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[RP] Le lac de Sarlat

Caelia
Caélia voit les deux pieds attrapés fuir, et ne pouvant plus retenir sa respiration, elle sort la tête hors de l'eau.
Son but n'était pas de perdre connaissance ou de se noyer mais bien de faire une petite frayeur et lorsqu'elle voit Luz courir à vive allure en criant, elle ne peut s'empêcher de rire, en lui criant
: HE HO LUZZZZZZZZ, CE N'EST QUE MOI ! Tout en brandissant sa main comme pour lui faire comprendre, regarde ma main est totalement inoffensive.
Alléchée par une bonne odeur de fumet et à la vue de toutes ces cerises, elle rajoute : Bah on s'en fait pas trop dans l'coin ! J'retourne chercher mes vêtements et j'me joins à vous.
Ni une ni deux, elle reprend sa nage en sens inverse, amusée d'avoir réussi son coup.
Sabiha
Les lapins étaient cuits à point. Les patates de Luz n'avaient pas l'air mal non plus.

Sabi avait son estomac qui commençait à gargouiller sérieusement avec toutes ces bonnes odeurs qui lui chatouillaient les narines.
Bon et si on mangeait.
Elle espérait que le reste de la bande allait arriver par l'odeur alléchée.
Elle commença à découper les lapins pour que chacun puisse se servir.

A TAAAAAAAABLE tout le monde. Je meurs de faim.

Puis elle se laissa tomber dans l'herbe, attendant que tout le monde s'installe, avant de mordre à pleine dents dans un morceau de lapin.
Arthanagor
Sarlat, le lac, Août 1461

{...Mobilis in mobili...} (*)

La journée s'annonçait chaude, déjà.
Une légère brume montait du lac, dissimulant un peu sur la rive en face, la silhouette des remparts de la Ville, le ciel était d'un bleu éclatant a peine nuageux, et ne faisait nuls doutes que le soleil s'en donnerait à cœur joie
.

Arth n'était pas fâché de laisser les remparts, … de pouvoir de nouveaux passer des nuits dans la tiédeur de la couche conjugale,...et de reprendre la pêche, à défaut de forger.
Les braies remontées, dans l'eau jusqu'au genoux, le Nessien finissait de charger sa barque, essayant de loger judicieusement dans le frêle esquif : filet...nasse...et quelques gaules. Si avec tout cet arsenal il n'arrivait pas ne serait-ce qu'a attraper un goujon ou une ablette, il ne restait plus qu'a aller apprendre le point de croix auprès des nonnes du Couvent des Cordeliers.
Aux risques de s'attirer les foudres célestes, l'Highlander fredonnait:

- Le lac est beau ♪♪...fraîche est son eau...♪♪c'est merveilleeeuux … ♪♪ c'que nous voulons... ♪ c'est du poisson...♪ fort bien goûteeeeeeeuux …(**)
Coup de chances, du moins l’espérait- il, les poissons, eux, n'entendraient pas. Tout est prêt, il ne manque rien...
D'un coup de talon, il saute prestement dans la barque, et commence à ramer en direction de la rive opposée...vers les cotes Périgourdines.


L'ennuie c'est que la douceur du matin sur le lac associée a un certain relâchement après des nuits a tenter de percer les ombres de la nuit du haut des rempart, a tôt fait de le plonger dans une rêverie prononcée. En levant le nez au ciel, les nuages prennent des formes les plus variés qui soient pour qui possède une once d'imagination...la légère brise encore fraîche de la nuit, lui caresse agréablement le visage. Il n'est plus le lac de Sarlat, mais sur les eaux ténébreuses du Loch Ness...ce ne sont plus les verdoyantes collines du Périgord qu'il voit autour, mais les hautes montagnes pelées par les vents... tandis que, tout à sa rêverie, il laisse doucement dériver sa barque, une secousse accompagné d'un « BAM! » sourd le rappelle à l'ordre :
- Taigh-siùrsachd !! ...peste-t-il en se retournant...ciod e (***)

La prochaine fois, Arth, sois un peu a ce que tu fais !!!
Tu viens de heurter le ponton
...


Traduction du Gaélique d'Ecosse.
(*) Mobile dans l'élément mobile....devise du « Nautilus » dans 20 000 lieues sous les mers
(**) Tiré de la trilogie de l'anneau de Tolkien
(***) Bordel !! qu'est-ce que c'est …

_________________
Laurelynn
En ce matin du 12 Aout 1461 Laurelynn se réveilla un peu étourdie par la missive qu'elle venait de recevoir sans doute .. Sa vision des choses n'étaient plus aussi clairvoyante que le soir même. Elle oscillait entre la joie de rececevoir sa nouvelle barque et le remord....
Pour apaiser son esprit , elle se décida d'aller au lac pour ressentir cette plénitude qu'il dégageait, elle partit cheveux aux vents en direction de celui ci ,une fois sur place elle s'arrêta net et fermant les yeux huma l'air environnante elle le regarda longuement avant de ressentir un peit gargoullis de faim qui venait lui rappelant qu'elle avais omis de se substanter....

J'vais quand même pas retourner en ville pour me rassasier quand même. s'entendit elle dire..

Laurelynn savait que le lac regorgeait de poissons mais elle n'avait jamais pêcher de sa vie, elle réflèchit un moment puis se rappela du vieil homme qui attrapait les poissons à mains nues juste en scrutant les eaux profondes s du Lac toujours sur le qui vive aux aguets du moindre mouvement de l'eau.

Bon... si j'n'essaie pas j'vas encore faire pittence marmonna t'elle, elle se dévêtit laissant ses vêtements sur la berge puis entra dans l'eau glaciale puis nagea un moment avant de plonger , au moment de refaire surface elle sentit quelque chose là heurtait de plein fouet, sonnée aux premiers abords elle secoua la tête essayant de refaire surface.Une fois la tête hors de l' eau elle aperçut une embarcation non loin d'elle....

HEYYYY!!!!! Mais ça va pas vous? z'étes assassin ou quoi???? c'est y pas un monde ! s'faire attaquer alors qu'on veut pêcher....

Laurelynn regarda l'homme méfiante essayant de discerner ses traits .....
Arthanagor
- HEYYYY !!!! Mais ça va pas vous ? Z'êtes assassin ou quoi ??? c'est y pas un monde ! S'faire attaquer alors qu'on veut pêcher...
Passer la première surprise venant du choc contre le ponton, en voici une deuxième, et non des moindres : On lui avait toujours dit et re-dit, que le monde aquatique était celui du silence. D'ailleurs même la sagesse populaire le confirmait car après tout, ne disait-on pas « muet comme une carpe ? »

Ouais, sauf que le lac de Sarlat, même s'il possédait une population diverse et variées de poissons du Périgord dont notamment, le brochet dit « à grande gueule » et la Tanche dentellée dites « du castel » , on ne risquait pas d'y trouver la carpe bavarde. Car cette espèce, même dans le loch le plus profond de ses Highlands natales, on ne le trouvait pas.
Non là, il y avait non pas anguilles sous roches, mais plutôt quelqu'un sous sa barque, ou presque.
C'est donc en tentant de ne pas faire chavirer la barque que le Nessien se pencha afin de voir ce qu'il se passait. Imaginez un peu sa surprise !
Là, dans l'eau, une jeune femme aux cheveux couleur de feu, dans une tenue qu'on pourrait qualifier de légère entrain de jouer les naïades.

- Pêcher ?...P'tain qu'est ce que c'est que cette histoire, depuis quand se fout-on a moitié nue pour pêcher ?...le seul truc que vous risquez de prendre à patauger de la sorte c'est une mauvaise fièvre !!!....

Rien que d'y penser, l'Highlander en à froid dans le dos, même au mois d'Août. S'il faillait se foutre à l'eau pour ramener du poisson, Urquhart Castle serait la capitale mondiale de la fluxion de poitrine.
- En attendant je me retourne, et vous sortez de l'eau pour vêtir une tenue moins...'fin plus décente !!! Parce que là, vous faîtes fuir le poisson...

Et le Nessien de se retourner pour ne pas , en plus de passer pour un rustre, être considéré comme le derniers des libidineux du coin...
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Laurelynn
En attendant je me retourne, et vous sortez de l'eau pour vêtir une tenue moins...'fin plus décente !!! Parce que là, vous faîtes fuir le poisson...

Laurelynn regarda le messire audacieux , elle faisait du sur place bien sur il fallait surtout pas ne pas couler, pour ne pas perdre la face davant cet te personne un tantinet rustre.

D'abord on dit Bon matin quand on est poli, s'entendit elle lui rétorquer, ensuite je ne suis pas nue, juste avec mes guenilles, z'avez les yeux perçants dites donc et pour vrostre gouverne quand on a faim on se débrouille comme on peut pour attraper sa pitance. Pis à titre d'information c'est plutôt vous qui faites fuir le poisson avec vostre verve de grand seigneur, ne doit pas faire silence si l'on veut en attraper?

Laurelynn le défia du regard un moment puis repartit en direction de la berge, toujours décider à attraper ce poisson...

J'va vous dire, lui lança -t-elle , remontant de l'eau, et se nippant comme elle le pouvait, c'pas vous qui m'empech'rai de pêcher nanmého! c'est l'lac a tout l'monde!!!!! m'sieur l'rustre.

Laurelynn vésée et un tantinet énervée partit marmonnant un peu plus loin espérant là aussi trouver son futur repas.
Arthanagor
Gnananananangnon dit bon matin...
Le Nessien en hausserait presque les épaules tiens. Comment sait-elle que ce serait un bon matin ? Elle a mangé les confitures de l'autre allumé là bas du coté de Salon de Provence qui a des visions ?
Si c'était un bon matin, il serait au milieu du lac, a poser ses filets, ses propres nasses au lieu de se lancer dans une joute oratoire:

- J'va vous dire...mais c'est qu'elle en rajoute l 'effrontée....c'est pas vous qui m'empech'rai de pêcher nanmého !! c'est l'lac a tout le monde !!!!! m'sieur rustre !!
L'Highlander se pince l'arête du nez et lâche un soupire tendis que la jeune femme sort de l'eau, et se revêt plus ou moins.
- Tha seo cinnteach !! (*)...dit-il, à force de brailler comme vous le faîtes vous vous débrouillez très bien seule pour ne rien prendre !!!....allez hop ! Un dernier trait pour la forme...et c'est pas en changeant de coin que ça ira mieux !!

Bon, théoriquement, il pourrait lui expliquer les détails des eaux territoriales de la Nouvelle Calédonie, mais dans le cas présent, ce serait presque une perte de temps.
Ah ! Tiens, !!...Puis pendant qu'on y est
:
- Et sûrement pas en pêchant à la main !!!

Traduction du Gaélique Écossais.
(*) C'est sûre !!

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Opaline.
Fin de journée ce vendredi d'aout 1461, Opale apres la mine et n'ayant croisé personne en taverne pour demander chambre et bain, laisse tomber et se rend vers le lac. Elle avance lentement et le longe un moment cherchant un endroit reculé et a l'abri des regards pour se baigner et dormir tranquille. Elle laisse les plages et les coins ou les barques s'alignent attendant leur proprietaire pour aller passer un long moment pecher au milieu du lac, et prefere continuer plus loin.

Enfin un renfoncement qui, grace a la vegetation dense, la protegera et du vent et des passants. Elle pose sa besace au sol en sort un pain de savon et une brosse a cheveux ainsi qu'un drap fin puis pose son bouclier dessus et son manche a coté avant de se debarasser de ses affaires et totalement nue dans cette fin de journée, elle s'immerge dans l'eau fraiche un long frisson la traversant des pieds a la tête.

Elle plonge dans l'eau et nage un long moment profitant du calme et qu'il y ait personne pour se detendre totalement avant de revenir sur la berge et se frotter consciencieusement avec le pain de savon. Tremblante de froid, elle replonge une derniere fois dans l'eau pour se rincer puis enfin sort de l'eau en torsadant et serrant fort ses meches blondes puis s'enroule dans le drap et se pose contre le bouclier.

L'air est doux, et reveuse, elle démêle sa tignasse avec des gestes lents et regulier le regard perdu sur l'onde calme du lac. Elle doit faire un feu mais elle a pas envi de bouger... sa couverture suffira bien... Un doux soupir s'echappe des lèvres de la blondinette qui finit de se coiffer et range sa brosse puis elle s'emmitouffle dans sa couverture et s'allonge contre le bouclier et ferme les yeux ecoutant la nature qui la nuit s'eveille de mille petits bruits pour certains angoissants pour elle rassurants.
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Opaline.
A peine dix jours plus tard, la blondinette est de retour a Sarlat. Elle passe la journée a errer dans la ville et va jusqu'a l'hospital des Cordeliers pour passer le message de Stell et papoter un peu. Puis la fin de journée venue, elle embarque Carla pour l'emmener ou elle avait dormi la derniere fois. Elles y seront tranquilles. Tout en marchant le long du lac, elle papote avec elle.

Tu va voir c'est tranquille et personne peut nous voir sauf si il arrive du lac. Et avec toute la vegetation autour cela nous protege aussi du vent. Ton ami Rbaty semble vraiment tenir a toi en tout cas. C'etait donc lui le... suçon ?


Elle sourit espiegle

Hum il a l'air interressant en tout cas je comprend qu'il te plait au moins tu t'ennuie pas avec lui.

Encore quelques minutes a marcher et enfin elles arrivent sur la minuscule crique. La blondinette va vers la souche et lache baton, bouclier et besace dans un grand soupire de soulagement et s'etire de tout son long avant de se tourner vers la brunette.

Alors ça te convient ici ?


Elle lui sourit amusée et s'accroupit devant l'eau pour y plonger ses mains et se raffraichir le visage.
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Carla..
La nuit dernière avait été agitée et épuisante pour la brunette qui suit son amie ne pensant qu'à une chose... se reposer... Tout en marchant, la pipelette de blondinette ne peut s'empêcher de briser le calme ambiant de la nature avec sa curiosité légendaire. Cela amuse l'italienne... la bonne humeur et la joie de vivre d'Opale sont communicatives... et sa compagnie est toujours un rayon de soleil.

Tu va voir c'est tranquille et personne peut nous voir sauf si il arrive du lac. Et avec toute la vegetation autour cela nous protege aussi du vent. Ton ami Rbaty semble vraiment tenir a toi en tout cas. C'etait donc lui le... suçon ?


Hum oui le suçon c'était lui tsssss... j'ai encore la marque en plus... J'espère que ça va disparaitre totalement un jour.. Secoue doucement la tête puis sourit passant machinalement ses doigts sur la marque dans son cou.

Nous nous agaçons mutuellement.. tu sais qu'il peut être vraiment insupportable... Un vrai grognon... Pas sûr qu'on se supporte durant le voyage... Sourit amusée Mais bon... il a quand même une petite part attachante... ça compense un peu. Sourit en pensant à sa tête s'il entendait ce qu'elle raconte...


Hum il a l'air interressant en tout cas je comprend qu'il te plait au moins tu t'ennuie pas avec lui.

Tout le long du chemin, la brunette comme à son habitude ramasse quelques cailloux lisses, fins et plats qu'elle range dans sa besace.

Hum.... oui il est intéressant.. ou intrigant.. je n'arrive pas trop à le cerner encore... mais c'est vrai qu'on ne s'ennuie pas en sa compagnie... Sourit à son amie.

Elle s'arrête quand elle voit la blondinette poser ses affaires déduisant qu'elles sont arrivées à destination... Carla observe tout autour d'elle et un sourire radieux se dessine sur ses lèvres.


Alors ça te convient ici ?


Oui nous serons très bien ici je pense... l'endroit est vraiment magnifique.. et s'il n'y a pas de bébêtes la nuit ce sera parfait... Hum.. bon ça va me changer de mon petit confort des auberges.. Sourit pensant à un lit bien douillet comme elle les aime. Mais bon... aventure aventure.... je ne vais pas faire ma sucrée..

Roule des yeux et sourit amusée se retournant vers la blondinette après avoir à son tour posé toutes ses affaires au pied d'un arbre. La position accroupie de la blondinette face à l'étendue d'eau est trop tentante... Joueuse et espiègle qu'elle peut être... la brunette s'avance dans son dos.. et d'un mouvement rapide la pousse.... PLOUFFF

Le rire de la brune résonne... Vengeanceeeee !! Opale saura très bien de quoi il s'agit... Elle est bonne j'espère.... sourit amusée s’asseyant sur l'herbe profitant de la chaleur des rayons de soleil qui caresse sa peau dorée.

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Opaline.
La blondinette tout occupée a se rafraichir eclate de rire en entendant sa reponse mitigée.

Nan mais c’est toi qui a dit lac pour dormir je te rappelle hein !!

Elle se passe la main dans le cou pour se mouiller un peu et soudain tout bascule. C’est le cas de dire. Elle a pas le temps de dire ouf qu’une poussée dans le dos, Les yeux écarquillés, les lèvres qui s’entrouvrent pour crier mais aucun son n’a le temps de sortir qu’elle se retrouve affalée dans l’eau heureusement peu profonde au bord.

PLOUFFF et le rire de la coupable et un Vengeanceeeee !! lui arrive aux oreilles alors qu’elle se redresse a quatre pattes en grognant.

Caaaaarlaaaaaa !! Elle est bonne j'espère....

C'est pas juste! Tu t'es deja vengée a la taverne en nous barbouillant de charbon !

Grognement de la blondinette qui se releve et se tourne vers son amie en essorant ses vetements. Elle s’approche de la brune assise et mutine se jette sur elle et lui fait un gros calin trempé, la mouillant tout autant ou presque.

Elle est trop bonne hein ?!

Puis elle eclate de rire et se detache d’elle pour retirer ses vetements et les étendre sur le sol pour les faire secher puis farfouille dans sa besace et prend une chemise seche qu’elle met avant de se rasseoir.

Tu crois qu’on fait un petit feu ? Il fait bon et avec la couverture et en se serrant l’une contre l’autre on aura pas froid je pense.
On mange quoi ? Je commence a avoir faim... Tu crois que Rbaty va trouver l'endroit ?

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Chocolatine
Chocolatine était revenue à Sarlat après une longue absence, elle se promena le long du lac, puis prit un galet, qu'elle lança sur l'eau pour le faire rebondir, former des ricochets à la surface, pour final le voir couler au fond du lac.

Lilouanna.
Lilouanna a du laisser partir celui qu'elle aime au monastère pour quelques jours.

Elle parcours le lac chaque jour en attendant.

Le manque se fait sentir.
Elle compte les heures qui les séparent.

Elle se souvient de leur missives amies, avant leurs retrouvailles.
Il lui tardait de le retrouver enfin alors qu'ils avançaient l'un vers l'autre.

Les retrouvailles et leur aboutissement l'ont ravie, marquée à vie.
Il n'a pas eu à la kidnapper...c'est son coeur qu'il a volé.
Il l'avait déjà depuis plus d'un an...son seul véritable ami.
Leurs sentiments ne se sont pas transformés...
l'amitié à été gardée.
L'amour et les étreintes se sont naturellement ajoutées.
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--Pattricia_
La horde avait regagné la clairière, le mâle dominant n'était toujours pas rentré, continuant de suivre la rousse qu'il avait choisie il y a fort longtemps. Sa femelle se mourrait, mais il ne pouvait le savoir et quand il reviendra, il ne sera plus le chef de meute, sa place sera prise.

Doucement, le lac change de teinte, doucement la nature se prépare pour son grand sommeil...
Celenia


La lune était ronde et pleine...
Célénia, se levant au milieu de la nuit eut envie de prendre un peu l'air, un air froid et humide d'un automne bien installé.
Elle alla tout naturellement au lac de son enfance. Son regard se posa sur l'horizon. Elle eut envie de s'asseoir dans l'herbe mais elle était mouillée. C'est là qu'elle remarqua une barque amarrée qui semblait l'attendre.
Elle la prit alors le temps de faire un tour, le temps de prendre le temps...

Chaque clapotis sous la rame lui rapportait un souvenir doux comme une caresse.
Elle allait doucement, profitait de l'instant, se laissait bercer au fil de l'eau.
Une fois au centre du lac, elle rangea les rames et se mit à réfléchir, essayant de faire le point avec elle-même, choisissant dans les grandes lignes ce que devait être ou ne pas être sa vie...

Elle se sentait de mieux en mieux depuis qu'elle était ici. L'hiver semblait reculer dans sa tête et dans son coeur. Son voyage avait pris un tournant étonnant qu'elle n'avait pas envisagé: elle n'était pas sure de rentrer prochainement en Périgueux...

Tout était comme dans le rêve qu'elle avait fait avant de venir...
Seule la nuit n'était pas la même... Ici elle avait des reflets d'ambre, une douce et chaude chaleur qui vous enveloppe...

Célénia resta une partie de la nuit, contemplative, à profiter de ce moment calme et reposant, demandant conseils et protection aux étoiles qui brillaient ici plus qu'ailleurs.
Elle arrivait à se recentrer doucement sur elle...
Elle sentait la Vie reprendre petit à petit sa place en elle.

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