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[RP] Le lac de Sarlat

Celenia




Célénia arriva en Sarlat par un froid matin...Combien de temps qu'elle avait quitté cette terre, elle aurait été bien incapable de le dire. Elle revint là où tout semblait toujours commencer, là où son père et sa mère disaient que le Bonheur naissait.
Malgré la neige et le gel, elle s'assit parterre, face au lac. Sa longue cape bleu nuit la protégeant de tout.
Elle regarda devant elle. A chaque respiration la vapeur qui émanait de sa bouche formait une légère buée. Son visage d'habitude si pâle était légèrement rougi par la chute de température que son corps subissait entre l'Italie et ici.
Elle se repassait dans la tête chaque mot au goût de miel qu'elle avait appris par coeur à force de les lire et les relire.

Elle soupira soudain...


"Un an déjà..."

Elle resta là longuement, attendant on ne sait quoi, peut-être un signe, quelque chose mais certainement pas quelqu'un. Il est des miracles auxquels on ne peut croire.

Elle n'avait plus que le silence pour respirer, recommencer là où le monde a commencé.

Elle se mit à chantonner, doucement, de façon inaudible:


"Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang..."

Elle se demanda soudain

"où vont les canards quand il fait trop froid...?"


(Merci à M.Berger et Cali pour m'avoir, malgré eux, prêté leurs mots...)
Oxyane
Besoin impérieux d'être seule qui me prit. Boise était parti, Lovenio depuis quelques jours également. J'avais laissée à la forge, lieu où je vivais désormais, Milo et Nox, pour me diriger vers le lac. Depuis longtemps je n'avais pas emprunté ce chemin. A peine partie, je m'arrêtais. J'enlevais alors mes armes, mes vêtements d'hiver, mes bottes, le lien de cuir nouant mes cheveux. Pour me retrouver dans mon simple haillon. Le froid me mordait la peau, les dents s'entrechoquaient. Je me penchais et me mis à courir, rapide, silencieuse. Une ombre. Moi quoi.
Je m'arrêtais alors, sur le haut de la colline surplombant le lac et vérifiais qu'il n'y avait personne. Je me mis à genoux, ma peau laiteuse contre la neige glaciale. Mon hurlement sauvage transperça le silence comme mes lames acérées traversaient la peau.
Je criais pendant une minute. Ou pendant une éternité. Mon souffle me manqua, je repris ma respiration, posais mon front contre le sol, haletante...Je restais là un moment. Puis me relevais, essuyais mes larmes et dignement
:

-Tout est normal. Maintenant la rouquine, reprends ton masque et tes faux airs, avance et tais toi. Voilà voilà...
Je repartis. Cette année là, l'hiver était rude...
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"Tomber est permis, se relever est ordonné"
Celenia
Célénia était assise là depuis une éternité, personne n'aurait su dire depuis combien de temps elle était là à regarder le lac gelé, quand elle entendit un cri, un cri déchirant le silence, un cri qui avait l'air tout proche dans ce calme, dans cet écho que crée la neige...
Son visage se crispa, elle saisit sa dague, tous ses membres se contractèrent... Il lui revint en tête cette vieille peur qui avait grandi avec elle, celle d'être attaquée par sa tante...

Elle ferma les yeux, ne bougea pas, huma l'air, oreilles tendues, écouta le moindre mouvement de la Nature...

Puis elle entendit au loin le crissement de pas dans la neige, un pas léger, un pas de femme qui s'éloignait...

Elle rangea son arme et se remit à regarder le lac, en silence, religieusement.
Luae
Le lac, cette étendue d'eau si vaste et si froide en hiver.
Luae adorait venir s'y retrouver de temps en temps quand les remparts ne lui suffisait plus .
Aujourd'hui, elle avait grand besoin de se ressourcer.

Elle s’immergea dans cette eau glaciale qui l'a fit frissonner .
Quel douce sensation que lui procurait l'eau du lac. Elle n'avait jamais craint le froid bien au contraire elle aimait les eaux glaciales. Ressentir le froid vous parcourir le corps jusqu'à atteindre les os. Ces picotements de douleur qui vous permette de vous sentir si vivant.

Voila ce qu'elle avait réellement besoin ce soir, se savoir vivante .

Elle se laissa flotter en regardant les étoiles jusqu'à que son corps ne puisse plus le supporter puis regagna la berge.

Elle resta la à contempler le ciel les pieds dans l'eau un long moment puis s'en alla faire son devoir de maréchale.
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Celenia
Célénia entendit un étrange clapotis sur la surface du lac, un mouvement d'eau, comme si... comme si.... quelqu'un se baignait
Elle se leva d'un bond, observa la surface de l'eau. La nuit était tombée mais sous la lune elle vit le corps d'une femme. Elle crut d'abord à une morte qu'on aurait jeté là mais finit par se rendre compte qu'elle bougeait, qu'elle semblait s'être volontairement jetée dans l'eau gelée !
Célénia se fit soudain une étrange réflexion qu'elle oublia aussitôt... Sentait-elle le poisson au point d'attirer tous les chattes du quartier?... son esprit perdu et sinueux resta ainsi une demi seconde, pris entre la surprise de la découverte et l'incompréhension la plus totale de la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Elle décida de rejoindre la ville qui avait l'air d'avoir bien changé. A la fois si toutes étaient ici, il y aurait surement plus de calme en taverne...

Elle se rappela d'un coup une rumeur qui courait dans les contrées limitrophes, un charmant jeune noble leur affolait le coeur. Selon les dires, "il est si beeeeaaauuu!"

Cela expliquerait surement ce besoin de calmer les ardeurs et les excés de chaleur dans la neige et le froid...

Elle partit, avec dans la tête et dans le coeur, ses pensées qu'elle ne disait pas mais qui ne la quittaient pas.
Pattricia
Funeste période pour la rousse qui cherche un lieu de solitude pour revivre son cauchemar en toute quiétude. Elle a apporté plusieurs bouteilles, et a fait comprendre à Truffe qu'elle désirait être seule. Elle avait pris l'habitude depuis cette fameuse année de ne plus être à Sarlat à cette période, mais ses choix professionnels avaient remis en question cette habitude et elle était furieuse de ne pas y avoir pensé...

Assise sur la pierre plate, elle ouvre la première bouteille et commence à boire à même le goulot à petites gorgées.

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Armandjean
Armand se promenait sur les bords du lac. Ce lac, vaste étendue d'eau qui depuis sa tendre enfance il adorait contempler. Ce lac qui lui avait fourni du réconfort dans les moments difficiles, oui ce lac qu'il aime et qui aujourd'hui lui procure tant d'inspiration.
Après avoir marché pendant quelque minutes, Armand se posa au bord de l'eau et sortit un papier ainsi qu'une plume et un petit récipient d'encre et commença à écrire en pensant à son défunt père qui lui avait appris l'art de la calligraphie ainsi que la lecture.
Il venait ici chercher l'inspiration poétique et voilà qu'il la trouva et déclama à haute voie:


- Oh toi superbe lac Sarlandais!
Oh toi qui m'a toujours choyé!
Oh toi qui fait partir ma rage!
Oh toi le plus lucide des sages!

Les arbres autour de toi verdoient,
Ces grands arbres tel des beffrois!
Autour de toi ce grand bocage,
M'apaise depuis mon plus jeune âge!

Dans tes flots le ciel se reflète,
Et là gazouillent les alouettes,
Tu leur inspire des chansonnettes.

Ici-bas vivent des barbeaux,
Et là ils dansent un boléro,
En la compagnie des crapauds.


Il sourit, se rassit et dit:

-Voilà, je l'ai enfin terminé! Un poème de plus! Ce lac est plein d'inspiration.

Il s'allongea alors et s'assoupit.
Lalie
    Entre chaque voyage.. une escale. Lalie aime les lacs. Elle les trouve reposant, et celui de Sarlat est parait il très poissonneux. Aussi la blonde jeune femme s'installe sur une souche, jette sa ligne et noue l'autre bout à une branche morte.

    Elle s'appuie sur les avant bras, se remplit les yeux et l'esprit de la beauté des lieux. Quelques personnes pêchent plus loin, d'autres se promènent. Lalie sourit puis surveille la ligne du coin de l'oeil. Quelques minutes plus tard, dans un bruit étonnant, la ligne casse et la blondinette ne peut que la regarder filer sur la surface du lac. Elle se redresse en soupirant..


    - Heyy... mer... credi..


    Puis elle hausse doucement les épaules. Ce n'est pas ce soir qu'elle mangera une belle truite. Elle devra se contenter de pain et de baies si elle en trouve.. Lalie se lève en tapotant le derrière de sa houppelande puis longe le lac à la recherche d'un buisson bien garni.
Okwawi
Cela faisait des mois qu'Okwawi n'était pas sortie de son echope, il n'avait plus goût à rien, la vie lui paraissait si morte depuis tout ce temps qu'il n'osait même plus allez en taverne pour y boire une chope ou simplement bavarder...

Il construisait à longueur de journée des barques pour que les villageois puissent pêcher plus loin qu'avec leur pied et ainsi se disait-il servait d'une certaine façon la mairie et les villageois

Il regarda le lac dans tout sa splendeur, des plaques de glaces erraient encore par endroit, il vit un couple à sa gauche et les voyant arriver décida de rentrer à sa boutique


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Je suis l'Alpha et l'Oméga
Le commencement et la fin
A qui a soif,
Je donnerais, moi, de l'eau de la fontaine de la vie
Gratuitement
Neolonie
Souvenirs....
De ses débuts avec le barbu.
De journées en taverne à discuter avec un autre genre de bourru écossais, si elle se souvient bien. Peu importe sa nationalité, elle se souvient de leurs longues conversations ponctuées de silence.
D'une leçon de pèche qui a finit presque en leçon de choses. D'une nasse tressée, symbole d'un instant de vie...

Par hasard, elle repasse à Sarlat, étonnée d'entendre le nom de cette ville dans la bouche de ses compagnons, ne comprenant pas la rancune, car elle ne les connaissait pas à l'époque.
A chacun ses souvenirs, et pendant qu'elle se dirige, doucement, bancale s'appuyant sur une canne de fortune, vers le lac et son éclat, elle se rappelle.
Elle se rappelle Arth trempé, elle se rappelle leur discussion, le poisson dégusté, le feu, et la nasse laissée en cadeau.
Elle se rappelle qu'elle était juste, à l'époque, une voleuse par nécessité, qui suivait un oncle bourru. Et maintenant?
Que dirait Arth en la voyant, blessée par un combat en lice, armée comme une guerrière?

Néo s'installe sur un tronc vermoulu, observant sans se lasser les vagues du lac qui s'acharnent à vouloir briser les rebords de glace. Les poissons, protégés par cette gangue transparente, sont des reflets brillants sous le pâle soleil.

Elle ferme les yeux, se massant la jambe toujours douloureuse, bien trop gonflée pour être honnête. Pas cassée, non, mais pas mieux.
Mais elle arrête d'en parler, ça ne fait que rajouter de l'ironie dans le regard du rouquin. Celui là, quand elle ira mieux, elle fera en sorte de se venger de la raclée qu'il lui a infligé. Un jour...
Dire qu'elle le trouvait drole et intéressant. Mais il n'est ainsi que lorsqu'il parle à Jeni en fait. Et son autre partie, sombre et pénible, ressort à chaque instant.
Pour ça qu'elle l'évite, et qu'elle lui taille un costard dès qu'elle le peut, pour se venger de s'être trompée.

La jeune brune espère recroiser le bourru, mais rien ne dit qu'il soit toujours ici. Et ce qu'elle est devenue n'est pas son quotidien, ils ne sont plus du même côté de la barrière.
Non pas qu'elle le regrette, parce qu'elle a trouvé, avec eux, la famille qu'elle n'avait pas, le soutien, les chants, les rires, les engueulades aussi, la vie quoi. Et ils étaient là lorsque l'Inconnu a choisi de partir. Il ne reste qu'eux...
Pour le reste, leur motivation, leurs buts, elle suit.
Elle n'est pas guerrière, se cache derrière son équipement. Mais elle a l'äme du groupe, et elle se battrait pour chacun d'entre eux, jusqu'au bout.

Un petit sourire en regardant raton, son petit animal, retrouver avec plaisir l'eau du lac. Plus besoin de la nasse, il lui suffit à ramener les poissons dont elle a besoin.
C'est à cause de lui qu'elle est devenue Poca pour un autre Raton. Loin, lui aussi, et si proche.
Décidément, revenir ici ne lui porte pas chance, le passé se rappelle un peu trop à elle, lui montrant tout ce qu'elle a perdu, au rythme du temps.
Quelques larmes roulent sur ses joues blèmes, elle ressert sur elle les pans de son lourd manteau.

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Kachina
Le lac.............Ici rien n'a changé sinon que l'eau semble plus grise sans les rayons de soleil qui l'animaient au printemps.
Elle en a passé des heures à pêcher ici, à s'en dégouter du poisson , à regarder ces eaux bien trop calmes..à rêver des eaux vives de l'Armagnac.

La Louve marche d'un pas tranquille le long des berges, sur le sentier qui serpente , abritée du vent par les buissons qui bordent l'étendue d'eau.

Frissonnante sous sa lourde cape de daim fourrée, elle laisse un instant les souvenirs l'emmener vers avant .

Sarlat........et le repos forcé pour soigner les blessés. Un regard fier qui nie la douleur, une barque qui vogue , tranquille dans la nuit, renvoyant en écho des rires de deux moitiés d'un tout................ la ruelle qui mène à la Belle Sarladaise.
Rien n'a changé, pourtant rien n'est plus pareil. Aucune main qui l'entraine pour dévaler les marches et plus personne pour l'embrasser à perdre haleine sous un porche.

Sarlat la belle...........de magnifiques rencontres, et des concours de fessiers, un combat au bâton, et le printemps célèbré sur la colliné à la lueur des torches .
Disparue la taverne Lycane, où se passait en douce la viande pour reprendre des forces.........
Défilent dans sa tête l'image d' un nain amoureux de sa Passion et la couverture d' une gazette écrite à plusieurs mains............

Un couple de colverts qu'elle dérange au passage l'oblige à revenir à la réalité. Elle les suit du regard alors qu'ils s'envolent en râlant.
Et ses doigts fins viennent resserrer autour d'elle le col en fourrure en même temps qu'elle allonge le pas, pressée de rejoindre cette silhouette familière qu'elle aperçoit là bas.....
Fragile et pourtant si forte........Celle qu'on surnomme dans le groupe, la Sauvageonne ou la Sans Coeur, tant elle semble se protèger toujours de la moindre émotion.

Les Lycans.....
Sans eux, elle serait morte.....Ils sont toujourslà, même si la Faucheuse ou la Vie en a emporté quelques uns et pas des moindres...............
Mais ils chevauchent encore ensemble.......Par quel miracle , ou quelle folie, elle n'en sait rien......

La Brune arrive à hauteur de Néo, se perd un instant dans le regard embué. Elle feint de ne rien remarquer . La Belle est bien trop fière, et puis chez les Louves, on ne pleure pas, on donne le change......Les larmes coulent la nuit, dans la solitude d'une couche bien trop grande, bien trop froide, quand le manque se fait lancinant et torture......

Kachi fouille dans la besace pendue à son épaule, et sa main que protège une mitaine de lainage chaud vient tendre à Néo, cette pomme volée à Tulle.
Un léger sourire étire les lèvres que le froid gerce alors qu'elle laisse échapper :

- Tout va bien Sauvageonne ? Le printemps reviendra, tu sais ?
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Neolonie
Un sourire, alors qu'elle fait une place à Kachi et lui prend la pomme tendue, comme une offrande.
Pas la peine de demander pourquoi elle est là, comment elle l'a trouvé, ni même si elle la cherchait. Les choses sont ainsi faites que la louve devine, beaucoup, et pose adroitement les questions concernant ce qui peut lui manquer.


Oui, l'printemps va v'nir.
Mais j'aime bien l'hiver, et ses silences. L'blanc, et l'froid qui mord. On profite encore plus de la chaleur du feu.

T'es déjà v'nue à Sarlat?
Moi, une fois... Au début du bourru. On est resté un certain temps, et... Et c'est là que j'ai appris à pécher.


Les onyx qui se perdent sur les eaux à peine ridées, celles qui sont libres de toute glace, plus sombres, plus attirantes aussi.
Dommage que je n'ai pas pu le recroiser...

Puis elle se tourne vers la brune.

Et toi? Ca va??
L'printemps viendra pour nous, en même temps!
On cueillera ensemble les fleurs sauvages pour en faire des couronnes. Et tu n'auras plus froid.

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Okwawi
Okwawi revint au bord des ses eaux troubles, il regarda dans le vide un long moment puis décida de marcher un peu autour de cette quantité d'eau

Voyant un groupe un peu plus loin, il décida de passer hâtivement devant en leur faisant à peine un geste de la tête pour les saluer puis reprit sa marche presque normal, les pensées le gagnaient mais il ne savait où donner de la tête peut-être ne devait-il pas le faire tout simplement et se laisser faire

Arrivé à la moitié du lac, il décida de s'asseoir un petit moment à le contempler


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Je suis l'Alpha et l'Oméga
Le commencement et la fin
A qui a soif,
Je donnerais, moi, de l'eau de la fontaine de la vie
Gratuitement
Asm0dee
Asmodée, nouvel arrivant en la bourgade de Sarlat, ici pour voir si un emménagement est possible, mais surtout pour y retrouver une personne ... Personne dont il a appris la mort. Une tristesse qu'il a enfoui toute la journée, gardée bien au fond de lui, qu'il a même tenté de noyer sous des litres d'alcool, résultat maintenant il est toujours aussi triste mais ivre. Est-ce une meilleure situation ? Ça ce n'est pas sûr ...

Tout en titubant il est sorti de la taverne où il a campé toute l'après-midi, à rire, sourire, plaisanter, donner le change mais au fond de lui il est meurtri. Direction le lac, ces étendues d'eau douce l'ont toujours apaisé dans le passé, mais là il ne s'agit ni d'une remise en question ou une chagrin d'amour. La perte du dernier membre de sa famille lui a été annoncée. D'un pas lourd, traînant les pieds il arriva aux abords du lac.

Il leva alors la tête et vit un certain nombre de gens ... Pêcheur, citadins en balade, amoureux ... Enfin tout ce que l'on pouvait apercevoir dans ce genre d'endroit. Pour éviter de croiser le regard de quiconque il baissa son visage sombre et fermé puis avança en direction d'un endroit un peu moins peuplé. Après quelques centaine de mètres à contourner le lac il vit un rocher en bordure de l'étendue d'eau. Il y avait quelques personnes qui y passaient mais l'endroit était somme toute tranquille.

Il posa alors ses fesses sur le dit rocher et se penchait en avant pour ramasser des pierres, comme si les triturer et les jeter dans l'eau pouvait le détendre ... Mais au final il ne pouvait s'enlever cette culpabilité de la tête ... Elle lui avait dit que jamais elle ne l'abandonnerai, et c'est lui qui, du jours au lendemain avait disparu de la surface du royaume ... Quand il a réapparu, c'était trop tard ... Elle, elle n'était plus de ce monde ... Parait-il elle portait un neveu ou une nièce ... En une journée il avait perdu deux membre de sa famille ... dont un qu'il n'aura jamais eu l'occasion de voir.

Cachant un peu plus son visage, il fixe le sol, l'air hagard comme choqué de la savoir vaincu, il s'est toujours dit que s'il y en avait un des deux qui échapperait à la mort ce serait-elle. Il ne l'a jamais vu apeurée, pleuré, abattue ... elle lui a toujours remonté le moral, soutenu dans tous ses choix accompagné partout ... et lui les seuls moments où elle avait peut-être besoin de lui, il n'était pas là ...

Il passa alors ses deux mains dans ses cheveux et les attrapa avec force, la tête toujours baissée, les lèvres pincés ... Voilà que ses yeux s'embrouillent, et une larme perle le long de son nez avant de s'écraser sur un caillou, qui à l'endroit de l'impact se teinte d'une parure plus foncée. Les suivantes ne tardent pas à suivre le même chemin. On pouvait aussi apercevoir que l'homme avait des spasmes, parce qu'il retenait enfouie au font de lui ses sanglots. On lui avait toujours dit de souffrir en silence, mais il était loin de se douter que les douleurs mentales étaient les plus durs à ne pas exprimer ...

D'un revers de la manche, il essuya ses yeux et son visage et fixa l'horizon ... sans bouger, espérant peut être la voir apparaître ... mais là ... c'est plus qu'un miracle qu'il faudrait
Amelya.
    L'aube naissante et fraîche était venue éveiller la Rousse, une nuit au côté de son époux, son corps blottit au creux du sien, elle se sentait en sécurité, leur amour était une force, elle était aussi sa vie et y puisait les ressources qu'elle avait tant besoin dans ce monde fait de langues vipérines..


    Elle avait quittée à pas de chat le Vago, elle l'avait avant cela longuement regardé, elle l'aimait plus que la raison ne pouvait le permettre, elle sacrifierait même sa vie si cela était nécessaire, un lien particulier étant tissé entre eux..


    Avec un sourire conquit sur le minois, elle passa le nez au dehors et s'aperçut que la Vago s'était stoppé sur les berges du Lac, image féerique et sans nul pareil, d'un soleil timide venant caresser les eaux froides, un scintillement de mille feu venait ajouter une touche supplémentaire à la beauté de l'endroit.


    Prenant une grande goulée d'air elle scruta les environs calmes, l'ensemble de la troupe était probablement encore à se prélasser sur les couches de peaux, se requinquant des nuits de marche... Une matinée qui s'annonçait plus douce que les matinées Bretonne, un froid moins cinglant qui lui piquait les joues au bord de la Mer Bretonne.


    Sautant en bas du Vago, elle se mit à la quête de quelques bois morts pour faire un âtre chaleureux, et ou pourrait se chauffer le déjeuner, une fois sa quête terminée et le brasier dansant de ses flammes rougeâtres, elle posa un petit chaudron sur le dessus versant le lait et ajoutant quelques cuillerée de miel..La gourmandise de son époux, un sourire se fit sur ses lèvres à cette pensée, elle aimait en passer sur ses lèvres juste pour sentir son aimé venir cueillir le baiser divinement sucré..


    Coupant le pain en fines tranches, elle laissa son regard parcourir les alentours, un endroit magnifique, un endroit de ressource, elle secoua doucement ses boucles rousses éparses en ce réveil, tout en terminant sa besogne de préparation des tranches au confit de fruits rouges..


    Se levant enfin, elle reprit la direction du Vago, se glissant à l’intérieur, sa main douce venant effleurer le minois des enfants encore endormis qui chevauchaient probablement des chevaux féeriques dans leurs rêves, puis elle se dirigea vers son aimé, un instant elle resta là à l'admirer, ses cheveux d'or encadrant son visage aux contours bruts, elle glissa ses doigts sur sa peau, reconnaissant chaque grains.. Se penchant elle cueillit avec délicatesse un baiser et souffla..


    Mon amour.. Il est déjà le matin..Je nous ai préparé une collation...


    Elle lui sourit, amoureuse oui elle l'était sans nul pareil, elle voulait le crier à la face du monde qui pouvait se montrer putride et nauséeux..


    Je vous aimes mon Ghell d'Hell..

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