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[RP] Le lac de Sarlat

Rodown
Il y avait bien longtemps que Rodown n'avait pas mit les pieds au lac. Et pourtant ce fut une habitude comme de manger son pain le matin.
Nombreuses sont les heures passés ici à vivre, profiter, aimer.
Il longea la rive, les pieds immergés dans l'eau d'octobre, les remous des cailloux lui rappelaient les tendresses d'antan retrouvées.
Au final Sarlat avait évolué, ses habitants n'ont pas dérogé à la règle. Certains sont partis d'autres sont venus...et d'autres restent.
Marchant à travers le temps, il tomba nez à nez avec un arbre, assez massif équipé d'une cabane. Cet endroit lui semblait paisible, confortable...chaleureux...
Il entendit quelques bruits et agitations venant de cette habitation de bois. Il s'en approcha glissant sa main sur les barrières de bois. Prit une grande respiration avant de pencher sa tête par la fenêtre...
Phyladelphia
Phyla préparait son voyage, sa charrette tait en bas déjà chargée
La cabanne ce préparait pour un long sommeil
Quant elle sentit un regard derrière elle

Rod était là a guigné par la fenêtre... son regard espiègle la fit pouffer de rire

Coucou Rod... entre, je t'en prie...
C'est jolis hein ?
Je vais barricader un peu les fenêtres que le vents ne démonte rien...


Rod la pris dans ses bras

Je me réjouis de partir avec toi... mais en même temps j'ai la gorge serrée de laisser Sarlat... c'est drôle ça ne m'avait jamais fait sa avant...
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http://avalon.naturalforum.net/
Arthanagor
{...non, pas la main au panier !...}

L’highlander lève un sourcil interrogatif.
« Vannerie » n’a pourtant rien d’une insulte ou autre, et la brune semble pourtant plus choquée en entendant ce mot que les fois d’avant où, il fait bien l’avouer, il a été pire.
La voilà qui sort de l’eau en pataugeant et marmonnant un « bon je crois que c’est pas mon jour. »
Il sourit doucement en l’entendant
:
-Hé ben !! Il soupire, amusé,…qu’est ce que je devrais dire moi ?!

Il se passe la main sur le visage. Lassitude ou exaspération, on ne le saura sans doute jamais, mais toujours est-il qu’il se lève, et tente de la retenir en lui attrapant le bras.
Vexée, d’accord, elle doit sûrement l’être un peu. Les échanges ont été un peu...raides dira-t-on
.
- fuirich mionaid (*)…pourquoi la tutoie-t-il ?...l’âge surement je vous donnerais pas de poisson, question de principes, au mieux, j’veux bien le partager en repas…Mais oui, oui, y’a toujours un « mais »…dans les débris flottants l devrait y avoir quelque choses qui peut vous servir. Il lui fait signe de ne pas bouger, d’attendre.
On va voir si la donzelle peut être un tant soit peu obéissante…


En attendant, il entre dans l’eau boueuse déclenchant au passage la colère d’une grenouille qui pousse un coassement rauque avant de disparaître dans un plongeon, et se dirige vers les restes qui surnagent à la surface. Dans l’eau jusqu'à mi-cuisse, il se penche et cherche a tâtons sur le fond boueux la nasse d’osier qui trainait dans le fond de sa barque…quand celle-ci flottait encore.
Ah ?!...oui,…la voilà... Et le nessien de brandir triomphalement a bouts de bras la cage un osier tressé
.
- Alors ?!....La vannerie, …vous comprenez maintenant ?

Il revient sur la rive. C’est la maintenant qu’il réalise qu’il n’aurait du remettre ses bottes.
Tout est à refaire…


Traduction du Gaélique Ecossais.
(*) Attends une minute !

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Neolonie
[Le beurre, l'argent du beurre et le c... de la crêmière?]

Elle se raidit.
Oui, elle se raidit, parce que les seules mains qui se sont jamais posées sur elle, ce sont des mains d'homme, aussi fortes dans leur poigne. Mais elles n'étaient pas là pour une bonne raison, non, juste pour l'empêcher de fuir la correction, méritée ou non.
Alors elle se dégage d'un coup brusque, se retenant avec force de prendre la poudre d'escampette. Elle se force à respirer, essayant de s'écarter de la manière la plus discrète qui soit.
Nul ne la touche, jamais!
Les saphirs évitent le regard de l'écossais, alors qu'il lui parle dans ce langage inconnu. Elle a pris le temps de se calmer, de maitriser son instinct de fuite, et ses lèvres dessinent une moue boudeuse.

- Je vous donnerais pas de poisson, question de principes, au mieux, j’veux bien le partager en repas.

C'est qu'il est têtu, à ne pas vouloir lui donner de poisson!
Ahhh, mais elle peut avoir mieux encore!
C'est tout de suite qu'il fallait le dire. Grand sourire, mais un vrai, pas un calculé.


J'vous propose... Vous m'montrez comment cuisiner l'premier, vous m'donnez l'deuxième pour qu'j'essaye à mon tour, et vous m'apprenez à pécher!
Allez, c'est cadeau quoi!

Elle le laisse patauger dans la vase, ayant bien remarqué les bottes, mais après tout, il est grand, et il va encore râler si elle lui fait une reflexion!
C'est qu'il est profond le lac, et à le voir se pencher ainsi pour tatonner, elle se mord la lèvre , imaginant le plouf que cela ferait s'il perdait l'équilibre. Se retenant de rire nerveusement, elle l'observe brandir la nasse tressée, comme s'il venait de décrocher le gain du tournoi de Soule.

Oui oui, je comprend.

Et, ne doutant de rien, elle tend de nouveau la main. Ben quoi, vous plaignez pas, elle tend la main de manière visible, elle n'a pas imaginé un quelconque emprunt non désiré.

C'est pour moi?

Soyons logique, elle n'a aucune idée de comment on fait pour créer un truc du genre, et puis, si elle n'avait pas été là, il aurait pourri dans la vase.
En fait, c'est une sauveuse, tout simplement!

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Arthanagor
{…Leçon de chose …}

Non vraiment, elle ne manque pas d’air !!
En gros, elle essaie carrément de lui endormir ses poissons. Dis donc la drôlesse, c’est pas aux vieux singes qu’on apprend à faire les grimaces hein !!
Le Nessien ressort de l’onde, ruisselant, tel un des monstres peuplant ces endroits selon les légendes ancestrales de sa contrée.

- C’est pour moi ?
Arth la regarde avant répondre...
- Se (*)…Il secoue la nasse pour l’égoutter un tant soit peu…pour vous autant que pour es autres, ceux qui pêchent normalement, sans brailler comme une horde de guerriers Maures...Il va sur la souche où il était assis tout a l’heure, et, pose la nasse entre ses jambes ; Levant son regard sur elle, il ditApprochez donc, c’est sensé piéger les poissons, pas les brunettes trempées…

La chose est sans doute d’un aspect compliqué à construire certes, mais quelqu’un n’ayant pas deux mains gauches, un tant soit peu de patience et un minimum de savoir faire peu en faire autant. Il s’essuie le visage d’un revers de manche.
- Que je vous explique jeune oiselle…dit-il…avec ça, y’a absolument rien à faire : Vous la coller au fond de l’eau en prenant soin de bien repérer l’endroitArth se doute bien que le « repérage » elle doit s’y connaîtreet vous revenez la relever le lendemain matinmême un gosse de quatre ans est capable de faire ça ! pas de raisons qu’elle n’y arrive pas. Je poursuis là ? ou ça va déjà trop vite ?....il souritAvantages : 1°) vous ne risquez pas une fluxion de poitrine à patauger trop longtemps dans les eaux froides…2°) Une fois posée, vous pouvez aller faire ce que bon vous sembles comme ça, les VRAIS pêcheurs, peuvent exercer leur art au calme sans avoir les oreilles qui sifflent…3°) ça aussi bien voir mieux encore dans les rivières…et 4°) c’est transportable et ? léger. .. Pour le prouver, Arth la jette en l’air d’une main et la rattrape avant de la lui tendre Tiodhlac !! (**) dit-il, …des questions ?

Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Oui…
(**) Cadeau !

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Neolonie
[Parce qu'elle l'a mérité crois tu?]

Bon, ce qu'elle en retient, c'est qu'elle ne repartira pas les mains vides. Pas de choses gluante à écailles, mais de quoi arriver un jour à les attraper.
Et ce qu'elle retient aussi, c'est qu'il appuie désagréablement sur le fait qu'elle soit une brailleuse, elle, la silencieuse!
Mais bon, elle sait que ses heures sont comptées, elle sait aussi que le mystère agit comme une phéromone chez les femmes, et que rien ne dit qu'un jour, y en ait pas une qui s'immisce entre tonton et elle. Et à c'moment là, elle saura qu'elle doit s'barrer. Alors autant pouvoir au moins manger sans voler tous les jours...

Néo s'approche donc sans grogner, si si elle sait le faire, et écoute attentivement, passant outre l'air railleur. Elle le fusille du regard lorsqu'il s'imagine que la naïveté fait partie de ses qualités, mais n'ouvre pas la bouche.
Elle se jette en arrière d'un coup de rein lorsqu'il lui prend de jongler avec la chose pleine d'osier, puis la prend délicatement.
Loin de ses railleries habituelles, elle se sent toute bête, c'est la première fois qu'on lui donne quelque chose, comme ça, sans rien en échange. Elle aime se moquer, quémander pour de faux, bref, jouer à être une autre, mais là, c'est juste la terrible réalité, les hommes ne sont pas tous faux et calculateurs.


M'ci ben Arth.
J'f'rais attention. Pour les questions, non, j'en ai pas.
Et pis c'vous qu'allez attraper la mort là, pas moi!

A bourru, bourrue et demi, faudrait pas non plus qu'elle s'amollisse pour un cadeau. Elle se redresse, respirant pour dissiper son émotion.

Alors elle penche la tête, ne souhaitant pas s'apesantir sur son ressenti, et d'une voix claire:

Dites donc, vous m'avez promis à manger! J'vous r'garde!
Puis d'un ton en dessous, hésitante, et avec une grimace :
Vous allez l'faire cuire hein?
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Arthanagor
Attrapé la mort ? Lui…oui, peut être.
Après tout, elle nous rattrape tous, un jour. La mort nous sourit a tous ; Tous ce qu’on peut faire, c’est sourire a la mort.
Pensif il répond doucement à mi-voix
:
- On s’est déjà croisé plusieurs fois elle et moiChasser rapidement les images du passé.

Ça vire à l’obsession…Manger, et si possible un de ses poissons.
Le moins qu’on puisse dire c ‘est que quand elle une idée dans la tête, elle l’a pas dans le …’fin bref. Arth, mon petit, si tu ne veux pas te faire avoir, il va falloir ruser, et vite. Non pas que les arguments manquent, mais la donzelle pourrait ben finir par le prendre de vitesse
.
- Dites donc, …Le nessien la regarde, interrogatif... vous m’avez promis à manger !! J’vous r’garde
Hein ? Promis ?...non mais elle rêve à môme là. ?!, …
Elle a rien compris du tout
.
- J’ai dit : « au pire »…j’ai rien promis de ce genrePrêcher le faux pou savoir le vrai. Pour la technique, la jeunette, tu repasseras. Mais ce n’est pas là dessus qu’il faut répondre…
- Vous allez l’faire cuire hein ?
Bingo !!! sourire carnassier de circonstances.
- Ouidés que vous aurez allumé un feuben tiens, si tu croyais que tout allais te tomber tout cuit dans l’écuelle mémère…tu te fous le doigt dans l’œil.

Sans compter qu’en plus, ça fera une bonne occasion de se faire sécher sur pied.
Il désigne un bosquet non loin de là du menton
.
- ‘trouverez tout ce qu’il faut là-bas : mousse, buchettes, petit bois…
Allait-on assister a une nouvelle victoire de l’homme …’fin, de la femme sur les éléments ?
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Neolonie
[ Mais elle finira par s'débrouiller...]

- Oui…dés que vous aurez allumé un feu…

Ah ben oui, faut pas confondre avec le tonton, qui lui s'occupe de tout. Même s'ils se ressemblent beaucoup dans leur comportement, ils ne sont pas identiques.
Retenant un commentaire désagréable, elle se dirige donc vers l'endroit indiqué, essayant de se souvenir de comment il faut faire.
Elle rassemble les morceaux de bois, et ramène un immense tas de fagot qui tient à peine dans ses bras, qu'elle dépose avec un soupir de soulagement aux pieds de l'écossais.

J'ai tout amené.
Elle se met à genoux, refusant de montrer que là encore elle ne sait pas faire.
Et entasse machinalement les bouts de bois, s'y prenant comme une brêle, les plus gros d'abord, les autres ensuite.
Mais elle relève la tête avec un sourire conquérant.

Voilààà. Ça va marcher?
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Arthanagor
Les miracles existent.
Si la preuve, on peut patauger des heures dans les eaux du lac et sortir de son sporan deux morceaux de silex à peine humides. Vive le tissu huilé. !! Arth la regarde faire. Elle empile brindilles pas dessus la mousse, etc.,… etc.,… Bref, elle construit sans trop de maladresses ce qui pourrait être la base d’un foyer viable. Il se rapproche doucement, un peu amusé de la prendre a son propre jeu.
Arth cache un demi-sourire. « Tonton » l’a bien formé, ou du moins, elle l’a bien observé faire
.
- Voilàààààà. Ça va marcher ?, demande-t-elle en levant la tête.
- Gur dearbh (*)…il lui tend les deux pierres si en plus vous vous servez de ça.

Ben oui, mam’zelle !! Tout ce mérite….a-t-il envi de lui dire. Au lieu de ça, il s’accroupit, se ravisant. Elle a fait une partie du travail, il fera l’autre.
Il commence à cogner les deux minéraux l’un contre l’autre après les avoirs un tant soit peu séché en les frottant dans ses mains
.
- Soufflezlui demande-t-il ….ça va prendre.
Bientôt une légère fumerole blanchâtre monta, presque invisible alors que la brune vidait ses poumons dans un souffle régulier. Puis la fumée augmenta…et bientôt des flammèches apparurent qui vinrent lécher le petit bois…C’était gagné.
L’highlander se recula, invitant la brune à faire de même
.
- Et maintenant la leçon N° 2dit-il regardant les flammes monterVider le poisson ?

Ouais, parce qu’il faudra bien qu’il le soit avant de le manger.
Parce que le bourru, aura finalement, ayant vu que la jeune femme saurait se débrouiller, même seule, accepter de lui céder un poisson.
Parce qu’elle le vaut bien…comme on dit
.

Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Bien sûr

Et merci à la joueuse pour ce moment...

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Fraisexotik_
[Il y a des jours où je revis
Les années fuyant chaque nuit…
Et le temps passe…
Alors que les ans s’additionnent
Je reste là et revisionne…
Et le temps passe…
Quand je revois les temps derniers
Les larmes ont envie de couler…
Et le temps passe…
Et chaque jour me terrorise
Je vois ma vie qui s’amenuise…
Et le temps passe… ]



[Et le plus dur des coeurs...]



Le fait de pouvoir garder son sang froid et de ne pas se laisser emportée-débordée par ses émotions...Elle était devenue Maître de cet Art. Au fil du temps elle avait su transformer ses sentiments en un mur quasi-impénétrable. Fuir plutôt que d’affronter sa nature profonde était devenu plus facile. Parce que l'être humaine n'était pas digne de confiance.
Mais voilà qu'une rencontre haute en couleur la fît vaciller dans ses propres croyances. N'est-elle finalement pas cette femme froide qu'elle prétendait tellement être ?

Fraise s'était installée au bord du lac, loin des gens qui s'y amusaient. Son visage était lisse, sans vraiment montrer de marque de vieillesse. Ses cheveux jamais vraiment bien coiffés, relevés maladroitement en un chignon, laissait échapper quelques mèches rebelles. Ses yeux bruns perdus dans la beauté du paysage, laissait entre voir une autre Femme, plus douce et plus vivante qu'elle ne laisse paraître. Et son visage s’apaisa, le calme, l'odeur du lac, de l'eau, de l'herbe...mais surtout l'odeur de l'automne qui laissait finement comprendre que l’hiver ne tarderait pas. Moment de solitude, moment de bien être, elle s'abandonnait à tout sorte d'envie et d'espoir de rêverie plus folle les une que les autres... et elle se ravisera quand le moment de rejoindre l'auberge se ferait sentir.

La brise de l'automne d'une main douce, caressa son visage...son nez puis ses lèvres pour finalement se déverser dans son cou, un souffle des plus sensuel. Un frisson agréable parcouru toute sa colonne vertébrale, se dispersant avec hâte dans chacun de ses membres...comme si les bras de Dame Nature l’enveloppait pour faire danser une énième fois son âme. Raviver une dernière fois les braises si profondément enfuient en elle. Et en une fraction de second le brasier reprend, la chaleur se propage lentement secouant chaque parcelle de chaire de peau qui la constitue.

Sa tête tourna ...à droite, puis à gauche. Les murmures, les rires, les discutions, les chamailleries ...envolés, plus signe de vie humaine, juste elle assise, dos collé à un tronc d'arbre.
Le clapotis de l'eau la berçait délicatement alors que son regard se fixa à nouveau sur le lac. Et pourquoi pas disparaître la maintenant, dans la beauté de l'instant. Tremper un orteil puis le pied...frissonner quant à la température glaciale de l'eau...continuer son ascension envers et contre tout. Plonger son autre pied et s'immerger peu à peu , voulant absolument s'évanouir dans les profondeurs du Lac, là ou on ne peut pas respirer.
Les yeux clos, concentrée sur cette vie surréaliste ou tout lui est devenu étrange et monotone, elle veut encore danser sur la pointe des pieds, être légère. Entendre cette voix clair comme le jour et plus rassurante que n'importe laquelle.

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_la_chipie
Voyage, éternelle voyageuse, Charline ne donne jamais son prénom trop de monde aimerait lui mettre la corde au cou, le retenir prisonnière alors qu'elle aspire qu'a être libre.

Parcourir le Royaume
Et voir ce que la vie propose
Vivre au grand air
Et marcher dans Les champs de roses
Quelque part sur la route
Il y a bien quelque chose
Repère ton étoile et décroche-la si tu l'oses.


Ces pas la mène en ces temps en Périgord, longue marche incertaine au travers des villes et villages visités ces dernière années.La penser disparue ou bien morte est un avantage certains contre ses détracteurs, vrai qu'elle n'est pas l'incarnation d'un ange malgré l'allure qu'elle affiche.

Main enroulée autour du harnais de sa monture, cadence sereine de ses pas, émeraudes qui se posent sur l'étendue immense du lac, puis plus au loin sur le village. Faire une halte et de sa main libre plonger dans l'une des sacoches fixée sur la jument ébène pour en sortir une pomme choppée sur les étals du village précédent.En observer la qualitée en la faisant rouler dans sa main puis de la porter a sa bouche, croquant a pleine dent. S'en caler un coin du ventre puis de recracher les pépins un a uns, lentement en posant le pied sur l'étrier , se hissant avec agilitée pour se caler sur le dos de l'animal.

Émeraudes qui se posent un instant sur la silhouette féminine un peu plus loin et de hausser les épaules, chacun sa vie, chacun son destin, la brune connais que trop bien la douleur pour en porter un lourd fardeau depuis des années, elle ne serait pas de nature a trouver les bon mots pour une âme en peine.

La botte talonne doucement l'un des flanc, de concert son pouce et son index amorce une légère pression puis que d'un mouvement son bras donne l'orientation a l'animal pour se diriger vers le village.

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Sentinelle...
Un Ange au regard si....Au sourire si...
Mais sa folie...
...Pourrait bien devenir l'un de vos pires cauchemars!
Sybelle
Take me down to the river bend,
Take me down to the fighting end,
Wash the poison from off my skin
Show me how to be whole again*




Depuis l'agression qui l'avait laissé à moitié morte sur le bord d'un chemin, Sybelle faisait tout son possible pour retrouver son intégrité physique. Son petit voyage dans les environs avait été d'un grand secours, d'autant plus qu'il lui avait permit de rencontrer la plus rafraîchissante des "vieilles dames". Elle qui ne se liait qu'à très peu de personne c'était surprise à apprécier autant la compagnie d'une autre aussi rapidement.

Toutefois, ça n'est pas à cela qu'elle pensait à cet instant. Depuis le levé du soleil, elle s’entraînait : course à pied autour du lac, tir à l'arc... Tout y était passé, et bien que déçue de la lenteur de ses progrès au tir, le bras qui avait été cassé étant affreusement douloureux à tendre, la rouquine était couverte de sueur. Se postant sur la berge, à l’écart des personnes qui se promenait dans les environs, elle se délesta de son arc et de ses bottes. Une légère brise souffla, gonflant sa chemise blanche et faisant voleter autour de son visage, quelques unes des mèches rousses qui c'étaient échappées de sa queue de cheval.

Sybelle prit une grande respiration, appréciant la sensation de l'air frais remplissant ses poumons et elle commença une série d'étirements, visant à redonner à ses muscles toute leur souplesse. Les mouvements étaient fluides, gracieux. Danse répétait mille fois, elle était parfaitement maîtrisée par la jeune acrobate. Durant une bonne heure, elle s'exerça, ne laissant pas à la fatigue le droit de s'abattre sur elle. Il était hors de question de laisser un combat perdu la transformer. Elle était déterminée à redevenir elle-même.

Épuisée mais satisfaite, la jeune fille se dévêtit rapidement, ne gardant sur elle qu'une chemise de corps et sans hésiter, elle entra dans l'eau. La morsure du froid sur sa peau lui était agréable et lorsque l'eau lui arriva à la taille, elle n'hésita pas à plonger, s'immergeant totalement. Elle parcouru plusieurs mètres ainsi, s'enfonçant dans les profondeurs, ses doigts effleurant la vase. Les yeux grands ouverts, elle s'émerveillait des effets que le timide soleil de ce mois d'octobre provoquait dans ce monde aquatique. Donnant un bon coup de talon sur le sol, elle remonta et creva la surface lisse du lac, ses poumons brûlants se délectant de l'air qui les pénétrait.

Regardant autour d'elle, la jeune fille remarqua une femme qui plus loin, se baignait tout habillée. "Étrange," songea-t-elle puis, ouvrant de grands yeux pleins de surprise, elle remarqua qu'il s'agissait de Fraise. Un sourire malicieux apparu sur son visage et avec la discrétion d'une ombre, elle s'approcha d'elle. Une fois dans son dos, elle se jeta sur elle pour la couler.

A L'ATTAAAAAAAAQUE !!!



*Castle of glass, Linkin Park :

Emmène-moi vers le coude de la rivière,
Emmène-moi jusqu'au bout combats,
Lave le poison de ma peau
Montre-moi comment être à nouveau entier.
Fraisexotik_
[Un souffle de vie]


A L'ATTAAAAAAAAQUE !!!


La tête de Fraise s'enfonça à grande vitesse dans l'eau. Elle n'avait pas eu le temps de réagir, il faut avouer qu'elle n'avait rien vu- entendu venir, trop perdue dans ses pensées.
Une pression la maintenait sous l'eau ...les secondes paraissaient des heures …une éternité. Elle avait eu le temps de penser à tout un tas de chose, des souvenirs bons et mauvais, et finalement de sentir son corps anesthésié par le froid devenir plus lourd plus encombrant voir inutile, comme si chaque cellules se mourraient dans un silence terrifiant. Un boulet qui finirait par toucher le fond.

Les yeux grand ouvert …elle n'y voyait pas grand chose là en-dessous, ses poumons se vidaient du peu d'air qu'ils contenaient, laissant quelques bulles faire surface...Plus d'air ...plus d'oxygène...plus de vie ? Elle se noie … asphyxiée... Voulait-elle vraiment ça ? La mort ? Une tombe avec son nom en lettre capitale dessus ? Tout ça parce que l'univers est sans cœur ?

Prise de spasmes terribles, cette sensation oppressante se précipitait en elle, son visage était figé dans la douleur, incapable de bouger. La pression sur sa tête disparue, Fraise se devait remonter maintenant...elle voulait encore jouer au jeu, perdre ou gagner...C'était un petit aperçu d'une fin qui ne lui plaisait pas.
La femme voulait encore toucher ...du bout de ses doigts, caresser...palper...griffer...la vie. Obtenir un nouveau rêve d'elle, un autre goût...doux ou piquant. Elle s'en lècherait les lèvres sans se lasser.

Sa tête émerge de l'eau ...la bouche grande ouverte elle cherche l'air si précieuse. Celle qui garde en vie, celle qui fait battre le cœur. Ses poumons se gonflent, et elle se sent comme renaître, son sang bouillonne alors qu'elle se retourne vers son agresseur. Les cheveux plaqués sur son visage l'empêche de voir...de comprendre...


AAaaahhhhh! BroOoUuuUEEtt, Briiic ...Quiii a osé...me ...me ...
D'une main ...d'un geste de colère elle dégage sa vision ....Fraise cligne des yeux bêtement apercevant la petiote toute rousse ..."La haute en couleur"!
Fraise marmonna longuement dans sa barbe ..."Mordiable...grmglrmlgrlmg tout ça ...grrr Pour ma fortune..." Elle n'en pensait pas un mot ...

La paume de sa main racla la surface de l'eau pour éclabousser à grandes eaux la jeune fille alors qu'un léger sourire se dessina sur son visage...laissant son mécontentement s'envoler.
Un drôle de sentiment l'envahit...


Qu'est ce que tu fais là...? Tu t'es vu ? T'es toute bleue! Tu veux attraper la mort? Bordel t'es pas croyable! Une bêtise après l'autre hein ... tu vas finir par me rendre chèvre.

Venait elle de l'engueuler comme si elle était sa propre gosse ? Elle n'en revenait pas...que lui avait il pris? Fraise attrapa Sybelle par le bras, sans se poser d'autres questions fâcheuses.


Comptes pas sur moi pour te faire une tartine de confiote! Bon On rentre ...il se fait froid...
Dit-elle tout en nageant vers le bord...
_________________
Gluth_vongluth
[Il y'a des jours comme ça où.... on oublie des choses... ou même quelqu'un]

La journée était assez frisquet, trop au goût de Gluth. La brume associée aux arbres tristounet sans branches n'apportaient pas franchement satisfaction pour une journée à l'extérieur. Armé de tout son barda anti-poisson qu'il embarqua dans sa barque monoplace, il se coltina les bonnes centaines de mètres qui le conduisirent directement vers le Lac. C'est épuisé, après une bonne heure de poussage éreintant, qu'il pris place à son tour dans le véhicule et quitta ainsi la terre ferme pour les eaux froides du tombeaux saugrenu des suicidés Sarladais.
Après avoir bien placé et calé son bâton spécial pêche... ou "Gaule" comme le disait la petite, bien qu'elle n'avait pas tout à fait tort si l'on comparé les choses... il s'allongea comme il pût dans ce petit espace personnel, et y fini sa nuit.

Bien que dans cette environnement agréable et calme, on lui foutait la paix... il se réveilla très vite par lui même. Il fût soulagé que sa canne à pêche soit toujours là... mais le brun avait l'impression que quelque chose lui manqua.
C'est entre panique et fatigue qu'il fit l'inventaire de ses affaires, cherchant désespérément à savoir ce qui pouvait le tracassé autant.
Tout était là!! Même les couvertures pour lui et Zeli.............

Bouche ouverte, yeux grand ouvert, comme une immense claque, la chose perdue lui revins subitement en mémoire.

Ni une ni deux il fit demi-tour, explosant tous les records de canoë! Une fois atteins le rebord, il était déjà partie en direction de la ville... courant chez MariCeleste...allant chercher ce qu'il avait oublié : la petite Zeline!!

_________________
Ugo_
Sortie de chez elle, ils purent filer droit vers le lac, Gluth avait de bien plus grandes jambes que la mioche, pour ne pas être à la traîne et prouver à son ami qu' elle pouvait être à la hauteur de ses attentes , elle se mit à trottiner à ses côtés.

Une de ses main se glissa dans celle de Gluth, puis lui serra fortement pour ne pas lui lâcher. Prise dans ses réfléxions silencieuses, une multitudes d'images habitaient son esprit, elles emprisonnaient son esprit, que de questions à soulever progressivement.

Sans père depuis le jour de sa naissance, pourtant il y avait de quoi penser....et se retourner, quand on observait les Sarlandais. Heureusement que Gluth son ami de toujours était devenu son protecteur, pour la gamine qu 'elle était.

Epuisée à courir après les jambes de son voisin, elle s 'exclama bonnement :

- Gluth porte moi ....là...t'vois pas que j'vais tomber à l' renverse....à force d'm ' acrrocher à toi....

Rosie à force d 'efforts elle stoppa au milieu du chemin, sa marche folle, pour reprendre son souffle, le regard levé vers l'homme qu 'elle commençait à découvrir avec parcimonie.

- Dis .....Gluth y'aura que nous deux pour pêcher t 'à l'heure ?
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