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[RP] Le lac de Sarlat

Pattricia
[Ben au Sud du lac à ce qu'il parait...]


La vindicative dirigeait ateliers, La Force et la marmaille depuis l'auberge des Amazones. Elle n'avait pas eu le cœur à retourner aux Mûres, trop de souvenirs, de fantômes et de joies pour qu'elle puisse rester stoïque et ne pas flancher le jour J. Le retour du soleil avait permis qu'elle respire plus facilement et qu'elle s'épuise moins en s'agitant en tous sens. La tribu était fort occupée ce qui lui rendait les moments de faiblesse plus faciles à dissimuler. Mélie se trouvant désormais au domaine, plus de regard inquisiteur pour la détailler sous toutes les coutures, quant aux enfants... à part la petite Jade, les autres naviguaient entre La Force et Sarlat, toujours prêts à inventer une nouvelle ânerie qu'elle préférait ignorer, n'étant pas sûre de supporter le moindre stress autre que celui du départ.

Malgré les joutes, les entrainements, son époux ne semblait pas si enthousiaste qu'elle ne l'avait espéré à l'idée de déménager. Évidemment quitter le Périgord était pour lui sujet de grande satisfaction, mais elle sentait bien que ça ne suffisait pas à ses yeux. Elle se demandait un jour si quelque effort qu'elle fasse, il serait satisfait, elle en doutait. Elle s'était donc fait une raison et s'était consolée en se disant qu'au moins elle ferait un heureux, son frère et ça lui mettait un peu de baume au cœur. Néanmoins, le manque de confiance qu'elle lisait dans les yeux de son époux quand elle assurait ne plus aspirer qu'à devenir armateur et capitaine au long-court la blessait, mais là encore elle avait décidé de mettre un mouchoir dessus, rien ne le satisferait jamais à part l'enfermer dans leur chambre loin des autres et de toute autre distraction que lui-même.

Cela lui faisait bizarre de se rendre compte qu'il n'était pas ce qu'il paraissait au départ, libre, indépendant, batailleur et plein d'élan. L'homme était devenu sombre, possessif et insatisfait, comme si le passage des années tendait à le faire devenir un vieux bougon égoïste et intolérant. Elle avait l'impression parfois qu'il était bien plus compréhensif avec leur enfants pourtant si instigateurs de très gros ennuis qu'avec elle. Lors de la dernière crise, quand d'un coup il avait décrété qu'en fait Montpellier ne serait qu'un lieu de passage dans leur recherche de résidence, elle avait vu rouge et avait tapé du poing sur la table. L'ancienne fille libre de toute entrave avait tenu tête quitte à partir seule avec ses enfants si il le fallait, trop en colère pour avoir cette fois la moindre envie de faire un effort de plus.

Depuis, elle avait évité tout risque de dispute ou de reproche et s'était contenté de faire ce qu'il y avait à faire sans trop intervenir dans le bazar ambiant que provoquait leur descendance, se contentant de rappeler de temps en temps que l'autorité parentale était bien parentale et non pas fraternelle. Puis il y avait eu l'opération d'Irénée qui lui avait causé quelques angoisses étant donné qu'elle n'avait aucune autorité dans la matière et qu'un inquisiteur sourcilleux aurait pu l'accuser de sorcellerie. Elle avait donc pris la décision de rajouter la médecine comme corde à son arc dès qu'elle serait installée à Montpellier, après tout n'était-ce pas dans son université que les plus grands médecins étudiaient depuis quelques années... Sans doute espérait-elle inconsciemment se soigner elle-même, mais contrairement à ce que pensait son époux qui avait une grande tendance à se méprendre sur elle, la politique n'était pas dans ses projets, loin s'en faut.

Perdue dans ses pensées, elle avance donc ce jour là en direction de l'endroit où est sensé se trouver son époux. Elle savait par expérience que quels que soient les ordres donnés, ils n'étaient jamais vraiment seuls, une sorte de garde discrète faisait que la maisonnée savait toujours où se trouvaient les membres de la tribu. Des éclats de voix et de rires lui confirment la direction qu'elle doit prendre et surtout qu'en fait de balade solitaire, l'ours avait été rejoint par leur ainée, la débordante d'énergie Plume... Appuyée au tronc d'un arbre, elle les observe depuis une bonne demi-heure en souriant. Sans doute leurs enfants, enfin ceux qui vivent au sein de la tribu, sont-ils l'unique source de véritable joie oursonesque. "Son visage est plus vivant que jamais quand il est avec eux..."

Jugeant qu'elle peut enfin les rejoindre sans perturber leurs jeux guerriers, la rousse s'approche du couple que forme le père et la fille, l'un plutôt hilare et l'autre surtout dégoulinante. Panier de victuailles à la main, de l'autre elle tien un bâton qui lui sert de canne de marche.


Bonjour vous deux ! Une petite faim ?
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Argawaen
Voyant la Plume sortir de l'eau, se marrant de son côté en observant sa fille, l'homme tendit les bras, secoua les mains et prit une mine de dégoût.

Je laisse ce plaisir à mon futur gendre concernant ton corps de rêve, celui de Patt me suffis amplement ! Et je pense que ça ira pour aujourd'hui, je devais être seul à la base ici, et être au calme... Profitons de cette douce chaleur et reposons-nous. Peut-être, plus tard, nous reprendrons le combat.

S'approchant de Plume afin de lui faire une bise il entendit ensuite Evil japper, regardant après quoi il était en train de japper le Dehuit de Malemort souriait doucement en voyant son épouse approcher. Et à première vue elle avait apportée le casse-croûte.

Bonjorn mon coeur...Dit-il en venant placer ses mains sur ses hanches et venant poser ses lèvres contre les siennes...J'ai une faim de loup ! Tu es arrivée à temps, j'étais prêt à dévorer Evil tant mon estomac était en train de se tordre...

La débarrassant du panier et venant prendre son bras afin de l'accompagner jusqu'à Plume, le vétéran d'un signe de tête désigna le coin où ils s'installeraient. Non loin du bord, soleil perçant à peine à travers le feuillage des arbres et une brise chaude.
Argawaen déposa le panier puis regardait son épouse, comment savait-elle qu'il serait dans le coin ? Encore une garde fantôme qui l'avait suivi ? Probablement, il était vrai que la sécurité de la tribu était quelque chose qui leur tenait à coeur à tous les deux. Mais en ce moment, il préférerait avoir un peu de temps avec elle. Le déménagement approchant le couple se voyait peu, travaillant à droite et à gauche, c'est qu'il y avait du monde à déplacer et pas mal d'affaires à préparer.

Pour l'heure il s'asseyait et attira son épouse sur ses genoux, ne lui laissant guère le choix à vrai dire. Ses bras s'enroulèrent autour de sa taille et il regardait ensuite sa fille.


Que te restes-t-il à préparer Plume pour le déménagement ?
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Plumenoire
Plume secouait la tête, amusée, encore heureux que son compagnon soit le seul à avoir le droit de la voir… enfin … Quand elle en aurait un ! Elle n’était pas vraiment pressée faut dire. Acceptant la bise de son père, Plume sourit largement en voyant sa mère arriver. Sifflant Evil pour éviter toute effusion de joie trop baveuse pour sa mère, la louve lui offrit un sourire radieux et une bise dès qu’elle fut à sa hauteur.

B’jour M’man ! Ça va ?

Elle secoua le nez en entendant son père.

Hé ! Laisse Evil hors de ça tu veux !

Plume sourit et s’installa à côté d’eux dans un soupir, c’est que ça lui faisait un bien fou de s’asseoir ! Evil vint s’installer, fourrant déjà son museau dans le panier a victuailles.

Hé ! Laisse ça toi ! Pas un pour rattraper l’autre hein !

Plume sourit en coin mettant une tape sur le museau du loup qui s’éloignât en jappant joyeusement.

Euh … Moi ? Bin j’ai … Des provisions et des herbes à emballer, puis j’ai quelques meubles aussi, mes robes … mais j’ai beaucoup moins que vous je crois … Je ferais ça au dernier moment j’pense, sauf si vous voulez que j’fasse transférer les meubles de ma petite maison jusqu’à La Force ?
Les robes sont déjà sur le domaine d’ailleurs …


Plume sourit doucement, ça … Ses robes, plus elles étaient loin, mieux elle se portait !

Et vous ? Il reste quoi à faire ? On part bientôt ? D’ailleurs s’il faut que j’achète une charrette, vous me dites … j’ai ce qu’il faut !

Plume leur sourit, câlinant Evil doucement, les observant.
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Pattricia
Un baiser à l'époux, une bise sur le front Plumesque et un tapotage prudent sur la tête Evilienne plus tard, la rousse hausse un sourcil glissant ses jades de son époux vers le loup et vice-versa.

Je doute que la digestion d'un Evil soit très agréable...

Petit sourire en coin qui s'accentue en entendant les protestations de son ainée toujours prompte à jouer les protectrices face à la "cruauté" parentale.

Oui je vais bien, tu sais que tu risques de sentir le chien mouillé à rester ainsi Plume ?

Une caresse sur la joue de sa fille et déjà le panier de victuailles lui est retiré, le bras pris et la voilà entrainée vers un coin bucolique où plus vite qu'il ne faut pour le dire, son époux la maintient fermement sur ses genoux ne laissant place à aucune alternative. Là encore elle sourit, pose son bâton devenu inutile et s'installe plus confortablement entre ses cuisses son dos calé contre son buste et le popotin au sol.

Hum... Cela fait du bien une pause dans la journée, à l'atelier c'est la folie, les commis suent sang et eau à essayer d'avancer le travail, mais je crains de manquer de bois en fait...

Après un sauvetage du panier face à un loup aux mauvaises manières, il était temps de le sauver face à une louve pas mieux que sa bestiole les trois quarts du temps. Mettant une tape à son tour sur les mains de la brune, Patt récupère le panier et sort tout ce qui s'y trouve pour un repas bucolique, jambon, fromages, pain, cerises, eau du puits et une bouteille de Coteau de La Force.

Tes robes déjà à La Force ? Ca n'a pas été trop dure de t'en séparer ?

La vindicative se marre en coupant des tranches de pain pour tout le monde à l'aide d'un couteau qu'elle avait mis dans le panier, ensuite elle le tend à l'ours en montrant le jambon.

Je te laisse couper la bête mon coeur, j'voudrais pas m'casser un ongle.

Profitant de la discussion pour se couper un bon morceau de fromage et servir tout le monde en vin dans des godets d'étain, elle grimace à la question de Plume.

Ce qui va à La Force ne reviendra pas, cela y restera. J'y ai fait mettre surtout ce que je ne voulais pas emporter des Mûres. Nous commençons une nouvelle vie, j'ai envie d'une nouvelle déco, j'ai envie d'olivier... Dans le Sud, c'est le bois de prédilection pour le mobilier et j'ai hâte de monter un atelier avec des ouvriers du coin et de découvrir leur savoir faire. Je donnerai des ordres pour qu'on rapporte tes affaires aux Mûres pour les joindre au convoi, fait la même chose avec tes meubles. Tout va aller à Lugan notre domaine dans le toulousain.

Et voilà, d'un moment de repos ils en étaient à nouveau à parler de leur départ et de tous les lourds préparatifs que cela entrainait. Tendant son godet à son époux avec un sourire, elle n'en continue pas moins sur sa lancée, haussant les épaules.

Nous n'aurons pas toutes les charrettes que j'espérais, mais ça suffira peut-être en fin de compte. Je veux tellement que tout soit parfait que j'en oublie l'essentiel, nous ferons notre déménagement en deux fois, alors je torture mes commis pour que nous ayons au moins 6 charrettes neuves en plus de celle que nous avons déjà, ça devrait le faire. Tu auras la tienne mardi Plume, celle de lundi est pour ton père, mercredi pour Alex, etc jusqu'à ce que je n'ai plus de bois...

La rousse croque à pleines dents dans son morceau de pain couvert d'une épaisse tranche de jambon et mâchouille avec satisfaction.
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Argawaen
Quelques remontrances effectuées, le voilà avec un bon morceau de jambon dans les paluches. S'armant de son plus beau couteau le vieil homme entamait donc ce dur labeur tandis que son épouse préparait le reste.
Pendant qu'il coupait ce morceau de jambon il en profitait pour déposer quelques baisers furtifs à son épouse.
Lorsqu'il eut terminé le vétéran se montra victorieux et lança un petit cri de joie.


Haha fait moins le malin !!!

Argawaen prit le soin de nettoyer son couteau avant de le remettre en place puis regardait sa fille.
Elle ? Ses robes ? Il était vrai qu'il n'arrivait toujours pas à le croire, la Plume faisait beaucoup d'efforts pour paraitre moins... Sauvage... Le père en était satisfait, mais ce côté masculin de sa fille adoptive n'en était pas moins déplaisant. Elle avait le sang chaud, il fallait qu'elle bouge, qu'elle ne s'arrête pas, souriait brièvement il prit la parole.


le bois manque en effet, je ne peux plus faire de fer brut, mes commis râlent, alors du coup je suis obligé de les faire boire afin qu'ils se taisent... Ils me reviennent chers ces fous !

Riant de bon coeur le vieil homme marqua une pause avant de reprendre.

Lorsque ce délicieux repas sera terminé, cela vous dit de pêcher un peu avec des canes de fortunes ? J'ai envie de savourer cette journée au maximum... Sans les tracas du quotidien...
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Plumenoire
Plume souriait, observant les préparatifs qui allaient bientôt lui remplir le ventre … Écoutant d’une oreille, surveillant Evil qui venait quémander le jambon, Plume secoua la tête à la question de sa mère … Amusée.

Si … Ce fut tellement dur de m’en séparer …. Les belles robes que tu m’as achetée ….

Plume sourit et hocha la tête en écoutant sa mère …

Bin voui, ça m’va ! M’enfin on prend une maison avec une dépendance hein ! faut que je puisse m’isoler, sinon vous allez m’étriper avant la fin du déménagement !

Elle se mit à rire doucement

D’ailleurs, mes robes … tu sais tu peux les laisser à la Force hein … Pour ça que j’les y avait mises hein …

Et de siffloter innocemment en se coupant un morceau de formage, qu’elle mâche avidement, affamée. Attrapant un morceau de jambon qu’elle lança a Evil pour avoir la paix, elle en prit un pour elle et l’enfourna dans sa bouche, écoutant les parents discuter de la pénurie de bois. Elle fit passer le tout avec une gorgée de vin et sourit doucement.

Bah, tes commis … torture les, t’auras la paix et tu seras moins sur les nerfs après !

Plume se mit à rire avec son père, puis lorsqu’il lui parla de pêche, elle hocha de nouveau la tête. Cela faisait un moment qu’elle en avait fait un passe-temps, alors pourquoi ne pas partager ça avec la famille ?

Avec joie ! J’adore ça ! Tu verras, Evil est très doué pour faire fuir le poisson !

Et elle se remit à rire de bon cœur, reprenant à manger allègrement, elle lança un nouveau morceau de jambon au loup, le regard pétillant de joie … Pour une fois qu’elle avait un moment de détente complet avec ses parents, sans personne pour les déranger ….
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Pattricia
Mâchouillant avec délectation sa tartine improvisée au jambon, la vindicative glisse un regard chafouin à son ainée. Secouant la tête elle enchaine, essayant de se concentrer entre deux baiser oursonesques sur la peau frissonnante de son cou.

Non non ne t'inquiète pas, je sais comme tu y tiens au fond de toi, c'est avec une grande joie que je ferai une petite place dans mes malles à ta maigre garde-robe ma chérie...

Elle jubile, ne sachant que trop ce que la brunette aurait donné pour être enfin débarrassée de ces robes qu'elle détestait mettre.

Au fait mon coeur, Elayne a du bois en ce moment alors si tu pouvais remettre en route ton atelier pour le reste de ma commande, tu serais un amour.
Et non Plume, je ne les torturerai pas, ils seront bons à rien après, déjà qu'ils vont devoir retrouver un emploi...


Après une gorgée bienfaitrice de son vin, la vindicative penche la tête sur le côté pour regarder l'ours et sourit à sa proposition.

Je vais vous mettre la pâté ! Je suis championne du monde à la pêche mes pôv choux... Et si Evil vient me fiche le souk je lui fous des coups de canne naméo !

Cela faisait du bien cette pause, elle regrettait juste que le reste de la tribu ne soit pas dans le coin...
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Argawaen
Elayne ? Du bois ? Il fallait qu'il s'empresse de lui écrire dans ce cas. Mais pour l'heure il pensait plutôt à cette fameuse partie de pêche, à laquelle son épouse était pratiquement certaine de gagner.
Le vieil homme ne se laisserait pas vaincre aussi facilement, et il comptait bien lui tenir tête jusqu'à la dernière truite !


Après notre partie de pêche je lui écrirais. Pour l'heure profitons... Et j'ai faim...

Souriant doucement, imaginant déjà Evil se faire massacrer par la vindicative le vieil homme commença à taper dans la bidoche. C'est que ce trop plein d'émotions lui donnait une bonne grosse fringale !
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Atlante.
Atlante regarde toute cette agitation : une fille qui se noie, qui est sauvée, puis se re-noie... est gifflée...

Elle grimace et file loin de toutes ces agitations !

Elle met sa barque à l'eau au loin... se dénude et se met à l'eau doucement, sans vagues... pûr plaisir. Nage et s'amuse à pirouetter dans l'eau puis retourne à sa barque pour prendre une pommade aux simples de sa composition et se frictionner les cheveux...
une grande respiration et... elle se laisse couler.... retenant sa respiration et se frictionnant le corps et les cheveux...

L'eau est froide mais tellement vivifiante ! Elle a à peine 18 ans maintenant...

Elle retourne à sa barque et s'entoure des serviettes et couvertures qu'elle a prises à sa taverne pour se frictionner vigoureusement...
Elle rince vigoureusement ses habits, exceptés ses bottes, puis rame tranquillement pour revenir à la "Belle de Sarlat" où elle dort.
Atlante.
Elle pousse doucement sa nouvelle barque à l'eau...
L'esprit toujours un peu ... distrait.
Il s'appelait comment ? "Kalolaa ?"

Le lac est comme un miroir et elle s'aide uniquement des mains pour s'éloigner un peu.
Quelle paix depuis toute cette agitation de cette espèce de troupe... sympathique mais ...

Elle sourit et savoure ce moment tout doux. Elle se dénude et lave ses chausses ses bas et sa chemise, puis les tords et les met à sécher. Le temps est très doux, mais elle s'enveloppe dans sa cape par pudeur et s'allonge dans sa barque, bercée par le lent roulis de sa barque qui s'éloigne de la rive et les stridents ou mélodieux chants des oiseaux qui se doivent de proclamer leur territoire.
Atlante.
Atlante retourne à "son lac bien-aimé"...
Quand on vient de se coltiner deux tonnes de fumier pour "souhaiter la bienvenue" aux envahisseurs, ça mérite bien un plaisir !

Elle choisit un point élevé et plonge tout habillée...
Elle barbotte gentiment, et se dévêt, recueuillant ses habits au fur-et-à-mesure....
Elle les frotte... le fumier ne tient pas... puis se laisse flotter gentiment, ses habits sous son bras.... quel plaisir !

Atlante rêve à des jours meilleurs.
Atlante.
Atlante vient dire un adieu temporaire à "son lac".

Couverte de poussière de mine, elle se dévêt une dernière fois et plonge!
Elle rit et sourit et barbotte : heureuse. L'eau est claire et coulante....
Elle retient sa respiration et regarde, aggripée à un rocher, le flux....

Elle revient et se revêt. A bientôt Sarlat.
Flamm


J'arrive près du lac à pas lent... Nous venions nous s'aimer Jean et moi, non loin de là, où il y a un grand chêne aux innombrables souvenirs. dont à présent, ceux du couple amoureux.
Je regarde partout, à l'affût du moindre bruit lorsque je vois une dame aux beaux cheveux blonds qui m'est inconnue.
Je m'approche d'elle en la saluant d'un geste léger du la main et un tout petit sourire sur les lèvres...

Puis, je lui montre mon ardoise...



Un petit espoir de voir ses lèvres bouger pour me dire si oui ou non, elle a vu Jean. J'attends le moindre mouvement labial. Mon visage est triste..

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Pattricia
Elle s'est faufilée à l'aube, rien d'extraordinaire sauf qu'elle est désormais mariée, avec une famille nombreuse, sans son âme sœur et qu'elle n'est pas pieds nus...

Elle avait dit adieu à bien des proches sur les eaux de ce compagnon de longue date. Elle avait dit adieu à bien des amitiés ou des inimitiés également. Mais elle ne lui avait jamais vraiment dit adieu à LUI...

Quelque chose s'était cassée après l'a perte de sa complice des ondes et tout avait été irrémédiablement détruit après la perte du loup. Deux complices, deux sujets clos "hélas...".


Tu es désormais le seul à pouvoir comprendre ce déchirement et cette chape de métal qui m'oppresse. Tu es le seul à l'entendre, à savoir...
Je te quitte pour un autre lien, pas encore tissé, peut-être intissable va savoir, mais je dois le faire.
Ce cordon qui me lie à toi, au partage, aux souvenirs, aux non-dits, je dois le couper. Je ne sais pas si je fais bien, si j'ai raison, si un ailleurs est la solution mais si je renonce, je ne le saurai jamais.


Avant elle communiquait avec lui par la pensée. Là s'est différent elle a besoin d'entendre le son de sa voix, sans doute pour se persuader que c'est bien sa propre décision, qu'elle prend bien son destin un main, qu'elle a encore son libre-arbitre.
Et puis elle voit le héron et sourit sans prendre garde à son cœur qui se serre et aux jades qui deviennent humides.


Depuis sa mort, je n'entends plus ton chant. On l'avait découvert ensemble et ensuite partagé avec une autre âme. Les flammes qui l'ont englouti ont emporté un morceau de moi qui n'appartenait qu'à nous, à mon enfance si vite envolée. Je ne saurai jamais pourquoi il m'avait choisie et protégée, je ne saurai jamais comment nous communiquions, mais toi tu sais et désormais tu ne me révèleras plus tes secrets...

Assise sur une pierre plate qui en avait vu de belles, la silhouette immobile fixe l'onde comme si quelque chose allait en sortir. Mais seuls le croassement des grenouilles qui se réveillent et l'acharnement d'un pic-vert sur un tronc lui répondent.
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Atlante.
Aux premières lueurs descendantes du crépuscule, Atlante s'assied au bord du lac et enlève ses bottes. Elle se dévêt ensuite aisément : ses vêtements flottent sur elle, elle est amaigrie de ces longs jours de routes et d'angoisse...
Elle se coule dans l'eau et commence par frotter ses vêtements pour les nettoyer de toute la poussière...

Puis, lentement, elle les ré-enfile et se laisse glisser sur le dos, au fil de l'eau. Petite nayade, petit point dérivant et à peine visible de la berge, elle laisse l'eau calmer son corps endolori pendant qu'elle réfléchit.
"Tant de choses ont changé... et pas seulement Bastet qui prend la place d'Elayne..."... elle fronce le nez : ce qu'elle a vu en Gargotte ne lui plaît pas trop... "Trop de cris et d'accusations, quasiment des injures... comme si un autre Comte et d'autres au pouvoir pouvaient empêcher des brigands organisés comme les Corleones d'assaillir leurs villes !!!
Ou enfin fonder des armées dignes de ce nom... à condition que leur Capitaine soit également digne ce ce nom... et que les soldats soient payés..."

Elle soupire et se retourne dans l'eau pour nager, lentement et silencieusement vers la berge... Elle doit se sécher devant son âtre et voir... elle a rendez-vous avec Pleuven vers 21 h pour les carcasses... mais est-ce ce soir ou demain soir ???? Pffffff mémoire d'écureuil....
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