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[RP] Le lac de Sarlat

Pattricia
Et d'arquer un sourcil...

Si un jour je te quittais ça ne serait que pour deux raisons, soit tu l'auras mérité, soit je serai morte. Et dans les deux cas, aucun reproche possible et encore moins une tentative de meurtre.

Il n'est pas dans le coin celui qui la buttera, ça elle en est sûre.

Concernant ton cadeau, une fois de plus nous ne voyons pas les choses de la même façon. Je trouve bien plus important de célébrer notre amour que notre anniversaire.

Patt hausse les épaules et profite de ses bras encore quelques instants. Quand il rit de sa dernière boutade, elle le regarde, amusée.

Je crois qu'en fait Lucie te ressemble bien plus que tu ne voudras l'admettre, les mêmes gamineries quand il s'agit d'obtenir quelque chose...

Et de sourire de toutes ses dents en quittant ses bras pour aller regarder dehors.

Alors ? Quelle est la suite du programme ?
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Argawaen
Arquant un sourcil à son tour le Dehuit de Malemort prit la parole à son tour.

Je crois que tu m'as mal compris ma douce, ce jour est plus important que mon anniversaire, j'ai dis que ce jour est bien au-dessus d'un anniversaire oursonesque. Ce que tu es mauvaise langue...

Secouant la tête légèrement il écoutait la remarque quand au fait que Lucie le ressemblait.

Si Lucie me ressemble, alors j'en suis satisfait, dans les triplés je retrouve une part de moi de toute façon, c'est même choquant parfois. Rien qu'à l'entrainement avec les garçons... C'est... Parfois c'est magnifique de les voir se déchaîner.

Se levant à son tour il rejoignit sa bien aimée et regardait ses hommes amarrer le bateau de fortune. Sans prévenir il souleva son épouse comme une Princesse et l'emmena un peu plus en hauteur, pendant ce temps ses hommes décrochaient une barque, firent sortir plusieurs feux d'artifices et le spectacle pouvait enfin commencer...

De la barque les feux d'artifices venaient éclater dans le ciel, le vieil homme souriait doucement, tout Sarlat avait du entendre cela, et c'était parfait pour lui...


Je serais prêt à tout pour toi...

Gardant toujours son épouse dans les bras, le regard fixant ses hommes se rapprocher de l'embarcation il souriait doucement.
Il déposa un baiser sur les lèvres de la rousse.


Voilà... C'était mon cadeau... C'est pas grand chose mais c'est la meilleure idée que j'ai eu pour une Saint-Valentin...
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Pattricia
Effectivement la rousse avait compris de traviole, mais du coup la sortie à laquelle elle répondait devenait illogique. Mettant son mouchoir dessus de peur de voir leur discussion s'envenimer, la rousse se contente de sourire et ne pipe mot du fond de sa pensée.
Soudain la voilà soulevée "heureusement que même remplumée je ne suis pas bien grosse" et la voilà trimbalée sur le "pont" de la drôle d'embarcation pour se retrouvée un peu plus en hauteur encore.


Hum... Je te préviens que, si ta surprise comprend une immersion de ma personne dans cette robe, t'as pas fini d'avoir la soupe à la grimace !

Bah ouai, elle se méfie. C'est que l'humour oursonesque n'est pas forcément le sien, enfin en supposant que l'on considère que la vindicative ait de l'humour évidemment...
Curieuse, elle observe une barque qui a quitté leur embarcation et qui s'éloigne à grands coups de rames. Le soleil a disparu, à la lueur des éclairages à l'intérieur de la tente, elle n'avait même pas vu les heures passées. Déjà le ciel est devenu sombre et enfin la barque s'arrête au loin, on la distique au fanal qu'elle a de planté à l'une de ses extrémités.
Soudain, un claquement, puis un son aigu et long, puis enfin un bruit plus sourd. C'est alors que le ciel s'illumine de couleurs multiples, son après son, des étoiles filantes se forment, des sortes de scintillements de lumières, comme des bulles qui éclatent.

Patt ne peut s'empêcher de pousser des cris de ravissements, frappant dans ses mains, se rapprochant à ce moment là bien plus de la petite fille qu'elle n'avait jamais pu être qu'à tout autre instant de sa vie.
Quand il lui parle, les jades brillent à la lueur des pétillements du ciel, ses bras se glissent autour de son cou et elle lui rend un baiser tendre.


C'était merveilleux, et un million de fois mieux que toutes les robes ou tous les bijoux du monde.
Merci...

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Argawaen
Le Dehuit de Malemort était à la fois surpris et émerveillé de la voir ainsi. On aurait dit une enfant qui découvrait quelque chose de nouveau, et c'était un magnifique de la voir ainsi.
Le vieil homme fixait son épouse lorsque le feu d'artifice était terminé, et d'un pas lent il la ramena à l'intérieur de leur embarcation. Il la relâcha délicatement, lui prit les mains et souriait.


C'était merveilleux de te voir ainsi mon aimée, je suis vraiment content de voir que cela t'as plu.

Argawaen savourait cet instant, son épouse pouvait être vindicative, sauvage, et tout ce que l'on voulait, et en ce jour il avait découvert son côté enfant. Il déposa un baiser sur chaque main de son épouse et l'attira à lui.

Dis moi ce qui te ferais plaisir maintenant...
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Pattricia
Elle frissonne en rentrant dans la tente, elle se rend compte qu'elle était sortie sans son manteau et le retour à la chaleur des braseros lui font ressentir cette différence de température.
Elle l'observe entre ses cils quand il embrasse ses mains, et se trouve un peu décontenancée quand il lui demande la suite du programme.


Tu sais je n'avais jamais vu ces fameuses lumières pétaradantes, j'en avais juste entendu parlé. Même au Louvre, ils ont beau vouloir se donner des grands airs, peu sont versés dans ce genre de distraction.

Elle retourne s'asseoir et lui tend sa coupe à remplir.

Ce qui me ferait plaisir maintenant c'est de gouter à ton dessert et ensuite de rester au milieu du lac pour passer une nuit passionnée.

La moue est malicieuse, elle boit une gorgée de vin de Champagne et le regarde.

Je n'avais pas réalisé qu'il faisait si sombre, pour ton cadeau, et bien nous irons le voir aux écuries demain, je gage qu'il devrait te plaire...

Elle ménage un peu son effet et finit par lacher

J'ai pensé à tes futurs élevages, aux écuries que tu te fais construire dans ton dernier domaine, made in Poney Rose.
J'ai fait venir dans la plus grande discrétion trois couples de races totalement différentes, mais d'élevages réputés pour leurs critères de sélection.

De Graafshap Holland, j'ai fait venir un couple de frisons noirs, de l'autre côté de la Méditerranée, j'ai fait rapatrier un couple de chevaux de cette race du désert que je trouve à la fois si robuste et si magnifique, des bardes bai-bruns et pour terminer j'ai découvert un cheval extrêmement véloce quand nous sommes rentrés avec Mari, Mélie et les enfants, après mon accouchement. Nous avons été hébergées dans une manade au Sud de Arles. Ce que j'ai vu faire à leurs cavaliers grâces à ces montures extraordinaires est resté dans ma mémoire. Si j'avais eu de l'argent à l'époque, j'aurais sans doute acheté une de leurs juments. Tu as donc un couple de carmargais blancs


Cela pouvait peut-être paraître curieux comme cadeau d'amoureuse, mais lui offrir un bijoux lui paraissait incongru, des vêtements également, des armes, que ce soit lui ou elle, ils ne savaient plus où les mettre. Alors elle avait pensé au projet qui l'occupait presque entièrement ces derniers temps, la construction des écuries de son domaine de la Chesnières et elle s'était dit que le seul moyen d'y participer serait de l'aider à commencer ses élevages avec des chevaux qu'elle aimait particulièrement.
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Argawaen
Il n'était guère étonné de l'intervention de son épouse, il était vrai qu'au Louvre il y avait peu de raffinement, enfin si l'on pouvait appeler ça du raffinement... Quoi de plus beau que de voir un feu d'artifice ? La beauté et la Technologie y étaient mélangés...

Je me doute ma douce... Je me souviens encore le nombre de nobles que j'ai blessé en ne les appelants pas par leur titre...

Le vétéran souriait doucement puis poursuivit.

Ce qui m'a donné l'idée d'un feu d'artifice est lorsque je traînais dans la bibliothèque de la salle d'armes à la COLM. J'étais en train de préparer un livre sur la poudre noire, celle que l'on utilise pour les canons entre autre, et je me suis dit que cela faisait toujours un beau feu d'artifice lorsque l'artillerie canonesque entrait en action... Du coup j'ai eu cette idée, et cela me faisais penser au grand carnaval de Venise... Mais là c'est un modèle très très réduit...

Attrapant la bouteille de vin de champagne il servit son épouse à sa demande et en fit de même. Il porta le verre à ses lèvres et posa le verre délicatement.
Le dessert fit ensuite son arrivée, étant un ancien boulanger il avait fait une Dariole (flanc de l'époque) accompagné d'un moelleux au miel (époque aussi), il prit soin de servir son épouse et lui ensuite.


De ma fabrication, j'en ai profité d'avoir des fours plus puissants à la forge pour les faire. Rassures-toi mon coeur, j'étais dans une pièce saine pour les cuisiner !

Souriant doucement le Dehuit de Malemort fit un large sourire en entendant le cadeau, enfin les cadeaux offerts par son épouse.
Le vétéran se leva et alla l'embrasser avec fougue. Ses yeux étaient pétillants, ça c'était du cadeau !


Ca a du te coûter une fortune ! Tu es folle ! Mais c'est un cadeau tellement magnifique... Mercé beaucoup...

Il lui caressait la joue doucement puis retourna à sa place, sourire aux lèvres, il s'imaginait déjà en train de voir ces chevaux à l'oeuvre sur un terrain d'entrainement.

Il faudra que je leur trouve un nom, un tel cadeau, c'est obligatoire... Il faut que j'y réfléchisse sérieusement...

Découpant un morceau de Dariole qu'il porta à sa bouche il s'adressa de nouveau à sa bien aimée.

Une nuit passionnée disais-tu ?... Hmmm avec ce que l'on a mangés... Cela ne sera pas de refus ! Il faut éliminer tout ce qu'on a prit ce jour ! Et crois moi ou non, je suis motivé et en forme !

Un sourire en coin se dessina sur le visage de l'ours, et il continuait de manger comme ci de rien était...
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Pattricia
Elle picole, elle mange de bon cœur la dariole, la brioche étant pour elle un peu trop bourrative après un tel repas et le regarde entre ses cils quand il se s'empresse de venir l'embrasser avec passion. Évidemment elle rit, était-il seulement tout aussi passionné pour autre chose que des armes, des chevaux, des livres vantant des techniques modernes quel qu'elles soient ? Elle n'en n'était pas sûre, même si envers elle, il continuait d'avoir le même appétit qu'un jeune homme plein de fougue et d'ailleurs une certaine phrase n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd, vous pensez bien...

J'avais depuis très longtemps envie de voir ces races évoluer dans nos prés, ça sera plus loin, mais d'ici deux à trois années, tu me réserveras une pouliche de chaque couple, cela me fera un trio parfait selon ce que je voudrai faire, me battre, parader ou encore voyager.

Elle sourit, amusée de ce visage d'enfant pourtant buriné et abimé par la vie. Cette capacité qu'il avait de s'exciter pour certaines choses l'attendrissait toujours autant, "il est si différent de moi et de mon besoin d'avoir le contrôle..."

Alors mon amour, le programme est simple, on fiche à la baille tout le personnel, conduisons cette embarcation au milieu du lac et faisons l'amour jusqu'à ce que tu rendes grâce.

Certains promeneurs allaient entendre des bruits étranges venant du milieu du lac cette nuit là, d'abord les cris des hommes jetés par dessus bord par le couple sans remord, mais d'autres sons, bruit d'une faune inconnue revisitant l'origine du monde... entre autres...
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Argawaen
Souriant à la proposition de son épouse le vieil homme se leva et se dirigea à l'extérieur de l'embarcation.

Bon les gars, le premier qui arrive en premier sur la berge verra sa solde doublée ! En d'autres termes... A la flotte !!!!

Sous le regard étonné de ses hommes le vétéran souriait doucement et leur fit signe de ficher le camp.

Vous avez deux jours de quartiers libres, profitez-en les gars, mais va falloir se mouiller avant...

Il insista auprès du personnel afin qu'ils sautent tous à la baille puis lorsque cela fut fait il prit lui même en main la navigation de l'embarcation. Tant bien que mal il parvint au milieu du lac puis jeta une bonne vieille ancre avant de rejoindre son épouse.

Que la sainte prune me pardonne pour ce qui va se produire...

Et sous ces belles paroles les amants commencèrent les vraies festivités, il se fichait qu'on les entendent, qu'on les jugent, pour l'heure, il profitait de cet instant avec la dernière femme de sa vie...
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Laouna
Laouna était heureuse d'avoir trouvé un lac, elle allait pouvoir se baigner. Elle commençait à se dévêtir quand elle vit une embarcation d'où sortaient des hommes
Elle se rabhilla vite et devint toute rouge
Elle se demanda si personne ne l'avait vue/
Puis elle se coucha dans l'herbe en attendant que tout ce beau monde parte
Okwawi
Marcher et ne pas penser ou bien penser en marchant, une excellente question que se posait Okwawi.

Cela faisait plusieurs semaines qu'il n'était sortit ainsi pour se détendre, son travail lui prenait un temps fou et il ne le voyait pas passer

Au fil de ses pas, il se souvenait d'un passé rempli d'aventure, de rencontre et d'une femme; une femme dont il n'avait plus de nouvelle depuis le début de l'hiver

A travers son propre reflet, il tenta de comprendre; comprendre une absence qui lui était douloureux





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Je suis l'Alpha et l'Oméga
Le commencement et la fin
A qui a soif,
Je donnerais, moi, de l'eau de la fontaine de la vie
Gratuitement
Opaline.
Il faisait encore bien trop froid pour la blondinette pour faire trempette dans le lac, mais le soleil qui réchauffe les corps et libère l’esprit l’incite a aller se balader autour. Elle savait trouver Sean dans les parages vu sa prédilection pour la chasse ou la pêche. Peut être qu’elle aura de la chance…

Laissant le hasard mener ses pas, opale marche lentement, le nez en l’air et le regard porté loin devant appréciant cet instant tranquille. Depuis son arrivée a Sarlat, elle avait trainé en taverne demandant a tout ceux qu’elle croisait si ils avaient vu Carla. La dernière fois c’était dimanche. Ou était elle maintenant ? Pourquoi ne venait elle pas nous rejoindre ? Inquiète, la blondinette espère la voir arriver a chaque instant. Partout ou elle va son regard s’arrête sur les brunes la cherchant.

Elle soupire légèrement et s’arrête de marcher faisant face au lac pensive. L’ile au centre attire son regard un instant se demandant comment c’était de vivre ainsi éloigné de tout. Elle balaie l’onde calme de son regard clair et lumineux alors qu’elle sourit en voyant quelques barques et pêcheurs jetant des filets ou surveillant leurs cannes a pêche.

Instinctivement, elle regarde autour d’elle et surprise s’aperçoit qu’elle s’est vraiment éloignée de la ville. Elle fronce le nez puis hausse une épaule et va s’allonger sur la berge herbeuse retirant ses bottes et ses bas et remontant sa jupe jusqu'à mi cuisse pour profiter au maximum du soleil. Elle ouvre légèrement sa chemise dévoilant la naissance de sa poitrine et libérant ses épaules douces et rondes, remonte ses manches au maximum puis ferme les yeux, détendue, offrant au soleil sa peau nacrée. Le calme de la nature, le clapotis de l’eau, le soleil, la brise, tout l’incite a se laisser aller et c’est sans même s’en rendre compte qu’elle sombre lentement dans un semi sommeil.
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Atlante.
Atlante met sa barque à l'eau sans bruit, très tôt.... 6 h du mat....
Quel bonheur : il lui semblait des siècles qu'elle n'avait pu le faire !
La barque dérive silencieusement et elle, malicieuse, prépare ses appâts et noue la ligne à un de ses gros orteils...


- Nah ! quelque cinq ça devrait le faire...

Elle s'allonge ensuite fatiguée par toutes les heures de mines qu'elle a accompli depuis ... son escapade avec Gad, s'enroule dans sa cape et s'endord, dans le lent bercement de sa barque qui dérive...
Quelques heures après :
Elle a pris une prise et sourit.... et la met dans sa nasse.

Le soleil a dépassé le zénith : l'eau est encore froide mais tellement tentante ! Elle se dévêt et s'immerge doucement, comme elle l'a fait pour sa barque : sans bruit.
Plonge et joue s'amuse à contourner sa barque....

Puis elle s'accroche à celle-ci, Et fouille dans sa besace....


- Rhoooooooooooooooo, j'ai fait des "simples" pourtant pour me laver les cheveux ! Ah !

Elle s'enduit, se frictionne la tête et s'immerge... pour se frictionner encore plus la tête et se rincer...
Puis elle regrimpe dans sa barque et rame pour revenir à la rive
Dolgar
Le climat en Périgord était drôlement plus chaud que dans l'Helvétie natale du Romanov. Plus chaud même que le climat comtois où il avait passé une bonne partie de sa vie. Le lac même lui rappelait la ville de Luxeuil. Oh il n'était pas nostalgique de la Comté loin de là. Le passé l'intéressait peu ou pas. Ce qu'il s'était produit eh bien il n'y pouvait plus rien n'est-ce pas ?

Dolgar avait décidé de s'adonner à un exercice respiratoire au bord du lac. Sauf que pas moyen de faire le vide dans son esprit. Il ne cessait de penser et de repenser. Surtout à celle qui avait osé lui infliger ces supplices qui lui faisaient porter des gants en permanence. Il n'osait même pas les ôter. En effet il lui manquait des doigts. Et ça il préférait le dissimuler.

D'ordinaire, une séance de tir à l'arbalète l'aurait détendu. Mais il ne pourrait plus jamais tirer comme avant il le savait. Même ses capacités de combat aux dagues avaient été sérieusement entamées. Il soupira un instant en observant l'eau. En finir une bonne fois serait si tentant. Mais ce n'était pas dans ses moeurs. Le suicide pour une ancienne légende ? Nan. Mieux à faire.

Sauf qu'il ne cessait de se demander en quoi un tueur sanguinaire, qu'on aurait du coller sur une roue depuis des années, pourrait être utile à la société. C'est vrai quoi. Petit bilan des courses :

- L'armée ? Mort d'avance. Il supporte mal l'autorité.

- La maréchaussée ? Qui ferait confiance à un meurtrier pour choper de potentielles connaissances ? Pas crédible hein.

- La politique ? Testé en Franche-Comté. Un titre de traitre à l'Empire de gagné. Il attendrait la mort de l'Empereur et du roi de Lotharingie pour y retourner on sait jamais.

- Le commerce ? A voir. Faudrait qu'il apprenne à compter.

- Se proposer comme bourreau ? Ca c'était une riche idée ! Sauf qu'on torture plus de nos jours.

Bref, en attendant, eh bien il alternait les travaux des champs et la milice. Mais le coin était bougrement calme. Quelque chose lui disait que ça allait pas durer. Tout en observant l'eau, il remarqua les pêcheurs. Il avait une barque faudrait qu'il aille taquiner les poissons du coin à l'occasion. Mais la réinsertion avait rien de facile pour un colosse handicapé par la torture d'une part et par sa propre incapacité à se sociabiliser. Ben tiens ! Puisqu'on parlait de social hein petit bilan aussi ?

- Un emploi de garde du corps foiré. Tenter de botter le fessard des comtois c'était pas une bonne idée.

- Une relation qui eut pu être sérieuse : raté aussi. Vraiment pas foutu de savoir ce qu'est l'amour. Il fuyait sans arrêt. Bon ça à la limite c'était pas le plus gênant. Quoi que...

Il évitait même les lieux publics. Il pensa faire ermite tiens ! Ca lui allait bien ermite. Sauf que niveau action c'était pas la joie. Sa voix interne se manifestait de plus en plus souvent. Le poussant à commettre ses crimes habituels. Jusqu'ici il y avait résisté. Après tout, le coin était sympa, ensoleillé, les gens avaient un accent bizarre, on aurait dit qu'ils chantaient plus qu'ils ne parlaient, mais c'était pas désagréable. Il avait limite l'impression d'être un barbare avec ses intonations dures dues aux patois germains qu'il parlait parfois. Voire même à certaines expressions que son père lui avaient apprises et qui venaient d'un lointain pays.

Mais ceci dit, il avait croisé sa nièce. Il pouvait pas nier que la jeune Aleksandrina n'était pas de sa famille. Même caractère, même appétence pour la violence et la coercition. En espérant qu'elle ait pas ce petit souci de voix comme lui. Cela le fit sourire malgré lui. Dolgar plaignait d'avance son futur mari ! Il en baverait un maximum avant de dominer un caractère pareil. Enfin s'il y arrivait un jour.

Tout à ses réflexions, il avait sorti l'une de ses dagues sans y penser, et son regard se perdit dans les reflets de l'acier. Faudrait vraiment qu'il se décide à se remuer sérieusement les miches. Parce qu'à ce rythme il allait finir par se rouiller. Il faudrait se réhabituer à manier ses armes. Après tout, c'est en surpassant ses faiblesses qu'on les supprimait.
Blanche...
Cela faisait plusieurs semaines qu'ils étaient à Sarlat, Dans l'esprit de la Brune, cela signifiait un petit tête à tête en amoureux, à faire les fous et de jouer de ce côté atypique qu'ils avaient et qui leur allait si bien, C'était aussi pour elle l'occasion d'une revanche, Non pas pour elle, mais pour son Brun, Sauf que depuis qu'ils étaient dans cette ville, elle peinait à le croiser autre part que dans leur couche alors ces plans étaient mis à mal.

D'humeur un peu morose, Blanche avait décidé d'aller faire un tour au lac, Après quelques minutes de marche, elle trouva un endroit où s'asseoir, repensant à son parcours de ces derniers mois. Et pour s'aider à la faire pleinement, elle sorti de sa besace une bouteille de prune qu'elle avalait à rythme régulier, les noisettes fixant les remous que le vent provoquait sur l'eau de temps à autre. Elle faisait abstraction du reste tout autour, s'enfermant dans sa bulle. Les horreurs vécues, sa fuite en avant où elle ne se liait plus avec personne... jusqu'à sa rencontre avec le Gallois. Il avait fait tomber toutes les barrières jusqu'à transformer sa vie. La violence dans laquelle elle avait grandi semblait bien loin et pourtant. Tout perdait de sa saveur lorsqu'il était trop longtemps loin d'elle. Elle avait recherché la liberté et au final, la jeune femme était devenue l'ombre de son Brun. Y'avait comme un sacré loupé, qu'elle espérait ne pas regretter un jour.

En attendant de pouvoir à nouveau jouer les provocatrices avec lui, elle avala une bonne rasade du liquide alcoolisé. Il serait dit, qu'aujourd'hui, la cuite serait sa meilleure amie.

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Argawaen
[Côté sud du lac]

La tribu avait fait son grand retour il y a deux jours en cette ville de Sarlat, les échoppes de la rousse et de lui même tournaient à plein régime afin de pouvoir construire des charrettes. D'ici quelques semaines ils partiraient pour le sud, s'installer à Montpellier. Le vieil homme se demandait bien ce qu'il pourrait y faire là-bas, mise à part les choses habituelles, maire, conseil, armée... Le vétéran n'avait pas envie de s'enfermer dans une vie dans un seul et même endroit. Il avait besoin de se sentir vivant, il hésitait encore à faire un bureau d'escorte des Brebis Galeuses à Montpellier... A vrai dire il pensait plus à autre chose, quelque chose de plus noble et qui lui avait tenu à coeur durant un certain temps, l'OSS... Jade grandissait à vue d'oeil, bientôt elle n'aurait plus besoin de lui, leurs enfants devenaient indépendants un peu plus chaque jours, et son épouse, il ne doutait pas qu'elle s'investirait à Montpellier comme elle l'avait fait à Sarlat et en Périgord. Le vétéran n'avait pas envie de servir de meuble, et il devait réfléchir rapidement à cette nouvelle vie ailleurs, à quoi faire...

Epée dans son fourreau dans la main droite il se dirigeait jusqu'au lac afin de s'évader un petit moment, cet endroit était calme et il savait qu'il pourrait trouver un bon compromis en y réfléchissant longuement. Le vieil homme alla s'asseoir au pied d'un arbre et s'adossa correctement, il plia sa jambe droite afin de pouvoir s'accouder et fixait le lac sans bouger. Et s'il essayait la mairie ? Pour cela il fallait se faire connaître, et le poste de maire n'était pas forcément des plus intéressants... La création d'un parti politique ? Oui mais proposer quoi ? Il allait falloir plusieurs mois afin de comprendre les rouages du nouveau Comté, l'armée ? Déjà vu, déjà fait... Obtenir une seigneurie là-bas ? Il allait falloir bosser dur... Se faire des amis ? Dans les limites du possible, essayer de passer du temps avec son épouse ? Cela va être compliqué... En réalité il redoutait plus le futur investissement de la vindicative que le reste, si cela faisait comme à son arrivée à Sarlat il ne mettrait pas de temps à filer vers de meilleurs horizons à la recherche d'aventures... Plume le suivrait certainement pour quelques balades par ci par là. Ou alors il pouvait étudier la navigation afin de pouvoir acquérir un navire lourd et voyager vers d'autres contrées... Tout ce mélange, il ne savait comment faire, il allait aviser sur le moment, pour l'heure il profiterait tout simplement du voyage, de l'installation et ensuite du comportement de la tribu dans son ensemble avant de prendre une quelconque décision... Mais une chose était certaine, il ne revivrait jamais la même expérience qu'à Sarlat...

Le vétéran ferma les yeux un instant, profitant de ce calme, il allait falloir se mettre au travail ensuite...

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