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[RP] Le lac de Sarlat

Argawaen
Sentent la fraicheur se faire plus insistante il fit en sorte de faire chauffer la barque, pour cela ses hommes avaient élaborés un foyer couvert et ce dernier était constamment alimenté. Une douce chaleur s'emparait du lieu, il ne manquait plus que son épouse afin de réchauffer son âme.
Le vieil homme, pensif, entendit ses hommes s'agiter, on vint le prévenir que Madame La Canéda Dehuit de Malemort était en train d'arriver.

Souriant, le coeur battant à tout rompre l'homme se posta devant l'entrée de l'embarcation et admirait la rousse de haut en bas.
Son souffle se coupait, il avait du mal à déglutir, il sentait son coeur accélérer le rythme encore, elle était magnifique...
La voir dans cette magnifique robe verte, les cheveux détachés, il n'avait pas pu espéré mieux.

Il était conquit, sous le charme total, il devait faire paysan à côté d'elle, mais pour le moment il s'en fichait, hypnotisé par le spectacle que lui offrait son épouse.
Lorsque leurs lèvres se rencontrèrent pour un baiser des plus fougueux, le vieil homme soupirait de satisfaction. Lentement ses bras se glisser autour de sa taille, l'étreinte se resserrant petit à petit, en faisant sa prisonnière.

Ne quittant pas le regard de la vindicative le vieil homme posa son front contre le sien, heureux de la voir ici. Sa main droite remonta lentement le long de son flanc afin de venir se poser sur la joue de son épouse. Ses doigts glisser lentement sur cette dernière, profitant de ce calme au maximum avant de prendre la parole.


Je suis le plus chanceux des hommes...

Argawaen l'embrassa à son tour, mais avec tendresse cette fois-ci, il lui prit le bras et l’entraîna à l'intérieur. L'on pouvait y voir des bougies disposées un peu partout, au centre se trouvait une petite table, une rose rouge posée délicatement sur l'assiette de son épouse.
La victuaille était en train de cuir lentement à l'extérieur de la tente, mais le vin de champagne en revanche, était déjà là.

L'homme tira légèrement la chaise de son épouse afin qu'elle prenne place, une fois fait, lui alla déboucher une fameuse bouteille de champagne et en remplissait deux coupes. Il s'installa ensuite à son tour, regardait son épouse droit dans les yeux et trinqua avec elle.


A cette journée, et à toi ma bien aimée.
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Pattricia
Lire l'admiration dans ses saphirs ne lui procurait pas vraiment un sentiment de victoire, mais plutôt une joie sauvage. Cette rousse admirée par cet homme aujourd'hui, n'avait pas toujours été bien traitée par la gente masculine, et ce regard posé sur elle, ce qu'elle y lisait, la rassurait, la rendait plus forte et plus faible aussi... "Mais quelle douce faiblesse..." Évidemment leur baiser est des plus passionnés et puis vient l'autre plus tendre, plus insidieux, la laissant pantelante.

Quand ce brun plein de fureur se fait tendre, elle en perd toute identité, toute volonté, elle est à sa merci. Peu de gens connaissent cette image de lui. Certains le pensent bourrin, d'autre violent, parfois même bouseux. Pourtant cet homme de temps en temps rustre il faut bien le reconnaître, est un puits de science, de poésie. Jamais personne ne lui a écrit de si beaux poèmes, des lettres si enivrantes... Jamais personne ne l'a traitée comme si elle était l'être le plus précieux au monde, et même si elle regimbe parfois, trop attachée à son indépendance et à son côté sauvage, "je suis à lui et rien ne changera jamais cela.

Elle se laisse donc entrainer, les joues en feu, à l'intérieur de l'étrange bâtiment flottant qu'elle scrute avec curiosité. La chaleur sous la toile la fait frissonner. Guidée par son époux jusqu'à une table couverte de victuailles, elle s'installe face à une rose rouge posée sur son assiette. Le temps que l'ours s'occupe des boissons, elle en profite pour retirer son manteau qui désormais lui tient trop chaud, le laissant pendre sur le dossier haut de son fauteuil. Il revient avec deux coupes de ce vin pétillant qui sera un jour, arrivé au terme de sa fabrication, le fameux vin de Champagne. Les prémisses en sont néanmoins prometteurs et c'est avec un sourire gourmand qu'elle accepte le breuvage tendu.

Leur face à face de chaque côté de la table lui plante des petites aiguilles qui picotent délicieusement le long de sa colonne, les joues toujours colorées, elle trinque avec son époux.


A toi sans qui je serais incomplète...
Je bénis chaque jour cette guerre contre le Ponant qui m'a fait te rencontrer et succomber à ton don inné pour les chansons paillardes.


La rousse pouffe au souvenir des circonstances si particulières qui l'avaient amenée à l'embrasser si passionnément ce soir là, scellant à jamais un pacte entre eux deux. Elle se souvenait de son entrée dans la taverne, lui "entrepris" par une brune de passage et elle "verte" de le surprendre en pleine action. Elle se souvenait très exactement s'être dit "s'est fichu !", puis la brune avait pris la fuite, rouge de honte et la vindicative s'était installée tranquillement comme si de rien était observant l'ours entre ses cils pendant qu'il remettait de l'ordre dans sa tenue, l'air revanchard, mais en fait plutôt penaud qu'ELLE l'ai surpris.

Elle l'avait taquiné, semblant bien plus à l'aise qu'elle ne l'était au fond d'elle-même, et ils avaient parlé. Au fur et à mesure qu'il quittait sa panoplie de séducteur, l'homme était apparu derrière, avec ses souffrances, ses failles et ce regard qui semblait l'admirer... elle ! Il lui avait alors avoué qu'elle occupait ses pensés, mais qu'il savait n'avoir aucune chance avec une femme comme elle. Patt s'était vaguement demandé si ça n'était pas une tactique pour la culbuter étant donné les mœurs dissolues de l'homme, mais non, il semblait vraiment bourré de remords de l'image qu'il dégageait vis-à-vis d'elle.

Puis il avait sorti son arme secrète, sans doute pour la choquer un peu plus, ou se protéger de cette attirance pour elle qu'il ne pensait pas réciproque. Elle avait ri à en pleurer et ils s'était embrassés...
Elle sourit à ce souvenir.


Tu ne cesseras jamais de me surprendre, c'est vraiment incroyable ce que tu m'as préparé là. Je ne saurai jamais te faire comprendre à quel point je t'aime.

Elle tend sa main libre posée sur la nappe dans sa direction, comme elle le fait souvent, de ce besoin qu'elle a de le toucher, le frôler, de l'aimer...
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Argawaen
L'époux ne quittait pas l'épouse des yeux, rien que de la voir retirer son manteau était un spectacle merveilleux pour lui. Il admirait cette femme qu'il avait tant eu peur de perdre maintes fois... Et à l'heure actuelle il avait toujours peur de la perdre. Il y avait plusieurs raisons à cela, sa façon d'être, son côté agressif, son côté ours, sa non délicatesse, son manque d'éducation, bref plusieurs facteurs qui pourraient faire que son épouse en ait assez de lui. Et pourtant elle était là, toujours présente malgré ses humeurs, malgré son côté barbare. Chaque jours il se rendait compte de la chance qu'il avait, mais il ne parvenait pas à changer, ou du moins il restait encore beaucoup de travail.

Le vétéran souriait doucement à la remarque de son épouse, leur rencontre avait été des plus amusantes, du moins en y repensant. Il était en train de se faire du bien avec une brune et elle était rentrée, et fidèle à lui même il faisait comme ci de rien était.
Il avait eu une première chance avec Patt, mais la maladie l'ayant cloué au lit, à deux doigts de la mort, il avait apprit qu'elle ne l'avait pas attendu, et il pensait que c'était perdu pour toujours...
Cependant, lors d'une certaine cérémonie de remises de médailles, le vétéran était dans les parages, faisant partit des décorés, et la Capitaine de La Garde Royale était là également, son coeur, malgré le fait qu'il ne montrait rien, était rongé par la douleur, mais les deux avaient su faire l'impasse et dévoiler ce qu'ils ressentaient.


Mes chansons paillardes... Si j'avais su que cela te faisais autant d'effet, j'aurais peut-être du m'y prendre plus tôt.

Il riait doucement et lorsque la main de son épouse se posa sur la table il ne put s'empêcher de venir poser la sienne dessus. Lentement ses doigts venaient se mêler aux siens, il se pencha et déposa un doux baiser sur le dessus de cette dernière. Le regard bleuté ne quittait toujours pas celui de la vindicative, il était totalement charmé.

Je peux être le plus horrible des hommes, mais je ferais tout pour que jamais tu te lasses de moi, pour que jamais tu m'abandonnes, je serais bien trop malheureux... Rien que nos deux semaines de séparation durant mon voyage d'escorte... C'était une véritable torture...

Marquant une pause, les yeux légèrement humides, le vieil homme n'était pas habitué à dire ce qu'il avait sur le coeur, du moins sentimentalement, il préférait écrire quelques poèmes ou chantonner quelques paroles.

Le fait que tu sois là à mes côtés chaque jours, le fait que tu me supportes, c'est sans doute la plus belle preuve que je puisse avoir... J'ai de la chance, trop de chance pour ce que je te fais subir dans mes mauvais jours, et pourtant tu es là... Patt, ma bien aimée, que ce jour reste inoubliable...

Il prit son verre et bu une gorgée, il souriait doucement en sentant ce vin de champagne si prometteur.
Cependant ils n'allaient pas savourer ce vin sans accompagnement, le cuistot apporta une assiette pour la rousse, et une pour lui, les ingrédients étaient similaires, on pouvait y voir une magnifique tranche de saumon et un morceau de foie gras. Le foie gras n'était sans doute pas utilisé pour la bonne occasion, mais il voulait faire à sa manière, quelque chose de simple, et de bon.


J'espère que ça te plairas, j'ai fais au mieux, et tu sais que j'aimerais toujours faire plus...
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Pattricia
Elle sourit à sa réponse sur les chansons paillardes et secoue la tête comme elle le fait souvent lors de leurs discutions.

Avant, je t'aurais juste remis à ta place, je n'étais pas libre et ne te fréquentais pas. Les précédents conflits, nous ne nous battions pas cote à cote, c'était un autre brun. Et toi, tu avais également quelqu'un je te rappelle.

Patt n'avait pas envie de se souvenir d'avant, quand Steph était encore de ce monde, quand Castelreng faisait partie de sa vie, comme elle ne voulait pas se souvenir, en ce jour, de leur première rupture à tous deux, alors qu'elle pensait qu'il l'avait laissée tomber et qu'elle avait retrouvé "le pénible", de retour à Sarlat. Tout ça n'avait plus aucune importance et n'était qu'une suite logique d'évènements qui les avaient conduits l'un vers l'autre.

Et cesse de te dénigrer, tu n'es pas un homme horrible, tu l'as été sans doute, dans une autre vie, fort lointaine au demeurant. Nous avons tous un passé et le laisser remonter à la surface n'a pas lieu d'être.

Leurs doigts se serrent comme si ils avaient peur de se perdre si ils se lâchaient. Elle lui sourit, la tête légèrement penchée comme à chaque fois qu'elle estime qu'il divague et se laisse happer par de mauvaises pensées.

Nous avons eu notre lot de douleur, il est temps désormais que nous ayons notre lot de bonheur, et surtout que celui-ci ne cesse jamais.
Je te rappelle que je suis loin d'être facile à vivre, je sais que tu aimerais que je dois plus câline, romantique, à te laisser des billets doux partout.
J'ai conscience que mon côté indépendant te met en rogne parfois, surtout lorsqu'il s'agit de nos enfants.


Mais déjà le service commence, interrompant tout ce qu'elle aimerait lui dire. Un peu surprise de trouver dans la même assiette du saumon et du foie gras, elle n'en montre rien et lui sourit.

Ne t'inquiète pas c'est parfais. J'aime manger, mais je ne suis pas non plus du genre à avaler moult plats. Ça a l'air délicieux mon cœur.

Déjà elle lâche sa main, son estomac crie famine puisqu'elle n'a quasiment rien touché du plateau qu'il avait préparé pour elle dans la chambre. attrapant un petit pain, elle attaque le saumon avec gourmandise.

Hmm... ch'est délichieux.

La rousse et son estomac, rien de romantique, mais soyez sûr qu'elle fera toujours honneur à son assiette...
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Argawaen
Son épouse avait raison, il ne devait pas ressasser le passé, mais quand on a fait ce qu'il a fait, c'était compliqué parfois, il avait peur que les vieux démons reviennent. Lorsqu'il eut l'accrochage avec le nouveau précepteur de la famille il n'était pas dans son état, il avait l'impression de sombrer de nouveau, il avait du travail à faire sur lui même afin de s'améliorer.

Ce couple qu'ils formaient avait bravé bien des tempêtes, il se demandait même comment cela pouvait être possible, et elle se tenait face à lui en ce jour. Le soldat qu'il était ressentait beaucoup de fierté en cet instant.


Nous avons encore beaucoup à vivre, à nous de faire durer ce plaisir !

Il souriait doucement en voyant la rousse taper dans la croûte de cette façon, au moins elle faisait honneur au plat.
Regardant un instant l'assiette, penchant la tête sur le côté il se demandait pourquoi il avait fait mélanger le saumon et le foie gras, haussant les épaules il commença par attaquer le foie gras, il fit venir des tranches de pain grillées et dévora tout sur son passage.


Alors cha pour être bon, ch'est carrément bon !

Le Dehuit de Malemort partit dans un rire, mettant sa main devant la bouche afin d'éviter la catastrophe. Argawaen resservit du vin de champagne dans les coupes, puis en regardant son épouse il prit la parole de nouveau.

J'espère que l'endroit te plais, je sais que tu adores le lac, je me suis dit que ce serait parfait pour l'occasion.

Le vieil homme souriait doucement, savourant tranquillement sa coupe de vin de champagne et poursuivit.

Quand nous aurons terminés, je t'ai réservé une petite surprise, je sais que tu n'es pas une adepte des cadeaux mais là je n'ai pas pu m'en empêcher...

Argawaen souriait doucement, laissant son épouse mijoter un peu, puis il attaque son saumon. Il fondait dans la bouche, il avait été préparé avec grand soin et il était en train de se régaler.
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Pattricia
"Bah voilà ! Parfait exemple du drôle de couple que nous formons, lui commence par le foie gras et moi par le saumon " Elle sourit des frasques de son époux, se mord la lèvre pour ne pas rire -en mangeant, imaginez le tableau tss...- et en profite pour boire une gorgée à sa coupe de nouveau remplie.

A sa question elle regarde autour d'elle, les yeux brillants. Cette tente digne d'un seigneur du désert semblait réunir tout le confort et la beauté dont une femme pouvait rêver. Cela lui rappela la tente d'officier qu'elle avait alors qu'elle n'était encore qu'un simple Garde Royal. Son amant de l'époque avait du mal à comprendre pourquoi elle s'embarrassait de tant de choses, mais avoir un bureau, un lit plutôt qu'une paillasse, un coffre où ranger ses armes, un coffres avec ses alcools, un autre avec de la charpie d'avance, ainsi qu'un nombre ahurissant de préparations, atèles et autres bricoles nécessaires aux soins étaient pour elle le minimum vital quand on part pour des mois, voire plus d'une année.
Mais déjà sa pensée revient au présent et à la décoration et l'ameublement du lieu où ils se trouvent.


Si l'endroit me plait ? Il ne manque qu'une baignoire et je m'installe ici !

La rousse rit doucement à sa boutade, se disant qu'en fait ça n'était pas loin d'être la vérité. Quand il parle de surprise, la curiosité la pique, mais par fierté, elle ne dit rien, ronchonnant intérieurement face à son petit air content de lui. "T'aurais pas dû mon ange..."

Hum ? Une surprise dis-tu ? Cela attendra effectivement, j'ai un foie gras à déguster...

Et toc !
Et de rajouter l'air de rien après avoir avalé sa première bouchée


Moi aussi j'en aurai une pour toi, mais il faudra attendre bien plus longtemps, la fin de cette merveilleuse journée en fait.
Nous allons rester à quai où nous allons bouger après le repas ?


Même pour des broutilles, elle restait la vindicative, vengeance toujours prête !
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Argawaen
Riant à son tour des propos de son épouse le vétéran s'empressa d'avaler le morceau de saumon qu'il avait, manquant de s'étouffer et prit la parole à son tour, le morceau de saumon ayant toujours du mal à passer.

Tu arriverais à quitter les mûres ?! Ne me fais pas chanter mon aimée, je suis persuadé que tu te lasserais de cet endroit.

La laissant ensuite déguster son morceau de foie gras, imaginant déjà son épouse se demandait ce qui pouvait bien l'attendre comme cadeau, bien qu'elle ne le montrait pas, l'homme fit mine de réfléchir un instant avant de lui répondre.

Hmmm hé bien nous allons bouger, cette embarcation est mobile, alors autant en profiter ne crois-tu pas ?

Il souriait doucement puis reprit.

De l'autre côté du lac se trouve une surprise, enfin du moins il nous faudra nous éloigner un peu, j'ai prévu quelque chose d'assez.... Surprenant...

Ce que le vieil homme avait c'est qu'il avait fait installer des feux d'artifices sur l'embarcation, le couple allait prendre de la distance et ses hommes s'occuperaient du reste, il avait envie de faire un boucan d'enfer aux alentours de Sarlat afin de montrer que rien ne pourrait le séparer de la vindicative.

Enfin tu verras bien de toute façon, dis-toi juste que tu vas adorer !

Tournant la tête voilà que les cuistos apportaient le plat principal, l'on pouvait y voir de la viande de cerf mijotée dans le miel, accompagnée de quelques légumes. Voyant les plateaux arriver il se lécha les babines tel un enfant affamé.

Concernant ta surprise, je m'imagine déjà un tas de choses, mais si elle est aussi festive que la mienne...

Un sourire en coin, un brin de mystère, voilà qu'il était en train de taquiner la rousse afin de voir si elle craquerait...
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Pattricia
Elle regarde son époux et sourit. "Il a raison, Les Mûres c'est mon nid, je pourrai continuer à collectionner les domaines et les titres de noblesse à l'avenir, chez moi c'est cette maison qui nous a rendu vie aux enfants, à Mélie et à moi".

Alors juste pour s'évader de temps en temps loin des membres disparus ou inconnus de la famille qui débarquent. Un endroit où strictement personne ne pourra venir nous perturber dans nos moments volés à la tribu sauf en prenant un esquif pour nous poursuivre.

L'idée même que des membres de la tribu viennent les poursuivre au milieu du lac connaissant le caractère de l'ours la fait à nouveau pouffer. "Ils finiraient tous à l'eau en quelques secondes".

Oui oui tu as raison, profitons ! Rester à quai ainsi, c'est toujours le risque que quelqu'un débarque pour nous apprendre une nouvelle catastrophe.

Patt lui tire la langue quand il recommence à la narguer.

Ça te plait de me faire bisquer hein ! Ben même pas mal !
Pour le moment, il y a du gibier au menu et il excite mes papilles.


Il ne perdait rien pour attendre, toujours prête à se venger en vindicative qu'elle est, la rousse préfère se concentrer sur le cerf, fort gouteux au demeurant, en poussant un grand soupir de satisfaction.
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Argawaen
Rien que le fait d'imaginer la tribu débarquer cela le faisait grogner, il imaginait déjà mettre Lucie à l'eau et l'entendre chouiner que sa belle robe était trempée, il imaginait bien Cantor et Floris persister afin de finir à l'eau encore et encore. Secouant la tête, souriant, Argawaen attaqua lentement la viande de cerf et se mit à ronronner.

Hmmmm exquis... Il parait que c'est un plat Breton, je dois bien admettre qu'ils savent manger là-bas.

L'homme était content de voir que son épouse appréciait le repas, il redoutait un peu ce moment, mais à la voir, c'était une grande satisfaction pour lui.

Si tu le souhaites mon amour, je peux faire ordonner le départ de notre petite embarcation, on fait venir le dessert et on file à l'anglaise, enfin nous n'allons pas très loin... Ce jour est à toi, je te laisse décider de ce que tu veux ma bien aimée.

Savourant sa viande de cerf le vieil homme imaginait déjà la tête qu'elle ferait lorsqu'elle verrait la suite des événements, un léger sourire se dessinait sur le visage de l'homme, bien décidé à sortir le grand jeu pour son épouse.
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Pattricia
La rousse hoche la tête, après tout ça n'est que du cerf, elle est plus chevreuil, les goûts et les couleurs... Toujours est-il qu'elle mange avec appetit et bonheur son plat jusqu'à s'en lécher les doigts avec gourmandise. Quand il lui parle de bouger leur embarcation, elle s'humecte le gosier avec un peu de vin de Champagne et lui sourit.

Je préférerais en effet que nous naviguions, rester à quai n'a aucun sens mon ange, et au moins je serai sûre que l'on nous fichera la paix. Entre les faux frères, les vrais, les demi sœurs, j'avoue avoir besoin d'une pause et de tranquillité...
Par contre les enfants eux sont aux anges tu penses !


Se rendant compte qu'il pourrait mal interpreter ce qu'elle est en train de dire, Patt reprend.

Je suis heureuse de voir la famille s'agrandir, n'en doute pas, j'ai souffert si longtemps de l'avoir perdue. Mais ce trop plein d'émotions fortes m'a littéralement vidée. J'ai besoin de me ressourcer et de temps pour rien que nous deux.

Son dernier affrontement avec Mélie l'avait un peu déçue. La brune ne digerait pas sa décision de faire justice elle-même, mais la rousse avait fait front et était allée jusqu'au bout de la sentence familiale.

Et puis... Ça n'a pas été facile d'appliquer mon droit de vie et de mort sur Thral. Tuer au combat c'est naturel, enfin tu comprends ce que je veux dire, mais appliquer la peine de mort...

La vindicative sait que ça n'est ni le lieu, ni l'endroit pour une telle discution, mais ces derniers jours, leur intimité avait plutôt été bouleversée et les occasions de libérer son cœur plus que rares.
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Argawaen
Avant de répondre à quoique ce soit le vétéran se leva, fit le tour de la table et déposa un tendre baiser sur les lèvres de son épouse, en signe de compassion. Argawaen se rendit ensuite à l'extérieur un court instant afin d'ordonner la navigation. L'on pouvait entendre ses hommes s'activer, le cuistot apporter rapidement les restes du repas, le dessert notamment et il revint à sa place.
Il prit un morceau de cerf qu'il prit le temps de déguster et répondit enfin à son épouse, sentant l'embarcation s'éloigner du rivage.


Nous voilà à quai, et que quelqu'un essaie de venir gâcher ce moment, il sera reçu à coups de bottes...
J'ai remarqué à quel point cela te troublais tant de famille d'un coup, cela m'a fait la même chose lorsque Nebisa m'avait reconnu comme son neveu. Je me suis retrouvé avec un tas de cousins et de cousines. Le seul hic, c'est que je n'avais presque plus personne du côté Dehuit, pour ne pas dire seulement Amy...


Concernant le sujet de Thral, il en voulait à son épouse de ne pas avoir pu participer à cette exécution, le vétéran avait besoin de se sentir utile, et cela l'avait plutôt rabaissé, c'est comme ci d'un coup on ne lui avait plus fait confiance, ou quelque chose du genre.
Ne voulant pas s'attarder sur le sujet, il allait essayer de faire simple.


Tuer au combat, c'est en quelque sorte de la survie, tu risques également d'être tué, lorsqu'il s'agit d'une peine de mort, ta conscience prend le dessus généralement, c'est un geste qui marquera à vie, presque plus que tuer un soldat qui tente de t'enlever la vie.
Tu connais mon passé, tu sais ce que j'ai fais, alors je comprends ce que tu veux me dire... Nous n'avons plus besoin d'en parler, mais si tu as besoin d'une oreille attentive, sache que ton époux est là.


Le vieil homme lui souriait doucement et prit le soin de leur resservir un peu de vin de champagne, il bu une bonne gorgée et termina son assiette de cerf. Il allait attendre sagement que son épouse termine de se régaler afin de pouvoir faire venir la suite. Pour l'heure il entendait ses hommes faire le nécessaire afin de faire naviguer leur embarcation et le bruit de l'eau était des plus agréables.

J'aimerais savoir une chose mon épouse... Après je n'en parlerais plus, mais j'admets que cela me tracasse, comment ont réagit les enfants ?... Lorsque j'ai avoué à Alistaïr que j'avais abrégé les souffrances de sa mère il m'en avait voulu un temps, lorsque j'ai tué un homme devant les yeux d'Earnan, il n'a rien montré, j'ai su plus tard qu'il avait prit plaisir à me voir faire... J'espère seulement que cela les aura fait réfléchir...

Il prit la main de la rousse et plongea son bleuté dans ses yeux.
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Pattricia
Pendant qu'il s'agitait, et répondait à ses interrogations, elle a arrêté de manger, elle n'a déjà plus faim. Cela lui fait toujours ça quand elle saute un repas, il faut qu'elle se rattrape vite, mais pas en grandes quantités, là entre le saumon, le foie gras et le cerf, elle a son compte. Elle prend un pichet d'eau fraiche et remplit son verre, l'alcool, la nourriture, tout ça faisait beaucoup, elle a besoin d'une pause. Une fois son verre terminé, elle le regarde et sourit doucement.

Il n'y a pas que cela qui te tracasse, je le sais, et tel que je te connais ça va te ronger encore un bout de temps, revenir à la surface lors d'un prochain désaccord comme un reproche. Ça prend du temps chez toi pour que tu passes à autre chose, en cela nous sommes très différents. Moi je dis ce que j'ai à dire et basta, toi non, tu rumines encore pendant des mois...

Elle comprenait quand il n'était pas content d'une de ses décisions unilatérales, elle savait que ça le rendait sombre et que de suite il avait tendance à se sentir rejeté, tenu à l'écart, etc. Mais il était incapable d'aller au-delà de ses vues, il n'arrivait jamais à passer outre sa façon de voir les choses pour se mettre à sa place à elle. Leurs conflits tournaient toujours autour de ce genre d'incompréhension.

Tu es... vite très présent dans une situation de crise, et tu es incapable de te tenir tranquille. Je sais que c'est pour notre bien, que tu veux nous protéger, mais pour être sûre que tu restes en retrait dans une situation aussi extrême que celle de l'exécution de Thral, la seule solution était que tu ne sois pas là. Moi tu sais que tu peux me faire assister à n'importe quoi, si tu es le "maître de cérémonie", je me ferai ombre, mais toi tu ne sais pas faire cela, il faut que tu t'en mêles.

Patt se lève et vient lui déposer un baiser sur le front.

Je t'aime, je te respecte, mais il y a des moments où tu ne me laisses pas le choix, je dois me montrer insensible et dure, sinon tu prendras tout à ton compte, pour des raisons qui t'honorent certes, mais qui ne peuvent cohabiter avec le rôle que j'ai également à tenir. C'est pour cela mon amour que concernant Thral, j'ai terminé ce qui avait été commencé sans toi et que c'était mon rôle et mon devoir.

Elle dépose un baiser sur ses lèvres et se glisse sur ses genoux.

Je t'aime Argawaen Dehuit de Malemort, et je suis fière d'être ta femme, mais nous avons nos rôles respectifs, même si nous sommes une famille. Tu gères quatre domaines, entraines les enfants, les emmènes à la chasse, participes à leur éducation à ta façon, c'est déjà plus que ne le font la plupart des pères. Moi je pense à leur avenir, à ce à quoi ils devront faire face dans le monde impitoyable de la noblesse, qu'elle soit de robe ou d'épée. Pour se faire, je me dois de leur procurer le meilleur, même si ce meilleur me hérisse. Tu crois vraiment que de voir notre précepteur si pieux et coincé ça m'enchante ? Évidemment que non, mais pour nos enfants, c'est souhaitable, alors je mets mon mouchoir dessus et je fais comme si tout était à mon goût.

La rousse l'embrasse tendrement et se cale de façon à poser sa tête sur son épaule.

Pour répondre à ta question, j'ai parlé aux enfants une fois que nous sommes tous rentrés, pour ça que j'avais demandé que l'on prépare deux coches. Je nous ai isolés dans l'un d'eux pour le retour, nous devions exorciser ce qui venait de se passer et cela devait se passer entre eux et moi.

Patt marque une pause et ferme les yeux, le temps d'effacer le moment horrible où la dague de son père s'était enfoncée dans le coeur le l'assassin. L'ours avait raison, elle n'oublierait jamais...

D'abord, que les choses soient claires, ils ont tous vomi... Ce qui est plutôt sain et rassurant je trouve. Ils sont encore si jeunes... Au retour, bizarrement ils ne se sont pas repliés sur eux-mêmes, ils ont parlé assez facilement de leur ressenti.

Floris m'a dit être satisfait de ce que j'avais fait et je pense que c'est vrai, il ne me regarde plus de la même façon depuis, y'a une sorte d'admiration que je n'avais jamais vu dans son regard.

Cantor m'a juste dit "je t'aime toujours autant tu sais". Je ne suis pas sûre de comment je dois le prendre, il semblait vouloir te remplacer, un peu comme si j'avais besoin de son approbation.

Lucie a été choquée par le "spectacle" si je puis appeler cela ainsi. Elle est venue se blottir contre moi dans le coche et a glisser sa main dans la mienne. Elle était plutôt silencieuse au départ, puis elle m'a dit une chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout "Faudra que je sois aussi forte que toi plus tard, je veux pouvoir défendre moi aussi notre honneur. Je suis fière d'être la fille de ma mère".


Les triplés avaient tendance à la surprendre de plus en plus souvent au fur et à mesure qu'ils grandissaient. Ce jour là, malgré ce qui les avait réunis dans la clairière aux loups, dans le coche où la mère avait serré contre elle ses enfants, elle avait ressenti la joie sauvage de ce jour particulier où elle avait découvert qu'elle était enceinte alors qu'elle allait mettre fin à ses jours.

Ils feront sans doute des cauchemars, auront la main qui tremble quand il reprendront à nouveau une arme en main, mais ils iront bien, ils sont forts malgré leur jeune âge.
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Argawaen
Il avait écouté attentivement les moindres paroles de son épouse, répondu à ses baisers, l'avait étreint comme ci il avait peur qu'elle s'en aille. Il était vrai qu'il ne pouvait pas s'empêcher d'intervenir quand quelque chose ne lui plaisait pas, il avait horreur des magouilles, des histoires qu'il ne comprenait pas, et pour lui il ne fallait pas faire de détails... Ce manque de tact lui faisait défaut, mais à son âge il n'avait plus envie de chercher à comprendre...

Cela va me ronger oui, tu sais comment je suis... J'ai horreur de ne pas être de la partie, surtout quand je n'ai pas été là dans un moment important... Je suis rancunier, pénible et insistant... Mais je ne t'apprends rien.

Sa main venait doucement caresser la joue de la rousse et il continuait de parler.

Il faut que j'agisse, je ne suis pas diplomate pour un sous, il faut que ce soit fait rapidement, et sans chichi... J'ai perdu tant de personnes, que je n'ai pas envie de perdre celles qui acceptent l'homme que je suis... Je sais, je suis un véritable ours accroché à un pot de miel.

Les enfants avaient été courageux, et il était fier de l'entendre dire de telles choses sur eux, ils étaient dignes de leur mère.
Ce qu'avait fait son épouse était une épreuve difficile, et il savait qu'elle ne l'oublierait jamais... On ne peut oublier cela... C'est un moment qui marque pour le restant de nos jours...


En tout cas c'est fait... Passons... Je risque de ruminer encore...

Le Dehuit de Malemort souriait doucement et entendait ses hommes annoncer qu'ils approchaient du lieu de débarquement, il embrassait tendrement la rousse et prit une fois de plus la parole.

Savourons encore quelques instants ici avant de t'offrir certainement ma plus belle création artistique pour une femme... Dis comme cela ça peut être effrayant, mais j'admets m'être surpassé.

Un léger rire sortit de sa gorge et son regard amoureux ne la quittait pas d'une seconde.
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Pattricia
Une imperceptible détente des muscles, elle se rend compte qu'elle était tendue d'appréhension. Tout avait si bien commencé, elle avait eu peur de tout gâcher en parlant franchement. On la disait volcanique, mais le volcan c'était lui sans aucun doute, mais là la bête était calme... Elle lui sourit et fait craquer ses cervicale, essayant de retrouver un peu de souplesse dans la nuque raide encore quelques secondes auparavant.
Elle ne peut s'empêcher de pouffer quand il confirme ses craintes, c'est-à-dire qu'il ruminerait encore un certain temps le fait qu'elle l'ait tenu à l'écart ce jour là.


Tu es bien trop vieux pour que je puisse espérer que tu t'améliores mon cœur. Je vais prendre sur moi et me faire une raison.

Ses jades pleins de malice lui jettent un regard de biais. Mais déjà il passe à autre chose, rebondissant sur l'alerte venant de l'extérieur, elle profite donc d'un baiser.

Hum... Déjà ? J'étais bien installée moi !
Quand je pense à tous les caprices que tu m'as fait pour recevoir avant l'heure ton cadeau d'anniversaire, là tu ne me harcèles même pas pour savoir ce que je vais t'offrir tss...


Elle lui sourit pour donner le change, "si tu crois que je vais faire un caprice pour savoir ce que tu me réserves, tu te fourres le doigt dans l'oeil mon amour !"
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Argawaen
Le vétéran , amusé par les propos de la vindicative prit le soin de s'éclaircir la voix et de faire une tirade des plus... Poétiques ? Hmmm non probablement pas...

La vieillesse n'arrange pas l'homme, enfin cela dépend pour quoi, je me trouve de plus en plus beau et irrésistible !

Un rire se fit entendre et un nouveau baiser vint l'étouffer, l'on pouvait entendre un grognement de bien être de sa part puis il poursuivit.

Ma bien aimée, en ce jour ton cadeau c'est ta présence, pour mon anniversaire c'était différent, un an de plus quand même ce n'est pas rien !
Mais là, ce jour est bien au-dessus d'un anniversaire oursonesque, voyons, mais où as-tu la tête ?!


Un sourire provocateur et ses doigts vinrent se croiser à ceux de son épouse.

Nous pouvons profiter encore un peu si tu le souhaites, après tout, nous ne sommes pas pressés. Les enfants sont aux mûres, nos hommes bien occupés, savourons encore...

Ses bras vinrent l'étreindre doucement, et dans un murmure il prononça quelques mots des plus doux...

Si l'on m'avait dit un jour que j'aurais une telle chance, j'aurais probablement coupé la langue de mon interlocuteur, si l'on m'avait dit un jour que j'arriverais à t'épouser, hé bien, j'aurais certainement picolé, si l'on m'avait dit un jour que nos destins seraient scellés, alors j'aurais demandé à le vérifier, et si un jour tu oses me quitter, sache que je n'hésiterais pas à te tuer...

Son étreint se fit plus forte et ses lèvres vinrent lentement caresser la peau de son cou, ses mains se baladaient sur le dos de son épouse, et un soupir de bien être s'échappa de sa bouche.

Mon cadeau au fait... Qu'est-ce ?...

Et un rire s'empara de lui, exaspérant certainement son épouse...
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