfin, ça c'est la définition de la vie made in Néolonie, pas garanti que tous aient la même.

Et d'ailleurs, cette définition est sérieusement malmenée depuis que "Tonton" a fait irruption dans sa vie, lui rappelant qu'elle n'est pas née du néant, et que si l'on ne choisit pas sa famille, on peut avoir des obligations quand même. Et ces obligations ont débuté avec le fait de devoir le suivre, et donc, d'être bloquée lorsqu'il ressent l'envie de s'arrêter un peu.
Elle grogne beaucoup, râle encore plus, même si elle se retient devant lui, mais finalement, au fond d'elle-même, elle est contente de ne plus être si seule, et d'avoir quelqu'un sur qui se reposer. Il est grand, vieux, venant d'une famille inconnue qui l'a reconnu, et jusqu'à présent, il tient ses promesses, lui offrant plus de confort qu'elle n'en a jamais vu. Le presque bonheur, l'insouciance surtout, ne plus se demander si le pain pour demain sera trouvé, si la pluie va l'empêcher de dormir le soir...

Le rapport avec maintenant?
Aucun!
Sauf que c'est à ça qu'elle pense en se dirigeant vers le lac, pour mettre en pratique la solution qu'un autre bourru lui a suggéré hier.
Elle les aime bien, les "vieux" bourrus finalement.
Rien à prouver, et pas b'soin d'leur rappeler qu'elle se contrefiche des discussions d'évaporées, se voyant plus comme un garçon manqué qu'autre chose.

Bon, les poissons volants, ça existe, mais pas ici.
Une bonne chose, elle ne se prendra donc pas une baffe par une nageaoire, c'est rassurant. Le lac profile ses eaux calmes au bout du sentier, tout juste éclairé par le soleil levant.
Un frisson qui la prend, rien qu'à l'idée de devoir mettre les pieds dans les eaux polaires ou presque. C'pas une vie qu'ça!!

Et brusquement, le doute!
Mais on fait comment pour pêcher??
Ben oui, la grande bringue maigrelette est arrivée mains dans les poches qu'elle n'a pas. Elle tourne la tête de droite et de gauche, se demandant comment elle a encore fait pour se mettre dans cette situation impossible... Mais nul à l'horizon pour lui faciliter la tâche ou lui indiquer LA solution. Et hors de question qu'elle rentre bredouille, maintenant que les deux anciens sont prévenus qu'elle va pêcher.
Vaille que vaille, c'est donc à la main qu'elle va s'y risquer. Le souci, c'est qu'elle ne sait même pas comment c'est fait un poisson, et si ça lui mordait les mollets?
Une grande respiration, et puis elle glisse un premier orteil dans le froid liquide en grimaçant. Aieuhhh, c'est pas gagné pour la suite!

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Arthanagor
{…Ridicule…ou : Des effets de la loy de Murphy …}

Y’a des jours comme ça …ceux qu’on pourrait appeler : les jours « foupoudav’ ».
En générale ça commence par le feu dans l’âtre qui refuse de se raviver malgré toutes les techniques essayées. Donc on sort dans le petit matin, les orteils dans la rosée, pour aller chercher d’autres buches supplémentaires, …de bois vert de préférence, celui qui permet d’enfumer toute la maison sinon, ce n’est pas drôle.
Puis,après, au bout d’un certain temps quand l’homme a réussi à dompter les éléments, que la chaleur irradie doucement dans la pièce et que la fumée se dissipe. On se brûle la langue en étouffant un juron avec devenu trop chaude, trop vite. On passe sur la porte d’entrée qui vient se fracasser contre le genou en l’ouvrant pour aller dehors, et on arrive en boitillant jusqu’au ponton
.

Le ponton justement...Parlons-en !!
Entre les planches un peu moussues, et les traces de vases, c’est un coup à se rompre les os, si on y ajoute le fat que la rosée du matin n’arrange pas les choses : Une chance sur deux de finir dans les filets, en glissade.
Aujourd’hui, coup de bol…il avait pourtant réussi à éviter tous ça. Pas de maison enfumée, sa langue allait bien et il se tenait accroupi sur le ponton entrain de défaire le nœud qui liait sa barque à la terre ferme.
Calme et serein, souple et félin, il se glissa dans l’embarcation
.
- Tremblez brochets et anguilles…Arth Arrive !!! dit-il.

Pourtant…
Pourtant le « crâââc » qu’il avait entendu en donnant les premiers coups de rames aurait dut lui mettre la puce a l’oreille…de même que la présence d’eau au fond de la barque. D’accord c’est vrai, il y a toujours un peu d’eau au fond de la barque…mais « un peu. »
La, sans vouloir être pessimistes…il devrait commencer à se faire du souci : Plus il avance,….plus il s’enfonce…Des chevilles, l’eau atteint presque les mollets. Rapide tour d’horizon….trop loin du phare, pour rentrer…pas assez de la rive pour être sur de finir au sec, mais ça vaut le coup d’essayer…même sans grande conviction. L serait peut être temps qu’il apprenne le norse : Ce peuple de navigateur doit avoir un phrase toute prête pour ce genre de…d’ennuis : point…point…point….trait…trait…trait…point…point…point…par exemple
.

Un craquement plus sinistre que les autres, et voilà la barque qui se fend en deux par le milieu. Alors que le nessien finit dans les eaux du lac déjà fraiches pour la saison, qui achèvent de le réveiller. Seuls souvenir de cette embarcation ?...Les quelques planches aux quelles il se raccroche et les deux poissons, des ombres, de belle taille qu’il porte a sa ceinture.

Lorsqu’enfin il prend pied sur la rive, il est couvert de vase, trempée comme un quignon de pain dans une soupe au choux, et pour pousser un peu plus le ridicule de la situation, des algues de taille diverses lui font une sorte de traine..D’un coup de main, il expédie au sol la feuille de nénuphar qui reposait sur son épaule en murmurant, un pointe de vexation dans la voix.
- Foupoudav’…j’le savais...

Alors qu’il fait quelques pas pour se libérer de sa « traine »...il aperçoit une femme, dans l’eau jusqu’aux genoux s’essayant visiblement à la pêche a la main. Peut être qu’il devrait essayer cette méthode…quitte à être trempé.

En attendant, il en est quitte pour acheter une barque…

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Neolonie
[Ah non, si on lui met des batons dans les roues!!]

Après l'orteil, il avait bien fallu y mettre le pied, et se rendre compte, à cet instant fatidique que:
- Les échassiers sont beaucoup plus équilibrés que les humains, et peut être pas que physiquement parlant.
- C'est toujours quand on a un pied mouillé qu'on se rend compte qu'on aurait du retirer les braies, avant...

Donc, résultat des courses, braies mouillées jusqu'aux genoux, sous peine de s'effondrer lamentablement le fessier dans les vagues, brune plutôt tremblotante, c'est qu'elle n'a pas la graisse nécessaire pour empêcher ses os d'avoir froid.
Mais quand on a la foi...
Néo se hâte donc avec lenteur, digne de la plus belle tortue des environs, si si, sauf que fort heureusement, elle n'a rien à porter cette fois. De loin, on pourrait presque la prendre pour un héron déplumé, le pauvre, c'est qu'il ne doit pas trouver à manger tous les jours à voir sa mine.
Les pieds gelés, les mains pas mieux, qui trainent dans l'eau sans oser bouger, voyant les poissons filer d'un trait argenté, mais bien trop loin, et bien trop vite pour elle. Cela fait déjà presqu'une heure qu'elle est là, sans faire un geste, si ce n'est avancer lentement un mollet nerveux, se mordant les lèvres devant la frustration des vaguelettes déclenchées, la fuite des poissons, et la nécessité de reprendre encore la garde vigilante. Heureusement que Tonton s'est toujours chargé de la nourriture, s'il devait compter sur elle, il n'arriverait plus à lever le moindre coutelas.

Mais elle persévère, la gamine, et un sourire ravi éclaire ses traits brouillés par le froid, quand elle arrive à effleurer un dos argenté. Concentrée sur sa mission, elle n'a pas remarqué le naufrage du titan-Arth, et laisse fuser un juron plutôt pas flatteur quand les poissons se font la malle et qu'un baigneur matinal se met à barbotter en avançant dans la vase non loin d'elle.
Les mains sur les hanches, elle grogne et se prépare à insulter copieusement et dans un langage tout à fait imaginé, mais faisant tache pour une jeune fille, l'empêcheur de pècher en rond!


Non mais ça va pas!! V'pouvez pas barboter ailleurs hein??A-t-on idée d'pourrir la journée des honnêtes gens?
J'vais t'en foutre moi, vautour!, imbécile!, porc!, gros lourd....*

Elle aurait pu continuer des heures comme ça, prise dans sa rage, sa hargne, de ce monde qui ne sait finalement qu'écraser les autres, n'ayant pour distraction de d'aplanir tout le monde au même niveau.
Elle aurait pu, mais soudain, ouvrant vraiment les yeux, elle se rend compte que le marin d'eau douce ne lui est pas inconnu.
Pire même, carrément connu. Enfin, connu, c'est un bien grand mot, disons qu'ils ont devisé ensemble sans se balancer de noms d'oiseaux ou parler de banalités. Un cas rare, donc.

Oups...

C'est donc plutôt pétrifiée que la gamine attend la réponse qui ne va pas manquer de tomber, tel un couperet. Les bourrus ont ça de commun qu'ils réagissent tout pareil aux agressions. En résumé, ils n'ont pas un gramme d'humour.
B'jour Arth. Belle journée pour une séance de nage non?

Oui, non, c'est juste ce qu'il ne faut pas dire, mais bon, on s'en sort comme on peut hein! Surtout quand on devient aussi rouge que ses braies à l'idée de ce qu'on a pu lui lancer comme compliments décapants. Fort heureusement, elle n'a pas été jusqu'à maudire sa famille au trente-huitième degré, les écossais, ou irlandais, elle sait plus, bref, ils sont tous susceptibles parlant famille.

Mais bon, y a des choses qu'on n'refait pas. Tonton râle parce qu'elle parle de trop, Arth va pas tarder à lui reprocher d'aimer mettre de l'huile sur le feu. D'un air beaucoup trop innocent pour être honnête, elle fait son intéressée.

Alors comme ça, les algues, c'est bon pour quoi? La peau ou le caractère?

Elle a oublié qu'elle était là pour pécher, et qu'il pourrait lui filer un ou deux tuyaux, si elle était suffisamment compatissante. Mais ça, c'est pas elle! Nature, pas calculatrice, la brune. Et puis embêter l'ancien, faut avouer que c'est stimulant.


*la narratrice a résolument édulcoré les insultes, si si!
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Arthanagor
{...Civilités de circonstances...}

P’tain il ne manquait plus que ça…

Son regard émeraude se teinta de noir quand il entendit la donzelle le houspiller. Elle n’allait tout de même pas foutre son grain de sel dans l’histoire non ?
Vautour ? …Porc ?…gros lourd ?
Restes calme Arth….c’est un cauchemar ! Si ! Si !...on t’a rien encore, on voulait te faire une surprise mais d’ici peu, tu vas réveiller bien au chaud sous une couche de draps de lin et couverture de laine …Allez, souffles mon gars ! Reeeespire
.
- Pòg mo thòn a’ chaileag (*) Allons !! Arth, c’est dameDites donc !! avant de jurer comme une poissonnière, ce sera déjà pas mal d’en attraper la vilaine !! il essore tant bien que mal son tartan avant de s’asseoir sur une souche pour ôter ses bottes et les vider. Son regard se porte sur la drôlesse. Blessé dans son fort intérieur que d’aucun taxerait orgueil, il ne l’avait pas reconnu sur le coup.

Soupire las s’échappant de sa bouche en réalisant à il avait à faire. L’esclave-nièce a « tonton »…la porte quincaillerie.
- Belle journée pour une séance de nage ? ma parole, mais c’est que la donzelle à le verbe moqueur ! Le nessien la regarde en silence, un temps, puis laisse naître un petit sourire narquois alors qu’il désigne sa ceinture où pendent les deux poissons :
- En attendant moi….ça mord….et toc !! Tiens, prends ça dans les dents. Et encore, il ne tient pas compte du menu fretin qui gît dans ce qu’il vient de vider des bottes ?
Bon, de l’aperçu qu’il avait eut d’elle lors d’une discussion, il apparaissait qu’elle avait du répondant…voir du mordant. Là, il venait d’en avoir un léger aperçu
.

- Alors comme ça les algues, c’est bon pour quoi ? La peau ou le caractère. Demande-t-elle. Là, c’est limite…non que dis-je C’EST du foutage du gueule... L’humeur nessiène s’assombrit un peu plus…question gouttes d’eau, il a déjà eut sa dose là. Alors si la brunette tente de faire déborder le vase…
- Je pensais vous les offrir …’paraît que ça se mangeil la regarde….p’t’être qu’une fois que vous aurez la bouche pleine vous direz moins d’âneries ?!

Sans comptez qu’une fois le silence revenu, elle pourra peut être enfin prendre du poisson.
La pêche, c’est pour les taiseux, pas pour les femmes a l’organe trop sonore…


Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Vas te faire foutre la fille !!

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Neolonie
[A vexé, vexée et demi...]

On l'avait dit que les bourrus n'avaient pas d'humour!
Par contre, niveau injures, fort heureusement que c'est dans une langue étrangère, elle pourra faire semblant de ne rien avoir compris, si ce n'est le regard noir et les dents serrées qui laissent passer les mots qui fusent.
Mais l'ironie se retourne vite contre elle. Normal, il a la force de l'âge, de l'habitude aussi.


- En attendant moi….ça mord
Et puis paf! le ton mielleux qui finit tout.
- P’t’être qu’une fois que vous aurez la bouche pleine vous direz moins d’âneries ?!

Suffoquée, elle laisse passer quelques minutes, à le fixer d'un regard noir.
Mais... Mais!! Mais c'est d'vot'faute si ça mord pas!!La vôtre!
Elle l'a tellement grande ouverte, la bouche, qu'il en faudrait plus qu'une poignée pour la faire taire, pour le coup.

J'allais l'faire!! J'allais en attraper un!
Et vous, vous vous baladez tout habillé dans la flotte, exprès pour que j'loupe mon coup, j'suis sure!

Les petits poings se crispent sur les hanches, et elle cherche à l'énerver autant qu'il l'a blessé. Parce qu'elle ne supporte pas qu'on la mette face à son incapacité, persuadée d'avoir toujours seule la solution à tout.
Au moins Tonton lui fiche-t-il la paix, avec ses silences infinis.
Il se fiche de tout et de tout le monde, et ne cherche pas à lui mettre le nez direct dans ses défauts.


Et j'dis pas d'âneries d'abord!

Sii, oui oui, elle va trouver l'argumentaire qui tue, le mot de la fin, parce qu'il faut toujours un fin mot dans une histoire.
Une forte inspiration, on se détend, on ignore le regard narquois de l'ancien...
Elle tend brusquement la main.

Puisque vous savez tout mieux qu'les autres, donnez moi donc vot'poisson, v'pourrez en prendre d'autre!
Surtout que moi, j'ignore tout de la pèche tout habillé.


Puis un sourire fortement narquois.
C'est l'fait de rien avoir sous la jupe qui attire les poissons?

Là, ça va faire mal.....
Un jour, elle apprendra à se taire, un jour.... Sauf que là, ben c'est sa seule arme, plus redoutable que la lame la plus aiguisée.

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Arthanagor
{…Elle ne manque pas d’air…L’apnée la tenterait-elle ?...}

Satisfait de voir que ses piques ont fait mouche, le Nessien essuie d’un revers de manche l’eau qui lui dégouline encore sur le visage. En écoutant la donzelle tentée de retourner la situation, a son avantage, il hausse les épaules.

Désignant ce qu’il reste de sa barque, un gros quelques planches posées sur la grève, d’un doigt résigné, il la regarde encore plus vexé que tout a l’heure :
- Abhachadach …fior abhachadach (*) dit-il, ‘croyez peut être que j’fais ça régulièrement ? …un sorte d’occupation pour tromper l’ennui ?
Ce n’est pas possible d’être d’une mauvaise foi pareille. La brune aurait-elle du sans Ecossais dans les veines ? Sans parler du culot frisant l’effronterie qui semble aussi être une deuxième nature chez la brunette. Ne lui demande-t-elle, le plus naturellement du monde qu’il lui donne un de ses poissons ?...Le sourcil gauche de l’Highlander se lève se demandant si, elle joue l’ironie ou si elle est sincère. Il opte pour la deuxième solution, vu la tournure d’esprit de la jeune femme.

Lui donner un poisson.
Au pire si elle continue comme ça, tant pis pour la galanterie, il y a de fortes chances pour qu’elle le prenne a travers les gencives le poisson. Ce qui est une forme de « donner », au moins, il aura partagé, en bon Aristotélicien
.
- Que j’vous donne un de mes poissons ?...il s’approche d’elleVous me prenez pour qui ? il prend une voix faussement commerçante :…vous ne voulez pas non plus que je vous le prépare ? vidé, …écaillé, avec une petite pointe d’herbes, pour en ôter le goût de vase : Oseille, persils ? ….il reprend un ton normaldébrouillez vous ! Donner un poisson ne sert a rien ; Le Vieux Gilmore avait coutume de dire : « donne un poisson a un homme, et il mourra de faim. Apprends-lui à pêcher, et il vivra… »
Quand a sa dernière « attaque »…

Rien sous la jupe ? De quelle jupe parle-t-elle. Serait-elle aveugle au point de voir qu’il ne porte pas jupe, …ni kilt : …les jupes c’est pour les filles, gòrach (**) !! grommèle-t-il entre ses dents…Néanmoins, il garde ses réflexions pour lui ; Pas assez acerbe pour la jeune femme a son goût. Il se contente d’un sourire narquois et de répondre :
- Vouiiiiii !!! c’est bien connus… un truc qui pendouille en frétillant et les anguilles croient voir une copine et elles rappliquent….il désigne son corsage d’un signe de tête, et prenant un ton caustiqueavec ce que vous logez la dedans, vous devriez essayez, j’suis sûre que ça mordrait mieux !!

Non mais oh !!!
Il ne s’agirait pas de lui laisser le dernier mot en plus !!!


Traduction du Gaélique Ecossais.
(*) Drôle…très drôles.
(**) Idiote !

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Neolonie
[Non mais on parle pas de frétiller à une gamine!]

Néo avait, à force, l'impression de se trouver face à une bête sauvage, le type qui étudie d'abord l'aspect étrange d'une future proie, puis qui, à force de la sentir, commence à s'énerver et à vouloir la manger.
Elle a vu une fois un ours, sur la place du marché, et de voir l'écossais s'énerver et redresser les épaules, elle se dit que, peut être, elle est allée un peu loin, et va se retrouver les fesses dans l'eau, assommée par une baffe.
Et quand il s'approche d'elle, elle se force à ne pas reculer, lisant dans ses yeux que la tempête n'est pas loin, et que le calme n'est qu'apparent. Machinalement, elle rentre sa tête dans ses épaules, mais maintient le bras tendu, dans un dérisoire effort.


- Le Vieux Gilmore avait coutume de dire : « donne un poisson a un homme, et il mourra de faim. Apprends-lui à pêcher, et il vivra…

C'était là qu'il fallait saisir la perche tendue, et demander un cours de pèche accéléré.
Mais non, c'est plus simple de quémander à manger, et surtout, la brune est incapable de retenir ses reflexions acerbes.

- Un truc qui pendouille en frétillant et les anguilles croient voir une copine et elles rappliquent.

Retour à l'envoyeur...
Elle se prend un fard en l'entendant parler de façon si imagée, et recule de plusieurs pas, prise à son propre jeu, capable de parler comme un charretier, mais bien prude dans sa tête de gamine.
Non.... Elle ne verra plus jamais les anguilles de la même façon...

La bouche qui s'ouvre pour rétorquer, et qui se referme sans mot dire. Ignorante, et innocente, ce qu'elle a vu des ébats dans les prés lui a laissé à penser que les hommes n'étaient jamais "pendouillant".
Mais ce n'est pas le moment de demander une leçon de choses, tout bourru et ancien qu'il soit, il n'en reste pas moins un homme, et il faut se méfier de cette caste là.

D'autant que le regard se fait acier, les machoires se serrent quand il lache les mots blessants. Inconsciemment, elle croise ses bras devant elle, futile protection, et rétorque d'une voix trop aigue pour être honnête.


Confondez pas, j'ai rien qui pendouille, moi!!
Et j'ai rien du tout d'ailleurs!!

Ses joues sont rouges, son front livide. Elle l'a mérité, il lui rend coup pour coup, mais elle ignorait que ça pouvait toucher à ce point.

Alors elle se souvient, du pourquoi elle a toujours refusé de laisser sa solitude. Ne pas laisser une autre personne entrer dans sa bulle, et lui faire du mal, de l'intérieur. Et là, elle a, en peu de temps, accepté de parler avec deux hommes, leur faisant confiance, parce qu'ils ne parlaient pas, parce qu'ils étaient d'âge suffisamment mûr pour ne pas être tentés.
Mais les hommes sont tous les mêmes, ils finissent par jeter au nez des femmes le physique, les réduisant à ça.
Une femme baffouée serait repartie, le dos droit, les poings serrés.

Mais elle n'est qu'une gamine malpolie, sans éducation, et surtout, elle refuse de montrer ses failles.
Néo fixe donc le bourru du regard, cherchant à le meurtrir, et à gagner ce dernier mot.


Les poissons sont moins bêtes que les hommes, y s'laissent pas avoir par l'aspect!
C'est pécher que j'veux, pas m'encombrer!

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Arthanagor
{...Posez y donc vos questions...}

Léger éclat de rire de l’Ecossais en entendant la gamine dire que les poissons, étaient moins bêtes que les hommes, ne se laissant pas prendre au jeu des apparences .Ben voyons...quel est le principe de la pêche si ce n’est que de prendre le gibier au jeux des apparences ?
Allez, on fait d’une pierre deux coups
:
- Ou pasdit le Nessienmaisil sourit, narquois, puisque que vous "n’avez rien du tout " comme vous dites, et vu votre niveau de pêche, vous pouvez dormir tranquille : Vous serez encombrée ni par les hommes, ni par les poissons.
Il n’en pense pas un mot. Pourquoi ?
Déjà parce que la pêche c’est comme le reste, ça s’apprend, et qu’elle finira bien un jour par attraper un poisson. Et la gamine a du caractère, …ce qui veut dire que si elle doit être encombrée un jour, c’est elle qui le décidera. Un esprit d’indépendance qui est loin de lui déplaire, malgré les apparences
.

Il essore nerveusement un pan de chemise…rajoutant de par le fait, un peu plus d’eau a ses pieds, puis passe a l’autre pan….Crénom !!! Ça va prendre des heures pour sécher tout ça.
La donzelle est toujours dans l’eau jusqu’aux genoux, légèrement rouge de confusion, ou de gêne. Est ce que sous cette carapace de « même pô peur » se cacherait une fragilité bien dissimulée.
Après tout ce serait normal. La jeunesse agit par bravades ben souvent, pensant que la meilleur défense c’est l’attaque.
Stratégie qui peut être efficace, si de plus l’élément de surprise est de la partie.
Et puis se défendre de quoi ? Est-il une menace quelconque pour elle ? …diantre, il n’ a que faire d’une jouvencelle : Déjà, il marié.…de plus si il n’avait pas passé une bonne partie de sa vie sur les routes, le vieux Gilmore lui aurait coller la cadette de ce m’as-tu vu de Wyat dans les pattes, et il aurait peut être une fille de l’âge de la brune devant lui…il grimace a cette pensée : Elle est bien gentille la cadette de Wyatt mais un peu nunuche sur les bords
.

Il soupire et ôte son col qu’il suspend à une branche basse histoire de le faire sécher, et d’éviter d’attraper une mauvaise fièvre puis se tourne vers la brunette.
Désignant l’endroit ou elle se trouve, il dit
.
- Déjà…vous être trop près du bord, et avant que vous arriviez à voir, vu l’opacité de l’eau, et a attraper un poisson, on a le temps d’apprendre à danser la gigue a un menhir….dit-il. Il allait lui demander si elle avait une barque car c’est un peu plus pratique mais se ravise car, vu le phénomène en face, la remarque allait lui revenir dessus sans tarder avec encore moins de temps qu’il n’en faut pour cuire des asperges.


Stratégie : Comment surprendre l’adversaire là ou il ne s’y attend pas…
- Vous vous y connaissez en vannerie ?
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Neolonie
[Parce que ça danse un menhir?]

Non mais franchement, à croire qu'elle parait si faiblarde que tous les vieux s'mettent à vouloir l'aider! Va falloir qu'elle pense à travailler, non pas son assurance, mais son apparence. Comment passer son temps à prouver qu'elle est capable de se débrouiller seule, alors que le moindre bourru observateur lit en elle comme un parchemin.

Bon on oublie les amabilités échangées, les vexations peu dignes en vérité, parce que rien n'a d'importance.
Ce qui compte, c'est de pécher.
La suite... La suite, c'est comme partout, on finit par repartir, sans se retourner, et qu'importe le souvenir qu'on laisse.

Donc elle est la première des idiotes niveau pèche, c'est pas franchement une nouvelle, mais dit avec cet air narquois, ça devient franchement insupportable!
Néo serre les poings, les mollets toujours dans la flotte, en oubliant la froideur qui s'infiltre dans ses os.
Elle allait ouvrir la bouche pour rétorquer, tempêter, justifier et attaquer.
Mais la question la laisse en plan.


- Vous vous y connaissez en vannerie ?

En vannerie? Là, elle doit avoir l'air d'un poisson tout juste sorti de l'eau, qui cherche sa respiration.
Non, il lui aurait demandé, je sais pas, moi, de voler une bourse pleine d'écus, de chiper un pain ou deux sur le marché, elle aurait répondu oui sans hésiter.
Mais là??? C'est une voyageuse, elle, une sans-logis, et solitaire en plus, ce qui implique que les cours de cuisine, vannerie, pèche, chasse ou lancer de couteau ne sont pas compris dans son éducation!
La brunette ne peut que répondre en secouant la tête, se mordant les lèvres devant une incapacité supplémentaire. C'est dangereux, de fréquenter les résidents, ils voient vite de quoi vous êtes capable. En l'occurence, de quoi vous êtes incapable!

Quand le combat est perdu d'avance, il ne reste que la fuite.
Elle sort en grimaçant de l'eau, pateaugeant dans la vase, et le rejoint sur la rive.

Bon, j'crois qu'c'est pas mon jour.
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